Aller au contenu

Et si les cheveux des femmes étaient le dernier chant silencieux de leurs libertés ?

Noter ce sujet


Mórrígan

Messages recommandés

Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 962 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
il y a 12 minutes, G6K972 a dit :

Quand la chevelure d’une personne devient un symbole d’identification, nous pouvons considérer cette personne, en question, comme étant perdue...

Auriez-vous la gentillesse de développer votre propos ? 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 58ans Posté(e)
G6K972 Membre 1 825 messages
Forumeur vétéran‚ 58ans‚
Posté(e)
il y a 7 minutes, Mórrígan a dit :

Auriez-vous la gentillesse de développer votre propos ? 

Ça veut dire que si nous acceptons d’être définis à travers nos apparences, cela veut dire que nous n’avons toujours pas compris ce que nous sommes, et que le conflit des genres n’est pas prêt d’être terminé malheureusement...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 58ans Posté(e)
Témoudjine Membre 1 616 messages
Forumeur vétéran‚ 58ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Mórrígan a dit :

C'est pour le moins original. 

 

C’est loin d’être nouveau. Je me souviens de manuels d’initiation à la biologie d’il y a plus de vingt ans, qui avaient déjà parfaitement décrit le sujet.

Tous les biologistes et les généticiens tentent d’expliquer depuis longtemps que nous vivons tous avec un pied dans la biologie et un autre dans la matérialité du moment. Et que nos actes, nos pensées, nos interprétations des faits, et partant nos réactions, sont le fruit du mélange de ces réalités.

Nous sommes parfaitement conscients de la nature de l’acte que nous allons accomplir, au moment où nous l’accomplissons. Mais contrairement à ce que nous pourrions penser, ce libre arbitre que nous croyons être et diriger nos réactions, est relativement factice. Il résulte d’une suite d’éléments que nous ne contrôlons pas. Ou peu. Qui résultent d’une vie cérébrale qui nous échappe totalement. Ou presque totalement. Et qui a débuté le jour de nôtre naissance, voire plus tôt.  Je pense l’avoir décrit dans mon message précédent.

Et ne te méprends pas, ce raisonnement est loin d’être original. Comme je le dis plus haut, il y a belle lurette que cet aspect des choses a été expliqué et décrit par les spécialistes. Je n’invente rien. Au pire, j’essaye de traduire en langage vernaculaire des explications qui nécessiterait d’utiliser des termes trop spécialisés.

La seule finalité de la vie est de se transmettre. Et au fil du temps, au fil des millions d’années plus exactement, et l’on pourrait remonter plus haut, La nature a élaboré des techniques pour assurer cette finalité. Et a créé petit à petit ce qu’est notre cerveau aujourd’hui. La fonction créait l’organe, c’est une banalité.

C’est l’évolution de la société, et donc de la Culture qui s’est élaborée, qui a hérité de toutes les variations et évolutions successives que notre cerveau a subi.

Mais le cerveau n’est pas une ardoise qui efface au fur et à mesure les modifications qu’il subit pour les remplacer par les nouvelles. Il les conserve toutes. Chaque nouvelle modification se joint aux précédentes, et lorsqu’elle sera sollicitée, le résultat de cette sollicitation sera un mélange de toutes les modifications précédentes. Et l’individu se retrouve avec un cerveau dont la mémoire profonde a tout enregistré. C’est pour cette raison, du moins pour cette raison principale parce que les choses sont plus complexes, que les choses se passent ainsi.

 

Pour reprendre ta phrase initiale, Il n’y a pas :

-          « « une tension constante chez tous les hommes entre une réaction biologique, un atavisme, qui conduiraient ceux-ci à focaliser sur la vulve d'une femme ».

La tension a existé lorsque les circonstances générant cette tension sont apparues. Lorsque le cerveau a enregistré pour la première fois le phénomène. Ce sont les circonstances présidant à ce moment précis qui ont déterminé la façon dont le cerveau le percevait. Et ensuite à chaque modification de l’univers sociétal et Culturel.

Mais cette modification ponctuelle est devenue permanente. Naturelle pour le cerveau dans toutes les circonstances semblables. Il n’y a plus de tension.  L’individu n’a plus de raisons de « focaliser sur la vulve d’une femme ». Son cerveau, qui aura enregistré les modifications successives depuis l’existence de nos plus lointains ancêtres, substituera automatiquement et inconsciemment, la vulve en la chevelure. Il n’y aura pas de tension, la chose étant devenue automatique. Et ses conséquences se manifestant systématiquement à chaque occasion semblable.

Pour ce qui est des femmes, je n’ai plus le temps maintenant. Dès que je reprends, je poursuis sur ce sujet.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 58ans Posté(e)
Témoudjine Membre 1 616 messages
Forumeur vétéran‚ 58ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, Mórrígan a dit :

La chevelure est toujours assimilée à la force et au pouvoir, chez les hommes. Chez les romains, les hommes au sommet de la hiérarchie ont les cheveux courts

Tu as mal transcrit ce que tu as lu. Tu écris :

-         «  La chevelure est toujours assimilée à la force et au pouvoir, chez les hommes. Chez les romains, les hommes au sommet de la hiérarchie ont les cheveux courts.

Ce qui signifie les hommes parvenus au sommet de la hiérarchie,  (sociale ou militaire je suppose ) n’ont ni force ni pouvoir.

Paradoxal, non ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 962 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Le 16/07/2025 à 16:54, G6K972 a dit :

Ça veut dire que si nous acceptons d’être définis à travers nos apparences, cela veut dire que nous n’avons toujours pas compris ce que nous sommes, et que le conflit des genres n’est pas prêt d’être terminé malheureusement...

Cela va bien au-delà de cela... Ce qui est frappant, c'est que lorsque les femmes luttent pour leurs droits, combattent pour leurs choix, pour leurs libertés, elles le font de manière pacifique. En laissant leur chevelure découverte voler au vent, en se coupant, en se rasant les cheveux. En se réappropriant leur propre corps, tout simplement. Ce que font ces femmes, ce qu'on fait des femmes afin que nous puissions désormais jouir de droits fondamentaux en tant que femmes, en tant qu'êtres humains, est vital. Choisir est une liberté essentielle. Ces gestes innofensifs sont pourtant perçus par des hommes comme subversifs, dangereux et  engendrent inévitablement une sanction, de la violence : emprisonnement, viols, torture, exécution. 

Faire endosser aux femmes, une coresponsabilité, dans un supposé conflit de genres, ou une soi-disante lutte des sexes, est tout à fait commun et à la fois inexact. Les femmes sont les victimes d'un système indéniablement misogyne. Cela étant dit, des hommes se sont détachés de ce système, inégalitaire et mortifère, tels que Condorcet, V.Schoelcher, L.Richer... Stendhal écrivait aussi "L'admission des femmes à l'égalité parfaite serait la marque la plus sûre de la civilisation, et elle doublerait les forces intellectuelles du genre humain". 

Le 16/07/2025 à 17:51, Témoudjine a dit :

 

 

C’est loin d’être nouveau. Je me souviens de manuels d’initiation à la biologie d’il y a plus de vingt ans, qui avaient déjà parfaitement décrit le sujet.

 

Tous les biologistes et les généticiens tentent d’expliquer depuis longtemps que nous vivons tous avec un pied dans la biologie et un autre dans la matérialité du moment. Et que nos actes, nos pensées, nos interprétations des faits, et partant nos réactions, sont le fruit du mélange de ces réalités.

 

Nous sommes parfaitement conscients de la nature de l’acte que nous allons accomplir, au moment où nous l’accomplissons. Mais contrairement à ce que nous pourrions penser, ce libre arbitre que nous croyons être et diriger nos réactions, est relativement factice. Il résulte d’une suite d’éléments que nous ne contrôlons pas. Ou peu. Qui résultent d’une vie cérébrale qui nous échappe totalement. Ou presque totalement. Et qui a débuté le jour de nôtre naissance, voire plus tôt.  Je pense l’avoir décrit dans mon message précédent.

 

Et ne te méprends pas, ce raisonnement est loin d’être original. Comme je le dis plus haut, il y a belle lurette que cet aspect des choses a été expliqué et décrit par les spécialistes. Je n’invente rien. Au pire, j’essaye de traduire en langage vernaculaire des explications qui nécessiterait d’utiliser des termes trop spécialisés.

 

La seule finalité de la vie est de se transmettre. Et au fil du temps, au fil des millions d’années plus exactement, et l’on pourrait remonter plus haut, La nature a élaboré des techniques pour assurer cette finalité. Et a créé petit à petit ce qu’est notre cerveau aujourd’hui. La fonction créait l’organe, c’est une banalité.

 

C’est l’évolution de la société, et donc de la Culture qui s’est élaborée, qui a hérité de toutes les variations et évolutions successives que notre cerveau a subi.

 

Mais le cerveau n’est pas une ardoise qui efface au fur et à mesure les modifications qu’il subit pour les remplacer par les nouvelles. Il les conserve toutes. Chaque nouvelle modification se joint aux précédentes, et lorsqu’elle sera sollicitée, le résultat de cette sollicitation sera un mélange de toutes les modifications précédentes. Et l’individu se retrouve avec un cerveau dont la mémoire profonde a tout enregistré. C’est pour cette raison, du moins pour cette raison principale parce que les choses sont plus complexes, que les choses se passent ainsi.

 

 

 

Pour reprendre ta phrase initiale, Il n’y a pas :

 

-          « « une tension constante chez tous les hommes entre une réaction biologique, un atavisme, qui conduiraient ceux-ci à focaliser sur la vulve d'une femme ».

 

La tension a existé lorsque les circonstances générant cette tension sont apparues. Lorsque le cerveau a enregistré pour la première fois le phénomène. Ce sont les circonstances présidant à ce moment précis qui ont déterminé la façon dont le cerveau le percevait. Et ensuite à chaque modification de l’univers sociétal et Culturel.

 

Mais cette modification ponctuelle est devenue permanente. Naturelle pour le cerveau dans toutes les circonstances semblables. Il n’y a plus de tension.  L’individu n’a plus de raisons de « focaliser sur la vulve d’une femme ». Son cerveau, qui aura enregistré les modifications successives depuis l’existence de nos plus lointains ancêtres, substituera automatiquement et inconsciemment, la vulve en la chevelure. Il n’y aura pas de tension, la chose étant devenue automatique. Et ses conséquences se manifestant systématiquement à chaque occasion semblable.

 

Pour ce qui est des femmes, je n’ai plus le temps maintenant. Dès que je reprends, je poursuis sur ce sujet.

 

De Freud à Franck Provost, la sublimation masculine n'a jamais aussi bien coiffé les pulsions...

Les recherches relatives à l'inné et l'acquis ne sont certes pas nouvelles. En revanche, vous conviendrez que cette théorie du transfert capillo-génital est une extrapolation de votre part. On retrouve ce genre d'extrapolations psychédéliques dans certains cercles, parmi les grands récupérateurs de la psychologie évolutionniste, notamment. Il s'agit de mobiliser la science afin de légitimer des idées essentialistes s'agissant des rôles "genrés", des hiérarchies sociales et encore des comportements humains. En creux, cela permet de naturaliser les inégalités sociales, de les asseoir. La science devient alors un outil de domination, à l'instar de la religion...

Le 16/07/2025 à 21:03, Témoudjine a dit :

Tu as mal transcrit ce que tu as lu. Tu écris :

 

-         «  La chevelure est toujours assimilée à la force et au pouvoir, chez les hommes. Chez les romains, les hommes au sommet de la hiérarchie ont les cheveux courts.

 

Ce qui signifie les hommes parvenus au sommet de la hiérarchie,  (sociale ou militaire je suppose ) n’ont ni force ni pouvoir.

 

Paradoxal, non ?

 

Si j'isole 2 phrases de vos propos, je vous fais dire tout et son contraire.

S'il faut opérer une comparaison entre 2 phrases, cette comparaison est déjà posé  : "Il y a des différences notables s'agissant de la symbolique et des soins accordés aux chevelures respectives des hommes et des femmes".

"La chevelure est toujours assimilée à la force et au pouvoir, chez les hommes". 

Début de paragraphe suivant

"La chevelure des femmes symbolise la fémininité et des hommes y associent une désirabilité". 

Pas de piège. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 59ans Posté(e)
Alain Brassens Membre 36 messages
Forumeur en herbe ‚ 59ans‚
Posté(e)

Je découvre ce sujet.
ça tombe bien j'y pense souvent.

En France, une "secte" (je dirai pas le nom exacte)(je veux pas être assassiné) interdit aux femmes de montrer l'une des plus belles choses au monde : les cheveux des femmes !

Au pays de la tolérance, on accepte ces sectes, alors que justement elle sont profondément intolérantes !

Pour moi obliger une femme a cacher ses magnifiques cheveux sous un torchon, ça va plus loin que l'antiféminisme, pour moi c'est contraire aux droits de l'homme tout simplement !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 156ans Posté(e)
Don Juan Membre 3 091 messages
Mentor‚ 156ans‚
Posté(e)
il y a 52 minutes, Mórrígan a dit :

.

Si j'isole 2 phrases de vos propos, je vous fais dire tout et son contraire.

S'il faut opérer une comparaison entre 2 phrases, cette comparaison est déjà posé  : "Il y a des différences notables s'agissant de la symbolique et des soins accordés aux chevelures respectives des hommes et des femmes".

"La chevelure est toujours assimilée à la force et au pouvoir, chez les hommes". 

Début de paragraphe suivant

"La chevelure des femmes symbolise la fémininité et des hommes y associent une désirabilité". 

Pas de piège. 

Je ne vois pas de contradiction. Je lis que la chevelure a une symbolique différente chez les hommes et chez les femmes.

Un homme peut éprouver du désir teinté sexuellement en découvrant la chevelure d'une femme. Ce désir a ses correspondances physiologiques et symboliques.

Une femme peut éprouver du désir pour un homme en découvrant sa chevelure. Les ingrédients du désir seront certainement différents, bien qu'au fond, les formes de désir sont comme les ruisseaux, ils descendent tous vers la mer et la mère. :)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 50ans Posté(e)
Elisa* Membre 14 823 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, Alain Brassens a dit :

En France, une "secte" (je dirai pas le nom exacte)(je veux pas être assassiné) interdit aux femmes de montrer l'une des plus belles choses au monde : les cheveux des femmes !

Ah mais décidément quel humour et quelle finesse, que tu es drôle… ah ah ah !

Un peu d’honnêteté et de courage nanmé franchement, tu en dis trop ou pas assez !

Je suppute, peut-être à tort que ton allusion à une « secte » concerne plutôt une/des religions.
Certains juifs pratiquants et certains musulmans le préconisent. 

Insupportable de fourberie… 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 58ans Posté(e)
Témoudjine Membre 1 616 messages
Forumeur vétéran‚ 58ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, Mórrígan a dit :

"La chevelure des femmes symbolise la fémininité et des hommes y associent une désirabilité". 

Pas de piège. 

Tu as mal interprété ma remarque et tu n’as pas compris ce que je voulais dire. La première moitié de la phrase concernée dit :

-         « La chevelure est toujours assimilée à la force et au pouvoir, chez les hommes ».

D’une part, c’est beaucoup moins vrai aujourd’hui que cela ne le fut il n’y a pas si longtemps. Depuis  Yul Brynner, il est passé beaucoup de cheveux sous les lames de rasoir

Donc, force et pouvoir aux chevelus.

 

Mas tu continues ta phrase par :

-         «  . Chez les romains, les hommes au sommet de la hiérarchie ont les cheveux courts ».

Ce qui signifie que chez les romains, les hommes au sommet de la hiérarchie, ceux qui bénéficient du pouvoir et la force, ont les cheveux courts.

Lesquels les ont longs et lesquels les ont courts ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Neopilina Membre 3 880 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

A l'origine les skins heads, les cranes rasés d'extrême droite, avaient des cheveux aussi longs que possible. Et il se trouve qu'à Londres, il y a une police montée, à cheval. Lors de manifestations qui dégénéraient, on voit des policiers à cheval lancés au grand galop choper ces types par les cheveux et les emmenés comme ça. Il y a des images, c'est impressionnant. A la suite, ces types pour éviter ça se sont rasés la tête, c'est comme ça qu'est née cette " mode " chez ces gens là.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 58ans Posté(e)
G6K972 Membre 1 825 messages
Forumeur vétéran‚ 58ans‚
Posté(e)
Il y a 7 heures, Mórrígan a dit :

Cela va bien au-delà de cela... Ce qui est frappant, c'est que lorsque les femmes luttent pour leurs droits, combattent pour leurs choix, pour leurs libertés, elles le font de manière pacifique. En laissant leur chevelure découverte voler au vent, en se coupant, en se rasant les cheveux. En se réappropriant leur propre corps, tout simplement. Ce que font ces femmes, ce qu'on fait des femmes afin que nous puissions désormais jouir de droits fondamentaux en tant que femmes, en tant qu'êtres humains, est vital. Choisir est une liberté essentielle. Ces gestes innofensifs sont pourtant perçus par des hommes comme subversifs, dangereux et  engendrent inévitablement une sanction, de la violence : emprisonnement, viols, torture, exécution. 

Faire endosser aux femmes, une coresponsabilité, dans un supposé conflit de genres, ou une soi-disante lutte des sexes, est tout à fait commun et à la fois inexact. Les femmes sont les victimes d'un système indéniablement misogyne. Cela étant dit, des hommes se sont détachés de ce système, inégalitaire et mortifère, tels que Condorcet, V.Schoelcher, L.Richer... Stendhal écrivait aussi "L'admission des femmes à l'égalité parfaite serait la marque la plus sûre de la civilisation, et elle doublerait les forces intellectuelles du genre humain". 

De Freud à Franck Provost, la sublimation masculine n'a jamais aussi bien coiffé les pulsions...

Les recherches relatives à l'inné et l'acquis ne sont certes pas nouvelles. En revanche, vous conviendrez que cette théorie du transfert capillo-génital est une extrapolation de votre part. On retrouve ce genre d'extrapolations psychédéliques dans certains cercles, parmi les grands récupérateurs de la psychologie évolutionniste, notamment. Il s'agit de mobiliser la science afin de légitimer des idées essentialistes s'agissant des rôles "genrés", des hiérarchies sociales et encore des comportements humains. En creux, cela permet de naturaliser les inégalités sociales, de les asseoir. La science devient alors un outil de domination, à l'instar de la religion...

Si j'isole 2 phrases de vos propos, je vous fais dire tout et son contraire.

S'il faut opérer une comparaison entre 2 phrases, cette comparaison est déjà posé  : "Il y a des différences notables s'agissant de la symbolique et des soins accordés aux chevelures respectives des hommes et des femmes".

"La chevelure est toujours assimilée à la force et au pouvoir, chez les hommes". 

Début de paragraphe suivant

"La chevelure des femmes symbolise la fémininité et des hommes y associent une désirabilité". 

Pas de piège. 

La où je vous rejoins, c’est dans le fait que, tant que l’égalité ne sera pas admise entre les deux sexes, le déséquilibre des genres restera opérant et le problème de nôtre société, qui reste conflictuel dans l’une comme dans l’autre perdurera...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 59ans Posté(e)
Alain Brassens Membre 36 messages
Forumeur en herbe ‚ 59ans‚
Posté(e)
Le 18/07/2025 à 11:46, Elisa* a dit :

Ah mais décidément quel humour et quelle finesse, que tu es drôle… ah ah ah !

Un peu d’honnêteté et de courage nanmé franchement, tu en dis trop ou pas assez !

Je suppute, peut-être à tort que ton allusion à une « secte » concerne plutôt une/des religions.
Certains juifs pratiquants et certains musulmans le préconisent. 

Insupportable de fourberie… 

Bizarre ta réaction, je te soutiens entièrement pour le combat des femmes et de leur liberté, et tu me traites de fourbe ???
Je vois là une forme bien à la mode du wokisme, ces gens préfèrent la facilité, en s'attaquant par exemple à un entraineur de foot, qui a , oh scandale, embrassé une joueuse... Mais qui , politiquement parlant, n'osent rien dire contre les religions qui privent les femmes de leurs libertés (avec le voile, mais pas que), le jour où les mouvements féministes manifesteront devant ces lieux religieux, je prendrai immédiatement ma carte du MLF (si ce mouvement existe encore).

  • Haha 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 77ans Posté(e)
Stop ! Membre 969 messages
Mentor‚ 77ans‚
Posté(e)
Le 18/07/2025 à 11:30, Alain Brassens a dit :

Pour moi obliger une femme a cacher ses magnifiques cheveux sous un torchon, ça va plus loin que l'antiféminisme, pour moi c'est contraire aux droits de l'homme tout simplement !

Nicolas Bedos a dit un jour :  « Si j'ai un Rembrandt à mon mur, je ne vais pas aller mettre une bâche par dessus ! »

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 962 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Il y a 20 heures, Alain Brassens a dit :

Bizarre ta réaction, je te soutiens entièrement pour le combat des femmes et de leur liberté, et tu me traites de fourbe ???
Je vois là une forme bien à la mode du wokisme, ces gens préfèrent la facilité, en s'attaquant par exemple à un entraineur de foot, qui a , oh scandale, embrassé une joueuse... Mais qui , politiquement parlant, n'osent rien dire contre les religions qui privent les femmes de leurs libertés (avec le voile, mais pas que), le jour où les mouvements féministes manifesteront devant ces lieux religieux, je prendrai immédiatement ma carte du MLF (si ce mouvement existe encore).

La dénonciation d’une agression sexuelle (qualifions les faits !) est tout à fait compatible avec la dénonciation de l’asservissement des femmes au moyen des religions. 
Personne ici n’a remis en cause cet état de fait, qu’il s’agisse de femmes ou d’hommes. En revanche, il serait bon de ne pas confondre féminisme et fémonationalisme… 

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
de ghoul Membre 242 messages
Forumeur forcené ‚
Posté(e)

Les anciens chez nous disent que la beauté de la femme sont ses cheveux alors que la barbe est le beauté de l'homme.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Neopilina Membre 3 880 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Le 19/07/2025 à 14:06, de ghoul a dit :

Les anciens chez nous disent que la beauté de la femme sont ses cheveux alors que la barbe est le beauté de l'homme.

Je ne sais pas où c'est, mais par ici, la réputation de la " Barbe " est très très mitigée, pour euphémiser.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement
×