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Tout ce qui a été posté par Totologik
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Bonsoir, Si on regarde objectivement les données on voit qu'il ne s'agit même pas d'un problème d'égalité garçon/fille puisque c'est seulement 20% des garçons qui occupent 80% de la cour. Donc 80% des garçons sont, au même titre que les filles, discriminés par cette suroccupation.
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Je veux faire apparaître un paradoxe. Tu as une société considérant le libéralisme comme nécessité à la liberté, et paradoxalement des individus évoluant au sein de cette société se retrouvent privés de liberté pour avoir exercé leur liberté individuelle de façon compatible avec les principes de liberté édictés par la société qui plus est. Il y a un trou dans la raquette pour le dire simplement. D'où la question de savoir on peut organiser cette liberté à l'échelle d'un système ? J'avais étudié un extrait au lycée et il m'était resté plus ou moins gravé en mémoire car les idées avaient résonné en moi. Et voilà que je découvre ceci : Juste hallucinant ! Je comprends que pour exister au niveau d'un système, elle doit d'abord exister au sein même des individus. L'effort intellectuel, le travail d'introspection, bref, apprendre à se méfier de soi-même en font partie. Entièrement d'accord ! Et je dirais qu'il est nécessaire de la mettre en pratique. Dans une société libre, cela se traduit par l'expression de ses pensées sans s'autocensurer par peur de la pression sociale, s'impliquer dans le système politique, et défendre vigoureusement les causes qui nous tiennent à cœur. Sans cela, nous risquons de voir ces libertés nous échapper. En bref, adopter une posture de combattant. C'est pour moi cet exercice de la liberté par les (groupes d') individus combiné au fait que la notion de liberté est relative, comme tu le décris, que je vois la nécessité de l'existence d'un rapport de force, et qu'il est important que la société s'assure que les forces en jeu soient toujours commensurables. Dans le cas des sociétés libérales par exemple, l'existence d'une asymétrie entre ces forces suscite des interrogations et rend l'exercice de la liberté très difficile. Bon dimanche !
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J'aurais pourtant parié que la difficulté de compréhension était liée au "conséquence de son inconséquence" car l'un s'attache à l'action, et l'autre à la société. Ça passera peut-être mieux avec une reformulation et un exemple j'espère : Une société définie par un système de pensée, entreprend des actions en toute liberté (supposément). Mais en fait ces actions ne sont pas effectuées en toute liberté même si ça en a tout l'air car cette société est incapable de comprendre son propre système de pensée. Ce faisant, elle obéit à on insu à un dogme. Exemple qui vient à l'esprit : notre société occidentale est en partie définie par le libéralisme et il y a une propension naturelle à condamner toute action allant à l'encontre de cette idéologie. Car regarde ce qui arrive aux lanceurs d'alertes qui se font dégommer à coup de "violation du secret des affaires" alors qu'ils ne font qu'exercer leurs droits dans une société supposée libre.
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Certes : le reflet d'un dogme et la conséquence (= l'action en apparence sans contrainte menée par la société) de son inconséquence (= l'inconséquence de la société, càd son manque de réflexion quant aux actions qu'elle entreprend) en ce qu'elle est incapable de sonder les limites du système de pensée qui la définit. C'est plus clair ainsi ?
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Bonjour, Je lis le fil avec intérêt (et merci pour vos idées), et je vois que le concept est approché suivant des angles multiples, souvent en relation avec l'individu, son libre arbitre, et son bonheur/bien-être. J'espère ne pas interrompre le fil (qui me semble déjà en fin de course, mais je peux me tromper) avec cette intervention. J'ignore si l'exemple du prisonnier a été choisi à dessein, mais dans une société prétendue libre nous disposons donc de mécanismes pour réguler la liberté individuelle. Paradoxalement, il existe des individus qui sont incarcérés par ces sociétés pour la raison qu'ils ont exercé leur liberté et leurs droits : le cas Julian Assange est emblématique et il convient donc d'apprécier la liberté sous son aspect systémique. Personnellement, je pense que l'on consent presque tous indirectement à une forme de servitude (peut-on seulement appeler cela la culture ?), par paresse et/ou par manque d'intelligence, et que certains exercices de sa liberté individuelle mènent à la perte de cette dernière du fait de lacunes dans le système dans lequel on évolue. Car si individuellement, l'épanouissement de la liberté doit impliquer l'expansion de notre espace mental afin de dépasser les cadres établis par notre société, je ne sais que dire d'une société persuadée de sa propre liberté, menant son action en apparence sans contraintes, alors qu'elle n'est que le reflet d'un dogme et la conséquence de son inconséquence en ce qu'elle est incapable de sonder les limites du système de pensée qui la définit. En fait pour poser le problème simplement, je me demande s'il est possible d'organiser la liberté à grande échelle. Y-a-t-il des prérequis ? Je pense que l'établissement de rapports de force est nécessaire à un tel ouvrage. Au plaisir de vous lire.
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Le sujet de discussion est, compte tenu des événements actuels, d'évaluer la possibilité d'une expansion de cette tendance qui semble gagner en popularité outre Atlantique (ce qui ne veut pas dire qu'elle gagne en nombre d'adhérentes), ses conséquences. Mais pas de dénoncer, ni d'appeler à la lutte. Je n'ai pas tourné mon message en ce sens en tous cas. Mais rien n'empêche de créer un fil dédié aux courants masculinistes (il doit déjà en exister je suppose).
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Pointer du doigt une minorité restreinte de personnes haineuses identifiées à une certaine catégorie sociale, ethnique ou génétique (car ici on parle des hommes), ne démontre pas que tous les individus de cette catégorie sont haineux. L'argument qui consiste à promouvoir "la guerre aux hommes" sous prétexte de l'existence de certains individus haineux de génotype XY ne tient pas à mon sens.
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Du pain béni pour les femmes qui soutiennent ton discours ! Tous ces messieurs désemparés à vos pieds
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Ex-trader, il rénove des passoires thermiques avec l’argent des riches
Totologik a répondu à un(e) sujet de Doïna dans Environnement
Bonjour, Le processus de dépossession des particuliers suit son cours : une loi vertueuse rendant exsangue la masse de petits propriétaires, et des philanthropes businessmans à la rescousse. Du capitalisme sauvage dans un emballage de vertu. -
@pic et repic : Je pense que la remarque de @SpookyTheFirst , certes très cliché, permet d'illustrer le ridicule de l'action qui consisterait à implémenter une instance de pouvoir s’immisçant dans la sphère privée des foyers. Enfin ... c'est ainsi que je le comprends.
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Elles-mêmes le transmettant à 50% des femelles et 50% des mâles de leur descendance. Cette mécanique permet au gêne favorable de se répandre dans 50% de la descendance en 2 générations. EDIT : enfin ce qui compte le plus c'est surtout la disparition du gêne délétère.
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Du point de vue purement darwiniste, n'est-ce pas souhaitable que la nature fonctionne ainsi ? Un XY (mâle) portant une mutation favorable sur X est ainsi largement favorisé, enclin à se reproduire et à transmettre ce patrimoine bénéfique que celui ayant une mutation délétère qui aura une moindre chance d'atteindre l'âge de reproduction. Je vois en cela une mécanique naturelle de purification d'une espèce, ce qui n'est pas forcément mauvais au sens biologique.
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N'est-ce pas déjà le cas en France ? Les hommes et les femmes sont égaux dans les textes judiciaires il me semble. Comment matérialiser l'égalité en devoirs ? Car en tant que citoyens ils sont également parfaitement identiques aux yeux des textes. Je feins volontairement la naïveté car je vois très bien où tu veux en venir. Mais cela soulève des grandes questions. Pour garantir, en pratique, l'égalité que tu cites, faudrait-il une instance de pouvoir qui puisse s'immiscer dans la sphère privée, et ainsi accepter de sacrifier une partie de nos libertés individuelles à cette fin ?
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peut on se décider a aimer sincèrement de nos jours ? sans masques ni laissé paraitre ?
Totologik a répondu à un(e) sujet de kyrillo dans Amour et Séduction
Entreprendre des actions irrationnelles au nom de l'amour, qui peuvent conduire à diverses pertes : qualité de vie, argent, stabilité émotionnelle etc... Cependant, mon avis est que l'irrationnel à faible dose dans la vie personnelle est le moteur de la sérendipité, un peu à la manière qu'ont les mutations génétiques de soutenir l'évolution des espèces en permettant de fournir des avantages compétitifs. -
Bonjour, Dans cet article du NYT (lien vers l'article) publié suite à l'élection de D.Trump dont on connaît les positions sur l'égalité des sexes, il est question d'un mouvement "hétéro-pessimiste". Des femmes mettant en œuvre tout ce qui est en leur pouvoir afin de se débarrasser des hommes dans leur vie personnelle afin de vivre pleinement la leur, tout en se serrant les coudes avec leurs pairs. Il est notamment question d'incitation au divorce, de promotion du célibat. Ainsi la finalité serait de faire société en marginalisant les hommes en général, afin de mettre fin à une situation d'oppression permanente. Qu'en pensez-vous ?
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peut on se décider a aimer sincèrement de nos jours ? sans masques ni laissé paraitre ?
Totologik a répondu à un(e) sujet de kyrillo dans Amour et Séduction
Tu étais vraiment obligée de péter dans le salon ?! -
peut on se décider a aimer sincèrement de nos jours ? sans masques ni laissé paraitre ?
Totologik a répondu à un(e) sujet de kyrillo dans Amour et Séduction
Plus qu'une possibilité, il s'agit d'une nécessité. La jeunesse évolue dans un monde régi par le narcissisme de masse et se confronte à l'isolement malgré l'augmentation des moyens de connexion et de partage. L'explosion de la consommation d'anxiolytiques en est probablement l'effet démontrant cette nécessité. Mais une dose d'humilité est nécessaire à ce qu'une âme amoureuse puisse fleurir des semences de l'affection. Merde c'est contagieux ! -
Guerre en Ukraine - Sujet général
Totologik a répondu à un(e) sujet de Promethee_Hades dans International
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C'est la politique intérieure du pays, qui est sûrement très critiquable. Mais pour donner mon avis (qui n'est que mon avis), je dirais deux choses : la Russie a fondé son économie sur la résilience : souveraineté, matières premières, or, armée ... plutôt que sur le capitalisme et la consommation de masse. Car qu'est-ce que la richesse d'un pays ? Son PIB ? Elle n'a pas les savoirs nécessaires à sa modernisation (si on parle bien de technologie) et les pays étrangers qui auraient les moyens de le faire ne sont pas les bienvenus (trop de divergences ? Risque de perdre sa souveraineté ? ... je ne sais pas). Et de plus, les moyens étant aux mains de quelques oligarques proches du pouvoir, je pense qu'il est très difficile d'infléchir une trajectoire lorsque le "business as usual" fonctionne bien.
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Du point de vue UE, je pense que la realpolitik aurait été de constater que la Russie possède à peu près tous les gisements gaziers et pétrolifères d'Eurasie, qu'elle alimente en gaz l'industrie de l'UE à plus de 50% (corrigez-moi si je me trompe), et que par conséquent il était de mauvais aloi que de s'asseoir sur les accords de Minsk. Ceci d'autant plus que l'oncle Sam détourne progressivement le regard vers le Pacifique, et que nous pauvres dindons de la farce, allons devoir faire les frais de cette guerre, pendant que les USA et la Russie se délecteront du gâteau Ukrainien. À l'inverse la realpolitik américaine consiste à empêcher toute symbiose entre une UE (Allemagne notamment) industrialisée et innovante, et un accès aux ressources primaires abondantes de Russie car ceci constituerait une alliance capable de menacer l'hégémonie américaine. Lisez un peu sur les positions américaines à propos du projet Northstream 2 (avant que la guerre n'éclate évidemment). Z.Brzeziński, conseiller d'état influent sous Carter, l'a amplement théorisé dans "Le grand échiquier", paru en 1997 (donc bien après l'effondrement soviétique) dont je recommande fortement la lecture à qui veut avoir une compréhension un peu "froide" (càd sans tenir compte des aspirations des peuples) de ce qui est en train de se dérouler.
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C'est la realpolitik. En géopolitique, les règles de morale ne s'appliquent que dans l'esprit de ceux qui ont la naïveté de les croire. Et je pense que malheureusement une bonne partie des décisionnaires en UE en est.
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Tu avais aussi un peu raison, car sur le plan microscopique l'impulsion d'un seul photon est de l'ordre de 10^(-27) kg.m/s alors que celle d'une particule chargée émise par le soleil est de l'ordre de 10^(-21) kg.m/s. Ce qui change c'est qu'il y a beaucoup plus de photons que de particules chargées
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Oui, ce que je mentionnais dans mon premier message. Le dénominateur commun consiste en ce qui touche aux aspects qui font que nous autres humains nous ressemblons. Et pour ceux-là je dirais que oui, ils sont assez peu dépendants du référentiel, quoiqu'il a existé des ordres religieux pratiquant l'auto-châtiment physique (les flagellants p.ex). Pour le dire autrement, (quasi) tous les référentiels culturels ont une base commune fondée à partir des points communs que tous les êtres humains partagent en tant qu'espèce (mais je suis sûr que quelqu'un trouvera quelques exceptions - je n'en ai pas pour l'instant). Je pense qu'ôter arbitrairement la vie d'autrui est d'une manière générale compris comme quelque chose de mal à peu près dans toutes les cultures, et que donc ceci est partagé par l'immense majorité. Néanmoins je ne serais pas étonné que dans leurs esprits, Hitler et quelques-uns de ses admirateurs ne faisaient pas de mal, voire même œuvraient pour le bien. Ainsi, étant donnée sa nature polymorphe le rendant difficile à identifier, il faut apprendre se méfier de soi-même. Un bon garde fou pourrait consister en l'étude des différentes cultures, permettant d'accéder à différentes perspectives sur ce qui est considéré comme mal afin de mieux le cerner.
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Sur le plan macroscopique, c'est tout le contraire. L'effet net des particules chargées est de quelques 0.05%. Voir ce paragraphe : https://fr.wikipedia.org/wiki/Voile_solaire#Importance_du_vent_solaire Mais passons ces détails de terminologie, j'ai compris que tu parlais de voile solaire qui utilise le rayonnement et les particules chargées (de contribution très marginale d'après Wikipédia). Donc au lieu de 10nN/m² que je citais, on arrive à une pression de l'ordre de 10µN/m². Je pense que cela ne change pas les conclusions de mon message précédent. Une telle technologie servirait à ajuster finement l'orbite d'un objet déjà en position stable, qui mis à part quelques cas particuliers, aura toujours tantôt le soleil dans le dos, tantôt de face.
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Je ne suis pas spécialiste mais il semble (Wikipédia encore une fois) que vent solaire ne désigne que les particules chargées. Et l'auteur parle de voile à vent solaire, ce que j'ai interprété comme voile qui n'utilise que les particules chargées.