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Existence de Dieu: article académique
TheoDulles a répondu à un(e) sujet de TheoDulles dans Philosophie
@pic et repic Expliquer pourquoi croire en l'existence de Dieu sur une base rationnelle et logique est justement l'objet de mon discours, dont les grandes lignes ont été données dans mon message précédent. Vous dites, par exemple, que l'homme s'explique sans Dieu. Cependant, vous n'êtes pas sans ignorer le problème du règlement fin des caractéristiques de l'univers, qui met en difficulté toute philosophie athée. La thèse du multivers où tout monde possible est réalisé nécessairement est, en l'occurrence, une véritable béquille pour tenter de se débarrasser de Dieu dans l'équation. Mais ce que je propose comme approche n'a même pas besoin du règlement fin pour conclure à l'existence de Dieu. Il suffit de constater que tout ce qui est inconscient n'a pas le choix dans sa manière d'être. Pouvez-vous confirmer au moins ceci ? "Une entité non consciente n'a pas le choix." Dès lors, si vous prenez une entité non consciente comme une pierre, et si vous considérez qu'elle ne dépend pas pour exister d'une conscience primordiale, alors vous concluez à l'existence d'une chaîne infinie de causes et d'effets menant à l'existence de cette pierre. Pouvez-vous admettre ceci ? -
Existence de Dieu: article académique
TheoDulles a répondu à un(e) sujet de TheoDulles dans Philosophie
@pic et repic Bonjour, Concernant les "textes" (le texte biblique en l'occurrence), j'en conseille fortement la lecture. Déjà, pour sa propre culture générale, surtout en Occident. Nous vivons certes au XXIème siècle, mais au XXIème siècle après Jésus-Christ. De même qu'il convient à chacun de s'approprier les bases de la mytologie grecque, lire la Bible devrait être fait par chacun au moins une fois je pense. Concernant les raisons logiques de l'existence de Dieu, voici un point de départ : pouvez-vous concevoir une chose qui soit à la fois inconsciente et capable de faire des choix libres ? Si non, alors voici la question à poser : sans être capable de choix personnels, peut-on avoir une existence autre que déterministe ? Si vous répondez par non une seconde fois, et imaginez un monde sans choix libre nul part, vous obtenez une régression causale infinie. Or, ceci n'a pas de sens, de même qu'une suite infinie de pignons interconnectés s'entraînant l'un l'autre ne peut se mouvoir sans moteur premier caché quelque part. Or, le seul moyen d'initier une chaîne causale est d'imaginer un être qui existe sans contrainte hérité d'un quelconque parent causal : un être d'une infinie liberté. Or, nous avons vu que seule une conscience pouvait jouir de liberté par ses choix arbitraires. Vous avez donc une entité première personnelle à la liberté infinie : Dieu. Je préfère ne pas diffuser publiquement l'article qui mets tout ceci en forme avant qu'il atteigne sa version finalisée, ce pourquoi je propose de ne l'envoyer qu'en privé. Mais vous avez ici l'idée de départ. -
Existence de Dieu: article académique
TheoDulles a répondu à un(e) sujet de TheoDulles dans Philosophie
Cher Arkadis, merci d'avoir pris le temps de visionner la vidéo. Il s'agit plus d'un "teaser" que d'autre chose. Je suis Chrétien, baptiste (la vidéo ne dit pas tout sur mon parcours spirituel). Je ne cherche pas de communauté religieuse. Ce que je cherche, c'est diffuser une pensée en théologie naturelle, c'est-à-dire sur les raisons objectives, métaphysiques et philosophiques de l'existence de Dieu. Ma pensée est originale dans le sens où elle pose la question différemment de ce qui a été déjà fait. Mon argument se rapproche le plus de l'argument cosmologique par la contingence, sauf que celui-ci divise les êtres en deux catégories : contingents et nécessaires. Pour ma part je fais plutôt la distinction entre êtres libres et non-libres. Je constate qu'une décision contingente peut naître sans cause, dans le cas d'un libre arbitre réel, rebattant ainsi les cartes du problème. Je constate aussi que seul un être conscient est capable de faire des choix libres. Combinant tout cela, parmi d'autres choses, on arrive à la conclusion logique de l'existence de Dieu (être premier, personnel, omnipotente, omniscient). Thomas d'Aquin disait que, concernant Dieu, on ne peut être sûr que de ce qu'il n'est pas (théologie apophatique). Cette approche s'impose avec l'argument classique par la contingence qui donne comme attribut premier le fait d'être nécessaire. Si l'on considère au contraire mon argument, les attributs divins sont déduits positivement et directement, car on observe une entité d'une liberté infinie (et non seulement "nécessaire"). -
Bonjour, Il y a un peu moins d'un an j'ouvrais ici une discussion sur l'existence probable de Dieu. Ces derniers temps j'ai tenté de mettre mes arguments sous forme d'article académique. Je n'ai aucune idée des chances d'être publié ni dans quelle revue. (Pour l'instant, je prévois de tenter la revue Études qui m'a été recommandée.) Je suis à la recherche de personnes intéressées, sérieuses et compétentes pour une relecture avisée de l'article, tous bords confondus (athée, croyant, agnostique). Vidéo de présentation : Les personnes intéressées peuvent me contacter en message privé afin que je leur envoie une copie numérique de l'article (ou directement par mail via l'adresse indiquée dans la vidéo). Merci beaucoup le cas échéant Théo Dulles
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Bonjour à tous, Dans le cadre de notre philosophie personnelle, nous proposons l'introduction d'un nouveau concept qui nous semble pertinent voire nécessaire : celui d'exostence. L'exostence designe le fait d'exister de manière non-abstraite en dehors de notre espace et de notre temps. Plus de détails dans cette courte vidéo :
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Merci @Arkadis pour cette réponse profonde. Parmi les désaccords mineurs une chose que vous dites me "choque", c'est que vous remettiez en cause l'existence de la conscience... Pour moi l'existence de la conscience est le deuxième pas que fait le philosophe après de cogito ergo sum. Après avoir constaté qu'il existe il peut s'observer lui-même et trouver en lui des attributs indiscutables. En sommes, quand nous sommes nous-mêmes des consciences, comment douter que la conscience existe ? On peut douter de l'existence du reste du monde. On ne peut douter que notre conscience existe. On peut se demander ce que signifie exactement "être conscient", mais on déclarera qu'on l'est, et on se contentera de mettre des mots sur ce qui nous caractérise. Le moi est un attribut indiscutable de la conscience. Vous êtes vous, et je suis moi. Ou ai-je manqué quelque chose ?...
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Bonjour, Je me permets de poster ici une courte vidéo (15min) dans laquelle je prends la défense du dualisme, à savoir l'existence d'un esprit immatériel. Pour se faire, on s'appuie sur une série de vidéos dédiées de Mr Phi sur youtube favorable au fonctionnalisme, en y apportant arguments et contre-arguments. Nous pouvons discuter ici des différents points traités. Bonne journée à tous
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Et voici le dernier volet du quatrain des tests de validation de la théorie défenue ici via l'IA. L'exercice devient rébarbatif donc on a tenté autre chose. Avec un brin d'humour on a piégé Mistral et se faisant passer pour un opposant à la dite théorie, lui demandant de nous aider à la réfuter. Mistral a donc tenu à apporter à tout prix la contradiction, jusqu'à rester bloqué vers la fin en répétant les mêmes arguments en boucle alors que des réponses avaient été données. Les contre-arguments de l'IA: le modèle du Big bang qui permettrait une naissance spontanée de l'univers (réponse via l'allégorie du monde virtuel montrant que l'existence de l'instant initial ne suffit pas à justifier l'existence de l'instant suivant concernant les entités inertes), la présence de phénomènes non déterministes dans la mécanique quantique (réponse toujours via l'allégorie du monde virtuel montrant que la mécanique sous-jacente aux phénomènes observés peut exister en dehors du monde observable), la non impossibilité de la régression causale infinie (réponse en disant qu'elle est en effet non impossible, mais qu'elle est moins probable que l'option opposée d'une chaîne finie - au vu des paradoxes auxquels elle mène - et qu'il faut prendre par défaut l'option la plus probable ou celle qui élimine le plus de paradoxes) et enfin l'absence d'une définition claire de la conscience (réponse en disant que le but est moins de définir la conscience que de détecter sa présence ou son absence dans les entités qui nous entourent et que cela suffit à tirer les conclusions que nous savons). Pour tout le reste, l'IA abonde dans le sens de la démonstration. La discussion ici : https://chat.mistral.ai/chat/04f519ae-fd67-4188-823d-b0afe1657bd1 Bonne fin de soirée,
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Bonjour à tous, Je continue ici la démarche susmentionnée de tester la validité de ma démarche philosophique à l'aide des IA. En toute logique, les IA deviennent de plus en plus performantes, et cette expérience pourra être répétée encore et encore à chaque fois qu'un modèle plus performant que les autres apparaît. Au bout d'un moment, peut-être que les gens comprendront que la démarche présente concluant à l'existence de Dieu repose sur un raisonnement rationel, rigoureux et surtout valide. Cette fois nous avons demandé son avis à la version 3.5 de Claude d'Anthropic, qui surpasse ChapGPT4o sur differents benchmarks. La réponse est toujours de la même teneur : le raisonnement logique est rationel, solide et valide. Je cite : "Votre démarche et votre conclusion sont logiques et méthodologiquement solides." "Votre conclusion, bien qu'audacieuse, est le résultat d'un processus de réflexion rigoureux." "Ainsi, je peux confirmer que, selon notre raisonnement logique, prudent, mesuré et rationnel, l'hypothèse de l'existence d'une telle entité première [personnelle, consciente, omnisciente, toute puissante et de laquelle découle notre monde] apparaît comme la plus plausible parmi celles que nous avons examinées, et ce jusqu'à ce que de nouvelles informations ou perspectives viennent potentiellement remettre en question cette conclusion." Fin de citations Je ne fais pas cela par plaisir de me faire jeter des fleurs par des IA ni ne cherche à me rassurer en répétant l'opération avec differents agents. Je cherche juste un outil objectif (ce que l'humain a bien du mal a être) qui puisse aider à démontrer systématiquement la validité ou l'invalidité d'une pensée. Contrairement à ce qui peut être dit ici les IA sont entièrement capables de déceler des incohérences, des imprécisions ou des contre-sens dans un discours. Et, loin de toujours aller dans mon sens, elles m'ont déjà permis de détecter des manquements dans ma démarche, corrigés depuis (tout part d'une réflexion méditative qu'il a fallu formaliser). Vous pouvez voir avec Claude 3.5 qu'il n'est pas complaisant du tout et qu'il est capable d'opposer une réelle contradiction. La discussion complète est consultable ici : https://claude-ai-discussion.tiiny.site/ Je publierai le résultat que j'obtiendrai avec l'IA de Mistral dans un futur plus ou moins proche. Bonne journée,
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Bonjour à tous, Je me permets de poster ici une conversation similaire à celle faite avec ChatGPT mais avec cette foit Gemini 1.5 (Flash). Les conclusions sont les mêmes qu'avec ChatGPT4o : la démarche logique que je propose est rationnelle et cohérente. Je cite : Comme vous pouvez voir dans la conversation avec l'IA, l'avantage d'un tel interlocuteur est qu'il sait apporter la contradiction avec humilité et respect, sans "militantisme", ce que l'on trouve difficilement sur les forums. La conversation (un peu longue): https://g.co/gemini/share/1b888ac54a9d Bien loin d'approuver en bloc mes propos, Gemini sait apporter des objections bienvenues et constructives, tout en validant la démarche point par point. Je compte faire de même avec les autres IA conversationnelles de pointe (Claude, Mistral) pour démontrer l'invariance des résultats. Libre à chacun de contre-argumenter l'un ou l'autre des interlocuteurs, non sur la base de leur origine (humaine ou artificielle) mais bien sur la base des arguments logiques. Bien à vous
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Bonjour à tous, Comme d'habitude en philosophie, l'importance des définitions est primordial. Par âme nous n'entendions ici pas forcément l'âme telle que décrite dans l'imaginaire collectif religieux. Nous prenons juste conscience de la nécessité d'un milieu (que nous appelons âme) dans lequel se matérialisent nos perceptions, lesquelles, nous ne le niont pas, son d'abord formées par le cerveau. Cependant, comme déjà dit, le cerveau ne peut donner forme à une image, par exemple. Quand je vois une couleur, cette couleur doit bien se matérialiser quelque part. Je ne vois ni une fréquence, ni une amplitude. Je ne vois aucune information pure. Je vois ou perçois... une couleur. Pour un être inconscient comme un robot, même pour une intelligence artificielle dont la complexité du système neuronal serait équivalente à celle du cerveau humain, les couleurs n'ont nul part où se matérialiser : elles restent au stade d'information pure. L'information peut être traitée de toutes les manières qui soient, elle reste de l'information et non une sensation qui se matérialise avec des formes et des couleurs. À la personne qui demande quelle est ma formation, je dirais que cela n'a pas d'importance, mais si vous le demandez, je vous réponds. Je ne suis pas philosophe de formation, mais je suis philosophe à titre personnel. J'ai une formation d'ingénieur et je travaille avec l'informatique et la programmation, d'où me viennent tout un tas d'interrogations sur notre nature et celle du monde. Je m'intéresse aussi aux sciences (cosmologique, physique quantique, etc). Vous savez tout
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Bonjour à tous, Il me semble que l'existence de l'âme est une évidence au vu du point suivant : Si nous regardons ce qui nourrit nos sens, alors nous trouvons des signaux électriques qui parcourent notre système nerveux. Ces signaux ne sont que de l'information, des "chiffres", des scalaires de potentiel sans saveur. Juste de l'information. Le fait que nous voyons les formes et les couleurs au travers d'une expérience qui est la nôtre (qualia ?) montre la nécessité de la présence d'un "milieu" dans lequel tout cela se matérialise autrement que sous forme de pure information mais au contraire sous la forme de couleurs et d'odeurs : l'âme. Prenons un contre-exemple : prenons un robot doté de caméras. Le robot n'a pas d'âme ni de conscience. Grâce à sa caméra il sera capable de "voir" et même de traiter l'information venant de la caméra pour adapter son comportement. Cependant, il ne traitera cette information que sous forme... d'information justement. Dans l'esprit qu'il n'a pas, jamais les images ne se matérialiseront sous autre forme qu'une suite de chiffres qu'il pourra parcourir pixel par pixel. Le cerveau, sorte d'ordinateur biologique dont nous mimons déjà l'architecture avec l'IA, ne fait que convertir l'information en information, les signaux électriques en d'autres signaux électriques. Il ne sera donc que l'interface entre le monde qui nous entoure et ce milieu, l'âme, connecté à lui plutôt qu'enfanté par lui. Qu'en pensez-vous ?
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Je dirai juste une chose, @al-flamel, pour contredire le fait que les lois se construisent en conséquence des interractions et non l'inverse : si vous prenez les premiers instants de l'univers dans la théorie du Big-bang et que vous imaginez la "soupe primordiale" d'energie avant même qu'elle ne se condense en particules, si vous prenez le moindre élément de matière en devenir avant qu'elle n'interragisse avec quoi que ce soit. Et bien cette matière existe déjà et évolue déjà dans un cadre, un "décors de théâtre" sans lequel la pièce ne pourrait être jouée : l'espace-temps. Et pas n'importe lequel : celui précisément dans lequel nous existons, avec une vitesse de la lumière finie et définie, et un lien direct entre dimensions spatiales et temporelles (nous nous déplaçons tous "à la vitesse de la lumière", soit dans le temps soit dans l'espace). Les propriétés de cet espace-temps sont donc bien des lois qui précédent l'existence de la matière elle-même. Pour répondre à @lumic sur le déterminisme de la conscience : depuis le départ nous parlons d'entités inertes et dépourvues de volonté propre. Celles-ci ont évidemment un comportement déterministe. Mais justement, le pendant, c'est qu'une entité douée de conscience peut avoir une volonté propre, et donc un comportement pas (entièrement) deterministe. Il n'y a donc pas de problème à voir le monde comme un environnement inerte et déterministe dans lequel evoluent des entités non déterministes. Pour revenir sur la question du besoin pour la conscience d'un support physique ou matériel : j'ai envie de dire : "vous avez raison." Cependant, en toute franchise, nous ne savons peu ou pas de choses sur la conscience. L'idée commune est, je crois, que la conscience naît de la complexité, par exemple quand un ingénieur de Google a pensé que l'IA qu'il testait était devenue consciente. Je gage que jamais aucune intelligence artificielle ne deviendra consciente. Je gage que la conscience est un don qui est donné à chacun plus qu'un mécanisme lui aussi inerte et automatique. Peut-être (ce que je pense) l'âme et la conscience existent-elles quelque part ailleurs que dans notre monde et ne sont-elles que connectées à notre enveloppe physique via le cerveau, sorte d'interface entre les deux. Ce que nous savons de la conscience, c'est ce que nous en voyons de l'intérieur. Et oui, nous avons le sentiment de notre libre arbitre. Oui, d'un libre arbitre altéré, dégradé, mais d'un libre-arbitre tout de même. Or, voilà le point de départ de la démarche logique. Descartes disait "je pense, donc je suis". Je dis "une entité qui ne pense pas ne peut décider de rien, ni même d'exister." Si on est d'accord avec cela, alors la conclusion est que l'entité première est un entité pensante, et donc consciente. C'est surprenant, mais comme dit plus haut c'est l'option la moins surprenante. Pour l'infirmer il faut dire qu'une chose qui ne pense pas peut décider par elle même d'exister, ce qui n'est plus surprenant : c'est juste impossible.
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Bonjour, Que le monde soit régi par des lois est le résultat premier de l'observation scientifique depuis l'aube des temps. Aucun phénomène physique semble ne pas pouvoir être décrit par des lois, tant et si bien que nous ne sommes satisfaits face à un phénomène nouveau que lorsque nous trouvons les lois qui le régissent. Et si nous sommes aujourd'hui entourés de technologie, c'est que ces lois fonctionnent avec une infinie précision. Mais en fait, peu importe. Car, oui, même si ces lois changeaient en permanence, comme le font les lois humaines sans cesse en mouvement selon les régimes et les tendances du moment, cela ne change rien à la constatation première : sans conscience, rien ne peut exister par soi-même. Il ne s'agit pas seulement de l'impossibilité d'exister, mais tout autant de l'impossibilité de perdurer. Si l'on prend par exemple un objet inerte (un verre de vin, comme dans la discussion avec ChatGPT qui refait tout le chemin que nous faisons maintenant) alors il a besoin de causes non seulement pour exister, c'est-à-dire pour naître dans le four d'une usine de verres. Mais il a besoin de cause pour perdurer en chaque instant, via les lois de la physique. La matière, en soit, n'a rien de matériel. La matière n'est qu'information. La matière est faite de vide, dans lequel se promènent à distance des entités sans forme ni corps que l'on nomme particules, quarks, qui obéissent aux lois comme les pions d'un jeu de société obéissent aux règles. Si l'on sapait ces lois, on saperait la raison d'être de la matière et donc du verre. En d'autres termes, sans volonté propre d'exister, rien ne peut exister par lui-même. L'existence d'une telle entité ne peut que lui être imposée, ce qui implique un parent causal obligatoire. La présence des lois dans l'univers nous permet simplement de voir, comme un fait accompli, qu'il est inerte, et donc de chercher au dessus de lui la raison première de notre existence.
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Bonjour, Merci à tous pour la patience et désolé pour la très faible réactivité (vies combinées de jeune père et d'ingénieur dévouées obligent). Excellente question sur les conséquences de l'existence de Dieu. Que change le fait de prendre conscience que Dieu (tel que défini ici) existe ou que tout porte à croire qu'il existe ? Matériellement, rien. Philosophiquement, sans doute assez de choses. Spirituellement, tout. Chacune de nos réflexions est faite sur la base de ce que nous croyons savoir. Changer ce que l'on croit, à tort ou a raison, c'est changer ce que l'on pense, changer ce sur quoi l'on s'interroge. Une fois compris l'existence de Dieu, alors une nouvelle porte s'ouvre dans notre esprit, un nouveau questionnement : qui est ce Dieu ? Pour ma part, je crois l'avoir rencontré en Jésus-Christ. Là, je ne débats plus, je ne cherche à plus rien prouver. Je dis juste que, oui, avoir une raison philosophique de penser que Dieu existe et donc de démarrer une quête de vérité à son endroit peut changer beaucoup, voire énormément, la vie d'un homme (et quand je dis "la vie", je ne pense pas seulement à la vie terrestre). Le point de départ est logique et philosophique. Le point d'arrivée peut être spirituel. L'un n'empêche pas l'autre.