Le pardon, mythe ou réalité ?

Il y a 7 heures, Passiflore a dit :

 

 On ne parle pas de la même chose.

Je parlais quant à moi de la notion de se pardonner à soi-même (et de la difficulté d'y parvenir) des erreurs que l'on a commises, lesquelles erreurs n'impliquant personne d'autre que soi-même.

Je me pardonne très facilement par contre les autres vont se faire foutre. 

Il y a 2 heures, soan a dit :

Ouais décidément je ne dois pas être trés clair. Parce que vraiment je ne comprends pas comment on pourrait se pardonner un truc qu'on a fait involontairement.... on est plus dans l'idée du pardon là.

Quand on prend conscience qu'on a peiné ou blessé alors que telle n'était pas son intention, on s'en veut et l'on présente ses sincères excuses.

Oh que je n'aime pas peiner, ou blesser et que je serais malheureuse si une personne que j'aime et estime refusait de me pardonner !!

Je ne dois pas être très claire dans mes explications, j'ai l'impression.

il y a 4 minutes, Passiflore a dit :

Oh que je n'aime pas peiner, ou blesser et que je serais malheureuse si une personne que j'aime et estime refusait de me pardonner !!

T’en as rien à foutre 

à l’instant, hanss a dit :

T’en as rien à foutre 

Nan mais t’as fini de faire ta racaille !

C’est bon les gens ils se permettent pleins de trucs et après ils se sentent peinés quand ru leur dis le quart d’un mot. 

à l’instant, Mite_Railleuse a dit :

Nan mais t’as fini de faire ta racaille !

Non mais c’est bon ils sont énervants les gens à se vexer pour rien. 

Si « on » fin les autres savaient se tenir y’aurait rien à pardonner. 

Il y a 2 heures, maddy a dit :

En réfléchissant, je le vois plus comme quelque chose qu'on sait qu'on ne doit pas faire (du fait parfois des convictions religieuses) et que l'on fait quand même sans faire du mal à personne. Là on se pardonne mais pour moi c'est plus des remords que de se pardonner soi même.

Ou au nom de ses principes (il est vrai que si l'on a des convictions religieuses, c'est encore pire !) et quand on a dérogé à l'un d'entre eux, il est bien difficile de se pardonner.

il y a 6 minutes, hanss a dit :

T’en as rien à foutre 

Tu me connais bien mal !  

Il y a 12 heures, soan a dit :

je pense que tu as raison, il y a de ça. Le "vous n'aurez pas ma haine" assez à la mode depuis quelques temps avec cette idée qu'on serait tellement grand d'être en capacité de pardonner tout et n'importe quoi. Je crois, comme toi, qu'il y a une part d'autosatisfation a vouloir montrer de soi la bienveillance et tout ce baratin. 

 

Le "vous n'aurez pas ma haine" c'est surtout le moyen qu'a eu un journaliste pour supporter la mort de sa femme lors des attentats du 13 novembre 2015. Je ne sais pas si c'est à la mode ou s'il y a une part d'auto-satisfaction mais c'est le récit d'une forme de pardon qui sert d'abord à survivre. 

Il y a 13 heures, Passiflore a dit :

Tu me connais bien mal !  

Je me doute que t’en as pas rien à foutre je te dis d’en avoir rien à péter. 

Il y a 1 heure, hanss a dit :

Je me doute que t’en as pas rien à foutre je te dis d’en avoir rien à péter. 

Et moi je te redis que tu me  connais bien mal   car si tu me connaissais, tu saurais que cela m'est impossible de n'en avoir rien à pét'... à fout'.. de m'en contreficher quoi !  

Il y a 20 heures, titenath a dit :

(...) A titre d'exemple (alors je sais plus exactement mais c'est l'idée), une mère explique qu'elle vit avec mari et enfants au 5è et dernier étage d'un immeuble. Pleine canicule, le soir elle ouvre les fenêtres pour aérer un peu et elle a ouvert la fenêtre de sa chambre. Vers 22h son petit dernier s'est levé, est allé dans la chambre de ses parents, a vu la fenêtre ouverte est monté sur un tabouret et est tombé du 5è. Autant te dire que personne n'a rien pu faire pour lui.

Elle ne se pardonnera jamais d'avoir laissé cette fenêtre ouverte, mais très logiquement, elle se sent responsable de la mort de son fils et n'arrive pas à se pardonner.

Être responsable du décès de mon enfant, c'est une chose que je n'aurais pu me pardonner...

Je me souviens lorsque j'allais chercher mes enfants à l'école, une mère venait chercher les siens en poussant une poussette dans laquelle était un garçon fortement handicapé.

Une "bonne" âme m'expliqua ce qui s'était passé (alors que je ne lui demandais rien, soit dit en passant):

le garçonnet était dans son bain et sa mère s'est éloignée pour répondre au téléphone (à ne surtout jamais faire, on le sait pourtant qu'il ne faut jamais laisser un petit enfant sans surveillance quand il est dans son bain !!)

L'enfant a glissé, a failli se noyer, a été sauvé in extremis mais ayant été privé d'oxygène quelques minutes, il est resté. lourdement handicapé...

Jamais je ne me le serais pardonné...