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Tout ce qui a été posté par Kégéruniku 8
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Ce que tu peux être bavarde quand même.
Ah, prière de ne pas répondre, s'il te plaît. Vraiment.
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On est poli avec Yolande, monsieur runiku, kégé de son prénom. Et n'ayez pas la maladresse d'interpréter cette intervention comme autre chose que ce qu'elle est. Une intervention.
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Je ne suis vraiment pas convaincu que Yolande mérite pareille défense, mais si madame Vitalic, la bien nommée Diane, s'interpose, je me vois contraint de considérer la chose. ^^
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A la faveur du néant
Kégéruniku 8 a commenté un(e) billet du blog de Kégéruniku 8 dans La preuve par 8
Je pourrai écrire juste pour le plaisir que tu me procures lorsque tu commentes. ^^ C'est même probablement pour ça que je reviens toujours ici les rendre public! Pour la première fois, j'ai essayé d'écrire différemment. D'habitude, j'enfourche un stylo et je me lance dans un premier jet qui fini par être également le dernier. Pour une fois, j'ai rédigé 4 vers que j'ai laissé dans un coin pendant des mois, à maturer ou moisir, c'est selon. Et seulement là, j'ai repris la chose pour lui donner forme. Et je suis plutôt content. C'est la première fois que j'ai le sentiment d'avoir écrit. ^^ -
Han, tu regardes mon profil? Oh, je me sens tout gêné, je crois que je vais rougir.
Ah merde, pas le bon smiley. Mais la couleur y est, ça passe
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Le soleil se lève et avec lui ses rayons dardant Déchirent la couche de rêve lovée derrière mes paupières. Adieu la nuit, les étoiles, la lune et ses rayons d’argent. Bonjour la lumière qui s’infiltre comme à travers une meurtrière. En accord avec l’heure, j’ai l’humeur maussade De qui se lève moins pour l’aurore que pour éviter le déclin d’une vie. A mes côtés, la présence que j’ai adoré le temps d’une passade Devient mon abhorrée pour ne pas être disparue avec la nuit. Et soudain, j’ai l’impression d’être dévoré par un trou béant. Comme si j’avais un estomac à la place du cœur. Habité par Kronos et sa faim de titan, Je me sens disparaître, englouti par un vide intérieur. Délesté de toute pensée, j’œuvre de façon mécanique A l’entretien des rouages insensés qui articulent le matin Et je m’enfonce plus avant dans la suite arithmétique Qui me promet que chaque pas de plus me rapproche forcément de la fin. Et tandis que le temps passe, tandis que les heures meurent, Je me blottis au cœur de l’impasse comme l’architecte en sa demeure. Brûlant les minutes et les secondes dans mon infernal labeur En priant pour que demain puisse survenir avant l’heure. Ainsi la journée, triste goutte de poix, s’étire sans rien changer A l’engourdissement de mon esprit fébrile. Quel effroyable démon, avide de se venger, A pu bien rendre le temps si stérile ? Heureusement, il n’y a pas que les bonnes choses qui aient une fin. Heureusement, les mauvaises compagnies se quittent aussi. Et peu m’importe si plus jamais il n’y aura de demain, J’embrasse avec bonheur le crépuscule d’une ancienne vie. Comme si j’abritais en mon sein les confins du cosmos, Tout a coup confronté aux errements du temps. Telle l’étoile qui se recroqueville juste avant qu’elle n’implose, Enfin, je vois tressaillir la lumière à la faveur du néant.
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Premières nuits
Kégéruniku 8 a commenté un(e) billet du blog de Kégéruniku 8 dans Bonne nuit Kégéruniku
Pour répondre à cette questions il faudrait faire attention à Kégé ne dise pas de bêtise. -
Un classique du légendaire roi Heenok! A la première écoute, on comprends de suite pourquoi Claude Hagège lui voue ses louanges
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Ah oui, vu que j'ai mis toutes les autres négations, ça fait bizarre. Je vais changer ça, c'est de l'inattention. ^^'
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Je ne fais rien de mes journées, en fait je vis comme un mort, A hanter le canapé, sans mettre un pied dehors. Impossible de me tromper, si je ne fais rien je n’ai jamais tort. Je préfère affronter mes regrets que d’être vaincu par les remords. Je ne suis pas marteau, je ne serai jamais le clou qui dépasse. Je préfère passer inaperçu qu’on me reproche de prendre trop de place. Parce que risquer d’être vu c’est risquer qu’on me les casse, Je préfère rester au chaud que d’essayer de briser la glace. Vive les icebergs, c’est pour la terre si je jette un froid. Je suis un homme vergue, à toute demande je réponds en croix. Ils ont l’amitié prédatrice dont je ne serai jamais la proie ; Je préfère être pris pour un tordu qu’être un vendu qui se croit droit. Je suis un lettré contraint de suivre la loi du nombre. Je suis paumé comme un sextoy sur un étal de concombres. Ils sont toujours en train de foncer, pas étonnant que l’avenir soit sombre. Je préfère encore me défoncer que de courir après mon ombre. Comme un fantôme, je suis coincé entre les quatre murs de ma chambre. Aux alentours, la seule verdure c’est celle de mes plants de chanvre. Ils ont raison, je ne suis qu’un drogué incapable de redescendre. Je préfère mourir dans ma fumée que de vivre dans leur cendre. Je les ai vu brûler des champs, des forêts et des mers Pour récolter lithium, pétrole et autres luxes éphémères. Ils ravagent un patrimoine pour produire des cartes mères. Je préfère qu’émerge un monde sans môme qu’un môme sans terre. Pour ne pas vivre face contre terre, je me suis tourné vers les cieux. Ça ne coûte rien de baisser les bras, ça ne coûte rien de lever les yeux. Je me suis drapé dans ma vertu et lui ait donné le nom de dieu. Parce que je préfère me voiler la face que d’avouer que je suis comme eux.
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S'ils ne sont pas à la hauteur du poème, c'est seulement parce que la section commentaire est placée en dessous. Pas de raison de se taire, donc.
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?
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Eu-je dû préciser que l'histoire se situait à Quimper? Et que si l'un perd, aucun ne gagne?
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Je m’en allais sur mes six ans quand j’ai cessé de croire au père Noël. Je convoquais alors mes parents - Oui, j’ai toujours été un brin formel - Afin de leur faire part de mon sentiment à l’égard de leurs propos irrationnels. Quel ne fut pas mon étonnement ! Loin d’abandonner leurs fariboles sensationnelles Ils me dirent triste sire et médisant quand mes objections n’étaient rien de plus naturelles. J’entends parfaitement que par ce mouvement ils œuvraient à la sauvegarde de mythes traditionnels Mais ils le faisaient à mes dépends et cela éveilla en moi quelques penchants insurrectionnels. Ils me traitaient comme un enfant ; je leur ferai comprendre comme l’erreur était cruelle. Je devais donc avoir six ans, peut être sept, quand je décidais de m’attaquer à leur héros conceptuel. Une fois achevé le repas de fête, alors qu’approchait l’heure solennelle, Comme à l’accoutumée ils lui laissaient une lichette de lait ainsi que des biscuits à la cannelle. Mais cette fois j’en avais changé la recette par l’ajout de quelque ingrédient additionnel ; J’avais pu compter sur l’aide de Pépette qui, je l’apprendrai plus tard, était porteuse de salmonelles. Le stratagème fonctionna et lors ils cessèrent net de m’importuner en me parlant d’un père Noël. Bien sûr, aujourd’hui je regrette, parce que je savais bien que sous le costume se cachait mon paternel. Je n’avais toutefois pas imaginé que la blagounette se changerait en impair mortel.
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Adieu l’espace et ses confins, Je squatte le canap’ et ses couffins. Si je reste couché c’est, qu’in fine, Dans mon appart, je suis confiné. J’ai pas de copine, je suis infidèle, je trompe l’ennuie. Toujours en pyj’, même en journée je vis la nuit. Le bout du rouleau, moi je m’en tape j’ai du PQ pour toute l’année. Mais je suis sympa, si t’as du shit j’ai peut-être des feuilles à te dépanner. Mais si t’as rien, t’es dans la merde et je m’en lave les mains. Garde tes distances, la visioconférence c’est plus humain. Je suis isolé et sans amour, mais j’ai Youporn, je m’en bat les couilles. Geste barrière, c’est quand on peut pas se voir qu’on se serre les coudes. Je paie sans contact, j’ai pas d’écran tactile, je suis pas câlin. Mais j’ai changé depuis qu’on mange du pangolin. Je rêve de bises, de poignées de mains, de faire l’amour sans porter de masques. Je veux revoir des prises de catch, des prises de tête, pas de prises de casques. Je traine sur twitter et sur tik tok, en quête d’amis. Je suis tellement seul, je parle aux voisins, j’appelle mamie. Sur l’alcool je lève le pied, y a que sur le net que je lève mon verre. Me laissez pas seul pour l’apéro, venez on s’accorde un plaisir solidaire. Être seul ça saoule, c’est pas facile, je regrette mon ex. Et si ça se trouve c’est elle qui me manque, pas juste son sexe. C’est vrai qu’elle en branlait pas une, où en tout cas jamais la mienne, Mais si elle me laisse tremper la plume, promis j’en fais ma cheffe indienne. A part moi-même dans ma chambre, plus rien ne tourne rond. Je voulais glander quand je bossais, maintenant je rêve de réunion ! Depuis mes premiers pas, j’ai plus jamais marché Mais je vais courir tous les jours pour une bouffée d’air pollué. Nique le canap’ et ses couffins, Je pars vers l’espace et ses confins. Si jamais je reste confiné Je serai sportif, sociable, travailleur et romantique ! Je préfère rester un con fini.
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Oui, je me souviens. De manière générale, j'ai bonne mémoire. Ahah on y est pas encore hein, mais j'aime bien ce qui se passe.
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je l'ai écris en réaction à un dessin qu'on m'a envoyé. il fallait faire vite, je l'ai écris et enregistré vocalement pour l'envoyer, le tout en moins d'une heure. Donc oui, le but était de le garder pour "moi". Mais finalement, je suis en train de le travailler à nouveau, pour le faire plus long afin de le présenter aux qualifications du championnat de France de slam. Donc je ne le garde pas que pour moi. Plusieurs personnes m'ont dit, récemment, que je devrais me créer un espace propre pour ce que j'écris. Mais j'ai trop la flemme et clairement, ici j'ai au moins 2 lecteurs assidus, c'est plus que ce que je pense avoir autrement.
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Perdue dans les tempêtes Assaillie par les nuages, Quand le ciel joue de la trompette C’est qu’a éclaté l’orage. Alors je file comme l’éclair Pour semer les cris du vent, Je traverse mille et un déserts En quête d’un océan. Mais au milieu des éruptions Du firmament qui se déchire, Soudain j’entre en collision Avec le mur de mes souvenirs. Couchée au sol, je me sens sale Quand me saisissent de vieilles peines. Lierres du passé, racines du mal Soudain s’agrippent et m’enchainent. Et je me bats, je me débats, je me débine, Je me dis bien que si je dévale Je me défais de ta bobine, Ça me débecte, ça me déprime et je déballe De vieux pinceaux Comme si c’était baguette magique. Je tire un trait comme Picasso Qui roulerait en Renault Scenic ! Et je m’enfuis à vive allure Loin des couleurs de Guernica. Je veux des bleus, des courbatures, Du rouge sang, pas d’arnica. J’ai bien trop vu le vide en prose, Je veux toutes les douleurs sur ma palette. Et si le ciel devient morose, Je veux me perdre dans les tempêtes. Je veux me perdre dans les tempêtes. Je veux me perdre dans les tempêtes. Perdue dans les tempêtes, Je voulais pas faire trempette. J’ai pris la poudre d’escampette Pour ne pas voir que le temps pète. Je veux mourir dans tes tendresses Loin des barrières que le temps dresse, Même si je sais que le temps presse, Sans toi je meurs donc je t’en prie, Eloigne toi de l’intempérie, Si tu t’approches tu vas périr. Il faut que tu restes en périphérie, J’ai vu couler bien trop de ferrys. N’abandonnes pas sans coup férir. Je veux pas que tu partes sans même blémir. J’aime pas ce que je veux, je sais pas quoi dire. Je veux pas que tu te casses, mais si tu reviens je me tire. Je veux pas que tu te casses, mais si tu reviens je me tire. J'ai peur que tu me casses quand tu m'attires.
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Nuit d'adieux
Kégéruniku 8 a commenté un(e) billet du blog de Kégéruniku 8 dans Bonne nuit Kégéruniku
Et pourtant. C'est rare, mais de temps en temps. Avec un pote, on fait croire à un autre que je me marie bientôt, pour le pervertir lors d'un enterrement de vie de garçon. Faut dire, je suis devenu un expert en ruptures ces derniers mois. (le slam a été une découverte extraordinaire. ) Et c'est vrai que toutes se sont faites dans la douceur. La prochaine fois que je drague, je me vendrai en disant que mes ruptures sont extraordinaires. Oh, tu ne vas pas, toi aussi, me dire que je suis chiant? -
Nuit d'adieux
Kégéruniku 8 a commenté un(e) billet du blog de Kégéruniku 8 dans Bonne nuit Kégéruniku
Le renard et les raisins, peut être ma fable préférée. ^^ -
Nuit d'adieux
Kégéruniku 8 a commenté un(e) billet du blog de Kégéruniku 8 dans Bonne nuit Kégéruniku
Nop, scorpion. Ahah, j'espère bien que tu te comprends, sinon il y aurait un vrai problème. Et je pense comprendre aussi. En gros, tu dis que je suis un putain d'escroc qui pour éviter au renard d'être insatisfait lorsque les raisins lui sont retirés, le convainc/ persuade qu'ils étaient de toutes façons trop mûrs pour lui. -
Nuit d'adieux
Kégéruniku 8 a commenté un(e) billet du blog de Kégéruniku 8 dans Bonne nuit Kégéruniku
Je lui dis souvent que le futur n'existe pas. Parce qu'il est vain de chercher à se projeter dans ce qui est incertain. Parce qu'il arrive bien assez tôt pour perdre son temps à l'imaginer. Parce que je n'ai jamais été très doué pour penser au futur. Mais c'est surtout que nos présences se font dans un lieu où le temps semble n'avoir pas prise. Ce week-end encore, il n'y avait ni jours ni nuits, mais juste un moment qui s'étirait et s'étendait comme s'il devait ne jamais cesser. ^^ Quant au passé, il ne fait surface que dans les moments de vide. Il n'y a que là que l'on cherche à se réchauffer auprès de feux dont même les cendres ont étés balayées par le vent. Autrement dit, le passé n'existe pas plus que le futur. -
Le futur n’existe pas. Rien n’est éternel. J’ai beau te l’avoir dit mille fois, perdu au milieu de nos rêves, je suis revenu sur mes pas pour faire durer la brève. J’ai pris le temps à rebours, pour que les moments passés deviennent les présents de l’avenir. J’ai détruit notre monde, l’ai démuni de ses atours, l’ai ravagé, dans l’espoir que demain soit à la hauteur. Et tandis que je pensais construire ce qui n’existe pas, je nous privais de ce qui est. J’aurai dû savoir que demain ne peut se faire au détriment d’aujourd’hui. J’ai détroussé le bonheur pour enrichir le bonheur. L’esprit sans dessus dessous, ce que je fais n’a aucun sens et je ne parviens plus à diriger mes pensées. J’ai voulu m’approcher de ton feu pour me fondre en toi, mais une fois l’esprit enfumé, frivole, j’ai créé des espaces espérant réduire la distance. J’ai pris l’amer et désormais l’âme erre loin de l’aimée et de ses messages. Douce mésange brûle mes anges. Présente excuses et soudain exige que je laisse cure pour son exquise lumière obscure. Mais quand l’aube darde au travers des ombres, c’est un gris terne et morne qui se dévoile. A terre et mort, mon esprit, encore, obombre les couleurs fragiles que promettaient nos langues agiles. Aux cendres la chance et ses choix, puisqu’il me faut choir, je veux choyer les dernières braises du foyer. Aux cendres les ardeurs, c’est la brûlure du froid qui du haut de son beffroi me transit d’effroi. Nous n’étions pas si puissants, et le temps passant, nos corps s’épuisant, nous nous sommes lassés des caresses enlacées et nous sommes laissés comme deux diables glacés. Si tu me hantes, mon art tique. Mais si je prends le chemin des airs, ça ira. Adieu blizzards et tempêtes, mon souffle instable s’éloigne de vos paysages et prend la route des décors de sable. Puisque le futur n’existe pas, je m’en retourne au doux sirocco des beautés baroques. Pour la princesse, le prince cesse et s’en retourne vers d’autres poétesses.
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Je n'aime pas beaucoup les termes "d'intelligence humaine" ou "d'imbécile humain", parce qu'ils ne me parlent absolument pas. Et de même dire qu'il ait aisé de repérer qui manque de cette "intelligence humaine" me semble quelque peu contre-productif. Toutefois, il me semble important de souligner le cœur du propos, aussi évident puisse-t-il sembler. Là dessus je diverge. En ce sens où je suis persuadé qu'il est possible d'opérer ce changement même sans violence. Le chemin est certainement plus long et donc forcément moins sûr, mais il mène également à bon port.
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En poissons? En étendue d'eau? En douance? En malheur? En solitude? En stéréotypes? En massage de glands? En rien? Un peu de précision ne serait pas de refus.
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J'ai quand même foutrement l'impression que moins l'eau est étendue, plus le poisson se gargarise de sa taille. Et pour ce qui est de la douance qui supposément isole et rend malheureux, je ne peux que blâmer le stéréotype du poète maudit, du génie incompris. A cause de cette image romantique, nombreux sont ceux à se couvrir des habits du malheur pour souligner la prétendue vastité de leurs vues. Aussi agréable que ça puisse être, il faudrait voir à passer un peu moins de temps à se masser le gland, surtout si l'idée est de se dire intelligent, puisque l'intelligence est supposée être un outil permettant de relativiser, pas de se reluquer le centre de gravité.