carnifex

Les riches ont la gentillesse de nous prêter ce qu’ils nous ont volé. Je ne vois pas où est le problème.

Les fraudeurs sont de pauvres gens écrasés par le fisc ... Ben voyons ... France : Patrick Balkany Jérôme Cahuzac Frédéric Chatillon Jean-Marie Le Pen Royaume-Uni : Michael Ashcroft, homme d’affaire, ancien membre de la chambre des lords, parti conservateur Pamela Sharples, chambre des lords, parti conservateur Michael Mates, ancien député conservateur Ukraine : Petro Poroshenko, homme d’affaire, président de l’Ukraine depuis la « révolution anti-corruption » :-)) Pavlo Lazarenko, ancien premier ministre d’Ukraine (1996-97), retiré aux États-Unis Islande : Sigmundur Davíð Gunnlaugsson, premier ministre, démissionne ce jour, parti du progrès, affilié à l’internationale libérale Bjarni Benediktsson, ministre des finances, parti indépendantiste (droite libérale) Argentine : Mauricio Macri, homme d’affaire, président de la nation, « proposition républicaine » (coalition de droite) Géorgie : Bidzina Ivanishvili, homme d’affaire, 173e fortune mondiale, ancien premier ministre (2012-2013) Moldavie : Ion Sturza, homme d’affaire, premier ministre (1999), coalition anticommuniste Beaucoup d’hommes d’affaire et de politiciens de droite, certainement un complot des media gauchiste...

Euh si, j’imagine. L’évasion fiscale, c’est 60 à 80 milliards par an, soit une somme comparable au déficit public. L’évasion fiscale cumulée dans le monde, c’est au bas mot 25 000 milliards d'euros planqués dans les paradis fiscaux, soit plus de 2 fois la dette cumulée de tous les pays européens. En clair, régler le problème de l’évasion fiscal, c’est une façon de régler le problème de la dette publique. Bien entendu, on peut aussi s’attaquer aux pauvres, aux retraités, aux malades, aux chômeurs et aux fonctionnaires, et ne pas en venir à bout. http://www.humanite.fr/infographie-ces-milliards-lombre-des-paradis-fiscaux-588597 http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/dessous-chiffres/2016/04/04/29006-20160404ARTFIG00270-les-chiffres-affolants-de-l-evasion-fiscale-dans-le-monde.php

On trouve bien ceci les textes fondateurs du NPA : Sauf que ça s’arrête là. Les salariés, d’une part, le peuple, d’autre part, se partagent les pouvoirs et les revenus des capitalistes expropriés. OK. Mais selon quelles modalités, dans quelles proportions, via quels mécanismes, quelle démocratie ? Remettre au peuple le soin de trancher précisément ces questions, OK. Ne rien proposer de précis à ce propos, par contre, ce n’est pas sérieux. Dites-moi si je me trompe, mais je n’ai jamais entendu le NPA faire des propositions précises quant à ce par quoi il faut remplacer le capitalisme.

Il n’y a pas 20% de bureaucratie inutile (voire contre-productive) dans la fonction publique, mais il y a peut-être bien 10%. Supprimer ces 10%, qui sont en effet beaucoup mieux payés que les 90%, et qui pèsent peut-être bien 50% des dépenses, serait en effet une bonne mesure. Notez que la politique de Sarko-Hollande consiste à faire exactement le contraire. Ce sont les petits qu’on supprime par dizaines de milliers tandis qu’on multiplie les postes de « managers » et qu’on les gratifie de primes définitives pour peu qu’ils parviennent à « tenir » leur service dont on supprime les petites mains.

Tout le monde ne profite pas de la dette publique. La dette publique, profite aux créanciers de l’État ; elle coûte aux contribuables, elle coûte aux travailleurs. La dette est un mécanisme de transfert des travailleurs vers les riches ; tout le monde n’en profite pas. À qui la faute ? Aux actionnaires. Dans le prix des marchandises des entreprises exportatrices, ce sont eux qui coûtent cher et ne servent à Rien. En coupant dans dans les transferts aux entreprises et aux ménages fortunés (CICE, crédits d’impôts etc.). Les fonctionnaires ne représentent que 40% des dépenses de l’État. Les recettes de l’État sont deux fois supérieurs au coût des fonctionnaires. Il à avait 15% d’inflation en 1981, la comparaison en francs courants est donc absurde. Le gros soucis, c’est de continuer à emprunter aux banques et de faire de la République une machine à donner aux riches. Il y a dans les crédits d’impôts aux entreprises et aux ménages et dans les contrats de commandes publiques véreux plusieurs fois de quoi réduire à néant le déficit.

Mais la plupart ... vivent leur conviction comme des fanatiques prosélytes ? Dans ma vie, j’ai vu des croyants m’aborder cent fois pour me convaincre de la justesse de leurs croyances. J’en ai même vu certains vouloir m’imposer non seulement leurs croyances mais aussi leurs rites. Jamais vu un athée m’aborder pour me convaincre de la justesse de sa non-croyance, ou pour m’imposer ses non-rites.:p

Le gros des troupes en dehors de l’armée et la police, c’est l’enseignement, et les impôts. Supprimer des postes aux impôts, ça ne fera aucune économie pour l’État, ça lui coûtera de l’argent. Supprimer des enseignants, c’est des économies à court-terme. À long terme, abaisser le niveau d’instruction est une catastrophe pour l’économie en particulier et pour la société en général. Comment peut-on imaginer que ce soit positif de mettre au chômage des gens qui produisent des services utiles à la société ? On marche sur la tête.

Le droit du travail définit les contrats de travail de droit privé. Les fonctionnaires au sens strict, dits « sous statut » ne sont pas lié à l’État par un contrat de travail de droit privé, et ne sont donc pas directement concerné par cette loi. Néanmoins, les fonctionnaires sont également concernés - par d’autres réformes en cours - par une entreprise généralisée et systématique de mise au pas, suppression de leurs droits, réduction de leur autonomie, flicage, encadrement bureaucratique croissant, bref réduction progressive au rang de chose, d’esclave. C’est là une des causes de la régression de la qualité de tous les services publics, les deux autres étant les suppressions de poste et le recours aux externalisations.

La religion définit ce qui est bon pour l’homme, et pour la société. Et le dogme ne peut être remis en cause, puisqu’il s’agit de la parole de Dieu. Dans une démocratie, c’est le peuple et nul autre qui définit ce qui est bon pour lui-même, et il a le droit de changer d’avis. En ce sens, la religion est de façon intrinsèque contraire à la démocratie.

La France s’est allié à l’empire Ottoman, à la Suède luthérienne, contre des puissances catholiques, sans qu’elle ne devienne sunnite ou luthérienne. L’alliance Iran-Syrie ne fait pas de la Syrie une théocratie chiite ; pas plus que l’alliance russe n’en fait une théocratie orthodoxe. Si le régime est une dictature chiite (et les rebelles des démocrates laïcs, comme chacun sait), pourquoi les minorités religieuses (chrétiens, druzes, alaouites) soutiennent-elles toutes le régime ?

Ben oui, c’est à l’être humain de s’adapter aux besoins des entreprises. Manquerait plus qu’on demande aux entreprises de s’adapter aux besoins des hommes.

Ce syndicat patronal - le MEDEF - dicte la politique du pays, et on n’y trouve rien à redire. Mais quand un syndicat ouvrier - la CGT - ose émettre un début d’opinion sur la politique, c’est « un syndicat trop politisé ». Logique.

Oui. Autant les islamistes n’auraient jamais pu terminer le conflit, sauf à parvenir à exterminer totalement les minorités religieuses. Autant le gouvernement syrien peut l’emporter, parce que tous les syriens peuvent se reconnaitre dans un projet laïc. Avec l’Irak, on avait affaire à une invasion, puis une occupation du pays par les EU sans mandat de l’ONU. Avec la Syrie, on a une aide militaire russe demandée par le gouvernement syrien, c’est très différent. En effet, sauf que le régime syrien n’est pas une théocratie chiite, c’est une république laïque.

+1 On pourrait aussi utiliser les recettes publiques pour créer des emplois publics. On sait comment on est traité à l’hôpital, faute de personnel suffisant ; on sait également que les profs malades ne sont pas remplacés, qu’il est impossible d’obtenir une place en crêche, que les accidents de chemins de fer se multiplient faute de personnel pour entretenir les voies, que la fraude fiscale coûte des dizaines de milliards à la république, enfin, qu’une réindustrialisation doublée d’une révolution énergétique ne serait pas inutile.. Ne serait-il pas intelligent d’utiliser les recettes publiques pour financer des emplois utiles à la société, et par la même occasion réduire le chômage ? À l’origine, qu’est-ce qui justifie l’impôt ? La nécessité du versement du CICE aux entreprises privés ou bien la nécessité de financer les services publics ?

Les pommes, je les ai laissé tomber. mais Les pommes, je les ai laissées. Il ne s’agit pas d’exclure totalement faire et laisser de l’accord avec le COD.

En effet.

Je crois que c’est pour être cohérent avec : les abeilles, je les ai fait fuir.

Les gens aux RSA payent entre 60 et 100 € d’impôt par mois : Quand ils consomment, ils payent la TVA comme tout le monde.

15 jours, l’hiver aura été de courte durée !

Il y des millions d’emplois utiles à créer dans les services publics et dans l’industrie. En fait, si on a des millions de citoyens au RSA, c’est notamment parce qu’on a délibérément détruit des millions d’emplois utiles dans l’industrie et dans les services publics ces 30 dernières années.

Parce que ça rapporte. Parce que le MEDEF trouve que le Smicard ne lui rapporte pas assez.

C’est si insupportable ?

La réforme de 1990 ne supprime pas tous les accents circonflexes, mais uniquement ceux qui ne servent à rien. https://fr.wikipedia...rançais_en_1990 En réalité, c’est une réforme très limitée de l’orthographe.

Et ne se fâcher ni les Saoudiens, ni avec les autres pétromonarchies, ni avec les Turcs. Équation sans solution.