Mont et Merveille
Sur un tronçon d’éternité,
Entre assurance et volupté,
J’ai pris le temps de t’écouter
Toi et tes désirs gémissants,
Et leurs motifs impuissants,
Faisant le deuil d’amours naissant.
Tu t’es emparée de mon attention,
Je t’ai offert mon affection,
Et nous avons dérivé vers la passion.
Entre les arbres et sur la route,
Sans un regard et sans un doute,
Je me suis saisi de la voute
Qui mène aux cieux et à tes reins ;
Mutine sylphide, guerrier d’airain
Qui s’entremêlent avec entrain.
Entre la tempête et la brise,
Ondulant sous ta chemise,
Tu te donnes sans remise.
Moi, j’ai des présents pour l’avenir
Et des étoiles en devenir,
Mais je dois te prévenir
Que l’amour est un défi !
Et si la chute te pétrifie
Je ne suis pas homme à qui l’on se fie.
Parce que nos statuts sont fragiles,
La base des songes est faite d’argile,
Il te faudra être agile.
Alors accroche-toi, lacère mon dos,
Élève toi, toujours plus haut
Et s’il le faut, saisi mes os !
Escalade mes falaises
Ou disparais dans la glaise.
Je n’ai pas de place pour les fadaises.
Mais si de la gravité tu te défais,
Si tu gravis tous mes sommets,
C’est la jouissance que je promets.
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