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  1. Quatr

    La lumière et les photons?

    Oui. Que l'inertie de la particule est donc un phénomène spontané.
  2. Quatr

    L'empire est-il empirique.

    Certes. Pour être précis, je ne tiens pas à changer le monde. En fait, plutôt, de réfuter ceux, de révoquer ce qui tend à le changer. Les moyens, je ne les ai pas. Mais je fais ce que je peux. Et ne cherche pas à vendre ma complaisance comme un gage de sagesse. Le pouvoir.... se confère, mais ne se prend pas. Le pouvoir conféré n'est pas une illusion.
  3. Quatr

    La lumière et les photons?

    Alors, il faut savoir qu' officiellement, le papa de la physique quantique avec son principe d'incertitude... a tout fait pour soutenir le contraire. A savoir que l'atome est la limite de la réalité, et que l'inertie de la particule est un phénomène spontané. Donc qu'il n'y aurait pas d'intrication sous-jacente, car il n'y aurait pas de sous-structure. Et qu'il serait vain, qu'il serait inutile, même que de tenter de démontrer le contraire. C'est ça, le principe d'incertitude. C'était il y a un siècle, et, aujourd'hui, on se rend bien compte que les prions sont plus qu'une simple spéculation farfelue. Il faut comprendre aussi que c'est un sujet autour duquel les conflits d'intérêts sont légion. Parce que, la contingence supposée de la réalité.... c'est un des arguments, sinon le principal argument des rhétoriques religieuses. L'existence n'a pas de sens....-> donc il faut agir de façon responsable en vertu de l'ordre et de la justice. Et donc, même en admettant qu'on démontre, qu'on observe les sous-structures de l'atome et les intrications sous-jacentes..... Il y a fort à parier que quelqu'un d'autre débarque pour remettre une couche d'entropie derrière. Encore une, pourvu quelle résiste quelques années. Moi, je suis complètement de ton avis. Tout effet suppose une cause, et il serait bien difficile d'admettre qu'une réaction ne soit pas la conséquence d'une interaction. L'intrication sous-jacente..... par élimination... est la seule explication plausible. Il faut savoir d'ailleurs que c'est un raisonnement qui ne résiste qu'à la physique quantique. En astrophysique c'est admit, en physique c'est admit, preuve mathématique à l'appui et en chimie c'est admit. Il n'y a qu'en physique quantique que le débat reste ouvert.... car l'on n'a pas encore démontré qu'il y avait des sous-structure à l'atome. Ca s'appelle la relativité restreinte. A cela près qu'on parle d'atomes plutôt que de planètes. Les phénomènes non-locaux.... On en revient encore au principe d'incertitude. Qui prétend que la particule ne peut pas être localisée.... et qu'elle est donc non-locale. Ce qui est un abus de langage. Ce n'est pas car nous sommes incapables d'appréhender la localité du phénomène.... que le phénomène est non-local. Le phénomène non-local...... c'est littéralement un sophisme. Bref... Je te rejoins. J'ai envie de te dire, à ce stade, ce n'est même plus de la physique, soit-elle quantique, mais de la rhétorique. Le principe d'incertitude.... revendique le bénéfice du doute. Et non pas d'avoir corrélé les faits. Tu peux repousser les incertitudes un peu plus loin...... quelqu'un reviendra toujours pour prétendre que le diable se cache un peu plus loin dans l'inconnu. Il en est ainsi depuis des millénaires. Les scientifiques démontrent que l'existence se justifie.... et les religieux débarquent pour dire que là, ici là -> y'a toujours pas de justification. Alors en attendant que vous en trouviez une de justification, dans le doute, on va continuer de remettre tout ce hasard dans l'ordre. Tu comprends... à qui revient le bénéfice du doute. Il ne s'agit pas de repousser les conjectures un peu plus loin. Il s'agirait plutôt de renverser cette tendance. De dire que ce n'est pas aux scientifiques de démontrer la corrélation. Mais aux religieux de démontrer qu'il n'y en a pas. Par exemple, heisenberg, concernant la localisation de la particule..... n'a pas démontré l'absence de corrélation. Il a démontré son incapacité à corréler, et a demandé à tout le monde de se complaire, de se suffire de cette incompétence. "La localisation de la particule est incertaine, je n'en ai pas la certitude, mais il serait vain, il serait inutile que de chercher à la localiser" C'est une plaidoirie.... qui dit aux scientifiques..... arrêtez de chercher à corréler les faits. Il aurait voulu démontrer la spontanéité, l'absence de corrélation, mais il n'a pas réussi. Alors il a dit aux autres d'arrêter de chercher la corrélation. Nous n'éluciderons jamais l'inconnu. Et ce petit manège peut durer, encore, une éternité. On pourra toujours continuer de prétendre que la spontanéité se cache, là, où l'on n'a pas l'équation.
  4. Ma mère m'a haï. Car elle a vu mon père en moi. Père qu'elle a abandonné en voyant le spectre de l'âge, pensant qu'elle méritait un spartacus aux normes européennes. Décision qu'elle a, les années passant, amèrement regrettée. Et, pour assumer laquelle, a dû se plonger dans un profond déni, a détourné la haine qu'elle se portait, envers lui, envers moi, pour se justifier. L'impact... J'ai attendu des femmes qu'elles me maternent. J'ai cherché de la compassion dans le désir. J'ai confondu la mère et la courtisane. Pensant que les femmes qui s’intéressaient à moi voulaient m'offrir la tendresse que je n'ai pas reçu de sa part. A noter que je ne condamne personne.
  5. Quatr

    Antisémite ??

    Si on veut vraiment jouer avec l'étymologie et l'épistémologie.... Historiquement, l'islam et le christianisme sont des branches du judaïsme. Il y a eu des juifs de l'occident, jusqu'en chine et au japon, en passant par l'afrique et l'amérique.... à une époque où la démographie mondiale s'élevait à 100 millions. Pas besoin d'aller chercher des civilisations dont personne n'a entendu parler. Jésus de nazareth parlait l'araméen, il était sémite. Et avant d'adopter le latin, les chrétiens parlaient l'araméen. Le christianisme est d'origine sémite. Soit dit en passant, la république française repose sur une base idéologique et déontologique protestante. L'antisémite... j'ai envie de dire... on peut l’appeler le misanthrope.
  6. @manupain Bon, si la conversation doit se poursuivre, autant ne pas digresser sur le topic de quelqu'un d'autre. Et puis, comme ça, on ne m'accusera pas de hors-sujet, si c'est mon propre sujet. Tu me disais, me semble-t'il, que le respect est un impératif pour qui veut interagir. Or, je ne crois pas que l'irrespectueux soit obstacle à l'interaction.... à la relation, probablement, mais pas à l'interaction. Je dirais même que celui qui constitue un frein à l'interaction, c'est plutôt celui qui a besoin de remplir des critères moraux pour s'impliquer. Pour contextualiser, j'aimerais parler de la nuance entre empathie et sympathie. Nuance que j'ai déjà survolée, mais je commence à me dire qu'elle pourrait avoir plus d'intérêt que je ne l'aurais cru. Pour moi, le respect n'est ni un vice, ni une vertu. Le respect, c'est quelque chose de tout à fait fortuit. Je ne décide pas d'avoir ou non du respect pour mon vis-à-vis. Et je ne nourris aucun idéal qui nécessiterait d'être respectueux pour être réalisé. Il y a des gens que je respecte, et d'autres pas, voilà tout. Ce qui fait que je ne "manque" jamais de respect. Le niveau de respect que je présente est toujours proportionnel à ce qui m'est inspiré par l'autre, jamais dans le manque ni dans l’excès. Tant que je ne m'en remet pas à quelqu'un d'autre pour définir mes idéaux. J'aimerais parler d'un respect empathique. Et qualifier celui que tu m'évoques de respect sympathique. C'est très vulgaire mais tout de même assez parlant. Je crois avoir été quelqu'un de très empathique. Moins aujourd'hui, avec l'âge, le tabac, et le deuil de mon innocence. Mais tout de même, je pars avec certain capital empathie. Effectivement, de ce fait, je me suis fait l'avocat du diable de façon assez récurrente. De par cette aptitude à pouvoir comprendre, autant sur un plan sensible que lucide, les monstres, les malades et autres hérétiques... ceux qui ne sont pas sympathiques. De là à dire que je suis quelqu'un de fondamentalement sympathique... non. Non, certainement pas. La sympathie, c'est tout autre chose qu'une propriété physiologique. La sympathie est dogmatique, une application déontologique. On est sciemment et délibérément sympathique, en vertu de la réalisation d'un idéal... c'est une attitude éthique. L'empathique étant sensible, ses réactions sont fortement influencées par ses émotions. Ce qui rend difficile pour lui, d'observer, d'appliquer des codes sociaux. Aillant déjà à assumer une très forte condition émotionnelle... nécéssairement... l'influence culturelle et idéologique aura moins d'impact sur lui. Le sympathique, le gentil, le vertueux, c'est quelqu'un d'autre. Qui se voudra plutôt dans l'appréhension des conséquences de ses actes que dans la réaction. Etant moins fortement stimulé émotionnellement, il est plus simple pour lui de ne pas donner cours à la tentation du diable et aux réactions fortuites. Fondamentalement, Le sympathique est quelqu'un de politisé, responsable de sa sympathie. L'empathique, quant à lui.... est beaucoup plus susceptible de ne pas l'être. Car il est beaucoup plus difficile d'exercer un conditionnement idéologique sur quelqu'un de sensible et d'intelligent, tout simplement. Alors que c'est tout de même beaucoup plus simple, de faire avaler des couleuvres à quelqu'un qui pense et ressent peu. Mais, ce dont je voudrais parler, c'est du clivage historique, et pas des moindres, qui oppose les deux. Historiquement, les sympathiques ont exterminé ceux qui n'étaient pas sympathiques. Ça pourrait ressembler à un sarcasme ce que je dis là. On pourrait croire que je me fous de vos gueules. Mais pas du tout, premier degré, dans l'histoire, les sympathiques, les vertueux, les gentils, ceux qui agissent bien, c'est ceux qui brûlent ceux qui agissent mal. Ceux qui ont refusé la sympathie, qui ont refusé d'agir en vertu des idéaux à la mode... ont été lapidés, brûlés, crucifiés, écartelés, torturés, exilés, décapités, soignés.... éradiqués Tout simplement, car quand l'on fait du respect une vertu, on fait de l'irrespect un vice. Et les vicieux, les hérétiques, au mieux on les conforme, au pire on les tue, et on les fait souffrir avant.. et pendant... même après. C'est un peu ça le clivage entre les sympathiques et les empathiques. Les vertueux et les hérétiques. Le sympathique, observant une idéologie en vertu de quoi il applique une déontologie... un religieux. L'empathique, fort d'une grande intuition, d'une grande stimulation sensorielle et intellectuelle.... n'est pas exempt de bêtise, mais est tout de même beaucoup moins sujet à l'influence dogmatique et culturelle de son environnement politique. Aussi, les irréductibles à l'idéologie indépendante n'ont survécu que dans les bandes dessinées. Nos ancêtres, s'ils ont survécu et se sont reproduit, ont sympathisé avec les autorités politiques et religieuses de leur temps. Les autres n'ont pas survécu, ou n'ont pas eu l'occasion de se reproduire. C'est pas une vérité absolue.... mais, quand même, plutôt absolue. Pour ce qui est du respect, je ne crois pas qu'il soit pré-requis à l'interaction. Pré-requis à la relation, peut-être. Mais nous ne parlons alors pas d'un respect sympathique. Plutôt du plus fortuit, du plus irresponsable, oserais-je dire du plus providentiel des respects. Le dogme, lui, n'est le pré-requis de rien.
  7. Je te dis que je n'en suis pas capable. Et ce n'est pas comme si j'étais un incapable sur le terrain de la rhétorique. Ne m'insulte pas, tu me parles de respect, respecte moi, respecte ce que je te dis. Je suis déjà très fier de pouvoir formuler ce que je te partage là. Je trouve ça très bien formulé. C'est vulgaire, mais c'est aussi concis, et précis. Et pour en arriver là, c'est pas du talent qu'il faut, c'est du travail. Ca fait 15 ans que je suis là dessus. J'ai fourni beaucoup d'efforts, beaucoup de patience, beaucoup de courage. Sans la moindre rétribution, pendant que des menteurs et des analphabètes obtiennent des prix nobels. Sans la moindre reconnaissance, parce que je fais pas ça par intérêt, et que deux personnes ont eues la présence d'esprit de me remercier au cours de ma vie. Quand je te dis que le sujet est sensible. Moi, il m'a fallu plus de trois ans pour sortir du déni face à l'indéniable. Si moi c'est trois ans, pour quelqu'un d'autre c'est 30, voir c'est pas. Ne m'insulte pas. Je fais ce que je peux, je suis déjà très content de ce que j'arrive à faire. Ce travail, j'ai pas l'intention de le bâcler. J'ai pas le droit de me bâcler, j'ai pas le droit de le bâcler. Ne me tire pas les vers du nez. Pour l'instant, j'ai ce que j'ai là, à te proposer, tu prends, tu laisses, je ne te demande rien en retour. Le reste, je te dis que je n'en suis pas capable. Respecte ça, respecte moi. Je préfère me taire que de dires des conneries, j'ai même pas la prétention de pouvoir être objectif à ce sujet, alors que je détruis mon égo depuis plus d'une décennie. Ce que j'ai, tu peux le prendre. Ce que j'ai pas, tu me le voles pas. Ca tombe pas du ciel, la science.. et je sais pas l'infuser. Moi aussi je porte mon lot de colère. Sauf que je la canalise. Parce que la mienne, le jour où elle sort, moi je reste enfermé. Or j'ai trois bricoles à écrire avant de faire une croix sur ma vie. Tu veux t'ouvrir, ouvre toi. Tu veux me dire quelque chose dis-le. Mais ne me le vends pas. Donne.
  8. interaction -> réaction ̶i̶n̶t̶e̶r̶a̶c̶t̶i̶o̶n̶ -> ̶r̶é̶a̶c̶t̶i̶o̶n̶
  9. Je créerais un autre topic dans lequel je te mentionnerai d'ici demain. Mais parler de ça..... Il y a beaucoup de contexte à poser, un gros travail de sémantique, en amont. C'est le travail de ma vie..... je suis loin d'avoir terminé... et... c'est pas quelque chose dont on peut parler dans les grandes lignes. Le sujet est sensible, complexe.... le potentiel de biais cognitifs et de conflits d'intérêts, même pour moi, est énorme. On peut en parler, mais je peux pas te lâcher ça, comme ça, entre le fromage et le dessert.
  10. Quatr

    La « délation »…

    Ouais, t'as raison. Alors... pour répondre à TON sujet. Moi, quand je marche la nuit, y'a des gens qui appellent la police, laquelle vient m'enjoindre de rentrer chez moi. Serait-ce de la délation ? Un couvre-feu ? Et je ne fais pas de la polémique, c'est un fait réel. D'ailleurs, suite à cela, je suis parti marcher loin des villages, j'ai commencé à croiser des sangliers. Crois-tu que ces délations, s'il en est, constituent une mise en danger de la vie d'autrui ?
  11. Quatr

    La « délation »…

    Oui. Moi je vois un phénomène local, qui devient un sujet d'état, et personne qui ne parle de l'état. J'aurais voulu dire que ça ne me, ne nous concerne pas, mais à fortiori, si, nous résidons sur le même sol juridique. Et puis.... cela m'inquiète, me chagrine, de voir que les débats de sociétés restent en surface, les droits les devoirs, le tort et la raison des petites gens. Quand le problème, manifestement, et très manifestement, est clairement d'ordre structurel. C'est..... gros comme une maison. On voit que ça. Et on en parle pas.
  12. Quatr

    La « délation »…

    Ca sert à quoi, un Maire, s'il n'a pas d'autorité ? C'est juste un symbole en fait, un ambassadeur, un administratif. Est-ce que c'est de la délation.... c'est pas tellement ça la question. La question c'est... pourquoi le maire a besoin d'un recours, pourquoi il ne peut pas traiter, résoudre la situation lui-même. Pourquoi il n'a pas de pouvoir.. s'il en avait, on se poserait pas la question de savoir si c'est de la délation. Parce que, oui, c'est quand même ridicule, de la part de l'autorité locale, d'avoir à appeler les flics. A ce moment là, il faudrait appeler ça un secrétaire municipal, pas un Maire. Maintenant.... qu'est-ce qui justifie une administration, une autorité unique et immuable pour 70M d'individus dans un périmètre de 5000KM... Mis à part des frontières et une langue romaine. J'imagine que la question est moins importante, moins pertinente.
  13. T'es sûr ? Moi, en lisant la façon dont tu dépeins le contexte, c'est pas l'impression que j'ai. L'amour, l'amour.... Si tu restes avec ta femme, sans que rien ne le justifie, sans que cette relation ne soit conditionnée par quelque besoin, par quelque envie.. Ca, j'appellerais ça de l'amour, de l'amour inconditionnel. De l'amour qui dépasse la justification, qui dépasse la dépendance, qui dépasse les faits. Si tu me dis que ton attirance pour cette femme est conditionné, justifié par ce que tu ressens pour elle.... alors c'est du désir. Le désir est sensible, fortuit, on ne choisit pas. -> conditionnel, nous sommes créatures du désir. L'amour est lucide, induit, on choisit d'aimer. -> inconditionnel, nous sommes créateurs de l'amour. Et, en ces termes, tu me sembles beaucoup plus sujet du désir, que faisant le sujet de l'amour.
  14. Quatr

    Un tout petit entourage

    Manque de relation ou manque d'interaction ? Aujourd'hui, l'un ne va pas sans l'autre, on ne va pas parler à quelqu'un avec qui l'on n'entretient pas de relation. Bien que ce soit plus simple sur internet. Notre culture moderne rend les interactions.. très dogmatiques. Moi, je n'ai pas d'ami, pour ainsi dire, je n'entretiens pratiquement aucune relation, sinon avec quelques membres de ma famille. Je ne peux pas dire que je le vis bien. Mais ce dont je souffre, c'est avant tout de ne pas pouvoir interagir avec des inconnus. De devoir observer des codes sociaux, une certaine déontologie, propre à chaque groupuscule. Ce n'est pas que je ne comprends pas ces codes... c'est que je refuse de les appliquer, en conséquence de quoi, l'on me refuse l'interaction. Et, à choisir, je préfère encore le silence que l'interaction dogmatique. Ceux que tu pointes comme aillant beaucoup de relations..... As-tu seulement la moindre idée de ce qui leur en coûte de dignité, pour les entretenir. Crois-tu que l'on puisse être intègre, être soi, tout en aillant un vaste cercle social, en 2025 ? Je pense que ces gens là souffrent aussi, de tous les efforts qu'il ont à fournir, pour correspondre aux prérequis sociaux. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'ils souffrent plus que ceux qui subissent le silence. Mais, assurément, ils portent leur fardeau aussi. Bien que, j'entends, l'herbe est toujours plus verte chez le voisin, surtout quand on vit dans le désert. M'enfin, il faut la passer, la tondeuse. Tu sais.... Ne serait-ce qu'avoir une personne avec qui tu peux être toi, parler sans filtres.... c'est déjà.... c'est déjà beaucoup. Nombreux sont ceux qui n'ont pas cette chance.. très nombreux.
  15. La vie tient à survivre et se reproduire, c'est un fait, en effet, même si les généticiens le nient. Préserver son intégrité, et, à défaut de le pouvoir, la perpétuer. Seulement, et quoi qu'en dise malinowski, il n'est aucun besoin de faire de la politique pour survivre et se reproduire. Et les intérêts de l'auto-fonctionnalisme humain dépassent de loin la simple question de la survie. Les enjeux politiques et religieux, depuis aussi longtemps qu'ils sont, c'est l'instauration de la paix. L'ordre, la justice, la liberté, l'égalité.... tous les idéaux qui ont servi à justifier quelque politique que ce soit.... supposent l'extinction du chaos. Supposent que nulle interaction, nulle réaction n'est légitime, et que prévaut l'appréhension, l'acte responsable, l'acte conditionné par ses conséquences supposées. On ne peut pas résumer, il faut un long dévellopement, de nombreuses digressions pour exprimer tout cela. Mais laisse moi te dire que, non, la survie et la reproduction.... c'est pratiquement déjà un acquis social. Cela fait bien longtemps que les politiques et religieux recherchent bien autre chose.
  16. Quatr

    L'ingratitude

    C'est une question d'empathie, de sensibilité. Moi, je sais facilement lire ces choses là. Je ne me trompe, pour ainsi dire, que lorsque j'accepte de jouer le jeu du désir, que lorsque j'accepte d'être trompé. C'est prétentieux, mais je maintiens. C'est vrai, ce n'est peut-être pas "facile". Mais en tout cas, possible, et, de mon point de vue, assez explicite. Bien que j'entends que ce puisse être plus implicite pour d'autres.
  17. Je voudrais, tant qu'on y est, à parler du fait et de l'idéal, parler de la théologie. Pour ce faire, nous allons analyser l'exercice d'un psychiatre. Comme je le disais hier, diagnostiquer quelque chose, quelqu'un.. Par définition, c'est reconnaitre entière légitimité à son état ainsi qu'à son comportement. Sans ça, si l'on n'était pas capable de reconnaitre une corrélation entre son état et son comportement, une logique à sa dynamique.. on serait bien incapable de lui donner un nom, de le qualifier.. de le diagnostiquer. Dès lors que l'on peut diagnostiquer quelqu'un, c'est que manifestement, son comportement est justifié par son état. On ne sait pas encore si c'est vertueux, mais à fortiori c'est tout à fait logique, le chat miaule.. parce que miauler, c'est ce que fait le chat. Or, un psychiatre, après avoir diagnostiqué quelqu'un.. donc reconnu une corrélation entre son état et son comportement... Va justifier d'altérer cet état et ce comportement. Ce qui est pour le moins curieux. S'il y a corrélation, le comportement de l'individu se justifie, et s'il se justifie....... pourquoi l'altérer ? Donc on va décortiquer l'exercice du psychiatre, en 3 étapes, pour éclaircir un peu tout ça. 1, Théorie. C'est ce qui permet de poser le diagnostic. Donc identifier et qualifier les propriétés qui caractérisent l'individu. Vérifier et démontrer la corrélation entre son état et son comportement. Reconnaitre les faits. Un peu comme un chimiste diagnostiquerait les propriétés du fer, le psychiatre diagnostique celles du bipolaire. Il rouille quand on le mouille -> c'est caractéristique du fer -> c'est du fer. Il pleure quand on le rejette -> c'est caractéristique du bipolaire -> c'est un bipolaire. -On identifie un comportement, une altération de son état, et à quoi est dû cette réaction. -On compare cette réaction à une base de donnée qui recense les réactions de ce type. -On en déduit l'état supposé de cet élément/individu. -On vérifie que les réactions de celui-ci correspondent avec d'autres interactions connues, associées, référencées. Une fois que l'on a démontré la corrélation entre l'état et le comportement de l'élément/l'individu, on diagnostique. Seulement, tout ceci est purement factuel, n'inclut aucune notion morale. En l'état, ce diagnostic, n'est pas suffisant pour spéculer sur le fait que ce soit idéal, ou pas, d'être bipolaire. Ce diagnostic, en soi, n'implique aucun traitement, ne permet pas, en soi, de parler de pathologie. Il nous permet seulement d'établir que si cet individu pleure quand on le rejette... c'est logique, c'est parce-qu'il est bipolaire. Les faits ne sont pas prescriptifs, ils sont descriptifs. 2, Idéologie. Pour parler de pathologie, pour moraliser les faits, le psychiatre va comparer son diagnostic à un standard idéologique. Comparer les faits, à un idéal. Il compare son diagnostic ( Le bipolaire pleure) A son standard idéologique ( La santé mentale, c'est la responsabilité de soi) Pour en conclure que, la bipolarité de cet individu l'empêche d'être responsable de son comportement. Et, ainsi, que, la bipolarité, ce n'est pas idéal.... c'est "pathologique" Parce qu'être bipolaire, factuellement, ce n'est ni bien ni mal, c'est juste être bipolaire. Cela ne devient un vice ou une vertu, qu'au moment où l'on considère que cela nous permet ou nous empêche de réaliser un idéal. Et, ça vaut pour la médecine, de manière générale. Tu ne peux pas dire que la vie c'est factuellement mieux que la mort. Tu peux juste dire que ton idéal, c'est de rester en vie. Maintenant, est-ce que maintenir quelqu'un en vie artificiellement avec une économie et une sécurité sociale, c'est factuellement mieux que de laisser la sélection naturelle opérer...... bah, c'est pas sûr. On en parlera plus tard. Pour l'instant, on se contentera de comprendre que, ce standard idéologique n'a rien d'objectif, il est établi de façon tout à fait arbitraire, et rien ne saurait le confirmer ou l'infirmer... c'est un idéal. Un idéal n'est pas empirique. Comparer un fait à un idéal, ce n'est pas de la théorie, c'est un exercice idéo-logique. On ne cherche pas une corrélation entre les faits. On cherche une conformité entre les faits et les idéaux. 3, déontologie. Aillant conclu que l'état et le comportement de l'individu ne correspondaient pas à ses standards idéologiques. Le psychiatre traite le bipolaire, de sorte à ce qu'ils y correspondent. Mais, en fait, j'ai menti. Si le psy était alphabétisé, il passerait effectivement par ces 3 étapes. Dans la vraie vie, il ne passe que par 2 étapes. Il ne distingue pas théorie et idéologie. On lui a enseigné que, être bipolaire, c'est " factuellement pathologique" C'est ce que l'on appelle de la théologie. Qui n'est rien de moins que faire amalgame entre la théorie et une idéologie. Faire l'amalgame entre les faits, et les idéaux. Prétendre que son idéal est empirique, prétendre que son idéologie, sa déontologie, sont "factuellement vertueuses" Et, le psychiatre, n'est pas qualifié pour comprendre qu'il compare des états de faits à des standards idéologiques. Il ne fait pas Théorie -> Idéologie -> Déontologie Il fait Théologie -> Déontologie Il ne fait pas état de faits, avant de comparer leur conformité à ses idéaux. il fait état de "bons faits" et de "mauvais faits" Et plutôt que de mettre la théorie d'un coté, et l'idéologie de l'autre...... il pratique les deux en même temps... de la théologie. Il fait de la "science morale" Cette théologie... Prétend que c'est la théorie qui justifie la déontologie. Que ce sont les faits, qui justifient la réalisation d'un idéal. Que la science justifie la politique. Ce qui est ridicule. On ne fait pas de la politique, on n'applique pas de déontologie en vertu des faits... mais en vertu d'un idéal. Les faits sont descriptifs, non pas prescriptifs. Pour contextualiser un peu plus la théologie, on va parler de mister levi-strauss. Anthropologue de renommée internationale. Qui nous a expliqué, que "Comme le racisme c'est pas logique, alors le métissage c'est bien". C'est à dire que.... si son axiome avait été cohérente, sa conclusion aurait été un sophisme théologique. Il aurait pu nous dire "Comme le racisme c'est pas mon idéal, alors je voudrais que l'on se métisse" Or, il a choisit d’interpréter les "volontés politiques de la science" plutôt que les siennes. Il a voulu nous parler de la science de dieu, de la théologie. Dans les faits... ce qui dit la science.... c'est que sur terre: -Il y a des gens caractérisés par le rejet de l'inconnu -> des xéno-phobes. -Il y a des gens caractérisés par le fait d'être attiré par l'inconnu -> des xéno-philes. Et, claude, la science, elle t'a rien dit de plus. Si tu crois que la science t'a dit que c'était mieux d'être xénophile que d'être xénophobe... t'as pété un câble. La science, tout ce qu'elle t'a dit, c'est que la réalité, elle est comme ça, et c'est logique. On ne peut pas dire que "le racisme c'est pas logique" On ne peut pas dire que les xénophobes n'ont aucune raison d'être ce qu'ils sont. Ils sont ce qu'ils sont......... donc, manifestement, il y a une raison, pour qu'ils soient ce qu'ils sont. Ce n'est pas parce que tu ne comprends pas, n'identifie pas cette raison... qu'il n'y en a pas. On ne va pas trop rentrer dans de l'épistémologie complexe... Mais il est impossible de dire, que quelque chose qui est.... n'a pas de raison d'être. On peut dire que ce qui est, n'est pas conforme à ce que l'on souhaite... mais il faut assumer, c'est pas la volonté de la science ou celle de dieu. Et alors, ce levi-strauss, c'est ce que l'on appelle un théologien. Quelqu'un qui prétend que la science justifie la politique. Que la théorie justifie la déontologie. Qui prétend que le métissage, c'est "factuellement bien". Alors que.... non, c'est "idéologiquement bien" La théorie, tout ce que l'on peut en tirer, c'est qu'il y a des xenophiles et des xénophobes. La théorie est descriptive. Mais on ne peut pas faire dire à la théorie que ce serait mieux d'éradiquer ou de conformiser les xénophobes. Ca, ce n'est pas de la théorie. C'est idéologique. Mais si l'on prétend le contraire, si l'on prétend que la théorie est prescriptive, cela devient de la théologie. Je vais faire une petite pause, pis on parlera enfin du-dit, du fameux respect.
  18. Finalement, le respect, ce sera pour plus tard, je vais être à la bourre.
  19. Il s'agit de faire la différence entre un état de faits et un idéal.... de définir le mot "empirique" Ca pourrait sembler simple, condescendant, dégradant, mais je te rassure, les doubles doctorants ne sont pas qualifiés pour la faire. On va parler d'une loi fondamentale en chimie. L'état de l'élément, c'est l'ensemble des propriétés qui le caractérisent. Le comportement de l'élément, c'est, tout simplement, l'altération de cet état. Aussi, tout élément réagit en cause de son état, et en conséquence de l'état de l'élément avec lequel il est en relation. Tout élément est inter-actif.... l'élément n'agit pas... il réagit. Ce qui fait que, sa réaction, non seulement est inéluctable... mais aussi, de fait, justifiable. Le fer, sous l'effet de l'hydrogène et de l'oxygène, rouille. C'est inéluctable. C'est factuel. Ce bout de fer réagit à des conditions réelles, empiriques... que l'on peut observer, identifier, reconnaitre et qualifier. La mise en relation du fer, de l'air et de l'eau est indéniable, dès lors que le fer rouille. Et par triangulation, l'on peut affirmer que la réaction du fer est relative à son état... qu'il y a une corrélation entre son état et son comportement. Le bout de fer, c'est pareil, Si l'on peut admettre une corrélation entre son état et son comportement.... alors son état est justifié, et son comportement est justifié. Ce qui caractérise le fer, c'est de perdre des électrons. Ce qui caractérise l'oxygène, c'est de capter les électrons. Ce qui caractérise l'hydrogène, c'est de véhiculer les électrons. Et quand on met les trois ensemble, le fer va perdre des électrons, qui vont transformer des atomes d'oxygène, par le biais de l'hydrogène, avant de venir altérer les propriétés du fer. S'il rouille -> c'est du fer. Si c'est du fer -> il rouille. Petite digression mémotechnique.... Un chat c'est un chat. Miauler, c'est ce que fait le chat. Et, le chat, miaule. Son état de chat justifie le fait de miauler. Son comportement, miauler, justifie le fait qu'il soit un chat. S'il miaule -> c'est un chat. Si c'est un chat -> il miaule. Qu'elle qu'en soit la raison... l'événement qui l'aura fait miauler. En chimie, la réaction d'un élément sera proportionnelle aux conditions immédiates de son existence... L'élément réagit à l'événement C'est à dire à l'ensemble des éléments avec lesquels il est en relation à un instant T. Et bien que l'équation soit fort complexe, dès lors que son existence est admise, et que ses relations sont admises, sa réaction est logique et empirique. C'est à dire que son comportement est justifié par son état, l'état des éléments relatifs, et tout ceci est démontrable, factuellement, car observable, identifiable, reconnaissable et qualifiable.... empirique. C'est un état de faits. Le fer réagit, en s'oxydant, en présence d'hydrogène et d'oxygène. ----------- Étant donné que tout élément, en tout cas tout élément recensé, est interactif, tout élément peut interagir avec tout élément. Entretenir des rapports d'influence et de dépendance (mutuels). Un caillou n'est pas très photo-sensible, il ne réagit pas beaucoup à la lumière... mais, dans une moindre mesure, il y réagit. En revanche, il est quelque chose qui réagit énormément à la lumière, c'est le chat. Le chat est extrêmement photo-sensible. Officiellement, il n'y a aucune distinction à faire entre la matière organique et non-organique. Officiellement, la biologie n'est qu'un sous-secteur de la chimie. Ce n'est pas tout à fait vrai. Mais on n'aura pas le temps de parler de ça ce soir. Donc on va s'en tenir au discours officiel. Ce que je suis en train de te dire... c'est qu'il faut voir le chat comme un caillou. Un caillou extrêmement sensible, extrêmement interactif, dont l'état peut-être altéré de façon drastique par le moindre petit facteur d'influence. Un être vivant, c'est très sensible, son champs interactif est très large. La lumière, la température, la pression atmosphérique, la force et la direction du vent, le taux d'humidité, les cycles lunaires... Les odeurs, couleurs, textures.... Pour ne citer que le plus négligeable. Tout ceci est autant de facteurs d'influence sur l'état de l'être vivant... de condition à ses réactions, de vecteurs de réactions. L'équation est déjà compliquée pour le bout de fer... mais alors l'équation du comportement de l'être vivant... c'est autrement plus chaotique. Mais à priori... son état justifie son comportement et son comportement justifie son état. L'être vivant est inter-actif. Son existence est admise, ses relations sont admises. --- Être interactif, c'est réagir à des faits. L'événement, la somme des éléments en relation dans un lieu donné à un instant donné... permet de justifier les conditions de la réaction de l'individu... et donc de justifier son état, et son comportement. On peut dire que l'individu "Existe", c'est un fait, puisqu'il interagit, puisque son comportement est proportionnel à ce qui lui est relatif. Seulement, certains religieux désirent être pro-actifs. Car ils pensent que les réactions de l'individu ne sont pas justifiées... que la réalité est contingente. Ils pensent que la chimie et la physique, c'est pas logique, et que la biologie non-plus... on appelle ça des "hommes de foi" Ils pensent que le cours du temps, c'est le fruit du hasard... Et donc, ils souhaiteraient re-conditionner la réalité, pour palier à l'entropie élémentaire supposée, la néguentropie. Et ces gens là, pensent qu'en s'émancipant de leurs interactions, en cessant d'interagir, en niant leurs rapports d'influence et de dépendance, il pourront re-conditionner leur propre comportement. De sorte à rétablir une cohérence dans la chronologie des faits.... Ce qui est un peu con, soit-dit entre nous, car jusqu'alors, c'est cette même chronologie, qui justifiait "légitimait" leur état et leur comportement. Mais ils se sont dit qu'ils allaient les justifier eux-même. Et c'est ce que l'humain fait depuis des millénaires. Il se "responsabilise"... on appelle ça la religion. ------------- Je vais pas pouvoir, ce soir, parler de l'individu pro-actif, au sens large du terme. Car, en fait, l'être vivant et le caillou, ce n'est pas tout à fait la même chose. L'être vivant cherchant à survivre et se reproduire... alors que le caillou ne cherche rien.... Il faut admettre une pro-activité inhérente à la vie. Mais je vais pas avoir le temps là. Donc on va juste parler d'une forme de pro-activité, très spécifique, celle du religieux, celle qui nous intéresse ici. Un religieux agit. Non pas en cause de son état. Non pas en conséquence de ce qui lui est relatif. Non pas, en fonction des conditions immédiates de son existence, de l'événement. Mais en vertu, de la réalisation d'un idéal. Donc deux choses. D'une part il nie, l'influence subie par les éléments/individus avec lesquels il est en relation. De l'autre il crée, l'influence, les conditions, de son idéal. Car cet idéal n'est pas empirique. Cet idéal est un "Etat de faits", non avenu.... dont la valeur factuelle, est nulle. Il conditionne son comportement, relativement à un événement qui ne s'est pas produit. On ne va pas rentrer dans un lexique trop technique, mais, et ce sont les termes qu'il convient d'employer... Il incarne l'influence du néant. C'est à dire que, cet idéal qui se veut être la condition de son comportement, est un événement non-avenu, qui n'a pas d'influence réelle. Il n'interagit pas avec les éléments de cet événement idéal. Cet idéal n'engage pas réellement de réaction physique, chimique, ou physiologique de sa part. Il n'est pas sensible à cet idéal. Il n'y a pas, à proprement parler d'inter-action, de ré-action. Mais ce comportement, conditionné par un événement non-avenu, influence réellement l'existence et la chronologie des faits. "Incarner l'influence du néant". Ce n'est pas -> mais cela influence ce qui est. (Et alors, si on voulait parler d'entropie, de réaction spontanée, de hasard..... cela en serait la définition parfaite) (Très concrètement je suis en train de te dire que ceux qui pensent incarner la néguentropie... incarnent, en fait, l'entropie) C'est à dire que.... pour rétablir une cohérence dans la chronologie des faits... le religieux va réagir... indépendamment de la chronologie des faits. Vulgairement, le religieux veut... organiser le présent... en réagissant au futur. Agir, non pas en fonction des conditions de son existence immédiate, mais en vertu des conséquences hypothétiques de ses propres actes. ------ A partir de là, on peut aborder beaucoup de sujets. Mais, concrètement, voilà la nuance qu'il faut faire pour commencer, inter-actif / pro-actif. D'un coté, l'élément/individu interactif, dont l'état et le comportement sont justifiés, pour ainsi dire, par tout. De l'autre, l'élément/individu proactif, dont l'état et le comportement sont justifiés, pour ainsi dire, par lui, sinon par rien. Interactif -> réagit à des états de faits. Proactif -> agit en vertu d'un idéal. Maintenant, effectivement, ce serait intéressant de faire la nuance entre l'être vivant et l'être politisé. Car n'importe quel être vivant, sans nécessairement être religieux, cherche à survivre et se reproduire.... Tout être vivant, peut être qualifié de pro-actif. Car, préserver et perpétuer son intégrité, en soi.... c'est la définition de la proactivité. Cependant, il y a une nuance à faire entre le chat qui cherche à survivre, et le religieux qui cherche à reconditionner la réalité à ses attentes. On ne va pas trop rentrer dans le détail. Mais concrètement, le comportement du chat, soit-il endogène, est néanmoins conditionné par des faits, et pas par des idéaux. C'est à dire que le chat réagit à ses propres conditions physiologiques, lesquelles le poussent à préserver son intégrité. Ces conditions physiologiques sont empiriques. Ce n'est pas un idéal. Bien que ces conditions physiologiques, impliquent une réaction en vertu de l'avenir.. elles sont empiriques. Même si l'avenir est non-avenu, la condition physiologique, elle, advient. Donc, oui, le chat et le religieux sont proactifs. Mais le chat, bien que son comportement ne soit pas strictement le résultat de ses interactions, réagit tout de même à des phénomènes empiriques. Alors que l'idéal du religieux n'a rien de physiologique, d'une réaction sensible, l'idéal du religieux est purement lucide. Ce n'est pas son idéal.... c'est l'idéal, de son prophète. Cet idéal ne provient pas de sa physionomie ou d'une interaction sensible. Cet idéal provient d'un échange lucide. C'est une condition procurée... acquise. Or, il est tout à fait possible, d'échanger, empiriquement, de façon sensible... ça s'appelle une réaction chimique, ou physiologique. Mais l'on ne peut pas transmettre, empiriquement une appréhension. On ne peut pas transmettre, empiriquement, l'image qui se veut conditionner nos réactions présentes, en vertu de la préservastion d'une intégrité future. Donc cette image procurée, cet "idéal", ne peut être observé, identifié, reconnu et qualifié. C'est pour ça qu'on dit " un idéal", et non pas " un fait". Je vais faire une pause, on va parler du respect, ça va nous faire une très bonne contextualisation.
  20. Est-ce que t'envisages de vieillir seul à la retraite ? C'est pas à 50 ans qu'on bâtit la relation d'une vie. Commence par coucher avec elle, tu verras après si elle t'intéresse toujours autant. Ce que t'appelles de l'amour, il se pourrait que ce soit seulement du désir
  21. Quatr

    Deux peuples en un !...

    .. Ouais, c'est pas très bien formulé. Mais dans l'idée, c'est plutôt ça. Les croyances religieuses... c'est pas croire en dieu. Un religieux croit au principe d'entropie. Il croit que le monde est incohérent, et qu'il lui revient de rétablir l'ordre. Donc il se responsabilise... il agit... non pas en cause de ce qu'il vit... mais en conséquence de la réalisation d'un idéal d'ordre existentiel.
  22. Quatr

    Deux peuples en un !...

    Mais on s'en fout de dieu. Un religieux, c'est pas quelqu'un qui croit en dieu. Un religieux c'est quelqu'un qui pratique un culte, qui applique une déontologie, consequemment à une idéologie, en vertu de réaliser un idéal. C'est quoi la différence entre " soit gentil pour aller au paradis" et "soit gentil pour avoir des cadeaux à noel" ? C'est quoi la différrence entre la bible et le code pénal ? Les deux sont des codes déontologiques. Des bouquins qui te disent comment tu dois te comporter. A cela près que la bible elle te dit aussi pourquoi. Alors que le code pénal ne cherche pas à justifier la déontologie qu'il t'impose. La bible : " Tu dois être responsable de ton comportement -> parce que jésus a souffert et que le mal c'est pas bien" Le code pénal "Tu dois être responsable de ton comportement -> c'est tout, ferme ta gueule" A la rigueur, si on avait demandé à un catho pourquoi il applique les préceptes de la bible, il aurait pu y répondre.. Alors, ça valait ce que ça valait, mais il avait au moins le mérite de comprendre la question... -> "Pour aller au paradis, et pour que jésus soit content" Là, si je te demande pourquoi t'observes le code pénal, t'as quoi à me répondre ? C'est en vertu de quel idéal, consequemment à quelle idéologique, dans quel but.... pourquoi.. ? Tu peux m'improviser un truc.... le fait est qu'officiellement tu n'as aucun référence. Même les procureurs de la république ne sont pas qualifiés pour répondre à cette question. Les procureurs savent COMMENT invoquer la responsabilité des gens, ils connaissent leur déontologie. Mais ils ne savent pas pourquoi.... consequemment à quelle idéologie, pour quel objectif politique, quelle influence sociologique. Et c'est pas parce que les cathos avaient l'air cons en se justifiant.... que les athées ont l'air moins cons parce qu'ils ne se justifient pas. Un républicain qui observe le code pénal... c'est quelqu'un qui agit en vertu de l'ordre et de la justice... de la néguentropie... c'est ça qui caractérise un religieux. D'ailleurs le laïcisme... Tu peux croire en l'idéologie que tu veux.... tant que la déontologie qui en découle se trouve être strictement conforme à celle qui t'est imposée par le code pénal. C'est à dire que tu peux justifier ta responsabilisation en vertu de quoi que ce soit.... tant que tu le fais comme on te dit de le faire. En revanche, l'hérésie n'est toujours pas tolérée chez les athéistes. Les irresponsables, ceux qui n'ont pas un comportement vertueux... ils sont punit par la loi ou enfermés en psychiatrie. Tu comprends ça, ou pas ? Que le laïcisme, c'est tolérer les préceptes religieux......... mais pas l'hérésie. Du coup... t'es sûr... que les athéistes ne sont pas des religieux ? Parce que l'athéisme, étymologiquement, c'est juste l'absence de dieu.. non pas l'absence de religion. Mais une religion, on n'a pas besoin de dieu. Les volontés de dieu pourraient tout aussi bien être les volontés de kev adams. C'est juste un argument de vente, pas une charnière sémantique. Après, c'est vrai, "dieu", en terme de figure d'autorité, c'est beaucoup plus crédible que kev adams. Mais ça n'en est pas moins un argument marketing.... pas un pré-requis pour qui veut prétendre à la vertu. Un religieux... c'est juste un mec qui pense que l'existence elle est pas bien, et qu'il peut la rendre meilleure s'il agit bien. Je te jure, c'est tout, c'est aussi simple que ça. C'est un mec qui croit en la vertu... parce qu'il croit que le monde, il est pas vertueux. Il croit au principe d'entropie.... et non pas en dieu. Tu comprends, ce qui justifie la responsabilisation de l'individu, chez les cathos, par exemple, c'est plutôt le diable. "Tes émotions sont la tentation du diable, si tu réagis sans réfléchir aux conséquences de tes actes tu vas véhiculer tout le désordre de l'existence" En fait... un religieux... c'est plutôt quelqu'un qui croit dans le diable. En tout cas, quelque soit le symbole, quelqu'un qui croit au principe d'entropie... qui croit que le monde a besoin d'être remit dans l'ordre et que cette responsabilité lui revient.
  23. Tu fais ce que tu veux de cette information. Moi aussi ça m'attriste. Dans les faits, de ma génération +/- 30 ans, je fais parti de ceux qui en boivent le plus, et c'est 3/4 bouteilles dans l'année. Les générations à venir, ça va pas aller en augmentant. Là, le marché d'avenir, c'est l'huile d'olive. Les vignerons l'ont comprit. Parler de l'augmentation des grands cru.... Le marché du vin c'est pas les grands crus. Les grands crus, en terme d'échantillon, c'est tellement faible.... tu vends une caisse de plus, voir une seule bouteille de plus, ça influence le pourcentage avec des chiffres entiers. Tu peux pas. Oui, c'est devenu un produit de luxe, un produit chic, un produit à la mode chez les riches japonais et les riches américains. Mais c'est plus un produit de masse. Donc, oui, la culture s'exportant, j'en doute pas, les grands crus vont pas s'éteindre. Mais les grands crus c'est.... 0.1% du marché.
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