-
Compteur de contenus
863 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
1
Type de contenu
Profils
Forums
Blogs
Calendrier
Vidéos
Quiz
Movies
Tout ce qui a été posté par de ghoul
-
En Italie, un groupe Facebook où 32.000 hommes partageaient des photos de leurs femmes à leur insu a été fermé
de ghoul a répondu à un(e) sujet de Mórrígan dans International
violation de l’intimité : c'est une atteinte a l'intimité. près de 32.000 membres, presque exclusivement des hommes, qui commentent, alimentent cette communauté. Donc c'est un phénomène structuré, entretenu par une culture du sexisme, de l’objectivation et du mépris envers les femmes. Et ceci depuis 2019 sans qu’il ait été fermé plus tôt. Que fait la justice? c'est une organisation terroriste. Le procureur doit-être saisi. C'est un xéli très grave. La fermeture c'est insuffisant. Il faut renforcer la régulation et la surveillance proactive des plateformes. Et surtout il faut frapper fort! -
Il se leva brusquement, comme possédé par un démon, et du plus profond de son ventre jaillit un cri déchirant qui l’arracha à l’angoisse de ce cauchemar. — Férial ! Mercedes resta figée, tétanisée. Sa gorge se serra, aucun son n’osa franchir ses lèvres. Ses grands yeux écarquillés, pleins d’effroi, défigurant la douceur habituelle de son visage. Farid, hors de lui, lui intima d’un geste sec l’ordre de partir. Il avait oublié, dans la tourmente de son esprit, que sa fille devait rentrer de l’université à cette heure. Mercedes, tremblante, ramassa ses vêtements à la hâte. En quelques secondes, elle s’était rhabillée et se précipita vers la sortie, espérant fuir ce lieu devenu soudain hostile. ---
-
Pourtant, dans l’ivresse de cette étreinte, une ombre surgit. Comme une cicatrice qui refuse de disparaître, l’image de sa femme s’incrusta au milieu de ses ébats. Son regard sévère, silencieux, s’imposa entre leurs corps. Il voulut chasser cette vision, mais déjà une autre douleur le transperçait. Sa fille. Il l’entendit, il la vit. Du haut d’un immeuble, frêle silhouette vacillante, elle tendait les bras vers lui. Un homme brutal la poussa dans le vide, et dans cette chute irréelle, son dernier cri fendit son cœur : — Papa ! Le cri résonna comme une déflagration dans son esprit. Tout bascula : la passion devint cendre, la chaleur devint glace. Le souffle de l’étreinte fut remplacé par une suffocation, comme si l’air lui-même lui manquait. Il n’était plus là, plus dans cette chambre, mais prisonnier d’un gouffre intérieur où se mêlaient désir, remords et perte.
-
Elle tira lentement la chaise et s’assit face à lui, dans un geste empreint de grâce tranquille. Ses doigts fins versèrent pour lui un thé parfumé dont la vapeur s’éleva comme un voile léger, puis elle se servit un café sombre et intense. — Prends ton thé, dit-elle doucement, et les fruits secs t’attendent… pour ta libido. Il sourit, un sourire qui s’élargit comme une lumière au coin de ses lèvres. Ses yeux, accrochés aux siens, semblaient refuser de s’en détourner. Alors, d’une voix à la fois tendre et espiègle, il répondit : — Les fruits secs, ma douce, feraient bien pâle figure devant la splendeur que j’ai en face de moi. Le silence qui suivit ne fut pas un vide, mais un écrin : le battement discret des tasses, le parfum mêlé du café et du thé, et surtout cette présence lumineuse qui rendait chaque mot superflu. Elle baissa les yeux un instant, comme pour se cacher derrière la fine porcelaine de sa tasse. Un sourire timide, presque enfantin, vint fleurir au coin de ses lèvres, trahissant une émotion qu’elle ne voulait pas laisser paraître. Le café, porté à ses lèvres, lui servit de refuge, mais la chaleur de ses joues la trahit plus sûrement encore que ses mots. Puis, redressant la tête, ses yeux brillants plongèrent de nouveau dans les siens. — Tu sais, murmura-t-elle d’une voix douce mais ferme, il y a des compliments qu’on garde en mémoire… longtemps, très longtemps. Son regard se fit plus lumineux encore, comme si ce moment suspendu entre eux avait effacé le reste du monde. Le parfum du thé et du café ne comptait plus ; il ne restait que l’éclat de leurs yeux, et cette complicité muette qui s’installait, plus forte que les mots. Elle baissa les yeux un instant, comme pour se cacher derrière la fine porcelaine de sa tasse. Un sourire timide, presque enfantin, vint fleurir au coin de ses lèvres, trahissant une émotion qu’elle ne voulait pas laisser paraître. Le café, porté à ses lèvres, lui servit de refuge, mais la chaleur de ses joues la trahit plus sûrement encore que ses mots. Puis, redressant la tête, ses yeux brillants plongèrent de nouveau dans les siens. — Tu sais, murmura-t-elle d’une voix douce mais ferme, il y a des compliments qu’on garde en mémoire… longtemps, très longtemps. Son regard se fit plus lumineux encore, comme si ce moment suspendu entre eux avait effacé le reste du monde. Le parfum du thé et du café ne comptait plus ; il ne restait que l’éclat de leurs yeux, et cette complicité muette qui s’installait, plus forte que les mots. Leurs regards restèrent accrochés, comme deux flammes qui hésitent à se rejoindre. Le temps s’étira, se fit plus dense, au point qu’on aurait cru que le monde entier s’était effacé autour d’eux. Il posa sa tasse avec lenteur, comme pour ne pas rompre la magie fragile de l’instant. Sa main, hésitante d’abord, se risqua à frôler la sienne sur la table. Un simple contact, mais qui fit naître une étincelle silencieuse, un frisson partagé. Elle ne retira pas sa main. Au contraire, ses doigts glissèrent doucement entre les siens, comme si ce geste avait attendu depuis toujours d’être accompli. Ses yeux se voilèrent d’une émotion sincère, et un souffle presque imperceptible franchit ses lèvres : — J’avais oublié… combien il est doux d’être vue ainsi. Le silence qui suivit n’était plus un vide, mais une plénitude : le battement de leurs cœurs, plus fort que toute parole, comblait l’espace. Dans ce moment suspendu, ni le thé ni le café n’avaient d’importance ; il ne restait que la promesse muette d’une proximité nouvelle, intime, fragile et infiniment précieuse. serra doucement ses doigts dans les siens, comme pour sceller une vérité qu’aucun mot n’aurait su exprimer. Ses yeux la cherchaient, hésitants mais brûlants d’un désir contenu, et elle, sans détourner son regard, s’avança imperceptiblement. Leurs mains restaient liées, ancrées l’une à l’autre, et il sentit la chaleur de sa peau l’envahir, comme une marée lente et irrésistible. Alors, avec une délicatesse infinie, il se pencha légèrement au-dessus de la table. Elle ne bougea pas, son souffle effleurant déjà le sien, ses lèvres entrouvertes dans une attente muette. Quand enfin leurs visages se frôlèrent, ce fut d’abord la caresse de leurs souffles qui se mêlèrent, puis un baiser doux, fragile, presque tremblant. Ce n’était pas une conquête, mais une offrande. Un baiser où la tendresse se mêlait à la pudeur, où chaque seconde semblait éternelle. Et quand ils se séparèrent, leurs fronts restèrent collés, leurs mains toujours enlacées, comme si aucun des deux ne voulait rompre ce fil invisible qui venait de naître entre eux. Le premier baiser, encore fragile, se fit plus ardent. Comme si la retenue s’était brisée d’un coup, leurs lèvres se cherchèrent avec une intensité nouvelle, avide et tendre à la fois. La table, barrière dérisoire, fut repoussée par un geste presque inconscient, et dans l’élan, il l’attira contre lui. Son café bascula, oubli insignifiant, éclaboussant le bois, mais aucun des deux n’y prêta attention. Ils n’entendaient plus que le tumulte de leurs souffles, le battement précipité de leurs cœurs, la chaleur qui montait en eux. Ses mains se posèrent sur son visage, comme pour graver chaque trait sous ses paumes, tandis qu’elle s’accrochait à ses épaules avec une urgence mêlée de confiance. Leurs bouches se retrouvaient, se quittaient, revenaient, dans une danse désordonnée et brûlante, comme si le temps n’existait plus. Et quand il la serra enfin contre lui, pleinement, leurs corps s’épousèrent dans une étreinte où se mêlaient désir, tendresse et abandon. Tout l’univers, dans ce moment, se résumait à leur fusion — deux âmes qui, après avoir longtemps tourné l’une autour de l’autre, se rejoignaient enfin dans l’évidence d’un même feu. Leurs lèvres s’unirent de nouveau, mais cette fois sans retenue. La tendresse s’était muée en ardeur, comme une flamme qu’on avait trop longtemps contenue et qui, enfin, s’élançait librement. Elle se laissa glisser contre lui, son corps trouvant naturellement sa place dans ses bras, comme s’ils s’étaient cherchés depuis toujours. Ses mains se perdirent dans ses cheveux, effleurant sa nuque avec une douceur fiévreuse, tandis que les siennes exploraient ses épaules, son dos, dessinant chaque contour comme on redécouvre un trésor. Leurs souffles se mêlaient, haletants, et chaque frisson traversait leurs peaux comme un langage secret, plus vrai que les mots. Autour d’eux, tout avait disparu : la table renversée, le parfum du café, la pièce elle-même n’étaient plus que décor lointain. Il n’y avait que leurs gestes, de plus en plus pressants, et cette urgence tendre qui les rapprochait davantage encore. Elle posa son front contre le sien, leurs regards se croisèrent dans une lueur troublante : mélange de désir, d’abandon et de promesse. Puis, sans un mot, ils s’abandonnèrent à la passion, laissant leurs corps dire ce que leurs cœurs avaient tu depuis trop longtemps. C’était une étreinte totale, ardente mais délicate, où la fougue et la douceur s’entremêlaient comme deux courants d’une même rivière. Une union où chaque baiser, chaque caresse, devenait un serment silencieux — celui de ne plus jamais se perdre.
-
L’agent, battu, humilié presque, par la simple puissance de la sémantique, n’avait plus qu’un seul recours : la force brute. C’était la fin de la partition, le dernier acte où les mots ne servaient plus à rien. Son visage crispé trahissait l’échec d’un duel qu’il n’avait jamais voulu livrer sur ce terrain. Alors, comme un joueur acculé sortant sa dernière carte, il extirpa de derrière son dos une paire de menottes froides et ternes. Dans un geste sec, rageur, il saisit le bras droit de Mourad, le tordit sans ménagement, comme pour briser en lui le dernier souffle de résistance. Le cliquetis métallique des menottes, refermées brutalement, résonna comme une sentence. Il le poussa vers la cour et vira brutalement à sa gauche. Un silence de plomb, d’abord, pesa sur la salle, comme si chacun retenait son souffle. Mais ce vide sonore, insoutenable, se fissura bientôt : un chuchotement, puis un autre, un froissement de voix mêlées de honte et de remords. Ce n’était plus seulement du bruit, c’était le brouhaha d’un devoir réveillé, celui qu’on doit à un compagnon livré à l’humiliation tandis que nous restions figés dans notre mutisme. Alors, comme une braise qui devient flamme, des voix se firent plus claires, plus fermes, suggérant d’abord une action, appelant à rompre la passivité. Et soudain, la colère nous souleva, nous unit, nous poussa dehors. D’un même élan, nous franchîmes le seuil, prêts à arracher Mourad à son sort.
-
Le policier sortit précipitamment pour comprendre ce qui se passait dans le réduit. Mourad, lui, avait décidé qu’il valait mieux ne pas se mêler à une bande de fous. Alors, par réflexe ou par malice, il resta debout… exactement à la place qu’occupait le policier quelques secondes plus tôt. Quand l’agent revint, il le trouva là, face aux prisonniers. — Qui es-tu, et que fais-tu ici ? lança-t-il, méfiant. — Je suis Belil Mourad. Le policier arracha le passeport d’entre ses mains, vérifia le visage, referma le document et lui cria au visage : — Pourquoi tu n’as pas répondu quand je t’ai appelé ? Et que fais-tu ici ?! — Tu ne m’as pas appelé, répliqua Mourad. Je viens juste d’arriver. Il n’était pas impressionné. Son ton était catégorique, presque aussi tranchant que celui de l’agent du désordre. — Où étais-tu ? reprit le policier. — Là où tu ne peux pas aller à ma place. Avait répondu malicieusement Mourad. Un silence suspendu. Nous mourions d’envie d’éclater de rire, mais nous nous sommes retenus. Un éclat de plus et c’était la catastrophe. Le policier, décontenancé, plissa les yeux. — Tu te moques de moi ? — Non, répondit Mourad, le plus sérieusement du monde. Je te l’ai dit, tu ne m’as pas appelé. Le silence s’épaissit dans le réduit. On entendait seulement le bourdonnement d’un néon et quelques gouttes de sueur tomber sur le sol. — Ici, c’est moi qui décide qui répond et qui se tait ! fulmina le policier. — Alors appelle-moi, et je te répondrai, répliqua Mourad, imperturbable. Certains d’entre nous étouffaient des rires, les lèvres mordues pour ne pas trahir l’hilarité. Le policier, lui, hésitait entre l’autorité et l’absurdité de la scène. — Tu te prends pour qui ? — Pour celui que tu cherches. Ni plus, ni moins. Un souffle parcourut la pièce. Nous étions à la limite de l’explosion, mais personne n’osa franchir la ligne. Parce qu’ici, un éclat de rire pouvait coûter cher. Très cher. Le policier se redressa, comme pour se grandir. — Tu crois que tu es plus malin que moi ? lança-t-il. — Pas plus malin, répondit Mourad sans ciller. Juste présent. Un murmure parcourut la pièce. Même les plus résignés d’entre nous levaient discrètement les yeux. On sentait que quelque chose basculait. — Tu te fous de moi ! cria l’agent, les veines du cou gonflées. — Pas du tout. Tu m’as cherché. Me voilà. Tu voulais Belil Mourad ? Le voilà. Alors pourquoi cries-tu ? Le policier cligna des yeux. Son arme, l’autorité, semblait lui glisser des mains. Sa voix avait beau tonner, elle se perdait dans l’absurdité que Mourad renvoyait, comme un miroir. Il tenta une dernière charge : — Tu crois que tu es plus fort que la police ? — Non, répondit Mourad, calme. Mais je suis plus fort que l’injustice. Et ça, tu n’y peux rien. Cette fois, ce fut le silence total. On n’osait plus rire. On retenait notre souffle. Car la scène avait cessé d’être comique. Elle avait pris une autre dimension, dangereuse, presque sacrée. Le policier resta planté là, son passeport à la main, comme un acteur qui a oublié son texte.
-
Les filles furent envoyées dans une grande salle, assises, presque à l’aise. Nous, les hommes, poussés dans un réduit sans porte, ouvert sur la cour. Pas de bancs. Pas de chaises. Un comptoir inutile grignotait ce qu’il restait d’espace. Collés les uns aux autres, nous étions des oranges pressées. À la place du jus, la sueur dégoulinait. Mélange improbable : transpiration et Chanel. Un policier en civil apparut. Nos passeports dans les mains. Il criait un nom, levait les yeux, vérifiait la « marchandise ». À chaque fois, une orange reconnaissable. Puis : — Belil Mourad ! Silence. Nous savions tous. Belil était aux toilettes. Personne ne souffla. Un bref instant, nous goûtions le plaisir d’une farce. Le policier paniqua, fila vers un autre poste. Et pile à ce moment-là, Belil revint. Tranquille, l’air de rien. Il entra dans la cage comme si de rien n’était, ignorant le chaos qu’il venait de déclencher. Nous l’accueillîmes comme un héros revenu d’expédition. Certains sifflèrent, d’autres éclatèrent de rire. Nous avions trouvé notre distraction du jour. Belil, lui, restait immobile, le front plissé. On lisait dans ses yeux l’incertitude : était-il revenu dans une cellule, un asile, ou bien s’était-il trompé d’adresse et débarqué dans un mauvais poste de police ? Il tourna lentement la tête vers nous, comme pour chercher une explication. Mais tout ce qu’il trouva, c’étaient des visages luisants de sueur et d’hilarité contenue. Plus il fronçait les sourcils, plus nous rions en silence. — Qu’est-ce que j’ai manqué ? finit-il par demander. Et là, nous éclatâmes franchement. Dans cette cage suffocante, compressés comme des oranges, il nous avait offert une gorgée d’air frais. Un moment d’asile, oui, mais de l’asile joyeux, celui qui rend la détresse supportable.
-
Un mot qui n'a aucun sens si ce n'est qu'il provient des livres religieux. Les sémites n'existent pas. Encore plus quand il s'agit des juifs qui proviennent de différents endroits de la terre.
-
Va revoir l'histoire des Hourites, des peuples de la mer, des phéniciens, des Cananéens et autres.
-
Gaza : l’ONU déclare l’état de famine, Benyamin Nétanyahou dénonce un « mensonge »
de ghoul a répondu à un(e) sujet de Umpokito dans International
Si je dis Hamas et une ordure, tu diras que Nata...est une ordure? Le problème est autre. -
Est-ce que Maupassant écrivait comme un peintre impressionniste ? Quels autres écrivains ou peintres vous semblent « se répondre » de cette façon ? C'est ce que j'ai dit. Je n'ai pas fait de parallèle entre deux arts. Il se pourrait qu'une toile te donne des idées pas plus ni moins. Et pour la définition vous pouvez consulter mon oncle google. Et pour la thèse, loin de moi cette idée
-
Poutine va-t-il encore longtemps tromper les Russes ???
de ghoul a répondu à un(e) sujet de CURIOSUS23 dans International
Nous parlons de la Russie, le plus grand pays au monde. Avec une population multiethniques. une révolution mal maîtrisée pourrait provoquer des guerres civiles ou des séparatismes violents. Les pays arabes en connaissent un bout. En plus les révolutions en Russie ont souvent débouché sur des bains de sang (1917 → guerre civile, millions de morts). Et renverser un dictateur ne garantit pas un avenir meilleur ; un autre régime autoritaire peut surgir (comme après 1917, ou même après 1991 avec Poutine). l'Algérie, la Libye, l'Égypte, le Yémen, la Syrie, le Liban,...ont tous connu ces révolutions de m.... -
Quand l’absence devient un mur invisible
de ghoul a répondu à un(e) sujet de Le Refuge Écrit dans Amour et Séduction
Salut: ton texte alterne entre témoignage personnel et ton universel. il reste dans l’ambiguïté : on ne sait pas si tu parles de toi dans l’instant (mur encore debout), d’un vécu passé (mur surmonté), ou si tu te mets simplement dans la peau de « celui/celle qui souffre ». on ne sait pas si tu as réussi à démolir le mur ou pas. On sent surtout une prise de conscience : reconnaître le mur, admettre sa douleur, valoriser la parole comme premier pas. Mais la suite — la réparation, la réconciliation, la chute du mur — reste suspendue. C’est peut-être volontaire : soit parce tu es encore dedans, donc tu n’as pas la réponse toi-même, ou tu veux laisser ouvert pour que chacun s’y reconnaisse, sans imposer une fin. -
Farid ouvrit le frigo, qu’il régla à seize degrés, puis y glissa la fameuse bouteille de vin. Il traversa ensuite le salon et déverrouilla l’une des baies vitrées donnant sur la terrasse de la piscine. Une chaise placée devant une petite table ronde semblait l’inviter à s’y asseoir. Il s’y installa et laissa son regard se perdre vers la piscine, où les scintillements du soleil, dans cette eau limpide et pure, composaient une mélodie enchanteresse. Son regard se perdait dans les éclats du soleil dans l’eau, quand Mercedes s’avança vers lui, portant un plateau garni de fruits secs, de quelques gâteaux, ainsi que de thé et de café. Mais il demeurait si profondément absorbé dans ses pensées qu’il ne remarqua ni la présence de la femme, ni le plateau déposé devant lui. - — Hé, tu es où là ? Descends sur terre ! lança-t-elle avec un sourire espiègle. Farid leva lentement les yeux… et en resta bouche bée. Devant lui se tenait une superbe femme en deux-pièces, un corps presque athlétique, illuminé par le soleil. Un instant, il se demanda si ce n’était pas une apparition sortie de ses rêves. — Eh bien, dit-il enfin, je crois que j’ai atterri… mais pas sûr d’être encore sur la bonne planète. Mercedes éclata de rire et posa le plateau devant lui. — Si le café ne te ramène pas à la réalité, je ne réponds plus de rien ! Farid, troublé mais amusé, sentit ses pensées se dissiper comme la brume devant un ciel d’été. Mercedes s’installa en face de lui, croisant les jambes avec une grâce étudiée. Le silence se fit une seconde, seulement rythmé par le clapotis tranquille de la piscine. Farid, incapable de détourner les yeux, lâcha soudain : — Tu sais… je crois que même le soleil a décidé de briller moins fort depuis que tu es là. Elle éclata d’un rire clair. — Si tu comptes me séduire avec des répliques de poète en vacances, tu es mal parti… quoique, ça me fait rire.
-
Poutine va-t-il encore longtemps tromper les Russes ???
de ghoul a répondu à un(e) sujet de CURIOSUS23 dans International
Ceux qui n’ont jamais vécu sous la coupe de vrais dictateurs peuvent se permettre de dire n’importe quoi. Vos gilets jaunes faisaient face aux CRS, pas à l’armée tirant à balles réelles, n’est-ce pas ? La différence est énorme. Ce n’est pas une "trace" laissée par l’histoire, c’est un peuple qui a appris qu’il sera toujours écrasé. Et vous oubliez Tian’anmen… » -
25 ans de Poutine, ou le cauchemar russe.
de ghoul a répondu à un(e) sujet de Gouderien dans International
Ce qui est certain, sans lui nous aurions eu en Tchétchénie un état islamique -
Poutine va-t-il encore longtemps tromper les Russes ???
de ghoul a répondu à un(e) sujet de CURIOSUS23 dans International
une généralisation essentialiste, qui sonne comme du mépris, voire du racisme culturel. Car ce type de discours donne l’impression que le peuple russe serait “naturellement soumis”, comme s’il y avait un “gène de la servitude” dans leur culture. Or c’est faux et injuste. Le peuple russe n’est pas homogène ni passif Dans l’histoire russe, il y a eu d’immenses révoltes : les paysans avec Pougatchev, les décembristes au XIXe siècle, la révolution de 1905, la révolution de 1917, les mouvements dissidents de l’ère soviétique (Sakharov, Soljenitsyne, etc.), et même les manifestations contre Poutine en 2011–2012. Dire qu’ils acceptent toujours la tyrannie nie leur capacité de résistance et leurs sacrifices. Oui, l’URSS a joué un rôle décisif contre Hitler On ne peut pas comprendre le XXᵉ siècle sans rappeler que l’Armée rouge a porté l’essentiel du poids de la guerre contre le nazisme. Bataille de Stalingrad, siège de Léningrad, bataille de Koursk… Des millions de soldats et de civils soviétiques sont morts pour stopper Hitler. Sans cette résistance colossale, l’Europe aurait probablement succombé au nazisme. Réduire la Russie à une caricature de “peuple servile” efface aussi ce rôle historique central. La nuance nécessaire Il faut distinguer : Les régimes politiques (tsarisme, stalinisme, poutinisme) qui sont souvent autoritaires, parfois sanguinaires. Le peuple russe, immense, divers, souvent victime de ces régimes, et parfois acteur de changements. -
25 ans de Poutine, ou le cauchemar russe.
de ghoul a répondu à un(e) sujet de Gouderien dans International
Dans les années 1990, après l’URSS, la Russie a connu un chaos économique, mafieux, mais aussi une montée des islamismes radicaux, surtout en Tchétchénie. Poutine est arrivé au pouvoir en 1999 sur cette promesse de “restaurer l’ordre”. Il a mené deux guerres en Tchétchénie, très brutales, qui ont effectivement écrasé l’intégrisme armé sur le territoire russe. Il a ainsi restauré un État fort, ce qui a plu à beaucoup de Russes, fatigués des années 1990 où tout semblait s’effondrer. Mais ce “succès” a eu un prix : centralisation autoritaire, écrasement des libertés, corruption systémique, dérive dictatoriale. Deux temporalités, deux héritages Gorbatchev est vu en Russie comme celui qui a perdu l’empire et plongé le pays dans la misère des années 1990. À l’Ouest, il est vu comme celui qui a permis la fin pacifique de la guerre froide. Poutine est vu par beaucoup de Russes comme celui qui a rendu la dignité et la puissance au pays, mais à l’Ouest, il est vu comme celui qui a reconstruit une dictature agressive. -
L’œuvre possède davantage l’artiste qu’elle n’est possédée par lui. dès qu’une œuvre sort de la sphère intime de l’artiste et rencontre le public, elle devient autre chose. Elle vit sa propre vie. Chaque spectateur ou lecteur la recrée par son regard, son vécu, son interprétation. C’est ce que tu appelles son appartenance au public. L'artiste possède son oeuvre avant sa création. Mais une fois révélée, elle lui échappe — un peu comme un enfant à ses parents. Oui l’art dépasse l’individu. L’artiste est un canal, le public est un écho, mais l’art est plus grand que les deux. une question essentielle que tu poses: qui est vraiment l’auteur d’une œuvre ? L’artiste qui la crée, ou bien l’œuvre elle-même, qui "veut naître" et utilise l’artiste comme vecteur ?
-
Dans le vide, oui. F= mg et f=ma ou a=accélération du mouvement de l'objet, donc g=a
-
Les portes de la gare s’étaient refermées sur les autres passagers comme un gouffre. Leur foule anonyme avait glissé à l’intérieur, engloutissant bruits, valises et visages. Nous, nous restions seuls, exposés, marqués. À chaque pas, les silhouettes immobiles se précisaient. D’abord des ombres, puis des traits. Des mâchoires serrées, des yeux glacés. Leur silence avait la lourdeur d’une condamnation déjà prononcée. Nous avancions, et c’était comme marcher dans un piège que nous connaissions mais que nous ne pouvions éviter. Le cercle se referma. Ils ne portaient pas d’uniformes, mais leurs mines patibulaires en disaient long : ils étaient là pour nous. Le premier choc fut rapide, presque invisible. Une main sortie de nulle part, une bousculade, et déjà le portable de ma fille avait disparu. Elle poussa un cri bref, étouffé aussitôt par ma poigne sur son bras. — Calme-toi, soufflai-je. Je sentis l’adrénaline battre dans mes tempes. Mais au fond, un étrange soulagement me traversa : ils avaient pris le mauvais téléphone, celui qu’on ne voulait plus à la maison, écran fissuré, batterie épuisée. L’autre, le vrai, le précieux, dormait encore dans sa cachette improvisée. C’était devenu ma monnaie d’échange, ma seule arme dans ce théâtre hostile. Autour de nous, les policiers en civil resserrent l’étau, comme des chiens qui flairent une proie. Leurs regards allaient de nos visages fatigués à nos sacs, de nos sacs à nos poches, cherchant la faille. Les dés étaient jetés. Nous n’avions plus d’issue. Mais dans le secret de ma poche, je sentais le poids rassurant du portable caché. Un témoin muet, une preuve qui pourrait peut-être raconter, plus tard, ce que nous vivions à cet instant.
-
Merci enchantant, c'est un encouragement qui va droit au coeur
-
Le lieu de la rencontre
-
Tu prends la valise, et tu files
-
Continuer d'espérer ou arrêter ?
de ghoul a répondu à un(e) sujet de preliator dans Amour et Séduction
Tu as 39 ou 29 ans?