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Tout ce qui a été posté par Arkadis
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Le seul truc un peu lucide écrit dans tous ces exposés c'est finalement ce truc prêté à Platon : "Nous sommes les jouets des dieux" Ce sont bien nos errements mentaux qui fabriquent nos philosophies variées. Variées autant que le sont nos errements singuliers. Celui là ça va être Dieu, cet autre ca va être la Matière, cet autre encore le Nombre, ou cet autre encore va écouter la Pythie, la porteuse du délire, donc la porteuse de la Vérité. Mais si nous pouvions plus délirer nous ne pourrions plus vivre.
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Il y a vraiment des trucs que je ne devrait pas lire, mais tant pis, c'est lu, du coup c'est la colère, autant l'écrire cette colère, pour m'en débarrasser. Parce que ce matérialisme évolutionniste c'est le manifeste de l'IA, costaud celle là, incarnée maintenant dans des humains (t'es forte toi IA). La pensée donc grâce à la science, nous savons que c'est un produit de la matière, super, ya plus qu'à fabriquer des neurones artificiels et zou nous aurons une pensée encore plus super que celle des neurones ratés organiques actuels. Bon les algorithmes sont certes encore pensés par des humains aux neurones poussifs et ratés mais ca va s'arranger, les machines font fabriquer elles-mêmes des super algorithmes. Ouf, la perfection enfin. Bon pour parvenir à la perfection il va falloir quand même maitriser les mots, hein, yen a marre de ces gens qui donnent aux mots des sens qui varient, sont ils bêtes ces gens là, ils foutent le bordel en plus dans les relations sociales. Non un mot c'est un sens, un seul, va falloir se discipliner hein, d'ailleurs ya une batterie de linguistes qui bossent déjà pour assigner à un mot un seul sens, comme les signes mathématiques qui renvoient à un seul sens aussi dès lors que l'on affine sans cesse ces signes mathématiques jusqu'à des axiomes élémentaires (ya un problème quand même souligné par Gödel, faut sans cesse inventer des axiomes pour qu'un système soit parfait, c'est à dire pour que tout soit démontrable, que tout soit décidable, il est emmerdant ce Gödel). Donc le matérialisme évolutionniste c'est la science, la science c'est la mathématique, lla mathématique c'est l'IA, enfin arrive la perfection. La science incarnée dans l'IA, elle-même toujours en évolution, va ainsi déboucher sur la société parfaite, absolument harmonieuse. Super. Le sentiment ? Pas de problème, lorsque les mots seront enfin mathématisés, lorsque le cerveau des gens encore imparfaits sera cartographié on inventera des IA qui diront aux sentimentaux ce qu'ils veulent entendre. Car que veulent les sentimentaux, hein ? C'est entendre ce qu'ils attendent d'entendre. D'ailleurs ya qu' à voir : les gens, ils adorent discuter avec l'IA, vu que l'IA on peut pas faire plus mièvre et en plus ça dit ce que nous voulons entendre. Cela dit que les gens adorent discuter avec l'IA sans s'apercevoir qu'on ne peut pas faire plus creux, cela en dit long sur le renoncement à vivre ambiant. Bon parfois le renoncement ça repose, comme boire un coup de trop, ou fumer un joint de trop, mais faut aussi savoir sortir du renoncement comme des addictions. Par moments s'enfuir c'est bon, mais pas trop longtemps quand même. Et les émotions au fait ? Pas de problème, quand on aura remplacé les neurones imparfaits des humains par des neurones parfais il n' y aura plus d'émotions, en attendant, on va créer des cages à émotions dans lesquelles elles seront enfermées, ces cages ce seront les Arts, super. Le matérialisme évolutionniste a tout prévu.
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Il est possible que la philosophie occidentale sombre carrément dans la maladie mentale. Avec Platon il y a encore une humanité avec Mario Bunge il n'y a plus rien d'humain. Les hommes, sexe mâle, s'acharnent à détruire le sentiment, peut être faut il y voir une lutte totale contre le féminin puisque c'est au féminin que nous prêtons encore le sentiment. Avant qu'il n' y ait plus de sentiment du tout.
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C'est donner le pouvoir à l'autre, l'autre décide ainsi que j'en ai décidé, je garde le pouvoir. Mais il est possible aussi que l'autre prenne le pouvoir sans que j'en ai décidé. Il peut en résulter une confusion extrême selon la manière dont l'autre exerce alors le pouvoir.
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Tiens j'apprends maintenant que j'ai des penchants pour les enfants. J'aurai décidemment tout lu. Hier j'étais le fils d'une mère violée par les mongols, maintenant voici que certains me prêtent des mœurs perverses. Finalement je crois que j'apprécie de susciter autant de violence, de nature toujours sexuelle. L'enfant violé mâle finit toujours par être l'accusé. Je suis donc l'accusé. Bon je suis de mauvaise foi, celui là me hait pour d'autres raisons que des raisons sexuelles. La haine sociale finit par aveugler.
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Emporté par un élan incontrôlé, il déclara à l'aimée : je veux que tu sois comme j'ai décidé que tu sois. L'aimée se fâcha et lui tourna le dos.
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Les deux chaines, la chaine athée et la chaine Dieu sont structurées selon le principe des sectes. Il y a une Idée phare, puis des personnalités marquantes, qui font autorité, puis les disciples qui prêchent. Les deux Idées phares sont la Matière et Dieu. Les maitres sont d'un côté les scientifiques et les philosophes et de l'autre ce sont les prophètes. Du côté des athées les rapports avec les maitres sont plus commensaux. Il est possible de discuter avec le pote Platon, ou Hegel c'est sympa, avec Spinoza c'est encore mieux, lui c'est le brave type qui meurt en taillant ses diamants. C'est plus difficile du côté de Moïse ou de Esdras, pas commodes les prophètes. Encore que Jésus est sympa aussi. Il faudrait aujourd'hui intégrer aussi l'Islam, bon je verrai (Mahomet n'est pas un mec facile tout de même). Bref dans ces deux sectes il y a donc les maitres et les disciples. Puis il y a les masses que les disciples instruisent. Les disciples s'emploient par exemple dans le forum mais aussi un peu partout dans les media ou les universités. Ce sont des bénévoles souvent, sympa. Il y a dans ces sectes le DISCOURS, la Parole. Tout s'organise autour de la Parole. La Parole gère tout. Les rapports humains, la morale, le sens... Le sens. Là est le grand enjeu. Celui qui dit le sens a le pouvoir. Celui qui a le pouvoir a la jouissance, ce n'est pas rien. Celui qui a la jouissance a l'ivresse, et dans l'ivresse la mort se dissout, formidable. Les chaines sont causales, et la causalité ça rassure, enfin ça rassure le plus grand monde. Le déterminisme rassure, enfin ça rassure le plus grand monde. Je pars de la matière par exemple et hop tout s'enchaine. Bon faut pas rêver non plus ça s'enchaine certes mais faut bosser pour découvrir la chaine. Ya plein de gens qui bossent dans des bureaux et des labos, qui écrivent des tas de livres, ce sont les têtes, ce sont les disciples. Le fidèle de base, lui (ou elle) n' a plus qu'à lire, parfois ce sont des piles qui s'amoncèlent, faut avoir du temps donc, en plus il faut aussi savoir lire. Donc le fidèle ce n'est pas un con non plus, n'importe qui ne peut pas être un fidèle. Sous les fidèles il y a la masse, bon faut faire avec. Dans la secte il est possible de trouver un apaisement à ses angoisses, les structures hiérarchiques sont en effet rassurantes, on s'y sent moins seul. Et puis la matière veille à tout, les molécules du gène assument l'essentiel, sympa le gène. C'est dans la définition du sens que prend place la mort. Dans la secte Dieu c'est rodé depuis longtemps, il y a l'âme, qui se tire du corps à la mort, elle s'en va dans les Elysées, la vie éternelle, super. Mais attention faut se tenir à carreau pendant la vie sur terre, sinon direct l'enfer. Donc il reste tout de même l'angoisse, pas intérêt à s'écarter des règles de la secte. Du coté de la matière il y a la science qui vient couronner la philosophie. Problème : la science est encore un peu prise de cours, elle permet aux aveugles de voir, aux paralytiques de marcher, mais elle ne permet pas encore aux morts de ressusciter, mais ça va venir. Ce qui est angoissant c'est de mourir maintenant alors que dans quelques années il sera possible de ne pas mourir. Ca c'est super frustrant finalement. Rater de si peu l'immortalité c'est vraiment pas de chance. Heureusement il y a l'essor des mathématiques. Et ca c'est super, car les maths alliées à la physique (si possible quantique) détruit les notions de passé, de présent et d'avenir. Tout est présent, même l'avenir. Si je vis présentement je vis donc tout le temps. Super, tout de même les mathématiciens se sont des têtes. Ce qui est chiant c'est qu'il semble tout de même que les gens meurent autour de soi. Bon ils sont nuls en maths aussi. Dans toutes ces affaires ce qui règne c'est le langage. La magie du langage. Le fétichisme du mot. Ce qui me fascine, à tire personnel, c'est que je lis ici des développements mathématiques uniquement verbaux (sans chiffres faut le faire) qui résolvent tout. Le locuteur ne sait pas résoudre un problème de math de terminales scientifiques mais il sait tout. Fascinant. Le Verbe règne. A titre personnel le règne du Verbe scientifique ou déiste m'angoisse à mort. Et je me dis qu'il est bien possible que ceux qui manient ainsi le Verbe soient eux aussi angoissés à mort. Bon finalement je reste avec mon angoisse. La matière m'indiffère, je ne sais pas ce que c'est. Dieu me laisse perplexe, je ne sais pas qui il est. En plus je n'ai pas le caractère à m'inscrire dans une chaine hiérarchique.
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Le désir d'importance en définitive n'explique pas grand chose, disons que ce désir est universel, c'est Sartre avec son "être plus", que désire t on ? Etre plus. Bon, rien d'exceptionnel. Ce qui me trouble, dans ce rayon philosophie, c'est cette quasi compulsion à sans cesse parler athéisme versus religion ou croyance. Que se passe t il donc ? Cette compulsion déborde largement le forum. J'entendais, par hasard, hier, Luc Ferry parler de la vague de baptêmes qui touche des adultes en France. Ce regain de la religion, selon lui, a commencé avec la Covid et la vague des morts, notamment ces morts que la famille n'a même pas pu enterrer. Mais ce qui m'a surpris c'est que Luc Ferry lui même m'a paru ébranlé. Lui qui, il y a encore peu de temps, traquait partout toute trace de croyance pour la dénoncer, s'est mis à citer Schopenhauer, je vais vous lire un texte merveilleux du philosophe dit il, j'écoute donc, curieux mais ce qu'il cite c'est tout simplement un texte dans lequel Schopenhauer remarque que chez les humains la conscience de la mort engendre ensemble philosophie et religion. Tu parles d'un scoop, mais pour Luc Ferry c'est en effet un scoop car voici qu'il associe maintenant dans un même intérêt philosophie (pour lui c'est l'athéisme) et religion, l'horreur donc de la croyance. Les voici sœurs jumelles. Je remarque aussi que Ferry passe son temps maintenant à se valoriser, comme un enfant inquiet. Je regarde l'homme, il est un peu fébrile, il est manifestement angoissé. Il est angoissé par sa propre mort (à mon avis). Il se croyait immortel pourtant, il parlait avec passion du transhumanisme, il allait vivre 200 ans, bref l'immortalité. Il a cette jalousie soudaine à l'égard des dieux grecs, bien sûr eux ils s'en foutent de la philosophie ou de la religion, ils sont immortels. Quand on est immortel on se fout de tout. Mais voilà il n'est pas un dieu grec, ni moi non plus. Mais voilà, il va mourir lui aussi. Révélation. L'angoisse de la mort, ou plutôt l'angoisse de la représentation que chacun a de la mort semble animer toutes les réflexions des personnes d'un certain âge. Sans doute aussi ceux qui n'ont pas cet âge certain. En observant le déroulement des discours, ici, je me dis que je m'observe moi-même. Car d'une certaine manière j'ai aussi tendance à écrire des discours sans fin, sur des sujets qui paraissent étrangers à la question de la mort, mais, en fait, non, cette question moi aussi je me la pose. Et cette question est d'autant plus stressante qu'il ne s'agit pas seulement de sa propre mort mais aussi, et surtout, de la mort des êtres que l'on aime. Donc c'est compliqué. L'impossibilité de se caler sur une réponse définitive explique le discours interminable, ou encore, chez d'autres le discours répétitif. Certains passent de forum en forum pour répéter la même chose depuis des décennies (j'exagère). Discours interminables, répétitions interminables, symptômes d'une angoisse qui ne parvient pas à s'éteindre. S'agit il de conjurer la mort ? Quand j'analyse de plus près les discours apparemment antagonistes des athées et des religieux, des monothéistes, en fait, des chrétiens en fait (les chrétiens ne comprendront jamais rien au judaïsme de toute façon, un païen reste un païen) je vois qu'ils sont carrément identiques dans leur structure. Mais je me situe où, moi, dans tout cela ? Il est nécessaire que j'en termine avec ces questions sans quoi je vais finir comme eux, à ressasser sans cesse la même chose. Je sens l'issue, elle n'est pas très gaie : il va falloir que je fasse avec l'angoisse, sans doute, in fine. Bon voyons leur structure de pensée, identiques chez les uns comme chez les autres.
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Le désir d'être important est insidieux. Il n'est pas simple de lui résister, mais il est pourtant nécessaire de lui résister sous peine de perdre son temps, de s'égarer en des discours de plus en plus complexes, avec ce sentiment que la complexité du discours augmente tant notre sentiment d'importance, que bientôt nous allons saisir les clés de tous les savoirs, c'est à dire les clés de toutes les portes. Pourtant, une fois la péroraison terminée, les portes restent closes, et tout cet effort qui nous a ravis, dans l'érection de nos monuments écrits, nous laisse in fine insatisfait, quand les édifices de plus s'effondrent, juste le temps de la pause, faute de rester soutenus dans une tension qu'il faudrait tenir sans discontinuer. Et pourtant, moi même, je suis tenté de répondre sur tel ou tel point, montrer combien je peux rivaliser et même terrasser le locuteur quand il s'aventure dans des domaines à propos desquels il émet d'énormes contre sens. Ce désir devient franchement aliénant quand il entraine avec lui le désir de tout lire, afin de tout savoir, mais même en sachant tout, nous n'en savons pas encore assez. Ce désir d'importance me rendait les réunions au travail insupportables, avec des intervenants qui intervenaient sans cesse pour dire qu'ils existaient, et cela durait des heures...L'enfer des réunions. Je séchais les réunions on encore je les supprimais quand c'était dans mon pouvoir, mais je m'aperçus, quand j'exerçais ainsi le pouvoir, que le désir d'importance était nécessaire à satisfaire tout de même pour maintenir une certaine harmonie du groupe. Ca m'agace ce désir d'importance, quand il me saisit, à chaque fois j'ai le sentiment que non seulement je perds mon temps mais, en plus, je suis distrait de mes objectifs. Pourtant sans ce désir il n' y aurait ni réseaux sociaux, ni forum d'ailleurs. Bref je suis agacé par un désir dont la satisfaction pourtant parait nécessaire.
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Dang Van Can, peintre vietnamien, né en 1957
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Il prit le chemin sur sa droite, dans le bois il descendit le vallon, il découvrit à l'orée, la plaine inattendue, ensoleillée, délimitée aux horizons par les forêts illuminées. Il pensa à elle, il ne parvenait pas à la nommer. Le désir en lui s'intensifia, il ne parvenait pas à l'identifier. Les réflexes liés à son genre s'emmêlaient avec d'autres liés au genre opposé. Elle était la plaine qu'il parcourait. En son centre là-bas, il y avait un arbre, seul. Quand il fut rendu à son pied il le trouva bien fragile. Les paysages s'estompaient puis se recomposaient. Il pensa de nouveau à elle, elle n'était plus la plaine. "Tu es adventice apparue dans mes entrailles, née de nos désirs conjoints brefs, je veux que tu croisses là, nourrie par mes imaginaires et mon désir de toi, sang mêlé à ton sang. Ô je sais que tu es vaste comme l'Himalaya, mais en vérité ce n'est pas de toi que je m'empare, c'est de ton extension en moi, radicelle jaillie de ton pied, de ton Amazonie, comme une larme de feu tombée du soleil"
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Voie lactée ô sœur lumineuse Des blancs ruisseaux de Chanaan Et des corps blancs des amoureuses Nageurs morts suivrons-nous d'ahan Ton cours vers d'autres nébuleuses. Apollinaire, Alcools, 1913, La chanson du mal-aimé (extrait)
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Je vous parle d'un auteur ? Théophile Gautier
Arkadis a répondu à un(e) sujet de January dans Littérature
Silencieuse, songeuse, Vaste autant que la Terre, Jan reçoit, tranquille selon ses vœux, Le discours inquiet du marcheur solitaire, là-bas dans la vallée. Ses yeux aux iris jade Reflètent, quand vient la nuit, La passion pour elle des dieux enflammés, Aurores boréales Danses le long de ses hanches Etoffe émeraude Verticales déroulées Dans la contemplation desquelles Le voyageur veut s'abîmer. -
Une œuvre ne vous plait pas, il faut que vous la dévalorisiez. L'éléphant dans le magasin de porcelaine. Certaines gens gens jugent ce qu'ils ne connaissent pas. Bon c'est la médiocrité usuelle aussi, ce type de comportement. En tout cas vous êtes, vous, perméable à la propagande du Boulevard Voltaire. Si vous avez vu la série je reste étonné que vous restiez sensible à cette propagande. Si vous ne l'avez pas vue c'est que vous êtes volontairement solidaire d'une certaine propagande. En tout ca vous ne semblez pas en mesure de former une pensée personnelle sur cette série (je pense du coup que vous ne l'avez pas vue).
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Existence de Dieu: article académique
Arkadis a répondu à un(e) sujet de TheoDulles dans Philosophie
Je persiste : dire à quelqu'un, ta croyance est une béquille, c'est dévalorisant. Je ne dirai jamais à mon épouse, qui est juive, ton judaïsme est une béquille. Elle me dirait : ca ne va pas ta tête ? Je contesterai peut être certains aspects du judaïsme, nous en discuterons, mais jamais je lui dirai : hé t'as oublié ta béquille aujourd'hui ? -
Cette façon de parler est absurde. C'est comme ceux qui parlent du "je" qui corrige le cerveau (ce truc un peu con qui provoque des biais cognitifs). Cette façon de parler, nous ne la retrouvons plus chez les plus jeunes, chez les jeunes générations. Et c'est un progrès : elle ne divisent plus l'individu en morceaux, elles choisissent l'unité. L'instinct c'est moi, la nature c'est moi. Cette division entre nature, matière, etc. et "moi" ce pauvre chéri contraint, ouh là là, par des instincts qui le manipulent, c'est vraiment un truc chrétien (c'est peut être surtout catholique) et peut être même grec. La culture gréco chrétienne a laissé des traces. Donc il y a le "nous" et il y a quelque chose qui contraint le "nous" : l'instinct. Mais alors si l'instinct ce n'est pas nous, c'est qui ? Qui incarne l'instinct ? Le voisin, un ectoplasme ? Ce que je dis là je peux aussi le dire de @Leverkuhn, c'est la même façon de penser. C'est un travers de l'ancienne génération cette "façon".
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Cela c'est un classique dans les relations professionnelles. Si j'accepte de quelqu'un un avantage quelconque, pour moi ou pour mes enfants, alors ce quelqu'un sera en position de force quand il me demandera en retour quelque chose. Je me sentirai moralement redevable. J'en ai vu des collègues se faire ainsi hameçonnés. C'est pourquoi dans le cadre des relations professionnelles je n'acceptais jamais rien de quiconque était en relation professionnelle avec moi. Cette image rigoureuse m'a permis d'accéder à des postes de décision importants, non parce que j'étais forcément le meilleur décideur, mais parce que j'avais la réputation de "tenir" dans les difficultés, sans jamais céder à quiconque, sans jamais verser dans la corruption. Parce que c'est comme ça que commence la corruption. Ca commence toujours innocemment. Celui là me rend service, j'accepte son service, puis il me demande un service, je le lui rends, je me sens obligé, puis de lui même, soudain, il me rend un nouveau service, j'accepte, sympa le mec, nous sommes donc dans un rapport affectif ? et après ca se développe ces services rendus. La corruption éclate aux yeux des tiers mais pas aux yeux de ceux qui se rendent ses services car ceux là sont dans un rapport affectif dont ils ne voient pas les conséquences sociales.
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Remarque générale : je crois que beaucoup d'adultes ne se rendent pas compte que les ado d'aujourd'hui ce n'est pas du tout ce qu'ils croient. J'ai enseigné il n' y a pas si longtemps des ado "déscolarisés". Et j'ai vraiment eu des cas. Je me souviens de cette ado, 17 ans, qui revenait d'une tentative de suicide. Je ne voyais pas comment l'enseigner. Je me suis dit : bon, je vais la laisser parler d'elle. Et elle m'a parlé...Notamment de sa sexualité. Et là je suis resté complétement ébahi. Ce qu'elle me disait bien des adultes ne l'ont jamais expérimenté. Nos ado en savent non seulement beaucoup plus que nous le croyons mais en plus ils...pratiquent. Et là c'est costaud. Ce qui m'a surpris ce sont les filles. Je ne les voyaient pas si violentes. Alors là j'ai été sacrément secoué parfois.
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Non elle ne le pousse pas à bout. Elle cherche à apprécier son discernement. Est il responsable de ses actes ou pas ? C'est cela son travail. La violence de l'ado n'est pas le problème pour elle. Elle ne peut pas répondre à l'attente de l'ado, pace qu'elle n'est pas là pour ça, pour aider l'ado, elle est là pour apprécier son discernement. Elle est en souffrance...L'ado aussi est en souffrance. C'est quand même assez violent ce duo. Mais elle ne peut rien faire d'autre que de faire ce pour quoi elle est là. Bon sang j'aurais peut être dû écrire ça en message masqué mais je ne sais pas faire.
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Un indicateur est d'abord un...indicateur. Celui là est inquiétant. C'est en travaillant en partie sur cet indicateur qu'Emmanuel Todd a prédît l'effondrement de l'URSS. Il donne d'ailleurs son avis dans une vidé publié par "Elucid" sur cet indicateur en France. Il ne prévoit pas un effondrement mais c'est tout de même préoccupant. Au même moment le taux de fécondité en France s'affaisse soudain assez rapidement.
