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La première espèce qui évite une extinction de masse ?
ashaku a répondu à un(e) sujet de ashaku dans Philosophie
Je pose une alternative pour y réfléchir : soit nous nous régulons, soit toutes nos prévisions scientifiques sur notre influence se réalisent. Je suis désolé si ce raisonnement vous met mal à l'aise, il n'y a pas d'intention coercitive dans cette réflexion ouverte sur notre avenir commun. Je note que votre conclusion est que le questionneur doit être accusé de tyrannie religieuse. Il est aussi intéressant de faire un parallèle avec les courants philosophiques, c'est une démarche intellectuelle et non pas politique. -
La première espèce qui évite une extinction de masse ?
ashaku a répondu à un(e) sujet de ashaku dans Philosophie
A travers cette question, j'interroge en fait la dualité matérialisme/idéalisme. Si le deuxième est vrai, nous exploiterons toutes les informations à notre disposition pour éviter la catastrophe. Mais si le premier est vrai, nous agirons comme les arbres et le plancton et nous accomplirons notre destinée du "toujours plus" de façon déraisonnable jusqu'à ce que les lois de la physique prennent le relai sur celles de la chimie. Comment trancher ? Nous pouvons observer. Et les initiatives comme remettre en question un produit apprécié sont en faveur de l'idéalisme, ce qui contrebalance bien l'usage massif de carburant fossile par exemple qui plaide en faveur du matérialisme. -
Suite à cette information : https://www.franceinfo.fr/sante/alimentation/quel-est-l-impact-ecologique-du-comte-au-c-ur-d-une-controverse_7242708.html Quelqu'un a commenté que "ils se moquent d'empoisonner tout le monde et de faire de cette planète un désert biologique". Et j'ai rédigé la réponse suivante, qui est en fait un questionnement philosophique que je vous invite à commenter Le vivant n'est pas une petite chose fragile qui s'éteint au moindre éternuement. C'est l'assemblage de matière le plus résilient de tout l'univers connu. Alors, là, des vaches créent des déjections qui finissent dans une rivière, cet engrais favorise la pousse d'un végétal : l'algue. Cet acteur vivant occupe la niche écologique, ce qui fait disparaitre les autres représentants du vivant. Il n'y a pas eu destruction mais transformation. Ce n'est pas un désert biologique, il y a bien du vivant ici. Mais du vivant adapté à l'activité humaine. Nous mettons du plastique dans les océans alors s'y développeront des espèces vivantes qui s'appuient sur le plastique. Nous polluons sol et air donc se développeront des espèces qui peuvent y vivre. Et quand nous serons entourés de guêpes géantes et d'algues toxiques, nous mourrons. Mais le vivant sera toujours bien là. L'argument émotionnel qui reste est de "protéger la diversité". Avant il y avait poissons, crustacés, algues et maintenant il n'y a plus que la super-algue qui accapare toutes les ressources et fait disparaitre les autres formes de vie autour d'elle. Ca ne vous rappelle rien ? Le premier geste pour favoriser la diversité du vivant est de comprendre que nous sommes cette algue à échelle planétaire : sur-efficaces, faisant s'éteindre la vie autour de nous pour notre way of life. Pousser le raisonnement de la diversité amène à la conclusion que ce n'est pas le comté qu'il faut réduire mais ce qui favorise la prolifération de l'humain. Et les écosystèmes se rétabliront dans la foulée. Mais est-ce seulement possible d'aller à l'encontre de notre algorithme biologique qui nous fait repousser toujours plus loin nos limites ? A une époque, ce sont les arbres qui ont provoqué des catastrophes écologiques, à une autre époque, c'est le plancton. Le vivant est une machinerie qui tend aveuglément vers l'amélioration, serons-nous la première espèce vivante à s'auto-limiter pour éviter de provoquer une extinction de masse ?
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Paréidolie d'IA. Lorsque nous regardons les nuages, notre esprit voit des formes, on vit avec un organe fait pour trouver du sens. Lorsque l'IA lit nos prompts, elle restitue des choses aussi, quoi qu'on lui dise elle le rend sous forme rationnelle. Nous sommes les nuages de l'IA ? Les nuages sont-ils nos prompts ?
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La mondialisation existe, des chaines d'approvisionnement sont en place. L'utopie (après avoir aboli la pub et mis fin au consumérisme) serait de rendre publiques les infrastructures de la mondialisation, de leur booster le cul et de culturellement attribuer aux travailleurs de cette chaine mondiale la même aura qu'on prête actuellement aux footballeurs. Les humains ont les moyens techniques et logistiques de produire et distribuer à échelle mondiale, ils pourraient le faire équitablement, mais les chaines de distribution sont privées et orientées vers le profit. Il faut les rendre publiques, puissantes, nobles, utiles à tous. Qu'il y ait des jeux de cartes à collectionner dont les héros seraient Laura, ingénieure énergie responsable de la distribution d'électricité pour l'Europe du nord. Ou Hakim, diététicien en charge des flux alimentaires pour l'Asie, connu mondialement pour sa gestion impeccable et parcimonieuse, ou encore Sacha, déboggeuse d'urgence qui débloque tous les problèmes plus vite que ses collègues et sauve des populations entières de la pénurie. L'humain a le potentiel intellectuel et imaginatif de créer des modèles autres que les sempiternels héros musclés qui tabassent leurs adversaires pour démontrer qu'ils ont raison.
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Ah bah voila ! Il me suffisait de lire pour savoir. S'il s'agit juste de douter, et pas d'affirmer, ce n'est pas une croyance. Ce que je trouve amusant, c'est que ça laisse tout de même de la place à l'interprétation. Tu dis "pas une croyance analogue à la foi", donc potentiellement une croyance différente mais une croyance quand même ? "Est ce que l'abstinence est une position sexuelle ?" est aussi une question amusante et il serait possible de défendre le "oui".
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Oui. On choisit d'y croire ou pas. Et si quelqu'un choisit d'y croire, on ne peut pas lui démontrer qu'il a tort. C'est un argument conçu pour s'opposer à "prouvez que dieu n'existe pas".
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Merci pour ce récap. Moi, je les invite à s'assoir et prendre le thé pendant que j'essaie de les convertir. Ils sont un peu les seuls à accepter m'écouter parler de philo. Attention ! J'ai fait assez vite le parallèle entre le paradis et le père noël. Je ne pense pas qu'on puisse faire une cellule avec chromosomes XX à partir d'une cellule souche avec des chromosomes XY, ni que s'il pleut longtemps la terre entière est inondée. La remarque "vos" dieux ne m'était pas destinée, j'espère. En revanche, l'idéaliste en moi est tout à fait prêt à utiliser le concept de dieu, ne serait-ce que pour créer des histoires fantastiques ou réfléchir à une cause de l'univers, c'est un outil parmi d'autres. Pour être honnête -et aussi pour ne pas rompre cette belle chaîne de respect mutuel qui caractérise ces dernières pages- il faut reconnaitre qu'un bon 40% de l'humanité décrit une source de création et un lien d'amour. Hallucination collective ou intelligence collective ? Le scientifique en moi observe prudemment sans affirmer. Pour finir, l'énoncé proposé est de nature logique : sans preuve, on ne peut affirmer. Ce n'est pas destiné à une personne en particulier, c'est une assertion sur le raisonnement en général.
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Évidemment que les athées n'ont pas à prouver l'absence de dieu ! C'est pour cela qu'ont été créés la théière de Russel, la licorne rose invisible et le monstre en spaghetti volants. Cependant, avoir un discours public qui affirme l'absence de dieu sans aller plus loin est une croyance au même titre que la croyance en dieu. Dieu est un concept magique, il ne sera jamais possible de prouver rationnellement quoi que ce soit à ce sujet, il convient selon moi de rester sur un "ptêt ben qu'oui, ptêt ben qu'non", toujours en terme de discours public. A titre personnel, "dieu" est pour moi équivalent a "deux" (ça marche avec n'importe quel concept abstrait mais "deux" sonne phonétiquement comme "dieu"). Ce que je veux dire, c'est que je ne peux pas avoir un deux dans la main, je ne peux pas regarder un deux, ni le toucher : deux n'existe pas. Sauf que pour calculer ou compter, j'utilise le deux, donc il existe. Dieu c'est un concept, comme la soustraction ou le centre d'un segment : il faut l'utiliser lorsque c'est utile et ne pas en tenir compte le reste du temps. Dieu est pour moi un outil qui permet de réfléchir à certains sujets sous un certain angle. Mais je ne fais pas de choix de vie en fonction de ce concept imaginaire.
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Oui. A propos de n'importe quel sujet, soit on peut prouver qu'il est vrai, soit on peut prouver qu'il est faux, soit c'est indécidable. Et dans ce dernier cas, se revendiquer des deux premiers relève de la croyance. C'est en tout cas l'opinion dont je vous propose de discuter.
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La philosophie se moque de la philosophie
ashaku a répondu à un(e) sujet de mary.shostakov dans Philosophie
Le curseur de la souris sur le pseudo d'un utilisateur fait apparaitre une carte au bas de laquelle se trouvent 3 boutons. -
Flemme de lire 40 pages ... A-t-il été dit que l'athéisme est une croyance ? Affirmer l'absence d'une chose sans preuve relève de la croyance, exactement comme affirmer la présence d'une chose sans preuve. Si on mesure la croyance sur une échelle de 1 à 10, l'athée est à 1, le croyant est à 10 et l'agnostique choisit où il se place entre 2 et 9.
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Dénationaliser me semble trop radical, il y a tout un socle d'interaction entre les peuples qui se base sur le découpage des pays. En revanche, il est demandé par beaucoup un parlement mondial pour traiter de questions mondiales. Pour trancher sur des problèmes qui concernent tout le monde (comme le climat) ou qui dépendent de tout le monde (comme les serveurs internet). Une telle entité se situerait au dessus des pays mais ne les effacerait pas. Son rôle serait limité à l'organisation des flux mondiaux et n'aurait aucune jurisprudence sur les individus, qui resteraient dépendants de l'organisation de leur pays respectifs. En fait, quel serait l'objectif visé par la dénationalisation ? Et quels seraient les moyens d'atteindre ce but sans casser ce qui s'est construit au fil des siècles ?
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Démocrite était un pionnier dans le domaine de la compréhension du monde, donc. Compréhension que nous avons raffiné depuis. Un peu comme le premier humain qui a attrapé un bout de bois pour se faire un outil. Outils que nous avons raffinés depuis. Mais on n'écrit pas de biographie du deuxième.
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Merci de cette définition, j'en suis toujours friand. Cette définition implique qu'il n'existe rien qui ne se manifeste pas ? Selon la définition de "se manifester", cela peut mener à des impasses. Disons que même un caillou se manifeste : on le voit, il a un poids, etc. Mais dans cette définition, un gaz sans couleur et sans odeur n'existe pas ? Si par "se manifester", on entend "interagit avec les humains", il y a un paquet de choses qui n'existent pas : les ondes électromagnétiques, les atomes au centre de Jupiter ou ceux à l'autre bout de la galaxie ... Ou alors "se manifester" signifie "faire quelque chose, n'importe quoi, avec humain ou pas". Et cela pose le problème de savoir si un objet immatériel existe. Un théorème mathématique qui décrit parfaitement le fonctionnement du monde, nous ne l'inventons pas, nous le découvrons. Existait-il avant qu'on le trouve ? De quelle manière se manifestait-il ? Auprès de qui ou quoi ? La définition que j'ai proposé : "quelque chose existe quand 2 choses font quelque chose ensemble". C'est à dire qu'une chose doit interagir avec une autre pour appartenir à l'existence. J'ajoute tout de même une notion de hiérarchie où 2 choses font ensemble une troisième chose (la gravité et la force nucléaire font les étoiles ; le noyau et le nuage électronique font l'atome ; les animaux et les végétaux font l'écosystème ; ...). Cela décrit une structure globale unique et suggère que tout ce qui existe est lié et participe à un ensemble.
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Ah mais justement, j'ai utilisé le concept d'existence car il recouvre pour moi le plus grand nombre de choses. J'ai choisi "existence" comme sujet de réflexion car ce concept est équivalent à "tout". Mais il est difficile de définir "tout" en termes manipulables alors que "existence" permet des définitions. Expliquer l'existence, c'est être potentiellement capable d'expliquer n'importe quoi. Quel que soit le sujet, si on en parle, c'est que ça existe. Une définition de l'existence serait une définition applicable à n'importe quoi, une clé de lecture universelle.
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Les jeux sont certes de plus en plus réalistes mais faut-il pour autant les rapprocher de la réalité ? Ce sont des espaces différents. Peut-être le message d'origine essaye-t-il de dire que l'humain moderne est impacté par l'omniprésence du numérique ? Que les programmes vidéoludiques modifient son corps et son esprit ? Si c'est cela, il ne faut pas oublier les développeurs de ces programmes. Les jeux mobiles qui se répandent sur tous les téléphones ont une courbe de progression conçue avec des psychologues pour doser finement la "récompense" virtuelle (montée de niveau, gain de ressources, etc) à octroyer au joueur pour le faire rester sur le jeu le plus longtemps possible. Si cette altération de l'humain a lieu, elle est opérée par l'humain.
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Vivre n'est pas l'affaire d'une minute mais de plusieurs décennies, un temps long. Un système dure longtemps lorsqu'il est stable. Le système est stable lorsqu'il est équilibré. Le meilleur moyen de fonctionner à long terme est d'équilibrer ce qu'on donne et ce qu'on prend. Ceux qui font autrement finissent par apprendre de leur erreur. Et comme au Go, on cherche à obtenir éventuellement juste un peu plus, si on veut gagner. Mais si on est trop gourmand, on perd tout. Cette théorie étant dite, nous vivons en pratique dans un monde où il est possible de "tirer sur la corde" plus que de raison. Certains le font longtemps avant d'être rattrapés par leurs choix.
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L'être matériel, les êtres ou l'être divin à l'origine de la création
ashaku a répondu à un(e) sujet de nicolascroix dans Philosophie
Rien de matériel n'existe éternellement. Vivre éternellement impliquerait de changer souvent, de ne jamais être le même. Pas d'ennui à l'horizon dans un renouvellement permanent. Pas trop d'identité non plus d'ailleurs. Peut-être que l'univers est un tel être, il a trouvé comment être une multitude de consciences et ne doit pas s'ennuyer. -
A-t-on le beau rôle à être un donneur de leçon?
ashaku a répondu à un(e) sujet de sirielle dans Philosophie
Non. On ne dit pas aux autres ce qu'ils doivent faire. Mais on a le beau rôle de rétablir la vérité lorsqu'on est témoin d'un mensonge. Le mensonge sera forcément préjudiciable à quelqu'un, si on veut se mêler de la vie des autres pour le meilleur on peut ouvrir sa bouche pour dire, avec neutralité, que telle phrase est un mensonge et que telle autre est la version vraie. Il faut être sûr de son coup et laisser l'interlocuteur décider de ce qu'il fait avec. -
J'ai relu le passage, c'est en fait un positron, oui.
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Si je puis fournir mes spéculations : ne serait-ce pas derrière les "cordes" que se trouvent les règles de composition de la matière ? Si je fais une analogie mathématique, l'émergence est une opération et les composantes matérielles sont des nombres. Donc oui, le concept émergeant trouve ses attributs dans ses composants, mais il est lui-même autre chose que ses composants. Un biome est constitué de matière vivante, tout comme un arbre le constituant est aussi composé de matière vivante. Mais biome et arbre sont différents. Dans l'ouvrage "lumière et matière", R. Feynman explique son électrodynamique quantique et montre que le comportement des photons (de notre point de vue) implique qu'ils remontent le temps. Les particules virtuelles sont issues d'un champ quantique, je crois ? Serait-ce une étape intermédiaire entre la matière cohérente que l'on connait et les règles étranges du monde microscopique ? NB : Je n'ai pas acquis ce savoir "de première main", je ne suis pas physicien, juste amateur de vulgarisation scientifique. Merci de ton indulgence si j'ai écrit des choses fausses ou approximatives. Je trouve très intéressants ces sujets et je me permet de participer à la conversation pour enrichir ma connaissance.
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La philosophie se moque de la philosophie
ashaku a répondu à un(e) sujet de mary.shostakov dans Philosophie
Peut être que ces deux philosophies peuvent sortir de ce schéma et travailler ensemble. En substance, elles devront changer. Et le carburant de cette relation doit être une autre essence. La Réconciliation d'Ésaü et Jacob - Pierre Paul Rubens - 1624 -
La philosophie se moque de la philosophie
ashaku a répondu à un(e) sujet de mary.shostakov dans Philosophie
Trop gros, ça passe pas. -
La philosophie se moque de la philosophie
ashaku a répondu à un(e) sujet de mary.shostakov dans Philosophie
Tout à fait, c'est pourquoi la terminologie est cruciale pour traiter de ces sujets immatériels et complexes. "Imaginer" devrait être employé pour le fictif alors que la représentation mentale de ce qui est constaté devrait utiliser un autre verbe comme "visualiser". Il y a l'objet physique comme la chaise sur laquelle on est assis en ce moment et le concept correspondant : une chaise générique, en tant qu'idée. Il est important de distinguer les deux pour éviter les quiproquo. Surtout qu'ensuite, il faudra distinguer "la perception de la chaise par la peau", "l'induction du toucher en signaux nerveux qui traduisent le contact avec la chaise", "le schéma de synapses activées par les signaux nerveux", etc. On part perdant si on reste avec des mots génériques.
