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konvicted

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Tout ce qui a été posté par konvicted

  1. L'amour du râble D'aucuns parlent d'amour pouvant défier Chronos Dans sa longévité en oubliant qu'Éros N'y voit guère plus loin que le bout de sa verge ; Les vulgaires amants retournent sur leurs pas Dès que leur égoïsme insatiable diverge, Est-il au moins des jours où Éros s'en fout pas 1 ? C'est très vite épuisant, de vivre au cœur à cœur, Ça revient à courir un sprint, mais sans vainqueur, L'asynchronisme est un cancer irréparable ; Quand la passion brûlante a fini de cracher Sa flamme 2, et tout le sang répandu, de sécher, Que reste-t-il alors, sinon l'amour du râble ? 1 "Il est des jours où Cupidon s'en fout", chantait Brassens. 2 "Désormais le petit bout de cœur qui me reste / Ne traversera plus l'équinoxe funeste / En battant la breloque en souvenir de vous... / Il a craché sa flamme et ses cendres s'éteignent, / À peine y pourrait-on rôtir quatre châtaignes", Brassens dans Le vingt-deux septembre.
  2. Ouais, mais s'ils n'avaient pas été égoïstes en me concevant, on n'en serait pas là. Ils sont victimes de leur propre égoïsme, c'est le karma. Oui, j'avais pensé à ça, mais cet argument vaut dans un sens comme dans l'autre. Si les avis divergent dans le couple (et si Desproges nous a appris quelque chose, c'est bien que divergent c'est énorme pour un seul homme), celui qui cède est en quelque sorte victime de l'égoïsme de l'autre. Sauf bien sûr si les deux amants se séparent, auquel cas ils sont tous les deux victimes. Non, j'assume parfaitement mon égoïsme, que je ne sais pas encore de quel côté placer, d'ailleurs. (Édition inutile : Pour le dire élégamment, ma tête dit non, mon cœur dit oui, et mes couilles disent : "avec ou sans contraception, pour nous c'est la même".) Mais bon, ce n'est pas comme si la question se posait.
  3. Je ne suis pas tout à fait d'accord. Si je fais un gamin pour des raisons purement égoïstes, il risque de pâtir de mon égoïsme. En revanche, si je décide de ne pas avoir de lardon parce que ça me ferait chier d'avoir à m'en occuper, c'est égoïste, mais ça ne concerne que moi. (Jacques de la Palice serait fier de moi.) Bref, l'égoïsme anti-morveux est un crime sans victime, un peu comme frapper quelqu'un dans le noir.
  4. On va dire que c'est la fatigue, nom de dieu !
  5. Vous n'êtes rien que des obsédées. (Je suis jaloux de ne pas y avoir pensé.)
  6. Du moins sur un cinquième du texte. Je n'ai pas pu m'empêcher de tirer sur l'ambulance Valls.
  7. Un texte sans ironie, c'est un peu comme une glace à la vanille sans moutarde, ça n'a pas de sens.
  8. Une question me taraude : pourquoi ce nouvel avatar ? Faut-il y voir une volonté de revoir Feuille sur le forum ?

    (Tu n'as pas un peu l'impression d'abuser des spoilers dans ta page perso ? :p)

  9. konvicted

    La Mort

    C'est profond, efficace, parsemé de très bonnes punchlines et exempt d'impression de déjà entendu malgré un thème à priori éculé. J'aime beaucoup. :)
  10. Fait-on pire muselière que le bonheur ? Ce sentiment de bien-être dégoulinant de mièvreries est à l’inspiration ce que le fascisme est à la liberté ; il vous passe les menottes dans le dos dès lors que vous tentez d’écrire autre chose qu’une carte de vœux. Regardez ! j’ai à peine commencé ce texte que je bâille déjà comme à l’enterrement de mon grand-père. Déjà qu’il n’était pas très passionnant de son vivant, toujours à se vanter de ses exploits pourtant modestes de la guerre de l’an 40. « Tu sais combien de juifs j’ai fait arrêter ? Et des communistes aussi ! Sans oublier les pédés. » Ah, ce bon vieux papy Hans ! Rest in pieces. Où en étais-je avant que ce rustre m’interrompe d’outre-tombe ? Ah oui, je suis convaincu que l’homme fait son propre malheur, et éventuellement celui de son prochain quand le temps le lui permet, donc j’ai évidemment cherché à combattre le bonheur qui me rongeait. Je voulus d’abord me dépouiller de mes biens matériels. Pour cela, je quittai mon appartement à l’aube en prenant soin de laisser les volets ouverts sur mes objets de valeur — une boîte de Prozac devenue caduque, un pyjama Superman et une baguette de pain —, un coq décédé sans jamais avoir été cuit patientant dans le four tout aussi éteint, et la porte entrouverte. Je revins au soir et alors que j’étais au pied de mon immeuble, j’aperçus de la lumière émanant de la fenêtre de mon salon. « Un cambrioleur a dû oublier d’éteindre les lumières après s’être allègrement servi. Enfin, j’espère que je ne vais pas l’interrompre », pensai-je. En actionnant délicatement la clenche, j’eus la surprise de découvrir que la porte de mon appartement était verrouillée. J’avais pourtant emporté mon seul jeu de clés avec moi ! En entrant, comble de la stupéfaction, je sentis une odeur de coq au vin. J’étais dans l’incompréhension la plus totale. Là, une voix familière cria depuis la cuisine : « Où t’étais passé ? C’est l’heure de manger. Tu prends un verre de rouge ? ». J’avais oublié que mon appartement était également peuplé d’un pot de géraniums, d’un chat, de ses puces et d’une concubine — la mienne, pas celle de mon matou. Or, il arrive quotidiennement que cette dernière se mette aux fourneaux, d’où la lumière du salon était allumée. Cela dit, mon chat n’a pas de concubine. Toujours est-il qu’en posant les yeux sur elle — ma concubine, pas celle du greffier, puisque je vous répète qu’il n’en a pas —, je réalisai qu’une rupture serait un excellent moyen de me niquer le moral. Mon mistigri a des vues sur la minette des voisins mais il n’est pas encore prêt à s’engager avec elle. Je lui dis donc — non pas à la minette des voisins, mais à mon minet — : « Il serait temps que tu te décides. Tu ne peux pas sortir et avec la chatte de gouttière que tu m’as présentée la dernière fois et avec une moustache pareille, ça fait vraiment négligé.», mais mon félin de canapé est têtu. Bon, où en étais-je avant qu’on me harcèle de questions superflues sur la sexualité de mon chat ? Ah oui ! ma prise de conscience quant à la félicigénicité de ma concubine. Pour mettre fin à la tyrannie qu’elle exerçait sur ma plume, je lui déclamai avec mon air le plus sérieux : « J’ai bien réfléchi, je suis trop heureux avec toi, ça ne peut plus durer. Je te quitte ». Vous savez ce que la malheureuse m’a répondu ? Rien, elle était trop occupée à se tenir les côtes. Puisque des années de blagues continuelles et autres farces intempestives avaient ôté toute crédibilité à ma menace, je renonçai à me faire briser le cœur et je me rabattus sur l’idée de me faire casser la gueule, the next best thing. Je me postai donc à la sortie d’une école primaire avec le regard lubrique et un T-shirt estampillé « j’aime vos enfants, ils ne portent pas plainte », mais personne ne prit la peine de toucher à mon intégrité physique. Dans l’étourderie qui me caractérise, j’avais laissé mon pull par-dessus. Je passai alors au plan B et contentai de me balader dans des ruelles sombres d’un quartier craignos d’une ville rongée par l’insécurité en arborant un sourire niais, une coupe de cheveux au bol et une montre en or. Vous pensez que je me suis fait refaire le portrait version Picasso ? Que nenni ! Aujourd’hui les rues du cinquième arrondissement sont devenues tellement sûres que les Arabes osent de nouveau sortir seuls le soir. Pour preuve, notre ministre de l’intérieur — dont je tairai le nom pour ne pas lui faire de la publicité — est tellement désœuvré qu’il en est réduit à faire la promotion d’un humoriste — que je ne citerai pas non plus pour ne pas faire davantage de publicité pour Manuel Valls — pour justifier de son salaire. N’est-il pas attristant de penser que sans cette tâche ingrate et futile consistant à, pour le dire élégamment, lustrer les couilles en or de ce comique — qui vendait déjà suffisamment de places au demeurant et de grain à moudre aux demeurés pour remplir ses salles tout seul — ce valeureux républicain n’aurait pas d’emploi et se verrait obligé de puiser dans ses comptes en Suisse ? Soit dit en passant, si notre ministre de l’intérieur ne sait pas quoi faire de nos impôts, je lui présenterais volontiers mon intérieur qui mériterait un bon coup de balai. En effet, je peine davantage à prendre son manche en main que mon destin. Pourtant, après plus de neuf cents mots, je suis toujours aussi heureux qu’au début de ce texte. Le bonheur est-il donc irrémédiable ?
  11. konvicted

    Plouf

    Tu me vouvoies maintenant ou tu t'adresses à l'ensemble de mes personnalités en même temps ?
  12. konvicted

    Plouf

    Jedino est passé du côté obscur de la force, champagne ! Je rejoins tout à fait ta position. C'est marrant parce que je travaille justement sur un texte qui traite d'un sujet relativement adjacent. Les grands esprits se rencontrent.
  13. L'idée de zigouiller un girafon dans un zoo pour "préserver l'espèce" est juste risible. Cela dit, ledit girafon est le seul gagnant dans l'histoire... Que les girafes qui veulent passer leur vie dans un zoo lèvent la patte ! Personne ? tu m'étonnes !
  14. C'est sympa. Je regrette juste que les quelques perles soient noyées dans une marée de blagounettes pas très inspirées.
  15. Non, mais moi-même je m'en souviens très mal. Il se pourrait même que ça vienne de Reese dans Malcolm. :s

  16. C'était une référence à Ma famille d'abord.

  17. konvicted

    La Mort

    Merci. Virus ? J'imagine qu'il ne parle pas du jeu de Playstation testé par le Joueur du Grenier ?
  18. Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans "tous unis contre la mutilation" ?
  19. Ce ne sont pourtant pas les capotes qui manquent pour lutter contre cette maladie perfide. :s

    (Insinuerais-tu que Lili mate mon cul ? :o)

  20. Dexter Morgan est roux, le mec qui me suit est roux... La logique me dit donc que je me fais suivre par Dexter. Adieu monde cruel !

    (dafuq you talkin' about? :o)

  21. Oh, merde ! il est ici aussi. Tu crois qu'il m'a suivi ? Peut-être qu'il est après moi !

  22. Tu sais, avec Théia, si t'arrives à attirer les fous, tu peux t'estimer heureuse. Y a qu'à voir sa page, y a plein de commentaires d'un mec complètement taré aux cheveux orange qui hurle à la mort.

  23. Non, mais j'ai toujours le mélange de testostérone et de bière émanant de Homer pour couvrir les odeurs de ces fauves.

    Ta page. Pour ce faire, c'est simple, tu supprimes tous les commentaires femelles.

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