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Pheldwyn

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Tout ce qui a été posté par Pheldwyn

  1. Je ne suis pas d'accord. ... Je dirais plutôt 50 000
  2. Un combat contre soi même ? Faut pas déconner non plus. Faut juste pas être un abruti, ça ne demande pas de mobiliser un effort mental surhumain. Si ça devient "un combat contre soi même", on n'est plus dans le préjugé inconscient, on est dans du maladif. Enfin, résumer le combat contre le racisme à Rokhaya Diallo... C'est pas ça que l'on appelle l'argument de l'homme de paille ? (Enfin de la femme, en l'occurrence).
  3. Que l'on ait tous parfois des réflexes racistes (ou plus généralement un rejet de tout ce qui n'est pas nous ou qu'on ne connaît pas), c'est une chose (qui d'ailleurs est discutable). Mais comme le dit CAL26, tout être civilisé et évolué doit normalement savoir dépasser ce réflexe. Donc non, ce genre de comportement n'a pas à être considérée comme banal, allant de soit ou naturel. C'est comme les pulsions sexuelles : on en à tous, mais on ne va pas sauter sauvagement sur la première femme qui passe dans la rue. Bref, elle est très hypocrite cette volonté de vouloir taxer de naturel le racisme : elle ressemble surtout à un prétexte.
  4. Ah oui, j'avoue lol. Je dois dire qu'il y en a une bonne moitié que je ne connaissais pas
  5. Je viens de terminer ce quiz. Mon score 45/100 Mon temps 103 secondes  
  6. Bah déjà faut oublier les 3 premiers quarts de sa réponse. Il ne parle pour ne rien dire, en esquive : en fait la journaliste lui sort une déclaration qu'il destinait aux français (qui consistait à critiquer le communautarisme et la ségrégation américaine), et donc tout le début de sa réponse est du rétro pédalage flasque pour ne pas assumer ses propos. Bon, heureusement il finit par dire qu'il pense qu'un pays ne doit pas être une somme de communauté les unes à côtés des autres, mais qu'il doit y avoir une unité entre chaque citoyen quelque soit sa "communauté'. Enfin, il explique à juste titre qu'il est bon de remettre en perspective le "roman national", et de plutôt s'intéresser à l'histoire véritable et entière. Bref, de ne pas se raconter des histoires, justement, et d'assumer le passé et le présent de la France objectivement (sans se flageller, mais sans mauvaise foi non plus).
  7. Système (de merde) majoritaire à deux tours oblige.
  8. Et pourtant il n'a rien à voir avec lui, ni avec la politique d'ailleurs. Donc, bon. Bah le FN s'est toujours bâti sur le rejet de l'étranger, d'abord dans des appels du pied antisémites, et puis ensuite dans le rejet des noirs et des arabes, avec cette notion de "soutien", mettant en avant une idéologie de définition discriminante blanche et catholique des " vrais" français, en total contradiction avec les valeurs de la République. On ne compte plus non plus les accointances de la famille Lepen avec des fascistes ou mouvements radicaux. Et l'on a toujours la base électorale facho et raciste qui vote pour ce parti. Alors oui, ces dernières années on peut rajouter tous ceux qui gobent le "discours social" du FN avec candeur Qu'ai-je à foutre d'une vraie droite ? Rappelons aussi que par le passé, le FN était ancré économiquement largement à droite, avec le grand père Lepen qui se voulait être le Reagan ou le Thatcher français. Que sa fille n'était pas non plus opposé à cette ligne et qu'aujourd'hui c'est toujours le grand écart philosophique entre les fondamentaux de droite (et la séduction des bourgeois au sud de la France) et des signaux soi disant de gauche (pour récup les propos de gauche M, en expliquant que tous les problèmes en France sont dis à l'immigration). Bref.
  9. Le NPA et le RN sont sur la même ligne ? Ils ont les mêmes idées et le même programme ? Et tu arrives à affirmer cela sans sourciller ? Sérieux ?
  10. Ouais enfin, tous les partis de gauche disent vouloir réunir la gauche... mais du moment que c'est autour d'eux et de leur parti. Bref...
  11. Et c'est un argument pour voter pour un parti xénophobe et raciste ?
  12. Pheldwyn

    Laïcité

    Je vais faire comme si tu ne comprenais vraiment pas (même si l'on sait bien que tu fais semblant) : ce n'est pas l'élève en question qui compte et pour qui l'on cherche à assurer la neutralité de l'école, c'est l'ensemble des élèves. Au lycée (et même en cours d'EPS), où la majorité des élèves est mineure, pas de signes ostentatoires (de la part du personnel et des élèves), dans la continuité du collège et de l'école. Cela afin de permettre à chacun de se construire (aussi) en dehors d'un carcan religieux, du moins lors de son éducation républicaine par la société, de se forger un esprit critique et de pouvoir faire ses propres choix une fois majeur. Ce qui est le cas à la fac, où là les élèves sont libres d'afficher leur croyances si c'est leur kif de se prouver leur foi par le regard des autres.
  13. Parce-que tu confonds croyance et savoir. L'agnostique dit qu'on ne peut pas savoir. Ça ne l'interdit pas de croire. Ou de ne pas croire.
  14. Tout dépend ce que tu entends par hasard. Si tu lance 3 dés et que tu fais 154, c'est du hasard, mais ça n'a rien de "chanceux" : c'est juste le résultat. Si tu attendais par avance de faire 154 aux dés, là, oui, ce serait un hasard chanceux. Mais nous ne sommes ni antérieurs, ni extérieurs à la création, nous ne sommes pas un résultat forcément attendu par avance... Nous sommes une conséquence d'un chemin, d'une suite de résultats qui ont mené (entre autres) à nous C'est donc une erreur de logique de se sortir de l'équation, de se comporter en observateurs et de calculer la probabilité d'arriver à nous comme si nous étions un résultat attendu. Gagner au loto, c'est un hasard. Être le fils de gagnants du loto, ce n'en est pas un : ce n'est pas comme si on avait pu être le fils d'autres personnes et que nous avions parier pour tomber sur le bon couple de parents.
  15. L'agnostique peut tout autant être athée que croyant : l'agnostique exprime l'insolvabilité de la question, dit que l'on ne peut ni affirmer l'existence, ni l'existence de Dieu, que cette question échappe à la connaissance de l'homme. Mais cela ne l'empêche pas d'avoir la foi, de faire le pari de cette existence même s'il la sait improbable. Ou à l'inverse, il peut conclure qu'en l'absence de preuve, dans un sens ou dans l'autre, il met de côté la question puisque insoluble et vit sans se soucier de ce Dieu hypothétique. Il vit donc sans Dieu, tel un athée. À noter que les agnostiques s'ils jugent la question de l'existence de Dieu intranchable, rejettent assez globalement les rites et religions qu'ils considèrent établis par les hommes.
  16. Si A = "Je crois que Dieu existe" !A est je ne crois pas que Dieu existe. Bref, ne pas partager cette croyance improuvée en Dieu ne signifie nier catégoriquement son existence. C'est pour cela que !A englobe aussi bien les athées agnostiques que les athées radicaux.
  17. Ouais, mais si la proba est la même que les licornes roses, à quoi bon y accorder de l'importance ?
  18. Non, je pose le problème en évoquant la sobriété écologique : modération dans nos consommations et notre production, modération dans l'énergie que nous utilisons, etc... Et je dis juste que cette notion est peu compatible avec le système libéral basé sur la surconsommation. Et par extension avec la droite. Parce que ces partis (comme c'est le cas en France), même s'ils n'ont pas été élus, on réussit à mettre ces questions sur le devant de la scène. Et puis, surtout, être bien classé ne signifie que l'on fait suffisamment : au contraire, le libéralisme régentant le monde, c'est partout, même chez les mieux classés, que l'on ne fait pas suffisamment. Pourquoi donc ? Sur quoi bases tu cette affirmation ?
  19. Il y a eu en effet des gouvernements "de gauche" qui ont mené des politiques de droite. Après, les enjeux écologiques (et donc politiques) dépassent le seul échelon national. Mais disons que les gouvernements ne font rien pour faire bouger les choses. Les partis de gauche ont évolué et ont intégré l'écologie à leur logiciel. C'est plus problématique à droite, à part se limiter au greenwashing. Encore une fois, la croissance est une divinité à droite. Non je n'ai pas remarqué : j'ai remarqué que suivant les élections, les verts pouvaient faire de belles percées (européenne), pour d'autres les unions de gauche fonctionnaient bien (municipales). Mais cela reste de toute façon de la tambouille électorale.
  20. Ça ne suffit pas. Et surtout ce n'est qu'une partie du système. De l'autre, ça déborde toujours, et toujours davantage. Ce qui est dans les gènes du capitalisme, c'est de se faire du fric, peu importent les moyens. Donc pas de raison de privilégier plus que cela l'écologie, sauf dans les cas où cela peut être un business. Mais ce n'est, encore une fois, qu'une partie. Par imposition légale, c'est tout. Et encore une fois, cela ne concerne que du menu détail. Globalement l'économie est un monstre de pollution en tout sens.
  21. Pheldwyn

    ForumFr V6

    Un premier problème que je constate : sur mobile, lorsque le slide du menu s'ouvre, la croix de fermeture se retrouve juste au dessus de l'icône des notifications, qui n'est donc plus accessible. Courage pour cette mise en Prod
  22. Oui, la gauche (enfin, les mouvements de gauche) a une longue histoire productiviste. Mais ce n'est plus le son de cloche aujourd'hui, justement grâce aux écolos qui ont su porter le discours pendant des décennies. Mais tu réfléchis encore par "clan partisan" : quand je dis "la gauche" ou "de gauche", je ne parle pas des partis, je parle du champ idéologique. Et donc, dès lors que l'on sait que la préservation de l'environnement est devenu un enjeu crucial, que l'avenir de l'homme sur cette planète dépend de cette préservation, il est est logique que la pensée de gauche (progressiste par nature) intègre cette donnée dans sa réflexion. Bref, l'écologie est devenu une donnée fondamentale de la pensée de gauche moderne. Et la notion de décroissance peut être penser dans le même élan anti-capitaliste : il s'agit de concevoir des alternatives au schéma libéral et capitaliste. Mais pour la droite, cette nouvelle donnée qu'est l'écologie entre en contradiction centrale avec ses préceptes, à commencer par la croissance économique et la suproduction. Comment peut-on lutter contre l'une et l'autre dans un système qui promeut l'activité économique à tout va ? C'est intéressant si tu arrives à m'expliquer comment tu peut concilier cela, comment tu résous cette quadrature du cercle ?
  23. Bah ça ne devrait pas pourtant, te faire bondir. La véritable écologie passe par la sobriété économique. Or, cela est en total contradiction avec le productiviste et la croissance. C'est donc en total contradiction avec l'ultra libéralisme. Question de logique.
  24. Pheldwyn

    Laïcité

    Complètement, mais la raison est la neutralité religieuse au sein de l'école, envers ses camarades. Car justement, l'école est un lieu d'émancipation nécessaire, censé garantir au futur citoyen la pleine liberté de décision face à ses croyances. Etendre cela en dehors de l'école pourrait être débattu, mais cela voudrait dire : plus aucune interaction religieuse avec les mineurs, d'aucune sorte. Plus de signes ou accoutrements religieux, plus de ramadan, plus de cérémonies (baptême, communion), plus de messe ou de cathé : seul l'individu majeur aurait le droit de s'engager sur ces voies. Dans l'absolu, l'athée que je suis pourrait trouver le principe envisageable... Mais je crois que ça coincerait chez beaucoup de français
  25. Tu aurais pu t'arrêter au début de ta phrase, les athée s n'imposent rien. Mais les "lois physiques" ne sont pas une personne : ce sont des conclusions (qui ne sont en rien immuables ou définitives), des modèles perfectibles qui permettent de rendre cohérentes nos observations et compréhensions de notre environnement, de notre univers. Il ne s'agit pas de croire que ces règles sont intemporelles ou omniprésente : ce sont les projections que la science fait à partir de ce qu'elle sait. Des conjonctures. Mais tu as raison, celles ci seront peut être désavouées dans le futur, parce ce que l'on comprendra qu'il nous manquait tel ou tel élément qui faussait nos représentations ou nos conclusions. Mais la science n'a pas de problème avec cela, le fait de se remettre en cause. C'est même son principe premier que de se contredire, d'évoluer en parallèle de nos connaissances. Les religions, elles, par contre, sont souvent inscrites dans le marbré et n'ont pas vocation à se contredire, non ? Mais beaucoup de croyants ne remettent pas en cause les lois de la physiques : elles sont pour eux simplement le fruit d'une divinité. Ou plutôt elle permettent d'appréhender la création de cette divinité. Bref, une bonne partie de la science ne cherche pas à expliquer d'où l'on vient, mais surtout comment on fonctionne. Mais tu as l'air de remettre aussi cela en cause.
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