Nephalion

Il s'agit de bornes pour boites de dérivations. Plus pratiques que les traditionnels domino, elles ne nécessitent pas de tournevis, il n'y a pas de risque de trop ou pas assez serrer les vis donc... Attention à bien respecter la couleur et la section des fils que l'on raccorde avec ces bornes afin de rester conforme aux règles de l'art. Et toujours travailler hors tension. L'électricité est une discipline qui ne pardonne pas beaucoup les erreurs. :blush:

Inscrit d'office par CmoiC, je serai donc sans doute parmi vous si je suis pas en chantier ... :blush: Pour le lieu, on s'adaptera ...

Moi je lis le topic mais ne ferait à personne l'affront de participer... Mes talents en dessin étant du même niveau que mes talents en musique du moyen-âge ... on va éviter si vous le voulez bien. Mais il serait fort étonnant que le forum ne compte aucun dessinateur de talent dans ses rangs. :blush:

Personne n'aurait un gros congélateur à prêter pour quelques jours à tout hasard .... :blush: Car faut reconnaitre que là ça s'accumule sur le plan de travail ...

Ils attendent, patiemment, en silence, dans le froid de cette usine qui ces derniers mois est sortie de terre ... Qui ça ils ? Les câbles, capteurs, armoires électriques, centrales hydrauliques, élévateurs à godets, variateurs de vitesse, radars, sondes et autres appareils nécessitant la main de l'homme pour être mis en service. La voiture est presque prête, le coffre presque plein. Lundi, 4h, le réveil sonnera. Et comme à chaque fois, le même stress. Le petit déjeuner pris en vitesse dans la cuisine de la maison qui dort encore. Le dernier bisou à ma femme et à mon fils que je ne verrais pas de la semaine. Dehors, la nuit, le froid, le silence que seul le moteur de la voiture troublera, le village qui ne se réveillera que dans quelques heures ... On prend la route. Seul dans la voiture, je suis comme dans un cocon. La musique pour compagnon de voyage, à portée de main, le téléphone portable, au cas où, une bouteille d'eau et de quoi grignoter, et l'itinéraire ... Près de 5h de route. 5h pendant lesquelles l'esprit va faire le tour de ce qu'il va y avoir à faire. 5h à se demander comment ça va se passer. 5h à se demander si on a pas oublié quelque chose. Arrivée sur site. Coup de fil à la petite femme qui s'inquiète de ne pas encore avoir de nouvelle de son mari. On cherche le contact chez le client, on règle les problèmes administratifs liés aux accès au site et à la sécurité. Ensuite, et bien on fait le tour du chantier. On explore ce nouveau terrain de jeu, l'endroit qui va occuper les journées pour les semaines à venir. Puis on décharge la voiture et on commence à préparer le début des travaux. Il va falloir installer, raccorder, paramétrer, tester, valider, modifier, re-tester, re-valider, ajuster ... La journée va se terminer, à peine le temps de le dire ... Direction l'hôtel. Comme à chaque fois, le même rituel. On se présente, la réservation a été faite. On discute des modalités pour le repas du soir, le petit déj, les accès, les horaires ... Direction la chambre pour déposer PC et valise. Une petite toilette s'impose. Petit coup de fil à la maison pour dire que tout va bien, prendre des nouvelles de la famille... Puis direction le repas. La première soirée est toujours la plus difficile, manque de repère, journée trop longue. Retour à la chambre. On allume la TV pour briser ce silence pesant. On démarre le PC. Faut faire le point sur ce qui a été fait ou pas. On va essayer d'avancer encore un peu sur le programme de l'automate. Entre fonctions à terminer, corrections et peaufinage, il y a de quoi faire ... Clé 3G ou accès Wifi permettront, si ça marche, de garder le contact avec les amis, et de ne pas se sentir totalement coupé du monde... Et ensuite dodo, dans ce lit trop grand, trop froid, qui ne connait pas mon corps et que mon corps ne connait pas. Bourdon, manque, fatigue, tension ... Le corps est fatigué, l'esprit lessivé. On règle montre et téléphone pour le réveil demain matin 6h. La journée commencera tôt. Les essais et mise au point reprendront de plus belle ... Les journées vont se suivre et se ressembleront. Au bout d'un moment la routine s'installe. 8, 10, 12 ou 14 heures par jour, le travail va se faire. Il y aura eu des surprises, bonnes et mauvaises, des négociations avec le client, des prises de tête avec des fournisseurs, des appels à différentes hot-lines... La semaine s'écoulera. Le manque de la famille, des amis, de la maison, se fera plus pesant au fil des jours ... Puis arrivera le vendredi. Debout plus tôt, il faut vider la chambre, ce soir on sera à la maison, enfin. Règlement de la note après le petit déjeuner, une facture pour se faire rembourser. Chantier encore pour quelques heures. Il est temps de rentrer. On plie les affaires. L'installation est nettoyée, ce qui doit être consigné ou mis en sécurité l'est. Un point avec le client pour savoir où l'on en est. Une poignée de main, un bon week-end et on file. On se reverra lundi prochain de toute manière. Le voyage de retour est différent. La nuit tombe. L'atmosphère est toute autre. On rentre à la maison ! Le stress s'étiole un peu au fil des kilomètres. On se rapproche, un coup de fil pour prévenir qu'ont est sur la route, que tout se passe bien. Un arrêt pour faire le plein de la voiture. Hâte de rentrer. Les heures passent et enfin de retour chez soi ! La lumière extérieure est allumée, comme un phare dans la nuit. La voiture est garée, le moteur calmement s'arrête, il a lui aussi gagné le droit de se reposer. Une minute pour prendre papiers, téléphone, PC, et on retrouve son chez soi. D'abord l'odeur de la maison, une odeur que l'on reconnaitrait entre mille. Ensuite Mme qui attendait avec la trouille de l'accident sur la route. On s'embrasse, se sert l'un contre l'autre, comme pour vérifier que les retrouvailles sont bien réelles. Mémoire des corps qui se retrouvent. Le calme règne entre ces murs chaleureux. Le petit bonhomme est déjà au lit. Je monte lui faire un petit bisou. Il est si beau et paisible dans son sommeil. Voilà, une semaine de terminée. Ce n'est que la première. D'autres suivront. Au final, l'installation se terminera avec un client content, beaucoup d'heures de travail, pas mal de stress, quelques emmerdes, la vie de famille mise en parenthèse ... C'est aussi ça mon métier. Il y a mieux. Il y a pire.

Il est toujours assez facile de dire après coup il aurait fallu faire comme ci ou comme ça. Le fait est que sur le moment ça n'est pas toujours évident. Quand je lis les topics sur les gens victimes de viols, je me rends compte à chaque fois à quel point il est difficile de ne pas se sentir responsable de ce qui s'est passé étant donné que nombre de personnes viennent expliquer que la responsabilité incombe en partie à la victime, qui de fait, victime l'est un peu moins. Or le viol c'est clair, c'est dès que la personne n'est pas consentante. Quand on a l'ascendance sur quelqu'un, on se rend bien compte du pouvoir que l'on a sur elle, et on sait pertinemment les limites que l'on dépasse. C'est comme les femmes battues: pourquoi ne partent-elles pas ? Si elles restent, après la dixième fois, le 5 ème séjour à l'hopital, ben c'est qu'elles le veulent bien ! Ben non. C'est ça être victime. Et après certains mots que je peux lire ici, je peux imaginer la détresse que l'on doit ressentir, quand en plus de se sentir coupable, on est accusé de ne pas avoir été capable de se défendre, ou pire d'être responsable de ce qui s'est passé. Ben moi j'apporte mon soutien à ces femmes (et hommes aussi d'ailleurs) victimes de leurs bourreaux, et des préjugés ...

Un topic auquel on ne peut pas rester insensible. Concernant le viol, si il est clair la deuxième fois, pour la première, il l'est également à mon sens. Il avait une emprise psychologique sur toi, tu lui avais clairement fait comprendre que tu ne voulais pas de ça à plusieurs reprise, le tout ajouté à un lien de parenté, il ne pouvait pas ne pas comprendre, quand bien même tu aurais cédé. Quand au fait que tu ais pu jouir, cela n'enlève en rien l'ignominie de son acte. C'est bien lui le coupable. Concernant l'âge, mineure ou pas, cela ne change rien au fait qu'il ait commis l'irréparable. Porter plainte ou pas, cela reste ton choix. Mais suivre une thérapie en revanche semble nécessaire. Et comme le dit _Dolph, ce topic est déjà un bon début. Que te souhaiter d'autre que beaucoup de courage dans ce long combat. Mais je le répète une nouvelle fois, tu es belle et bien une victime dans cette histoire, ne l'oublies jamais.

l'intérêt du générateur, c'est que les gens auront peut-être un peu plus l'impression que ce sera leur avatar à eux, car ils l'auront un peu fait eux même. :blush: