« Requiem for a dream » : l'addiction, moteur du capitalisme

Vingt-cinq ans après sa sortie, « Requiem for a dream » (réédité en vidéo) n’a rien perdu de sa force. Radiographie impitoyable des mécanismes de l'addiction, le film révèle les rouages d'une civilisation qui a bâti sa prospérité sur une économie de la dépendance au point de transformer ses citoyens en zombies.

Sur  une  partition  exceptionnelle  de  Clint  Mansell.

Oui… un choc, un vrai choc !

Un film bouleversant d’une beauté et d’une laideur absolues.

Son souvenir est tellement marquant, cela m’a fait souffrir jusque dans les entrailles au point de ne pas me sentir en capacité de le voir une nouvelle fois.

Et cette musique en leitmotiv,  saisissante que l’on reconnaît dès les premières notes… 

Un grand classique porté par une réalisation et des acteurs exceptionnels. Une fable aussi cruelle qu'utile.

A noter qu'il s'agit de l'adaptation d'un roman de Hubert Selby Jr, sous le même titre. Ce qui n'enlève rien au talent de Darren Aronofsky.

il y a 9 minutes, Emergence a dit :

A noter qu'il s'agit de l'adaptation d'un roman de Hubert Selby Jr, sous le même titre. Ce qui n'enlève rien au talent de Darren Aronofsky.

Oui. Un excellent bouquin d'ailleurs, même si je trouve Last Exit To Brooklyn encore meilleur. Probablement pas facile à adapter au cinéma dans des circonstances normales, vu que Hubert Selby Jr est un formaliste instinctif, de mon point de vue aussi impressionnant que Louis Ferdinand Céline, et séparer dans ce cas ce qui relève du style et du propos doit être une sacré gageure. Mais comme le scénario du film fut coécrit par Aronofsky et Selby Jr, ce fut sans doute plus simple.