terminer la L3 ou accepter l'école d'ingé ?

Bonjour, 
Je suis un peu perdue et j’aurais besoin de vos avis ou retours d’expérience.

En gros, j’ai validé ma L2 CPES Sciences spécialisation Chimie à Strasbourg et j’ai fait un stage de deux mois en chimie, qui m’a vraiment donné envie de continuer dans ce domaine, surtout après avoir découvert que j’aimais beaucoup les TP de chimie organique.
Le souci, c’est que j’ai été acceptée en 3e année à l’INSA Toulouse en génie biologique, donc très axé biologie. J’hésite à y aller, parce que je me dis que je pourrais peut-être tenter l’an prochain une école d’ingé plus orientée chimie ou biochimie, comme l’ESBS (École supérieure de biotechnologie de Strasbourg) ou une autre école d’ingé en chimie-biotechnologie, voire retenter l'INSA Toulouse.

J’ai peur de regretter si je refuse l’INSA cette année et que je n’arrive pas à intégrer une école équivalente l’an prochain, mais en même temps, je me dis que je ne suis peut-être pas au bon endroit si je pars sur une spécialisation qui ne me plaît pas à fond et que je passe à côté de la validation de mon double diplôme Chimie- Sciences et Société délivré par mon cursus actuel. 

C'est aussi un souci de logistique, car habitant à Strasbourg, Toulouse n'est pas à côté et c'est la première fois que je devrais vivre seule. 

Est-ce que certains d’entre vous ont déjà été dans cette situation ? Vous avez des conseils, des infos sur les admissions parallèles ou sur le fait de retenter l’INSA l'année suivante ou une autre école d’ingé après une L3 ?
Merci d’avance pour vos réponses, ça m’aiderait beaucoup à y voir plus clair !

La question est simple : Que comptes-tu faire plus tard ? Qu'est est le meilleur chemin pour y parvenir ?

Autre question ..  si vous faites école d'ingénieur vous aurez très peu de pratique  du moins celle de Strasbourg dans laquelle Fils a fait ses études.

Pour finir par tout lacher parce par ce que  qui lui plaisait c’était la techno de laboratoire .

Reflechissez à vous réelles envies. 

Bonjour,

Quelques éléments à prendre en compte pour ta décision :

- Les INSA sont réputées en France pour fournir de très bons ingénieurs, et ont un réseau bien développé en France. C'est un point très important lorsque l'on intègre le monde du travail. Du point de vue "optimisation de carrière", il vaut mieux intégrer une INSA que de poursuivre un cursus universitaire français classique.

- L'INSA Toulouse ne possède-t-elle pas de section chimie ? As-tu postulé ? Si oui et que tu as été recalée, alors il y a peu de chances que ça le fasse pour l'an prochain.

- As-tu regardé les programmes de 3-4-5 ème année ? Y-a-t-il un chemin (des options ...) qui te permettrait de rejoindre un parcours plus orienté chimie ? Car le vivant c'est quand même beaucoup de chimie organique. Et il est souvent facile de bifurquer à l'issue d'une 3ème année, qui reste assez généraliste. Bref, il faut que tu te renseignes ! Appelle le responsable de la formation et explique ton cas !

- Il y a des vols Toulouse/Strasbourg à 40€ donc ce n'est pas si loin que ça

Au lieu de redoubler ta terminale, intègre l'école de Toulouse et  l'année prochaine, si elle ne te convient pas postule pour une formation que tu préfères.

Bonjour,

Le choix le plus sûr semble être le premier : obtenir une licence… quelle que soit l’université. Dès février 2026, vous allez être confrontée à « Mon master », qui est le pendant de Parcoursup. Vous pourrez faire vos vœux à ce moment-là. Cette plate-forme est censée aider les étudiant(e)s à trouver une formation. En réalité, il s’agit d’un concours qui ne dit pas son nom. Les critères des universités sont aléatoires, parfois totalement dingues. Plus vous avez un cv étoffé, et surtout meilleures sont vos notes souvent dans les « majeures », plus vous avez de chances d’être sélectionné(e). Dans ma promotion (en Droit) nous sommes peu à avoir obtenu un ou des avis favorables (une vingtaine sur une centaine), et encore moins nombreux, à être sélectionné pour le Master de nos rêves. Certain(e)s ont été « sauvé(e)s » lors de la phase complémentaire. Restent les recours gracieux et auprès du rectorat, qui peut très bien vous affecter à pétaouchnok.  

S’agissant de la « logistique » et eu égard aux éléments précités, j’ai envie de vous écrire : autant s’habituer à prendre le large de suite. J’entends tout à fait que cela puisse faire peur, d’autant à 19 ans. Dans un amphi, on se fait toujours des potes et il y a toujours les soirées étudiantes, les groupes sur IG ou WhatsApp. On n’est jamais vraiment seul(e) lorsque l’on est étudiant. On est entre 30 et 400 dans le même bateau.