Aller au contenu

Phénomène social : La Misère Sexuelle

Noter ce sujet


Osons débattre

Messages recommandés

Membre, Posté(e)
zebusoif Membre 19 411 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 54 minutes, Demsky a dit :

 La logique de la polygamie de ces clans est sur quelle base ?     

Effectivement, je ne trouve pas de confirmation dans les textes.

Cependant la diversité du gène Y diminue.
Cela ne s’expliquerait pas par un excès de morts violentes des hommes jeunes, mais au contraire que certains hommes vivraient vieux mais sans descendance. Vu qu’il y a autant de femmes que d’hommes à la naissance, est-ce que certaines femmes restaient également célibataires ? Est-ce que ces hommes qui restaient célibataires étaient considérés comme des « cassos » ? Vu que les femmes ont également leurs « besoins », acceptaient-elles parfois un mariage polygame ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Posté(e)
Demsky Membre 11 335 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, zebusoif a dit :

Cependant la diversité du gène Y diminue. 

 Selon cette même hypothèse, la raison pour laquelle les femmes n’ont pas subi le même processus s’expliquerait par cette même organisation de clans. Ainsi si les hommes sont, eux, très apparentés, ils se marient avec des femmes venant d’autres clans qui les rejoignent chez eux après leur mariage. Il y aurait donc eu un mélange permanent des femmes issues de divers clans. Il faut savoir que les populations patrilinéaires sont encore majoritaires aujourd’hui : elles représentent environ 40 % des populations humaines actuelles, contre environ 14 % de populations matrilinéaires et 37 % de populations bilatérales. C’est un sujet très étudié dans notre laboratoire, notamment pour les populations d’Asie centrale et du Sud-Est 

 

" les populations d’Asie centrale et du Sud-Est " :

En Asie du Sud-Est, ce sont les hommes qui migrent après le mariage pour rejoindre le village de la femme, on trouve plus de différences entre les populations pour l’ADN mitochondrial que pour le chromosome Y, les migrations inter-villages des hommes entrainant une similarité des diversités du chromosome Y entre les villages.

Ce qui est fascinant dans ce dernier exemple est que ces matrilinéarité et matrilocalité entraînent en fait beaucoup moins de migrations entre les villages : les hommes qui vont devoir migrer s’ils épousaient une femme d’un autre village vont en général plutôt choisir de se marier dans le village afin de garder, dans le cadre d’une domination masculine, un statut qu’ils perdraient en étant un nouveau venu dans un nouveau village. Ainsi ces matrilinéarité et matrilocalité génèrent de fait une plus forte endogamie géographique et une plus grande consanguinité dans les villages. À l’inverse, en Asie centrale, l’exogamie géographique prime : plus de la moitié des couples sont formés entre deux individus qui viennent de villages différents et s’installent dans le village de l’époux. Mais là aussi, nos études génétiques ont révélé un résultat assez inattendu : ces mariages exogames sont en fait plus apparentés que ceux ayant lieu dans le même village, on va chercher loin son époux ou son épouse mais pour en choisir un ou une plus apparenté ou apparentée !

😂

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 58ans Posté(e)
fer de lance Membre 354 messages
Forumeur accro‚ 58ans‚
Posté(e)

Les hommes diront qu'ils souffrent de misère sexuel et les femmes de misère sentimentale, c'est le lot de la mondialisation ultralibérale qui veut ça, et vous pouvez changer 1000 fois de pays ou de ville c'est partout pareil. En état de survie économique il n'y a plus de lien social qui tienne le coup. Le reste est littérature.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Neopilina Membre 3 957 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Le titre continue de m'inspirer : " misère sexuelle ". C'est quelqu'un qui aimerait bien avoir des relations sexuelles, une vie sexuelle, et qui pour x raisons n'y parvient pas. A la suite de quoi, on peut voir des comportements pas très " glorifiants ", et le premier truc qui vient à l'esprit, c'est, pour les hommes, recourir à la prostitution. Dans mon patelin, il y avait un vieux garçon, une fois par semaine, il se faisait " beau ", c'est à dire pour commencer, propre, et allait faire un tour en ville, on savait très bien pourquoi. C'est un gros contingent dans la clientèle des prostituées.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
zebusoif Membre 19 411 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a une heure, Demsky a dit :

 Selon cette même hypothèse, la raison pour laquelle les femmes n’ont pas subi le même processus s’expliquerait par cette même organisation de clans. Ainsi si les hommes sont, eux, très apparentés, ils se marient avec des femmes venant d’autres clans qui les rejoignent chez eux après leur mariage. Il y aurait donc eu un mélange permanent des femmes issues de divers clans. Il faut savoir que les populations patrilinéaires sont encore majoritaires aujourd’hui : elles représentent environ 40 % des populations humaines actuelles, contre environ 14 % de populations matrilinéaires et 37 % de populations bilatérales. C’est un sujet très étudié dans notre laboratoire, notamment pour les populations d’Asie centrale et du Sud-Est 

 

" les populations d’Asie centrale et du Sud-Est " :

En Asie du Sud-Est, ce sont les hommes qui migrent après le mariage pour rejoindre le village de la femme, on trouve plus de différences entre les populations pour l’ADN mitochondrial que pour le chromosome Y, les migrations inter-villages des hommes entrainant une similarité des diversités du chromosome Y entre les villages.

Ce qui est fascinant dans ce dernier exemple est que ces matrilinéarité et matrilocalité entraînent en fait beaucoup moins de migrations entre les villages : les hommes qui vont devoir migrer s’ils épousaient une femme d’un autre village vont en général plutôt choisir de se marier dans le village afin de garder, dans le cadre d’une domination masculine, un statut qu’ils perdraient en étant un nouveau venu dans un nouveau village. Ainsi ces matrilinéarité et matrilocalité génèrent de fait une plus forte endogamie géographique et une plus grande consanguinité dans les villages. À l’inverse, en Asie centrale, l’exogamie géographique prime : plus de la moitié des couples sont formés entre deux individus qui viennent de villages différents et s’installent dans le village de l’époux. Mais là aussi, nos études génétiques ont révélé un résultat assez inattendu : ces mariages exogames sont en fait plus apparentés que ceux ayant lieu dans le même village, on va chercher loin son époux ou son épouse mais pour en choisir un ou une plus apparenté ou apparentée !

😂

 

Et donc ? J’ai du mal à voir le rapport avec l’hypothèse du système patrilinéaire segmentaire.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Demsky Membre 11 335 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 44 minutes, zebusoif a dit :

Et donc ? J’ai du mal à voir le rapport avec l’hypothèse du système patrilinéaire segmentaire.

 Ce post en a un ? 

Il y a 7 heures, zebusoif a dit :

est-ce que certaines femmes restaient également célibataires ? Est-ce que ces hommes qui restaient célibataires étaient considérés comme des « cassos » ? Vu que les femmes ont également leurs « besoins », acceptaient-elles parfois un mariage polygame ?

 

Modifié par Demsky
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
zebusoif Membre 19 411 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 9 heures, Demsky a dit :

 Ce post en a un ? 

 

Non. Je reformule en une question vu qu’à l’époque des hommes restent célibataires toute leur vie, il y a des femmes qui sont libres, que font-elles, et qu’est-ce que leur famille demande de faire ?

Modifié par zebusoif
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 50ans Posté(e)
Elisa* Membre 14 868 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)

« Phénomène social : La Misère Sexuelle »

J’aurais tendance à faire le lien entre misère affective et misère sexuelle, ceci notamment pour des individus n’ayant que peu l’occasion d’avoir de rapports, pas que sexuels hein, ac les autres, qui souffrent d’isolement, de solitude pour diverses raisons. 

N’y aurait-il pas au fond, une confusion entre les deux ? 
Le manque d’affection peut dépasser cette envie de sexe.

À mon sens, il est finalement question dans certains cas, d’un simple manque d’affection.

Tout le monde n’est pas uniquement dans la recherche de sensations physiques, de plaisir. 

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 56ans Posté(e)
Auger Membre 10 619 messages
Maitre des forums‚ 56ans‚
Posté(e)
il y a 15 minutes, Elisa* a dit :

« Phénomène social : La Misère Sexuelle »

J’aurais tendance à faire le lien entre misère affective et misère sexuelle, ceci notamment pour des individus n’ayant que peu l’occasion d’avoir de rapports, pas que sexuels hein, ac les autres, qui souffrent d’isolement, de solitude pour diverses raisons. 

N’y aurait-il pas au fond, une confusion entre les deux ? 
Le manque d’affection peut dépasser cette envie de sexe.

À mon sens, il est finalement question dans certains cas, d’un simple manque d’affection.

Tout le monde n’est pas uniquement dans la recherche de sensations physiques, de plaisir. 

Je pense que tu as raison : au fond c'est la même chose.

La pudeur veut peut-être qu'il est plus facile de dire qu'on est en manque de sexe qu'en manque d'affection (et encore, ça dépend où on place sa pudeur personnelle).

A terme, c'est le manque d'affection qui fait crever à petit feu, pas le manque de sexe (enfin, je vois les choses ainsi)

Modifié par Auger
  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Demsky Membre 11 335 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, zebusoif a dit :

vu qu’à l’époque des hommes restent célibataires toute leur vie

Difficile à vérifier, un peu comme mourir à la guerre... A ce propos pourquoi retenir qu'une seule hypothèse sur...? C'est des fois la combinaison de plusieurs facteurs qui influencent une diminution. 

Modifié par Demsky
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
zebusoif Membre 19 411 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 16 minutes, Demsky a dit :

Difficile à vérifier, un peu comme mourir à la guerre... A ce propos pourquoi retenir qu'une seule hypothèse sur...? C'est des fois la combinaison de plusieurs facteurs qui influencent une diminution. 

Il y a d’autres hypothèses encore mais aucune d’entre elles ne décrivaient un destin particulièrement heureux pour une majorité d’hommes. Que ce soit rester célibataire à vie, mourir jeune par les armes, bof… c’est jouer à deviner comment le loup va te manger.

Sinon plutôt d’accord avec toi.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
asphodele Membre 488 messages
Forumeur forcené ‚
Posté(e)

J'ai beaucoup connu la misère affective.

Un groupe de thérapie maléfique voulait m'envoyer chez les prostituées. Ce fut décevant. Les prostituées ne remédient pas  à la misére affective

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Neopilina Membre 3 957 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Le 23/07/2025 à 10:35, zebusoif a dit :

Je reformule en une question vu qu’à l’époque des hommes restent célibataires toute leur vie, il y a des femmes qui sont libres ...

Hé, hé, il n'y avait pas que des " vieux garçons ", il y avait aussi des " vieilles filles ". Moins que des " vieux garçons " ? Je ne sais pas, jamais vu de chiffres à ce sujet. Et sous l'Ancien Régime, il est plus facile pour une femme de condition de rester célibataire et d'être émancipée, reconnue majeure par la Loi, que pour les femmes du peuple, pour qui c'était impossible.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
zebusoif Membre 19 411 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Neopilina a dit :

Hé, hé, il n'y avait pas que des " vieux garçons ", il y avait aussi des " vieilles filles ". Moins que des " vieux garçons " ? Je ne sais pas, jamais vu de chiffres à ce sujet.

A une époque où aucune statistique n’était tenue à ce sujet, difficile de savoir. On peut extrapoler : dans ce genre de sociétés, la pression sociale envers les jeunes femmes non mariées va dans quel sens…

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Neopilina Membre 3 957 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 54 minutes, zebusoif a dit :

A une époque où aucune statistique n’était tenue à ce sujet, difficile de savoir. On peut extrapoler : dans ce genre de sociétés, la pression sociale envers les jeunes femmes non mariées va dans quel sens…

On connaît très très très bien les sociétés d'Ancien Régime en Occident. Dans les classes populaires, les enfants sont mariés par les familles et le plus rapidement possible. Sous l'Ancien Régime, la seule façon, à 99,95 % d'accéder à la majorité légale est le mariage. Et, on ne va pas tourner autour du pot, il n'y a pas de contraception : les " enfants ", les adolescents, sont mariés aussi vite que possible pour soulager les ménages des parents. Les mariés sont majeurs tout à fait, mais maintenant démer... - vous. Donc, pour des raisons sociales, plus on est riche, moins vite on accède à la majorité. Et pour la plus haute noblesse, il ne peut y avoir mariage qu'avec l'aval de la Maison du Roi. Pour les riches qui veulent rester " garçon " ou " fille ", c'est un vrai parcours juridique. Dans le cas des plus pauvres, on est beaucoup moins renseignés, forcément. Les inventaires après décès des pauvres font froid dans le dos. Une crémaillère, un grabat, châssis de bois servant de lit (d'où grabataire, personne ne pouvant plus quitter le grabat) accueillant toute la famille, un peu de vaisselle, ... En France, jusqu'à Louis XIV, régulièrement, il y a des rafles royales : les vagabonds, mauvais garçons (la police a des listes à jour), tsiganes, etc., sont raflés, sur ordre du Roi, pour alimenter les galères, les travaux forcés, les colonies, l'armée, etc. Les hommes et les femmes déportés hors de métropole sont mariés à la queue leu-leu avant de monter dans le bateau (Brest et Toulon). Vu de la population, le règne de Louis XIV a été terrible. Pour ceux qui connaissent, les contes populaires mis à l'écrit par les Perrault, père et fils, se font l'écho d'authentiques horreurs de ce siècle. Il y a eu des Petits Poucets, des ogres (du cannibalisme), etc.

Modifié par Neopilina
  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×