Seulement un tiers des étudiants obtient sa licence en 3 trois ans selon l’OCDE : la faute à Parcoursup et à la réforme du bac

Un tiers seulement des étudiants français obtient sa licence en trois ans. Ce chiffre, révélé par l’étude annuelle « Regards sur l’éducation » publiée mardi 9 septembre, souligne les fausses promesses de Parcoursup et de la réforme du bac.

C’est sans doute le principal enseignement de Regards sur l’éducation 2025 : selon cette étude annuelle de référence, réalisée par l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) et publiée le 9 septembre, le taux de réussite des étudiants français en licence est mauvais. Très mauvais, même : un tiers (34 %) seulement obtient sa licence au terme des trois ans prévus – et si l’on attend un an de plus, ils ne sont toujours que 46 % à décrocher leur diplôme. Même pas la moitié.

C'est l'un des "plus mauvais taux de réussite" parmi les pays de l'OCDE, a expliqué Corinne Heckmann, analyste au sein de l'organisation, lors de la présentation de l'étude.

https://www.humanite.fr/societe/enseignement-superieur/seulement-un-tiers-des-etudiants-obtient-sa-licence-en-3-trois-ans-la-faute-a-parcoursup-et-la-reforme-du-bac-selon-locde

En même temps, ils donnent le bac donc la majorité n'a rien à faire dans le supérieur et en plus le système de sélection est tellement moisi qu'il finit par amener les 9/10ième dans des filières non désirées. 

Non. Pour en avoir fait une expérience approfondie et analysée, le problème est beaucoup plus ancien et plus général que cela.

Le problème numéro 1 c'est l'argent.

La plupart doivent travailler pour vivre en faisant leurs études en même temps, cela pose problème dans chaque domaine, et vu que les études sont payantes et le travail est payé, le calcul est vite fait concernant ce qui va remplir le ventre et payer les factures de chauffage et de logement.

J'ai vu de mes yeux un véritable génie faire des poubelles de supermarché pour se nourrir, je m'en souviendrai jusqu'à mon Alzheimer.

Il y a 2 heures, timot-33 a dit :

Non. Pour en avoir fait une expérience approfondie et analysée, le problème est beaucoup plus ancien et plus général que cela.

Le problème numéro 1 c'est l'argent.

La plupart doivent travailler pour vivre en faisant leurs études en même temps, cela pose problème dans chaque domaine, et vu que les études sont payantes et le travail est payé, le calcul est vite fait concernant ce qui va remplir le ventre et payer les factures de chauffage et de logement.

J'ai vu de mes yeux un véritable génie faire des poubelles de supermarché pour se nourrir, je m'en souviendrai jusqu'à mon Alzheimer.

Je profite de ton message pour glisser l'adresse de cet organisme qui aide les étudiants démunis à se nourrir. On donne ce que l'on veut en fonction de ses moyens.

https://www.onremplitlefrigo.fr/

Je me demande parfois, comment se fait-t-il qu'on propose un examen de 2 heure dans un module comme la topologie en L2/L3 en mathématiques fondamentales, et les examens compte de 5 à 10 exercices de petite taille mais demande des réflexions qui dure une journée de travail pour chacun, et de le réduire à la fin, à deux heures d'examen. C'est inimaginable. C'est normale, que les étudiants échouent leurs parcours universitaires dès qu'ils mettent leurs pieds à l'université. C'est dissuadant malheureusement. Il faut chercher des solutions pour adapter le niveau de difficultés des problèmes mathématiques, et les rendre à la portée de tous. Dans un examen, on évalue est ce que l'étudiant a assimilé le cours, et le maîtrise bien, c'est tout, on n'est pas dans un olympiade de mathématiques où chacun montre ses prouesses, et l'évaluer sur ses capacités cognitives à pouvoir résoudre des problèmes qui demande de marchander son génie ou sa compétitivité comme si on est dans un ring de box.

Il y a 8 heures, Marcuse a dit :

un tiers (34 %) seulement obtient sa licence au terme des trois ans prévus – et si l’on attend un an de plus, ils ne sont toujours que 46 % à décrocher leur diplôme. Même pas la moitié.

Quand on a dit ça il manque quand même une donnée.

Dans quelle mesure ça bloque au niveau du DEUG, comparativement à la licence.

90% de réussite au DEUG et ensuite patatras en licence ? Ou la vérité est ailleurs ?

Ce serait intéressant de creuser.

il y a 38 minutes, Apator a dit :

Quand on a dit ça il manque quand même une donnée.

Dans quelle mesure ça bloque au niveau du DEUG, comparativement à la licence.

90% de réussite au DEUG et ensuite patatras en licence ? Ou la vérité est ailleurs ?

Ce serait intéressant de creuser.

Le deug n'existe plus, c'est la licence le premier diplôme universitaire. 

il y a 47 minutes, Zora80 a dit :

Le deug n'existe plus, c'est la licence le premier diplôme universitaire. 

Ah ou je vois ça, j'avais loupé cette réforme, c'est peut-être aussi du coup une cause de l'échec ?

Avant, si je m'abuse, on pouvait redoubler les deux années de DEUG, en validant chaque année, et ensuite passer sa licence. On avait donc la possibilité de se mettre à niveau la première année du DEUG, puis la deuxième année du DEUG.

En gros, actuellement si je comprends bien, on n'a que 2 chances pour passer sa licence, sachant que si on est largué avec les fondamentaux du "équivalent DEUG" (donc les deux premières années), on ne revient pas dessus, on repassera la licence avec le même handicap.

Alors qu'avant, on avait 3 chances pour passer sa licence. 1 année de DEUG, puis un redoublement, puis 1 année de DEUG puis un redoublement, puis une année de licence, puis un redoublement. Donc ça nous fait 6 ans pour une licence max.

Maintenant, On fait les trois années, et on peut redoubler la licence, ce qui nous fait 4 ans pour une licence max.

2 ans de moins et pas de remise à niveau par palier, c'est peut-être aussi une cause de l'augmentation de l'échec ?

il y a 13 minutes, Apator a dit :

Ah ou je vois ça, j'avais loupé cette réforme, c'est peut-être aussi du coup une cause de l'échec ?

Avant, si je m'abuse, on pouvait redoubler les deux années de DEUG, en validant chaque année, et ensuite passer sa licence. On avait donc la possibilité de se mettre à niveau la première année du DEUG, puis la deuxième année du DEUG.

En gros, actuellement si je comprends bien, on n'a que 2 chances pour passer sa licence, sachant que si on est largué avec les fondamentaux du "équivalent DEUG" (donc les deux premières années), on ne revient pas dessus, on repassera la licence avec le même handicap.

Alors qu'avant, on avait 3 chances pour passer sa licence. 1 année de DEUG, puis un redoublement, puis 1 année de DEUG puis un redoublement, puis une année de licence, puis un redoublement. Donc ça nous fait 6 ans pour une licence max.

Maintenant, On fait les trois années, et on peut redoubler la licence, ce qui nous fait 4 ans pour une licence max.

2 ans de moins et pas de remise à niveau par palier, c'est peut-être aussi une cause de l'augmentation de l'échec ?

 

 

Pas du tout, mon fils en sort. Il est passé en deuxième année avec des matières de première année en retard, puis a redoublé sa deuxième année,  puis est passé en troisième année avec des matières en retard de deuxième année et il a tout réussi, donc 4 ans pour sa licence.

il y a 14 minutes, Zora80 a dit :

Pas du tout, mon fils en sort. Il est passé en deuxième année avec des matières de première année en retard, puis a redoublé sa deuxième année,  puis est passé en troisième année avec des matières en retard de deuxième année et il a tout réussi, donc 4 ans pour sa licence.

Ah oui d'accord, donc c'est segmenté en "matières" maintenant, qu'on peut trainer comme un boulet jusqu'à la licence, mais on est bien d'accord que 4 ans < 6 ans ?

Il y a 6 heures, Apator a dit :

Ah oui d'accord, donc c'est segmenté en "matières" maintenant, qu'on peut trainer comme un boulet jusqu'à la licence, mais on est bien d'accord que 4 ans < 6 ans ?

Il a des copains qui ont redoublé plusieurs fois. Donc je ne sais pas le maximum.

Il y a 15 heures, Philo007 a dit :

Je me demande parfois, comment se fait-t-il qu'on propose un examen de 2 heure dans un module comme la topologie en L2/L3 en mathématiques fondamentales, et les examens compte de 5 à 10 exercices de petite taille mais demande des réflexions qui dure une journée de travail pour chacun, et de le réduire à la fin, à deux heures d'examen. C'est inimaginable. C'est normale, que les étudiants échouent leurs parcours universitaires dès qu'ils mettent leurs pieds à l'université. C'est dissuadant malheureusement. Il faut chercher des solutions pour adapter le niveau de difficultés des problèmes mathématiques, et les rendre à la portée de tous. Dans un examen, on évalue est ce que l'étudiant a assimilé le cours, et le maîtrise bien, c'est tout, on n'est pas dans un olympiade de mathématiques où chacun montre ses prouesses, et l'évaluer sur ses capacités cognitives à pouvoir résoudre des problèmes qui demande de marchander son génie ou sa compétitivité comme si on est dans un ring de box.

Non seulement, tu racontes n'importe quoi sur Gaza, mais tu fais de même avec les mathématiques. Un conseil : il faut se renseigner et s'instruire avant de parler d'un sujet que l'on ne maitrise pas.