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Quantité rhétorique : 0. Hélas. La phrase est "me construire une immunité". Donc la réponse à "construire quoi" est donnée par le complément d'objet : "une immunité". De rien. Toujours pas d'explications de ce non-sens. Non. Si on a des Lego bleu, peu importe qu'il y en ai 10 ou 100, il n'y a que des Lego bleus. On fera des murs bleus, des maisons bleues, des voitures bleues et ce qui augmentera, ce n'est pas le composant individuel, c'est la diversité des structures. Et ce nombre n'augmentera pas tant qu'il n'y aura pas de nouvelles façon de combiner ces structures entre elles. La condition pour ça n'est pas d'avoir plus de Lego bleu, mais plus de diversité de Lego. Je reformule ta théorie : désassemblé=plus complexe ; assemblé=moins complexe ; gruyère plein=plus complexe ; gruyère à trou=moins complexe ; DONC gruyère plein=désassemblé ET gruyère à trou=assemblé. L'usine à fabriquer les trous qu'on assemble au gruyère n'a pas à s'inquiéter de son avenir. Y a pas à dire, c'est puissant comme analogie. On balance ça au premier venu, il capte tout de suite de quoi on parle. Et toujours pas de rapport clair entre le gruyère et l'apparition de la culture humaine et son impact sur les possibles ou la répétition du motif en couches pour deux choses différentes. La réponse à cette question est trouvable si on déchiffre les énigmes que j'ai fourni à ce propos, je vais citer mon dernier message : Déjà, non. Il y a des discussions sur ce qui pourrait être bon ou pas. Et ensuite on s'en fout de tout le monde, une idée n'est pas vraie ou fausse en fonction du nombre de gens qui disent qu'elle est super. Soit il y a argument rationnel contre, soi il n'y en a pas. L'humeur des gens n'y change rien. Quelles sont les limites de l'analogie proposée ? Allez ! Faut essayer de dégommer cette idée pour voir ce qu'elle vaut.
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Tu m'as déjà fait ce coup-là. La dernière fois, j'ai gardé un peu de tes larmes pour me construire une immunité petit à petit. Je pense avoir cerné ton mode opératoire : emprunter une théorie dans un domaine scientifique pour l'appliquer à un problème d'un autre champ scientifique. Par exemple, dans le débat sur la nature de la complexité, dire qu'il y a plus dans le gruyère plein que troué en laissant l'interlocuteur deviner pourquoi. Le but est probablement de brouiller les cartes et te sentir maitre de la situation, ou rétorquer "je rentre à ma maison", si on demande des détails. J'ai tout de même essayé de donner du sens à tes sous-entendus (au passage, médites cette phrase "ce qui ce conçoit bien s'énonce clairement"), tu t'appuies sur le fait qu'il y a plus de quantité de matière sans les trous. Soit, raisonnons à ce niveau de la matière, dans un cas on navigue entre les particules qui font le fromage et dans l'autre de temps en temps on navigue dans les particules de l'air. Aucune différence du point de vue adopté, on voit une continuité de particules. On connait le modèle standard, ce n'est pas le nombre de particules qui augmente mais le nombre de structures qui deviennent possibles suite à la création de nouveaux liens entre structures existantes. Le trou est un concept topologique, et qui trouve son sens dans la rupture d'un terrain, l'ouverture d'un passage (porte), la création d'une voie (paille), ou d'un espace (verre). Ce qui me semble important à propos du fromage dans la discussion, c'est qu'il est fait de lait, produit animal, et de bactéries, du vivant aussi. Qu'il n'y aurait pas de lait sans mamelles, pas de mamelles sans mammifères, pas de mammifères ni de bactéries sans ADN, pas d'ADN sans molécules, etc ... Et ce n'est pas un sous entendu que je largue mystérieusement avant de me barrer comme un pet, c'est le produit de divers champs d'études qui ont construit les maillons de cette chaine. Pour rappel, le sujet de départ était une analogie entre l'ajout d'humains dans l'univers qui peut se modéliser par l'ajout d'une couche culturelle sur "le nombre de choses différentes qui peuvent se passer" et l'ajout d'une couche de neurones dans un réseau neuronal. Car dans les deux cas, on observe l'ajout d'abstractions et donc l'ajout du nombre de combinaisons possibles C'est sur cette idée qu'il faut concentrer ton feu rhétorique. Je n'y dit pas "voila le secret de l'univers, gravez le dans le marbre", je dis "j'ai une insomnie, j'ai pensé à ça, vous en pensez quoi ?". Et les échanges ont mené à la définition de la complexité, si tu as un énoncé clair, il est bienvenu aussi. Parce qu'en vrai que la réponse soit A ou B m'importe peu, le but est d'échanger ses impressions autour d'un sujet pour construire ensemble.
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Mec, je fais un dernier effort pour te ramener parmi les gens raisonnables, après tu seras tout seul. Une boite remplie uniquement de Lego 2x2 bleus immobiles, c'est moins complexe qu'une boite remplie de tous les Lego, de toutes les couleurs, incluant des constructions partielles ou complètes qui se font et se défont dynamiquement. Un discours utilisant trois langues est plus complexe qu'un discours dans une seule langue, faire 3 gâteaux est plus complexe que d'en faire un seul, etc. La thermodynamique n'est pas une opinion, c'est un ensemble de lois. Tu as le droit de penser que tout est faux, que les tasses cassées existaient avant que l'humain fabrique des tasses mais tu es seul dans cette croyance. Le fait que certaines particules ont fait certaines choses qui se retrouvent dans l'étude du fond diffus ne signifie pas que les objets créés par les humains étaient déjà là dans la soupe de départ, c'est une faute de logique assez crasse de confondre les atomes de la tasse et la tasse. La différence entre les deux est justement la structuration. Quelle céramique a fabriqué la tasse pendant ton ère des photons ? Avec quelle argile ? Humectée avec quelle eau ? Sculptée avec quelles mains ? Les atomes ne s'associent pas juste parce qu'on leur demande, il faut appliquer des techniques particulières. Et avant les étoiles, les atomes spécifiques de la tasse n'existaient pas. Bref, chacun croit ce qu'il veut, mais ta manie d'intervenir pour contredire des évidences avec des sophismes bas de gamme n'est pas constructive. C'est la démarche typique du troll, dont le but est de faire échouer les conversations sur internet. Tu gagnerais à simplement échanger des vérités avec nous, c'est plus sympa comme façon de passer ses journées.
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Chronologiquement, on a un moment où l'univers ne contient que de l'hydrogène, à un moment plus tard, il y a des galaxies, avec des étoiles, des planètes, des lunes, des comètes. Et à un moment plus tard on a des yeux, des poils, des feuilles. Et encore plus tard, on a des chausses-pieds, des grille-pain, des porte-manteaux. Traduire ça par la dynamique "il y a diminution de la complexité" est ... audacieux. A quel début c'est hyper complexe ? Quels trucs s'agrègent ? Quels petits machins volètent partout ? Je crois que je vois où se trouve l'erreur, c'est encore une question de chronologie. Le truc désossé ne peut pas exister sans que le même truc structuré existe en premier lieu. Il n'y a jamais eu de tasse cassée avant que l'humain fabrique des tasses. Et passer de structuré à désossé suit le cours normal de l'augmentation de complexité.
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Merci pour la référence. La communication comme activité critique, pourquoi pas, elle regroupe la notion de lien et d'information. Cependant, je voyais le mécanisme de course à la complexité commencer dès les premiers instants de l'univers, quelle communication opérait à ce moment ? En fait cette histoire interroge directement la nature de la complexité. Et aussi celle de l'émergence. Je confirme ton dernier message, j'utilisais le terme complexité pour dire qu'il y a plus d'arrangements dans un groupe de 12 éléments que dans un groupe de 4. Dans l'analogie, chaque couche vient dire "et on ajoute le nombre de combinaisons entre elles de celles déjà existantes". A un moment, il y avait les combinaisons de l'atome, mais au bout d'un moment on a pu ajouter le nombre de combinaisons d'atomes entre eux, et au bout d'un moment on a pu ajouter le nombre de formes et d'actions des vivants et à un moment on ajouté à tout ça le nombre d'idées auxquelles on peut penser. Ce qui nous ramène sur l'effet "résonance" entre réseau culturel et réseau neuronal que tu évoques, et qui leur permet de se renforcer. C'est effectivement là un mécanisme qui expliquerait la montée en complexité. Parmi les choses existantes, dans certaines conditions, certaines "entrent en communication", en résonance, et de nouvelles choses viennent enrichir les existantes. Après, tout dépend de ce qu'on inclut dans "communication". Les protons et les électrons entrent en communication et la structure atomique apporte de nouvelles choses. Lla force nucléaire et la gravité entrent en communication et les étoiles arrivent, créant de nouvelles choses, ...
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Ces histoires quantiques, quand on sort de la vulgarisation benoite, deviennent plutôt velues. Je dois avouer que je n'ai pas compris ces explications. Au mieux de ce que je visualise, c'est que les formules de Feynman ont été conçues après moult expériences, moult mesures et qu'au bout du compte les prédictions des mesures futures se basent sur l'expérience des mesures passées. Mais à mon niveau, simple, où dans l’expérience de photons et d'une plaque de verre, on calcule avant d'envoyer les photons qu'il y en aura 94% qui passent et 6% qui seront réfléchis. A ce moment-là, on a produit des chiffres concrets, même s'ils représentent quelque chose de virtuel, comme une probabilité. Et ensuite on lance 100 photons, on compte ceux qui passent et on trouve 94. De ce point de vue, simple, je conclus qu'on comprend le quantique conformément à son déroulement naturel dans l'univers, au point de prédire chiffres à l'appui. Et si nous parvenons à trouver ces valeurs, c'est parce qu'elles existent en premier lieu. Réflexe logique de physique classique mais je me suis laissé dire que la MQ fonctionnait selon des règles différentes et contre-intuitives. Dans la vidéo, le calque de tous les diagrammes est opaque, on voit les électrons entrer d'un coté et sortir de l'autre sans savoir ce qu'il se passe entre les deux. Ce qu'il se passe on n'en sait rien mais on peut approcher le résultat final par un calcul faisable (c'est à dire sans inclure les trouzmille diagrammes). L'opacité de ce calque symboliserait donc que dans le domaine quantique on a aucune idée de ce qu'il s'y passe, mais en revanche on a un/des modèles qui permettent d'émuler ce qu'il se passe avec suffisamment de précision.
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"Agir en homme de pensée, penser en homme d'action" Je n'y suis pour Bergson.
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Surement un paquet de choses. Par exemple, suite à l'arrivée des premiers hominidés, la méga-faune disparait presque totalement. Le questionnement semble noble mais je l'assimile pourtant à "et si ce photon n'avait pas été absorbé par cet électron, que se serait-il passé ? Combien de particules ont été empêchées d'être excitée à cause de cet électron ?". Il y a eu des conditions de départ et une histoire. Des règles qui ont favorisé les uns et bloqué les autres, le tout convergeant vers un équilibre subtil d'ordre et de chaos, de vie et de mort. A une époque les dinosaures étaient maitres du jeu par leur force et à une autre époque l'humain est maitre par son esprit. D'après les règles du jeu et la partie jouée, ça devait aboutir comme ça. Notons que nous ne sommes pas sur un piédestal. La position haute que l'évolution nous a donné peut demain être donnée à une autre forme de vie, dont les caractéristiques se révèlent plus performantes. Les combinaisons du vivant sont vertigineuses, à la question "comment auraient évolué cognitivement les espèces si leur évolution n'avait pas été stoppée par une partie de l'espèce humaine ?" les pistes de réponses peuvent nous emmener si loin ! On peut imaginer les évolutions des espèces en y ajoutant notre facteur d'abstraction, c'est très distrayant. Seulement voilà, pour qu'un corps fasse ceci il a besoin d'être équipé de cela, et un cerveau ça coute très cher. Toute la diversité du vivant est le résultat des essais dans tous les sens jusqu'à donner l'oeil, la patte, l'aile ou le poumon. Les combinaisons qui ont un mauvais rapport cout/gain produisent des espèces inefficaces dont les gènes coupables d’inefficacité disparaissent. La partie a été jouée, les combinaisons testées, c'est le primate qui développe l'intellect, c'est pour son corps que le rapport cout/gain de l'intellect est jouable, les autres combinaisons ont essayé leur truc mais il s'avère que c'est toujours moins bien que prédire l'avenir, ou être curieux, ou inventer un moyen de communication. Je sais, c'est fataliste. Et cynique sachant que je suis de l'espèce humaine, mais je crois aussi que c'est inévitable. Nous ne sommes pas plus coupables que les dinosaures d'être au sommet. C'est une position difficile après tout. Dans les premiers temps des extinctions, c'est le sommet de la pyramide qui s'effondre en premier. Trop complexe, trop dépendant du milieu qu'il sur-exploite. Ca compense, et l'équilibre est préservé.
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Tout à fait. En fait -il était tard- je me rend compte que dans mon post je bifurque vers la conscience alors que nous parlions à la base du libre arbitre.
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Je vous propose une analogie : Première partie, le coté théorique. Dans un réseau neuronal, les neurones sont organisés en couches. Ajouter une couche, c'est ajouter un niveau d'abstraction. Le réseau reconnait des formes très simples avec une couche, puis des combinaisons -plus nombreuses évidemment- de ces formes avec une deuxième couche. C'est comme notre capacité à faire des généralisations. Et le principe reste vrai, ajouter une troisième couche = ajouter de l'abstraction = ajouter de la complexité, du combinatoire. Deuxième coté de l'analogie, chez nous, la réalité. La dynamique "ajouter de la complexité" est évidente. De l'atome à la molécule à l'organisme, etc. Prenons le cas humain spécifiquement, et le débat "qu'est ce qui fait la spécificité humaine, qui lui a permis de terraformer le paysage". Pour autant qu'on sache ce serait "un ensemble unique et extrêmement puissant de capacités cognitives", pour rester sobre. Ce que l'arrivée de l'humain produit de nouveau sur Terre, c'est sa culture : incluant entre autre la monnaie, les lois, le langage, autant d'inventions qui lubrifient la coopération, rendant notre espèce plus flexible dans son organisation, puisque contrairement aux fourmis par exemple, nous pouvons nous associer en suivant les mêmes codes inventés (langage, monnaie, lois) parce que nous choisissons d'y croire collectivement. Ce que l'arrivée de l'humain produit de nouveau par rapport à avant, c'est une nouvelle couche d'organisation culturelle par dessus la couche naturelle. Une couche culturelle faite d'abstractions. Donc oui, une analogie univers=réseaux neuronaux imbriqués ; réalité=couche d'un réseau ; les réalités s'empilent ; divers réseaux s'imbriquent ; les neurones d'un réseau sont eux-même des réseaux ; etc
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Et bien merci beaucoup, c'est encore une sacré réponse. J'ai du lire 3 fois pour être sur de comprendre, malgré que ce soit très bien expliqué. Et globalement, bien sur j'accepte tout ceci, mais je continue de me focaliser sur ce "petit quelque chose". Ce qui nous fait expérimenter l'existence par la conscience, qualifié donc de "petite fluctuation statistique non significative". OK pour la quantité excessivement petite mais elle n'est pas de zéro, il y a quelque chose plutôt que rien derrière le "petit plus" humain. Le fait que ce soit petit pourrait simplement indiquer son échelle de fonctionnement. Après tout, l'univers entier est bâti sur un type d'objet excessivement petit, opérant à des échelles imperceptibles à nos sens. Et notre "petit plus" nous a quand même amené à terraformer des pans entiers de notre planète et à explorer les autres planètes et lunes de notre système. Ce n'est pas une contradiction "petitesse de l'effet / grandeur du résultat", c'est surtout que si on n'appliquait pas une méthode conforme aux lois de l'univers on ne parviendrait pas à de tels réussites, comme les autres vivants. Quelque soit la taille de la chose responsable du facteur humain, ça fonctionne bien et selon moi ça mérite d'être creusé. Car même si la part d'information issue de la conscience est infime dans le processus (que j'imagine constant), elle reste la même tandis que le flux massif d'informations traitées inconsciemment est divers. Je ne sais pas si l'inconscient fait pareil, mais le conscient s'applique à lui-même, on pense à nos pensées, on s'interroge sur notre existence. La partie consciente, on l'a spécialement raffinée avec l'apprentissage, les outils, le langage, tous les trucs spécifiquement possibles par l'humain. La faible quantité de causalité des processus conscients n'est-elle pas compensée par leur qualité, leur persistance et leur affinement ? Je pense que l'informatique indique aussi une piste de compréhension, la maitrise de l'information est la puissance. J'essaie de dire que l'humain domine le règne animal parce qu'il maitrise mieux l'information, en montant les strates de l'abstraction. Quelle autre espèce peut synthétiser des molécules artificielles, produire à grande échelle ou fissionner les atomes ? Routes, pipe-lines, lignes électriques, le paysage planétaire est saturé d'objets issus de l'esprit humain, pas d'objets issus des chevaux ou des aigles. Tout ceci me fait encore croire que l'humain recèle un truc spécifique qui monte un gros cran dans l'évolution, et que quoi que ce soit c'est probablement en rapport avec la maitrise de l'information. Et je crois qu'on a le droit d'appeler ça "conscience" et de se revendiquer responsable des réussites car on a inventé le langage pour structurer l'information entre nous, ainsi que la logique pour raisonner et qu'on peut donner le raisonnement qui mène aux prédictions correctes.
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C'est amusant, j'ai justement supprimé mon paragraphe sur l'électrodynamique quantique, estimant que ce n'était pas nécessaire. J'avais prévu de l'ajouter comme exemple : cette discipline permet de calculer les valeurs avant la mesure. C'est en contradiction avec "on le sait parce qu'on mesure", non ?
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- Puisque je suis dans la cuisine, quelqu'un veut un sandwich ? - est-ce que "sandwich" est une métaphore ? - non je suis mauvais en métaphores, mais je peux faire une comparaison. - c'est un peu comme une métaphore, non ? - et bien "une comparaison est comme une métaphore" est une comparaison. - mais est ce que la comparaison est la métaphore de quelque chose ? - c'est peut-être la métaphore d'une analogie. - les comparaisons et les métaphores ont en commun d'être des analogies. - les analogies et les sandwiches ont en commun que je suis en train d'en faire en ce moment.
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Merci pour ces explications. Si je comprend bien, ce n'est pas une boucle causale qui a été trouvée, c'est le concept de causalité qui est remis en question, ainsi que l'écoulement du temps. Tu dis "ne faisant pas appel au temps" et "Tout se passe en même temps... donc évidemment il n'est plus question d'avant et d'après, donc de cause ou d'effet." C'est la partie qui m'est la plus accessible. Je comprend que la causalité est non pas violée mais redéfinie comme un effet de bord, une conséquence de notre perception du temps. Les phénomènes réels se déroulent en dehors du temps et notre conscience lit ces évènements sous la forme d'une causalité. Donc, tout ce que nous observons répond à la causalité. Le dernier paragraphe me parle, sur le plan philosophique, je suis un fervent défenseur de "quelque chose existe quand deux choses font quelque chose ensemble" je le répète à l'envi. Il faut un observateur et un observé pour avoir une observation. Et cela corrobore le fait que les particules vivent leur vie jusqu'à ce qu'on les regarde, là seulement elles se figent pour nous. Mais, si la propriété mesurée n'a pas de valeur en soi, comment se fait-il que nous pouvons calculer les amplitudes de probabilité avant observation ? S'agit-il d'un "déterminisme distribué ou a local" ?
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La technique moderne de fabriquer un ennemi à l'étranger pour justifier la dérive autoritaire d'un gouvernement est dénoncée dans le film "V pour Vendetta".
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Merci pour ces explications, je me demandais où se situait sur le schéma la volonté consciente de faire une chose, la réponse est donnée : "noyée dans un océan d'informations inconscientes", l'exemple de la boule rouge est très parlant. Le concept d'humain privé de libre arbitre reste difficile à encaisser, j'ai encore quelques contres-exemples auxquels ma conscience s'accroche pour réfuter, puis-je les proposer ? Par exemple, que se passe-t-il lorsque l'on charge sa mémoire de travail avec les données d'un problème, que l'on triture ces données dans tous les sens pour poser un modèle viable et qu'on prend enfin une décision après avoir obtenu un résultat théorique en pensée. C'est en fait proche de ce qui est expliqué dans l'avant-dernier paragraphe : résoudre un problème de maths, en cherchant à relier une solution intuitée et un ensemble cohérent avec les règles mathématiques. Mais c'est plus trivial comme par exemple "est ce que je vais choisir l'activité A ou B ?". Ensuite je fais un tableau des pour et des contre et enfin, je prend une décision en regardant mon tableau. Est ce que la décision était prise avant la construction du tableau ? Pourtant, j'ai l'impression que si les données du tableau avaient été constituées différemment, j'aurais fait un choix différent. De manière générale, lorsque je charge volontairement des infos dans ma mémoire de travail et que je compulse ces infos de manière consciente pour produire une décision a posteriori, en fonction des infos et des traitements conscients qui leur sont faits et dont j'ignore le résultat avant d'y réfléchir, en quoi est-ce l'inconscient qui pilote le tout ?
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Le mal se revendique-il toujours du bien ?
ashaku a répondu à un(e) sujet de DEESSELOLIE dans Philosophie
Mme Leuillet découvre aujourd'hui la nature paradoxale de l'esprit humain et la dualité. C'est bien, il faut apprendre tous les jours. Mme Leuillet va nous faire un compte rendu quotidien de ses leçons ? -
Merci pour le lien, je l'écoute en ce moment (en accélérant à 125% pour un débit de parole normal). Edit : à 150% pour les 10 dernières minutes, je pensais pas que c'était possible mais il ralentit. Je n'ai pas vu de lien immédiat. Je sur-vulgarise en trois mots : [les choses bougent et on peut appeler "dieu" tout ça, pourquoi pas ? L'univers existe pour que l'humain fasse la guerre et murisse]. C'est métaphysique et anthropocentré. Pour la partie métaphysique, j'aime bien penser comme lui (sans utiliser le concept de "dieu") mais je n'accorde pas à cette théorie plus de crédit qu'à une autre, devant une égale absence de preuve quant à l'origine de l'univers. Sinon, dans cette discussion, ça dit que le destin est cette volonté de l'Esprit de toujours évoluer et donc d'avoir un but, ce qui entraine les peuples dans leur Histoire. Ca reporte la solution sur une supposée entité qui est tout ce qui existe. Certains disent "dieu", je préfère "univers" qui est moins connoté obscurantisme. Rien n'interdit à l'objet "univers" d'avoir des propriétés analogues à ce qu'on nomme la conscience. Et là, oui je visualise "un être en développement, arrivé au stade d'univers", dont nous sommes apparemment partie. Mais je ne partage pas sa vue sur "l'histoire sait ce qu'elle fait", "l'histoire avait besoin que napoleon détruise l'europe", etc. Là pour le coup, ça me semble être une personnification arbitraire d'un simple enchainement causal. Ce désaccord avec un grand philosophe doit résulter d'une incompréhension de ma part, merci de corriger ce qui doit l'être dans mes explications ^_^'
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D'accord. Dans une grande chaine causale, le destin interviendrait tôt en amont et apporterait un cadre au sein duquel divers ajustements resteraient possibles. Ca rejoint en quelque sorte ce qu'on évoquait sur un autre sujet je crois "le libre arbitre s'exprime après que les comportements vitaux aient été évalués". L'évaluation vitale primaire, c'est le destin, et l'expression personnelle après, c'est les ajustements. Dans cette vision biologique, le destin est un embranchement du vivant dont les caractéristiques génétiques définiront les individus qui s'y trouvent (habitudes, régime, sommeil, etc). Et l'évolution dit qu'il est possible de se sortir de ce destin-là, mais pas au niveau individuel. Je reste frappé par le fait que les messages des uns et des autres montrent que le destin est des fois le futur, ou le passé, ou l'être ou encore l'environnement. Tout le monde s'est approprié le terme, tout le monde est différent, le mot destin est devenu une chimère. Et ce qui se cache derrière le mot reste un mystère. Il n'y a pas d'autorité pour définir "destin" comme il y en a une pour définir "coup franc" ou "mur porteur". Du coup, on reste sur nos spéculations. En me remémorant que les monstres sont issus de notre peur de l'inconnu, je propose que le destin soit le monstre qui représente notre peur d'évènements futurs que nous ne serions pas prêts à gérer. Une fois qu'on lui a donné un nom, on sait qui blâmer en cas de pépin. Une piste de définition indirecte : à quand remonte l'origine et la formation du mot ? Dans quelle culture ? Quel(s) étaient les maux de cette époque ? Tout à fait. J'adore trouver des liens entre deux choses arbitraires et bâtir un système à partir de n'importe quoi pour faire des mélanges. Déformation pro ? Appétance perso ? Mélange des deux ? Le destin serait hérité du fait d'être humain, mais nous pourrions l'ajuster du fait d'être un individu individuel humain et choisir de ne pas trop dormir. Hmm. N'y a-t-il pas un mélange entre le destin et mon destin ? D'ailleurs, quelle est la relation entre ces deux-là ? Quelle est la différence de destin ? En qualité ou en quantité ? La question spécifique de la quantité de sommeil, par exemple, elle ne concerne qu'une seule personne. C'est quelqu'un qui se demande si le manque de sommeil est si néfaste pour lui-même qu'on le dit. J'utilisais ailleurs l'image que nous sommes des machines de guerre pour la survie et tourner cette arme vers soi-même n'est pas judicieux. Se demander ci ou ça sans qu'il y ait de fondements, de symptômes, c'est se faire du mal. Au contraire, les définitions de l'amour indiquent une attention totale vers un autre que soi. Je conseille de s'oublier soi-même le plus possible, l'univers est si vaste, et les objets d'attention si nombreux.
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Intéressant, cet article. Sait-on ce qui a été observé en tant que boucle causale ? Le début mentionne le fait que l'observateur modifie l'observation et ne revient plus dessus, je suppose que ça joue ? Autre point : si une boucle causale est observée au niveau quantique, cela signifie-t-il nécessairement que la boucle causale est possible au delà de la décohérence ? Car -c'est amusant- la phrase de départ disait "la cohérence à besoin de la causalité".
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Internet, c'est formidable. Je ne m'attendais pas à ça en me levant ce matin. Pour paraphraser Astier "c'est systématiquement débile mais c'est toujours inattendu, et ça c'est très important pour la santé du cigare". Blague à part, l'astrologie fonctionne par un principe de prophétie auto-réalisatrice, de psychologie appliquée. Lui adjoindre "mystique" ne change pas vraiment la sauce. En revanche, je dois bien dire qu'il n'y a rien à contredire dans le texte proposé. Je suis même plutôt en accord avec ce qui est dit. Mais je garde ces réflexions pour moi, j'aime prodiguer un conseil par-ci par-là mais je ne monterais pas le truc en un système à suivre par les autres, ça approche la religion. Mais j'ai retrouvé dans leur texte des choses que j'ai fini par appliquer moi-même. Par exemple : L'interdépendance, j'ai choisi d'y croire et perso, j'ai fini par adopter l'us "les choses se passent toujours de la meilleure façon possible, même quand elles vont mal pour moi, c'est la seule façon de faire pour optimiser le bonheur global". C'est un tantinet niais mais ça donne une certaine confiance pour aborder les choses, ça combat toutes sortes de pulsions naturelles négatives comme la peur de l'inconnu, le regret du passé, la déception du présent, l'inquiétude pour l'avenir. La notion que tout est lié me fait croire aussi en un équilibre global dynamique et me permet d'avoir un compteur de "points de destin". Au Black Jack, si 10 cartes fortes sortent, les chances qu'il y en ait une après sont réduites. En gardant ce principe, quand une bonne nouvelle vous tombe dessus, les chances augmentent que le prochain évènement de votre vie soit négatif. Ainsi, les mauvaises choses augmentent le compteur de points de destin et les bonnes choses sont en fait une dépense des points de destin accumulés.
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Bonjour Sirielle, et désolé, je n'avais pas vu ta réponse depuis tout ce temps ! Dans cette vision, le destin est semblable au code d'un programme. Immatériel et synthétisant tout ce qui se passe. Tu utilise d'ailleurs le terme "programmation" pour l'humain, ce serait donc un concept vague regroupant "tout ce qui se passera, quoi que ce soit, prévisible ou imprévisible, voulu ou spontané mais à la fin on dit que ça va dans la boite 'destin'". En tant que catégorie, qu'outil inventé par l'humain je suis d'accord. Mais un équivalent réel, une route prédéterminée, j'y crois autant que la présence d'un être surnaturel qui aurait tout créé. La seule qualité de cette image est qu'elle est facile à appréhender et ce n'est pas vraiment gage de vérité. Quant à y "échapper", tu dis "subir un évènement empêchant l'accomplissement de ce pour quoi on est fait". Dans une version du destin en tant que script préétabli, il ne peut y avoir aucun évènement qui vient contrecarrer le destin. En revanche, dans la version "on jugera à posteriori", on peut effectivement constater qu'un évènement en a empêché un autre de survenir, et a peut-être modifié un détail qui aurait été important dans la vie de quelqu'un, qui aurait été qualifié de "destin" à posteriori pour cette personne. Ce destin-là, qu'on peut modifier, me semble plus vraisemblable.
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Science... Les jeux sérieux (« serious games ») par Jedino
ashaku a commenté un(e) billet du blog de Tequila Moor dans FFr Mag' 2.0
Ce billet invite à faire un rapprochement entre "jeux (vidéos)" et "éducation/formation". Cette fusion me fait penser ni à un jeu, ni à une école mais à un concept : la ludification. Des écoles d'ingénieurs comme 42 utilisent la ludification pour faciliter l'apprentissage. On reprend les codes du jeu vidéo : développement de compétences, augmentation des statistiques, trophées, etc. et on les inclut dans l'apprentissage qui reste classique. Il "suffit" de développer le "jeu" de l'apprentissage : quels sont les domaines, les épreuves, les récompenses, etc ... L'élève suit un parcours et est stimulé par l'augmentation des compteurs virtuels qui représentent son propre apprentissage réel. -
Il y a moult conversations ici autour du thème du libre arbitre. Le débat se pointe régulièrement. SI tout est causal, alors pas de libre arbitre, oui. Et donc l'humain est un automate. Et donc il n'est pas responsable de ses actes. Et donc on peut mettre les lois à la poubelle. Faut-il le faire ? Pourquoi ?
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Mme Leuillet rapporte ici l'opinion des matérialistes et des généticiens. A-t-elle une approche personnelle ? Comment explique-t-elle l'émergence de la conscience dans un milieu entièrement déterministe ?
