Neopilina

J'ai vu de la lumière !, nan, je déconne, le titre du fil à attirer mon attention. Épistémologiquement, on peut aborder cette thèse, question, croyance, etc., " y'a t-il une vie après la mort " de deux façons, scientifiquement, et je pense que tout le monde connaît la réponse de la science à cette question, et philosophiquement. Pour la réponse philosophique, il y a sur le forum quelque chose, section " Philosophie ", fil intitulé " La subjectivité de l'expérience humaine ", qui peut aider, je le remets. Hks a écrit : " Les questions de philosophie première peuvent être pensées ainsi : qu'en est-il si je ne suis pas là ? Si je refuse de me poser ce genre de question, il est évident que je vais resté rivé, boulonné, dans l’expérience immédiate, spontanée de l'actuel, in extenso " où et quand " je suis. Laquelle sans mise à distance est théoriquement proprement invisible. Mais ce n'est pas le cas. La conscience du hic et nunc implique, nécessite, le hors " hic et nunc ". La conscience de l'actuel (le présent) déborde nécessairement sur un passé et un futur (j'insiste sur la conscience de). Le cas est donc formulable en : la conscience de " si je n'étais pas là ". Conséquence du fait primitif : et si j 'étais encore " dans ce passé qui a fui " ou bientôt " dans cet avenir qui vient ". C'est à dire pas simplement là, hic et nunc. C'est dire que je suis aussi dans la non présence. Toujours subjective, certes, mais subjectivité ouverte. La question de l'existence hors de la subjectivité est posée par cette subjectivité même ". Moi : " Comme ça, d'entrée, j'ai envie de dire que si je n'y suis pas, ça se passera très exactement comme si je n'y étais pas : on ne trouvera jamais une empreinte de mes pas sur le sol martien. Sinon, j'ai envie de dire que tout être vivant a sa propre épaisseur. Même les végétaux, les animaux, se souviennent, anticipent, etc. L'animal qui s'empiffre même s'il n'a pas faim, il doit prendre du volume, stocker de la graisse, s'il veut passer l'hiver. Un de mes houx, l'arbuste, trop exposé (c'est un arbuste de sous-bois) " a décidé " de " mourir ". Je m'explique. Il a " compris " que la multiplication des canicules aura sa peau, il a décidé de faire des rejets, dans le couvert herbacé franchement préférable qu'il y a à son pied principal, qui va effectivement mourir. Etc. ad libitum. Un mot sur le thème " le temps et l'infini " pour les besoins du raisonnement. Le temps s'actualise en permanence : ce n'est pas un infini en acte. C'est au moins un infini potentiel ? Il n'y aura jamais personne pour pouvoir le constater : la dite personne est " prisonnière " de sa vie. Et donc personne ne pourra jamais faire autre chose que ce que je fais à propos du temps : supposer que le temps est peut être un infini potentiel. Le temps est un infini potentiel s'il dure infiniment. Donc, un hors hic et nunc, pleinement tel, est pour moi impossible ". Hks : " J'ai répondu parce que je ne pense justement pas que nous soyons " limités ". Nous sommes d'entrée de jeu dans une " ubiquité ". Et dans plusieurs temps aussi. Cela dit pour reprendre la distinction canonique entre l'espace et le temps. Je suis plutôt ici que là bas, certes, et plutôt dans le présent que dans le passé ou l'à-venir, certes, mais juste " plutôt ". Par insistance du regard porté sur le " ici " ou sur le maintenant . Mais je déborde ou " ça déborde ", tant sur le " ici " que sur le " maintenant ". Sans ce débordement, pas de conscience du hic et nunc, ni de ma subjectivité ". Moi : " Jusque là, toujours d'accord, encore une fois, ça vaut pour toute forme de vie, chacune à sa mesure. Mais même cela requiert un ancrage dans le temps (qui s'actualise en permanence, même immobile je suis sur un tapis roulant). Il y a d'abord cet ancrage, et ensuite " ce que peut " chaque être vivant. Ce " ce que peut " est effectivement remarquable chez notre espèce. A ma connaissance (que peut le cerveau des cétacés ? Je n'en sais rien), rien de comparable. Mais d'abord l'ancrage initial : je suis vivant. Ensuite, j'appartiens à cette espèce " remarquable " (à une foule de titres ...) ".

Depuis 1991, la Russie, sauf à y être invitée, n'a plus rien à foutre dans toutes les ex- " républiques socialistes et soviétiques ", " fédérées " dans le sang par les tsars et les soviets. Cela a été accepté et acté par tous les membres de plein droit de l'O.N.U., fédération de Russie inclue. En vertu de l'article 51, et quelques autres, de la charte de l'O.N.U., l'Ukraine a le droit de se défendre. Toujours en vertu des dits articles tous ceux qui envie d'aider l'Ukraine (toujours dans les limites du droit international) ont le droit d'aider l'Ukraine. A contrario, quand la Russie se fournit auprès de la Corée du Nord, elle foule le droit international qu'elle avait elle-même entériné antérieurement. Depuis 2022, voire 2014, en vertu de ces droits, plus de 50 pays aident l'Ukraine d'une façon ou d'une autre. Le crier devant une caméra est juste un geste politique, de l'agitation. Poutine sait très bien que ces pays ont le droit. Il y a des militaires cambodgiens en Ukraine. Bien sûr, quand ils ont pris l'avion, ils n'ont pas pris leur uniforme de l'armée cambodgienne. L'Ukraine les prend en charge sur son territoire. Pour la solde, je ne sais pas, ça ressort du dialogue direct, qui ne regarde personne, entre l'Ukraine et le Cambodge. Les militaires cambodgiens font du déminage et de la formation au déminage pour aider les ukrainiens à neutraliser quelques-unes des millions de merdes tueuses balancées sur le territoire ukrainien par le grand Vlad, par ailleurs incapable de fournir des chiottes avec chasse d'eau à une très partie de ses concitoyens. Que Poutine commence à fournir au moins une route digne de ce nom, etc., à tous les peuples soumis par les tsars puis les soviétiques. Si on laisse Poutine faire en Géorgie, en Ukraine, etc., tous les détraqués de la Terre se sentiront pousser des ailes : " Le Vlad, il peut, pourquoi pas moi ? " Dans certains hôpitaux russes, c'est la famille ou je ne sais qui, qui doit apporter sa nourriture à la personne hospitalisée. Tous les matins dans les grandes villes, les services mortuaires ramassent les types tués par l'alcool dans la nuit. Le Vlad dirige la Russie depuis 24 ans. Même les soviétiques, après les tsars, sont restés foncièrement impérialistes, et le reste, " grâce " au Vlad, un dément sans la moindre contrainte et anachronique. La Russie d'aujourd'hui est un pays de merde expressément à cause de Poutine.

Merci pour la correction. Je suis nul en économie, j'ai déjà prévenu. Je vais profiter de ta science : est-ce que la Chine peut se passer des marchés U.S. et U.E. ?

Exact, l'une des très très rares espèces de requins à pouvoir s'aventurer en eau douce, et le mangeur d'homme patenté. Lui, c'est une vraie teigne, sans fantasmer. Son premier nom c'est requin du Zambèze (un fleuve), comme y'en a partout dans le monde, ils ont changé.

Je numérote (je rame avec les citations multiples). Pour 1, O.K., je ne savais pas. Mais je maintiens, quand ils voient que ça tourne au vinaigre, ils appuient sur l'accélérateur en matière de " solution finale ". Pour 2, désaccord. Il y a une même dynamique au sein de tous les totalitarismes : c'est les pires qui prennent la tête et à la fin, ils s'entre-dévorent : plus le temps passe, plus la différence requise pour ramasser une balle se rétrécit. Ça marche avec les nazis, ça marche avec les bolcheviques. Et, bien sûr, on est au sommet avec Staline, je cite : " Pas d'hommes, pas de problèmes ". La " politique ", réduite au meurtre. On oublie trop que l'U.R.S.S., comme la Russie tsariste, est restée impériale (et " grâce " à Poutine, le reste). C'était une " union de républiques socialistes ", " fédérées " par le sang. Poutine n'a pas plus le droit d'être en Ukraine que dans toutes les autres ex- "républiques "

Ça m'étonne beaucoup. Depuis un certain temps, l'image de L.F.I. se dégrade beaucoup, je suis sûr que tu vois, " Place publique " a fait beaucoup mieux, à gauche, c'est elle qui a la dynamique. A cause des errements de L.F.I., un sortant socialiste (etc.) est bien plus sûr de repasser sans le label " N.F.P. ". Du temps que j'y suis. Une infamie. Jérôme Guedj se représente sous l'étiquette P.S., et le " N.F.P. " lui a collé un adversaire dans les pattes. On marche sur la tête (partout ...).

Cette année, lors d'une bourse, je me débarrasse de ma collection de fossiles. Dans le lot, il y a une très très belle dent de mégalodon. Sur une des arêtes, il y a un petit éclat, d'époque. Ce genre d'éclat était provoqué par la violence du choc des mâchoires sur les os de très grosses proies, comme des baleines, etc. Je suis d'abord un naturaliste, j'aime une foule de bestioles que tout le monde déteste, etc., mais que le mégalodon ne soit plus là, ça me va. Je dis ça, dans ce film, c'est pas, " juste ", un grand blanc ? (petite recherche) C'est un requin mako hypertrophié.

Et ça change quoi au fait que les U.S.A. soit le premier débouché économique de la Chine ? Je m'empresse, si on prend un autre critère, l'U.E. est le premier client de la Chine. Bref, encore une fois : la barbichette (de l'argent). La Chine, vitalement, ne peut pas se passer des ces marchés. Très bien.

Ruth Elkrief a un petit souci, trois fois rien : le suffrage universel. Un coup à 68 millions de " folowers " (c'est comme ça qu'on dit ?).

Pendant mes années de lycée (années 80 donc), j'ai sympathisé avec un prof d'histoire, on a bu quelques bières au bistrot d'en face. Un jour, entre Saint Thomas D'Aquin et Marx, il me balance : " Depuis 198? (j'ai oublié, et c'est comme ça chez moi avec les chiffres), les petits ruraux sont plus diplômés que les petits citadins, tu te rends compte ? " J'ai failli lui dire : " Et alors ? ". Il me parlait d'une révolution. Alors comme ça, en ville, on s'éloigne de la Cité !? Du même tonneau. Les ruraux se déplacent plus que les citadins quand leur député est en tournée.

Il est tout à fait évident qu'en temps de guerre, on balance tout au journal de 20 heures. Si tu penses que les démocraties sont handicapées, à ce titre, en matière d'intoxication, tu te trompes.

Après les dernières législatives, notre député a fait la tournée des popotes pour nous faire une explication de " texte ", comprendre, décrypter, ce scrutin. Une de ses expressions résume très bien : " trois blocs ". Ce à quoi, j'ajoute, présentement : " Et ils tiennent ".

Eut égard à ce que la Chine détient en matière de dette U.S., c'est insignifiant. Mais, tout à fait, Xi and co a tout à fait la tête sur les épaules. L'or, c'est l'argent (désolé) des transactions totalement clandestines (quand le sang coule dans les rues, comme disent les banquiers). Si l'économie U.S. chute, c'est les plus lourds qui tombent, donc la Chine en premier. L'argent (pour changer un peu) tient tout le monde par la barbichette (sauf les délirants comme Poutine, Kim III, etc.). La Chine s'est acheté un peu d'argent liquide. Et ça en dit suffisamment long.

Le sujet, c'est la cocaïne, O.K. Mais j'aimerais dire un mot sur l'héroïne et tous ses dérivés : 90 % du volume de ces produits qui arrivent en Europe viennent d'un hub commun : la Turquie. Elle reste la grande porte qu'elle a toujours été avec l'Asie et l'extrême Orient. Les " routes de la soie ", en tant que voies commerciales majeures dans l'histoire, existaient avant ... la soie. Les romaines n'ont jamais entendues parler des chinois, mais elles adoraient la soie, etc. Au Japon, on a retrouvé de l'étain (indispensable à la fabrication du bronze) du Pays du Galles (gisements exploités avant l'ère historique).

L'O.N.U. compte 193 membres de pleins droits. Il va bien sûr de soi que je respecte infiniment les états souverains que sont la Barbade, les Fidji, la Somalie, etc. En Suisse, plus de 90 pays étaient représentés à la conférence pour la paix en Ukraine. A part ça, selon Moscou, " aucun résultat ". Sauf que tous ces braves gens ont bavardé entre eux, vont accorder leurs violons, et ça c'est très important.

Je n'ai pas lu ce livre, mais le thème " Hitler et l'autre " attire mon attention. Chez Hitler, et tous ceux qu'il a désinhibé, l'autre, c'est " Nichts ", la traduction courante, c'est " rien ", en philosophie, ça peut être " néant ". C'est le cas pour Hitler, et il faut même préciser, un " Nichts ", une négation devenu carburant, moteur et finalité. Quand les nazis commencent à reculer, à perdre, ils accélèrent la " Solution finale ", l'élimination, l'assassinat, industrialisés de l'autre (juif, mais pas que). A la fin de la guerre, on voit des mesures hallucinantes. Par exemple, les convois de déportés ont la priorité sur des trains qui acheminent des renforts, de la nourriture, du matériel, des munitions, sur les fronts. Le nazisme est foncièrement une volonté de destruction, d'anéantissement, de l'autre. Jusqu'à son testament, rédigé quelques heures avant son suicide, on voit encore cette obsession. En " passant ", dans ce testament, il dit aussi que le peuple allemand, cette nation, peut bien disparaître, puisqu'il n'a pas été à la hauteur de son " Führer " (...).

Le titre du fil, " Va-t-on devoir choisir? ", me fait réagir. " C'est fait pour, idiot ". Je reprends. Quoi que je fasse les jours de scrutin, dans l'isoloir ou pas, j'aurais fait, et tout le monde aura fait un choix.

Grâce aux pleins pouvoirs (il faut penser à ce que ça veut dire " les pleins pouvoirs " pour n'importe quel Sujet, individu), condition sine qua non, Vladimir poutine est devenu concrètement, réellement, ce qu'il pouvait être potentiellement : un sociopathe, un psychopathe, un paranoïaque, etc. Un type qui a pu s'affranchir, grâce aux pleins pouvoirs, de toutes les règles de vie, en commençant par les plus élémentaires, il est en roue libre, sans frein, sans limite, dans la toute puissance. Un forcené, c'est quelqu'un qui s'arrête seulement si on l'arrête. Et un forcené qui est à la tête de la fédération de Russie, c'est effectivement un forcené d'ampleur planétaire. " C'est tout ". Dans une démocratie, un forcené, il fait des dégâts (gravissimes, tout à fait), chez lui, dans sa rue, il ne menace pas le monde d'une 3° guerre mondiale, qui sera la dernière.

A relire ou à découvrir : " La politique " d'Aristote (des éditions récentes disent " les ", pas très fondé, sans plus). Qu'on se rassure : toujours d'une brulante actualité, et l'un de ces ouvrages les plus accessibles. Pour illustrer mon propos, Aristote collectionnait fiévreusement des " Constitutions ", c''est dire. Aristote est l'auteur de la formule très connue : " L'homme est un animal politique ". Ça le passionnait, bien plus que moi d'ailleurs.

Le " mystère " (n'exagérons rien, on a vu pire) de la photo historique. Le plus important sur ce cliché, qui effectivement va faire date (et certainement pas pour la gloire de Macron, et consorts ...), ce n'est pas les gens qu'on voit de face, mais ceux qu'on voit de dos.

A l'époque, au moins les dirigeants, étaient des gentlemans. Le tsar a payé de sa poche le pont Alexandre III. Pour faire pardonner la brutalité de ses soldats avec les femmes françaises.

Tu contactes des anciens combattants nord-vietnamiens et tu leurs demandes s'ils préfèrent combattre les français ou les américains. Nan, je déconne, je connais la réponse. Et, en Algérie, la France avait gagné la guerre. Comme quoi, parfois, même la guerre n'est pas l'ultime solution. Le " Je vous ai compris ! " de De Gaulle, était vraiment un " grand moment ". Il savait qu'on devait tailler la route. Sinon. Quatennens se retire. Je tiens à saluer le courage du geste. Il ne faut pas désespérer, même Sade est mort démocrate, féministe, etc. Par contre, Marie-Caroline Le Pen (mais si, une des soeurs) se présente à la députation. C'est combien déjà député ? Un peu de beurre dans les épinards, bah quoi ? Tout le monde peut avoir des fins de mois difficiles.

Dans l'ordre. On a eu Hollande puis Macron. Et l'extinction des dinosaures, c'est aussi Manu ? Zenalpha : " La Géorgie comme La Crimée font partie de la question des territoires dits séparatistes ". La Géorgie comme la Crimée ? On n'est pas rendu. J'avais oublié, Vlad : " La Russie n'a pas de frontière ".

Mouais, 2008, 2014, c'est bien connu, c'est la faute à Macron. Ne pas oublier : au niveau européen, il y a deux groupes d'extrême droite. L'un d'entre eux est anti-poutine (polonais, italien, etc., etc.), l'autre est pro-poutine (français, hongrois, etc.).

Merci. C'est un fait. Eux aussi ils vivent avec leur temps.