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Neopilina

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Tout ce qui a été posté par Neopilina

  1. Une petite réaction sur les ours. Il existe une configuration où l'ours, en France, peut attaquer l'homme. C'est déjà arrivé, je connais un forestier qui s'est fait courser. L'ours courre beaucoup plus vite. Seule solution, courir dans le sens de la pente, en espérant ne pas se vautrer. A cause de la pente l'ours doit ralentir, sinon, l'arrière de son corps le pousse en avant et c'est lui qui va se vautrer. Le forestier que je connais a entendu un claquement de mâchoires. En bas du massif, il s'est aperçu que le talon d'une botte avait été sectionné net. Il conserve cette botte dans une vitrine dans son bureau. Qu'est-ce qu'il a fait de mal, sans le savoir : il est passé entre un point où se trouvait les oursons et un autre où se trouvait la mère. Elle a mal interprété la situation, a cru que ses petits étaient menacés.
  2. Poutine est un dément. La Géorgie et l'Arménie, à tous points de vue, sont des " confettis ". Il n'y a rien à voler dans ces deux pays. Il faut supposer que ce qui défrise au dernier degré ce type c'est de voir peu à peu la démocratie à ses frontières directes, physiques. J'ai cru comprendre que les Géorgiens devaient voter sous peu. Une Loi ça peut s'abolir. Il est dorénavant très clair que l'immense majorité des Géorgiens ne veut plus entendre parler de la Russie.
  3. Ça y est, ça recommence, la C.I.A., et sans doute quelques sionistes, suscite un Maïdan géorgien. Le " bon " Vlad va devoir intervenir pour faire de l'humanitaire. Nan, je déconne.
  4. Le " très grand journaliste " américain Tucker Carlson interviewe le " très grand philosophe " russe Dougine, voisin de table de Marion Maréchal, de De Benoist, d'Orban, etc. Le fascistan (pas d'autre épine dorsale dans cette hallucinante " soupe ") roule sa bosse, cahin-caha depuis 1945. Il y a un mot clé dans le discours de ces gens, c'est " Tradition ". La pauvre " tradition " a le dos large. Qui a dit que la Gigantomachie (le grand combat métaphysique) était finie ? Grâce à tous ses " braves " garçons ", Vladimir, Bachar, Kim III, les Mollahs and Co, il se porte " bien ". Tellement bien qu'il faut songer aux " dérapages ". Un peu de sérieux : faire sauter le pont. Faut bien réfléchir avec les ponts : c'est des fusils à un coup. D'abord la voie ferrée.
  5. Neopilina

    Ontologie éléate

    Le non-être, tel, n'existe pas. Bonjour Demsky, Foncièrement, je ne fais qu'un reproche à Descartes, que j'admire pour toujours, par exemple, je ne vois aucun homme, à la fois, aussi important pour la science que pour la philosophie, etc. Une petite " bourde ", trois fois " rien ", que j'essaye de verbaliser dans ma signature. Mais on peut en causer. P.S. Sur un autre fil, je ne sais plus lequel, on a fait un petit H.S. sur le toit à double pan au Proche Orient antique. Je viens de terminer un livre à ce sujet. L'auteur signale que même si le toit à double pan ne s'est jamais imposé dans cette région, il est toujours le signe d'une influence indo-européenne, on en voit donc bien avant le XV° siècle avant J.C.
  6. Neopilina

    Ontologie éléate

    Chez moi, Hume et Kant, etc., c'est des effets secondaires du cogito en l'état, parfaitement incapables de remédier à la malfaçon foncière du cogito en l'état. Je relève juste qu'historiquement, on a une philosophie anglo-saxonne distincte de la philosophie continentale en fonction des réactions au cogito, en l'état. Le transcendantalisme consiste à rechercher dans les étages une issue qu'on s'avère incapable de retrouver au rez de chaussée : le dit lien, a priori chez notre espèce. Chez moi, on peut le déduire du déjà dit, pour qu'il y ait expérience, il faut du vivant, susceptible de vivre sa vie grâce à ses expériences. Pour le temps, l'espace, et la matière, c'est des " pré-requis " absolument généraux, constitutifs du réel, de la nature, de l'univers physique, etc.
  7. Neopilina

    Ontologie éléate

    Bonjour Barbe Rousse, Suite à l'essor des sciences, il est apparu que les thèmes archi-classiques de la philosophie occidentale de l'être, et donc du devenir, à une exception près (le Sujet en tant que tel), ne ressortaient pas de la philosophie. Telle ou telle chose devient, à sa façon, à chaque fois, il faut se référer à la ou aux disciplines scientifiques idoines. La formule " le non-être en tant que tel " me parait le plus grand, le plus beau, des oxymores. D'où la métaphore de Parménide, avec sa " sphère ", bien pleine, homogène, etc. : pas de place pour le non-être dans le réel (la nature, l'univers physique, etc.) puisque tel, il n'existe pas. A partir de ces simples constats historiques, relatifs à l'essor de la science, il faut aussi, ensuite, prendre en compte le cogito et ses conséquences sur la philosophie occidentale. Cela m'amène à la position que je défends : je place l'Être, avec une majuscule, pour le distinguer du précédent, auquel je ne m'intéresse plus à titre philosophique, et donc l'ontologie, du coté du vivant, de l'être vivant, du Sujet. Sur la planète Jupiter, une géante gazeuse, où il n'y a pas de vie et où il ne peut pas y en avoir, l'être et le devenir, si j'ose dire, se portent très bien. Et il apparaît très bien aujourd'hui que le philosophe n'a absolument rien à dire sur la planète Jupiter, etc. Le plus classiquement du monde, depuis son apparition, la philosophie occidentale parle d'étants (traduction littérale du grec), de choses (ces deux termes sont synonymes). Au sein de cet ensemble général, exhaustif (toute chose est une chose, désolé !), je distingue, encore une fois avec la majuscule, les Étants produits par un être vivant, ce grâce à quoi il peut vivre sa vie. Ses Étants constituent son lien avec son environnement. Toutes choses (notoirement le cogito, la conscience de Soi) qui conduisent à verbaliser une autre distinction : celle entre sens (objet de la science, etc.) et Sens, relevant spécifiquement d'un Sujet, d'une Subjectivité, des relation inter-subjectives (entres Sujets).
  8. Neopilina

    Ontologie éléate

    (II) - Du pseudo-parricide de Platon dans le "Sophiste", et donc de l'Étant. A la fin du " Théétète ", Socrate, Théodore et Théétète se donne rendez-vous pour le lendemain. Et donc le lendemain Théodore et Théétète se présentent au rendez-vous accompagnés d’un étranger, Théodore, début du dialogue : " Nous sommes fidèles à notre engagement d’hier, Socrate : nous voici à point nommé et nous amenons un étranger que voici. Il est originaire d’Elée. Il appartient au cercle des disciples de Parménide et de Zénon et il est un véritable philosophe ". Les choses sont donc bien claires, l’étranger est un éléate. On décide rapidement que ça sera Théétète qui donnera la réplique à l’étranger. Mais dans les dialogues platoniciens, il n’y a qu’un patron : Platon. Quand Théétète parle c’est Platon qui parle, quand c’est l’étranger qui parle, c’est Platon qui parle. Dans ce dialogue Platon à travers les personnages qu’il met en scène et fait parler, se propose de définir le sophiste et il le fait. Mais dès l’antiquité, c’est bien la longue digression centrale, qui court de XXIV à XLIV, et occupe la moitié du texte qui a retenu toute l’attention et fait l’objet d’une abondante littérature jusqu’à aujourd’hui. Même si elle participe pleinement à la définition du sophiste, l’objet de cette digression est de ruiner, de surmonter, de dépasser l’orthodoxie éléate quant à l’Être et le Non-Être, dont le sophiste est censé se servir pour pouvoir émettre des discours erronés. Ces deux orthodoxies, en l’état, mettent littéralement la pensée, la connaissance, de l’époque, à l’arrêt. C’est premièrement, " l’Être est, absolument, et il ne saurait être autre, devenir ", et deuxièmement " le Non-Être, absolument, en tant que tel, n’est pas ". L’objectif du dialogue est donc de remettre en cause ces deux stérilisantes ultra-univocités. Faire dire à l’éléate, là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir, que l’Être n’est pas en quelques manières et que le Non-Être doit pouvoir également être d’une certaine façon, et ce afin de pouvoir continuer à penser, à penser le devenir. Et effectivement à la lecture du dialogue, il semble que Platon parvienne à ses fins, mais j’ai dit " il semble " d’où mon expression " pseudo-parricide " Platon respecte Parménide, c’est celui qu’il respecte le plus, et redoute le plus. C’est pour ça qu’on parle de parricide, terme qui apparaît dans le dialogue lui-même, en 241 b – 241 e, l'étranger : " Maintenant j’ai encore une prière plus pressante à t’adresser ". Théétète : " Laquelle ? " L’étranger : " De ne pas me regarder comme une sorte de parricide ". Théétète : " Qu’est-ce à dire ? " L’étranger : " C’est qu’il nous faudra nécessairement, pour nous défendre, mettre à la question la thèse de notre père Parménide et prouver par la force de nos arguments que le non-être est sous certains rapports et que l’être, de son côté, n’est pas en quelque manière ". Si Platon veut développer son propre système, il lui faut surmonter la critique éléate, il lui faut donc mettre à mal ces deux ultra-univocités dialectiques, et il le dit, d’où l’expression historique de parricide dialectique. Le " Sophiste " est un très grand texte, notoirement à cause de la digression centrale, où le dialecticien Platon est au sommet de son talent. Et il a donc plutôt intérêt, il y va de sa propre pensée. D’un point de vue doctrinal, il est sans doute le dialogue le plus important. Et beaucoup tienne pour acquis le parricide dialectique, Platon ayant surmonté la critique éléate, qui met la pensée, la connaissance, en panne, il sort celles-ci de ce cul de sac et nous propose sa propre théorie, celle de la participation, où le Non-Être a toute sa place et où l’Être n’est plus tout à fait ce qu’il était. Les éléates ne nient pas le devenir, c’est absurde de le soutenir. Comme tout le monde, ils se levaient le matin, les oiseaux continuaient à voler et à chanter, les choses non seulement à être mais à devenir. Mais les éléates n’en convinrent pas moins de poser l’Être intangible, immuable, étranger au Devenir, et que le Non-Être n’est rien d’autre que ce qu’en dit Parménide dans son poème. Pour beaucoup, les éléates eux-mêmes ne proposent aucune alternative, ne disposent pas de l’issue, à ce que tout le monde considère comme des positions aporétiques. Mais l’aporie est ailleurs. Et ils défendent bec et ongles leurs positions. Si les fragments de Zénon sont tous plus gênants, aporétiques, les uns que les autres, c’est qu’avec ceux-ci il se propose de bien illustrer à quel point c’est la philosophie grecque toute entière qui est dans l’aporie. Il faut bien se souvenir qu’à l’époque le " philosophe " est aussi physicien, astronome, biologiste et s’intéresse à tout, qu’il cumule, si j’ose dire plusieurs casquettes. Mais si mon interprétation du poème en deux parties est la bonne, les éléates proposent une solution, ils ont les premiers l’intuition que la situation est intenable, aporétique, qu’il y a deux domaines bien distincts de la connaissance, que ce divorce épistémologique entre les deux est un impératif. Mais Platon n’entend pas cette distinction donc l’orthodoxie éléate a forcément tord quelque part. Le résultat c’est le parricide dialectique du " Sophiste très ironiquement mené soi dit en passant par un soit disant éléate. La digression centrale intervient comme suit au début de XXIV, l’étranger : " C’est que réellement bienheureux jeune homme, nous voilà engagés dans une recherche tout à fait épineuse, car paraître et sembler, sans être, parler mais sans rien dire de vrai, tout cela a toujours été plein de difficultés, autrefois comme aujourd’hui. Car soutenir qu’il est réellement possible de dire ou de penser faux et, quand on a affirmé cela, qu’on n’est pas enchevêtré dans la contradiction, c’est véritablement Théétète, difficile à concevoir ". Théétète : " Pourquoi donc ? ". L’étranger : " C’est que cette assertion implique l’audacieuse supposition que le non-être existe, car, autrement, le faux ne pourrait pas être. Or le grand Parménide, mon enfant, au temps où nous étions enfants nous-mêmes a toujours du commencement jusqu’à la fin professé contre cette supposition et il a constamment répété en prose comme en vers : " Non, jamais on ne prouvera que le Non-Être existe. Ecartes plutôt ta pensée de cette route de recherche ". Tel est son témoignage. Mais le meilleur moyen d’obtenir une confession de la vérité, ce serait de soumettre l’assertion elle-même à une torture modérée. C’est là, par conséquent, ce dont nous avons à nous occuper d’abord, si tu le veux bien ". Et, à la fin de la digression, c’est ainsi qu’il revient à proprement parler au sophiste, au début de XXIV, en 259 e – 260 e, l’étranger : " Il nous est apparu que le non-être était un genre déterminé parmi les autres et qu’il est distribué en tous les êtres ". Théétète : " C‘est exact ". L’étranger : " Il faut dès lors examiner s’il se mêle à l’opinion et au discours ". Théétète : " Pourquoi donc ? ". L’étranger : " S’il ne s’y mêle pas, il s’ensuit nécessairement que tout est vrai. Qu’il s’y mêle, l’opinion fausse devient possible, et le discours aussi. Juger ou dire ce qu’il n’est pas, voilà, je pense, ce qui constitue la fausseté, dans la pensée et dans le discours ". Je ne reprendrais pas point par point les différentes argumentations, brillantes, qui amènent à la théorie platonicienne de la participation, qui a, entre autres, requis la ruine des deux orthodoxies éléates quant à l’Être et au Non-Être. A la fin de la digression, tout juste avant de revenir au sophiste, on a donc droit à ceci, l’étranger : « Il nous est apparu que le non-être était un genre déterminé parmi les autres et qu’il est distribué en tous les êtres ». Et avant même ce final radical on a eu progressivement droit à une foule de conclusions toutes plus scandaleuses, inadmissibles, les unes que les autres pour l’éléatisme, et ce afin de parvenir à la théorie platonicienne de la participation. Prenons par exemple celle-ci, en 256 e – 257 b, l’étranger : " Quand nous énonçons le non-être, nous n’énonçons pas, ce me semble, quelque chose de contraire à l’être, mais seulement quelque chose d’autre ". Si un éléate s’était trouvé devant Platon, il l’aurait tout de suite arrêté. En substance ainsi, l’éléate : " Tu as pu dire Non-Être ? " " Oui " " Donc au moins dans cette mesure, il est ? " " Oui " " Donc le Non-Être existe, est, et est Un " " Oui, c’est très exactement ce que j’ai dit ! " " C’est pourtant, ce pourquoi, très précisément, en tant que tel, le Non-Être, n’est pas ". " … Mais c’est peut-être autre chose ? " " Non. Ce mince, très mince, bibelot, tel que nous venons de l’enfermer, de le circonscrire, ne peut plus rien être d’autre et on ne peut rien en dire d’autre. Alors posons-le dans un coin, et parlons donc de cette autre chose ". Je peux écrire, dire, " Non-Être ", donc ne serais ce que dans cette mesure, il est, ce pourquoi très précisément, absolument, en tant que tel, il n’est pas. Ceci bien entendu, il n’y a plus qu’à paraphraser, répéter, ce que Parménide en dit dans la première partie de son poème. La pensée ne peut que s’écarter de cet objet, le plus fantomatique qui soit qui ne peut rien être d’autre et dont on ne peut rien dire d’autre. De même, quant à l’Être, un éléate face à Platon n’aurait jamais admis, que celui-ci puisse ne pas être en quelques manières. Le Non-Être est posé sur une étagère et il y prend définitivement la poussière. Et deux mille cinq cents ans plus tard, il s’avère que les éléates avaient raison, ils ont eu l’intuition de la nécessité de ce divorce entre les deux domaines fondamentaux de la connaissance, ce que je crois donc discerner dans le poème. Et effectivement la connaissance se sert de l’Étant, j’entends par Étant, suite à ce divorce, tout, absolument tout ce qui advient intérieurement, produit par l’a priori, et qui une fois advenu ne saurait devenir. Si on interdit à Platon l’usage du Non-Être, comme je l’ai fait au-dessus, on réfute son postulat qui dit que le penser et parler faux, l’erreur, le discours erroné, impliquent l’existence du Non-Être, qu’il soit d’une certaine façon, ce qui l’amène à attaquer l’orthodoxie éléate quant au Non-Être. Mais ontologiquement parlant, ceux-ci sont des Étants à part entière, comme les autres. Il n’y a pas d’autre Non-Être que celui que j’ai circonscrit. On peut penser une chose totalement fausse, cela ne l’empêche surtout pas d’être pleinement un Étant. Il y a du vrai dans toute pensée dans la mesure où celle-ci est, c’est tout. Mais cela ne l’empêche surtout pas, au cas échéant d’être totalement fausse. Un exemple. Je vois un renard traverser la route, à la suite de quoi, j’affirme : " Une fouine vient de traverser la route ". Cette proposition d’un point de vue philosophique, dialectique, ontologique, ontique, est un Étant absolument pleinement tel. Par contre le fait que ça soit un renard et non une fouine qui a traversé la route relève de la zoologie, de la science, et est philosophiquement, ontologiquement, quand même un Étant à part entière. Et c’est la zoologie, la science, qui apporte la solution, qui dit que c’était un renard et non une fouine, pas la philosophie. " Tu as vu un renard ", c’est en soi un Étant, mais dans ce cas et beaucoup d’autres, le rôle de la philosophie se borne à le constater et s’arrête là. Le renard intéressera la zoologie, la biologie, l’écologie, l’éthologie, etc., en un mot, la science. En supposant qu’on veuille faire une thèse scientifique donc, sur la biologie du renard, cela se fera tout de même grâce à un maximum d’Étants concernant le renard. C’est l’examen par la conscience critique, sous une forme ou une autre, par la ou les disciplines concernées, d’une collection d’Étants suscitée par une même chose extérieure qui me permet de connaître celle-ci, de savoir. Dans le cas des Étants advenus intérieurement spontanément (Pensées, rêveries, fantasmes…), l’objet à connaître est le Sujet que je suis à priori. Et même si mon interprétation du poème est erronée, le dit divorce a de toutes façons historiquement eu lieu, empiriquement, laborieusement. On a désormais une foule de disciplines parfaitement différenciées. La seule façon de surmonter l’orthodoxie éléate est de sortir de la situation aporétique où se trouve la philosophie grecque toute entière est d’entériner ce divorce entre philosophie, dialectique, sciences humaines et sciences dures, ce que propose, me semble- t-il, pour la première fois Parménide avec son poème en deux parties. A partir de là, comme je l’ai déjà dit, l’intégrité dialectique de l’Être et de l’Étant peuvent et doivent subsister dans l’intérêt même de la connaissance. Il y a bien aujourd’hui deux grands domaines de la connaissance parfaitement différenciés. Chez moi, l’Étant est le fruit de la perception, et donc au lieu de réduction phénoménologique, je dis « perception – réduction Idéalisante», parce que c’est elle qui génère des Étants, de l’Être. Nous, et même mes deux chats, fonctionnons a priori, scientifiquement, biologiquement, neurologiquement et philosophiquement dit ainsi. Et l’Étant une fois advenu ne pourrait devenir, même si l’instant d’après la même chose extérieure suscite un nouvel Étant, qui ressemblera sans doute beaucoup au précédent s’il est question de mon stylo. Mais il y a d’autres exemples de choses moins triviales qui peuvent susciter en moi des Étants manifestement différents. Voilà ce qui subsistera aujourd’hui de l’orthodoxie éléate : l’intégrité dialectique de l’Étant. Même si les débats sont loin d’être clos quant aux modalités concrètes de la perception et de la connaissance, personne ne remet en cause l’intégrité dialectique du fruit de la perception, ce pourquoi, à propos de celui-ci, je dis Étant. Je crois qu’on a là, enfin, une définition simple, consensuelle, non-problématique, de celui-ci. La perception génère des Étants, c’est pourquoi je parle de " perception – réduction Idéalisante " et ce pourquoi je pense que l’ontologique et le phénoménologique sont absolument consubstantiels. L’Étant, pleinement donné a priori et intrinsèquement suspect, puisque relevant de Ma Subjectivité, c’est donc le lieu correct du cogito, et le matériel de base de la connaissance, du savoir, de la conscience qui sera forcément critique. Chaque Étant étant le fruit de Ma subjectivité, du Sujet, de l’ a priori, dans l’absolu devrait faire l’objet d’une démarche inquisitoriale de la part de la conscience critique. Et une fois ce divorce entériné, la science ayant récupérée ce qui lui revenait, que reste- t-il de l’Être ? Se pourrait-il qu’il ne soit plus qu’un produit de la pensée obtenu a posteriori et a contrario en ôtant tous les attributs d’un Étant, à commencer par le premier d’entre eux, le fait qu’il advienne, se déploie, intérieurement, Un ? La question semble se poser, mais je me garderais bien d’y répondre à la légère. On verra. Et on prend bonne note qu'en essayant de forcer le cul de sac dialectique (où l'éléatisme plonge la philosophie), avec le soi-disant parricide, Platon s'est fait lui-même prince des sophistes. (Je tiens à remercier la patience et la gentillesse de Nathalie J. sans laquelle ce texte serait formellement proprement imbuvable) (posté la 1° fois en 2009 sur feu " PhiloForum)
  9. Tout à fait. C'est un début de mousson, période normale mais phénomène accru (pour la Chine du Sud, des relevés jamais vus), de la saison humide : vent et précipitations viennent du Sud-Ouest, de l'océan, et circulent dans le sens des aiguilles d'une montre. Donc d'abord la péninsule arabique et puis décalage vers l'Est pour les terres émergées. Je m'étonnais juste qu'on ait rien eut d'exceptionnel en Inde. Par analogie, il y a d'autres moussons, mais celle de l'océan indien est la plus connue, la plus importante.
  10. Le phénomène qui a atteint la péninsule arabique a ensuite touché le Pakistan (normal) et touche aujourd'hui le Sud de la Chine. C'est un trajet normal, connu, au dessus de l'Océan indien. Mais je n'ai rien vu quand il a traversé l'Inde. Des précipitations anormales ont aussi touché la péninsule indochinoise.
  11. Si tu admets bien volontiers qu'on te prenne pour une chèvre, ce n'est pas mon cas. Depuis 1991, et suite à d'innombrables traités internationaux signés par la Russie, par la Poutinie, l'armée russe n'a rien à faire sur le territoire ukrainien. Et c'est au titre de ces traités que les U.S.A., l'Angleterre et la France, ont le droit, le devoir, d'intervenir en Ukraine, puisque ces pays dont la Russie s'étaient engagés à garantir la sécurité de l'Ukraine. Point. Quand la Tchétchénie a eu des velléités d'indépendance, par deux fois, personne n'a aidé les tchétchènes. La prochaine fois qu'il y aura des mouvements de ce genre en Fédération de Russie, ça se passera autrement. Il n'y a rien de plus poreux au monde que l'immense frontière de ce pays. Dire que Poutine a une parole de p..., c'est insulter ces femmes.
  12. Wikipédia, " Guerre du Donbass " (2014) : " Militaires russes Un nombre important de militaires russes ont participé au conflit63. En août 2014, au moins 1 000 militaires russes sont repérés par l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN) sur le territoire ukrainien grâce à des images satellite63. Environ 20 000 soldats russes sont massés à la frontière ukrainienne. Le chef du centre de crise de l'OTAN, déclare : « De grandes quantités d'armes de pointe, notamment des systèmes de défense anti-aérienne, de l'artillerie, des tanks et des blindés (sont) transférées vers les forces séparatistes »64. Les autorités russes admettent que des troupes de l'armée russe sont entrées, selon elles, « par accident »65. En novembre, l'OTAN confirme à nouveau l'entrée de convois militaires russes, y compris d'armement lourd66. Les premiers mercenaires de la milice privée russe Wagner, à l'idéologie néo-nazie, sont présents pendant ce conflit aux côtés des séparatistes pro-russes67. Selon son propre récit, l'homme d'affaires russe Evgueni Prigojine crée la société militaire privée connue plus tard sous le nom de groupe Wagner le 1er mai 201468. En décembre 2021 la presse occidentale fait état d'un jugement rendu par un tribunal de Rostov-sur-le-Don dans une affaire de corruption qui décrit en détail comment tous les quinze jours sont organisés des convois de vivres destinés aux forces armées de la fédération de Russie stationnées sur le territoire de la RPD et de la RPL. Le fait que les convois en question soient composés de soixante-dix camions permet de se faire une idée de l'importance des forces russes stationnées dans cette région. La page faisant état de ce jugement disparaît rapidement d'Internet mais reste accessible dans les archives. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov nie toute présence russe en Ukraine et explique qu'il y a eu « une erreur de la part de ceux qui ont rédigé le texte »69,70. _____________________ " 20 000 hommes ", ça fait bien deux divisions (et les noms de ces deux divisons ont été mentionnés, je n'arrive pas à remettre la main dessus). Ci-dessus : " Les autorités russes admettent que des troupes de l'armée russe sont entrées, selon elles, « par accident ». Quand Merkel montre une photographie de Girkin, qui est alors, encore, un colonel de l'armée régulière, dans le Donbass, elle lui demande qu'est-ce que cet homme fait là. Réponse de Poutine : " Peut-être qu'il est en vacances, ou qu'il s'est perdu ". Je modifie ma question : ton avis sur ce qu'il s'est passé à Butcha, à Marioupol, etc. ?
  13. Soit. Je trouve ça très clément.
  14. Deux divisions de l'armée régulière, Wagner, Girkin, etc., c'est pas des russes !!? Merkel qui montre des photos de ces hommes dans le Donbass, à Poutine à Minsk, etc., ça c'est des infos avérées. On peut avoir ton " interprétation " pour Butcha, Marioupol, etc. T'es a minima un troll poutinophile par adhésion " idéologique " (les guillemets s'imposent). Un peu de sérieux. Je propose de faire sauter le pont de Kertch pendant le défilé du 9 mai sur la Place rouge, et donc de fixer pour l'éternité la tronche du Vlad quand on lui chuchotera l'info à l'oreille.
  15. Il y avait deux divisions russes (les noms sont connus, facile à retrouver), Wagner and Co, Girkine and Co, etc., alors ça, c'est de " l'indépendantiste ukrainien " !!!!!!! La Géorgie, depuis 2008, dénonce l'occupation des deux régions mentionnées, et le non-respect de tout ce qui a été signé en 2008.
  16. Avec cette arme, impossible de rééditer une telle " performance ". La balle a traversé son corps et est sortie de la caravane. Vocation initiale : arme de guerre (sous-officiers et officiers américains). Je m'en tiens à la Loi : Kenji Girac ou pas, miraculé ou pas : poursuite pour détention illégale, et du vendeur tout aussi délinquant.
  17. C'est un miraculé. Certes. Il n'empêche que je trouve monsieur le procureur un peu trop laxiste. A minima, ne pas lâcher l'affaire sur l'acquisition d'un engin pareil. Mauvais signal.
  18. 1 - Conflit de 2008. L'Abkhazie et l'Ossétie du Sud sont toujours occupées. Kouchner, etc., qui ont négocié en 2008, conviennent tous qu'ils se sont royalement fait mettre, avec du gravier et du verre pilé, par Poutine en Géorgie. Poutine s'est torché avec tous les " papiers" qu'il a signé. Actuellement, suite aux revers en Mer noire, la Russie construit une base navale en Abkhazie. Etc. 2 - En 2014. Juste un exemple. D'abord, les russes ont conquis Marioupol, puis les ukrainiens l'ont reprise. Etc. Comme déroute, y'a pire. En 2022. Il est désormais indubitable que c'est toute l'Ukraine qui était visée, décapiter " Kiev " et mettre en place un Loukachenko. Soi tu es mal informé, soi c'est volontaire. Pourquoi pas les deux.
  19. Je viens de voir un truc sur les troupes de réserve. La meilleure réserve d'Europe ? La Finlande.
  20. Neopilina

    Ontologie éléate

    Oui. Donc, c'est autre chose que du non-être, i.e. absolument tel. J'ai déjà dit que le surgissement du non-être, du néant, etc., dans un discours philosophique étaient déjà les fruits d'un manque du dit discours. Et quand Hegel nous dit que l'être absolu et le non-être absolu, c'est la même chose, il touche le fond de l'hégélianisme. Le discours kantien transforme la chose en phénomène. Et donc, en bout de course, fin de processus, de raisonnement, il se retrouve avec un truc encombrant, aporétique, au possible, " la chose en soi " (i.e. dans son discours), le phénomène (pardon !) est comptable : c'est ce qu'il a retranché au début. La rigueur intellectuelle était bien là, c'est mieux que rien. Le kantisme, avec sa chose en soi, c'est une glose du cogito en l'état, du " Discours ". A la décharge de Descartes, chez lui, c'est un accident, Kant, lui, creuse résolument. Kant isole la chose en soi rigoureusement, alors que Descartes l'avait retranché par inadvertance.
  21. Neopilina

    Ontologie éléate

    Le premier prédicat c'est " c'est ". Et tu l'illustre toi-même, en parlant du non-être ! On ne sait pas ce que c'est, mais c'est quand même (donc ce n'est pas du non-être absolument tel): on peut au moins en causer.
  22. Le problème posé au camp occidental est celui-ci : gérer la saignée de la Poutinie, goutte à goutte, sans qu'elle nous saute à la figure. Quand au prix du sang, aux " frais " des ukrainiens, tout à fait. Tout de même : c'est bien le retard pris par cette aide qui a couté la vie à des ukrainiens, hein. Sinon, le " nouveau surréalisme " va son train : - Un ministre adjoint est poursuivi pour corruption en Poutinie. " Gag " du siècle. - La Chine accuse l'U.E. de protectionnisme économique. Autre " gag ". Etc.
  23. Neopilina

    Ontologie éléate

    J'avoue humblement que je n'ai pas regardé, même si cette dame me semble a priori éminemment " sympathique " (je suis strictement hétérosexuel, sauf erreur de ma part, ce n'est pas encore interdit par la Loi). Non, je veux juste remarquer que c'est posté sur un fil intitulé " Ontologie ". Et ça, c'est, ..., je cherche, je ne trouve pas les mots. " Bon ". Sinon, du coté positif, on en vient au " Sophiste " de Platon. Forcément. Et non ! L'erreur, en tant que telle, est, etc. Donc, le premier sens, le plus radical, du verbe être, c'est bien " c'est ". Le mot " chose " constitue bien, philosophiquement, de fait, d'emblée, même implicite, un pléonasme. Qu'est-ce qu'une chose ? Réponse : c'est. Quoi, etc., c'est la suite, mais d'emblée, la chose quelle qu'elle soit est.
  24. Le message d'Oslo827 m'inspire une petite réaction sur le Caucase. Depuis la nuit des temps, tous les envahisseurs ont évité le Caucase (sauf les Huns, les Mongols, des gens " très motivés "). Même au temps de Babylone, des Hittites, des Assyriens, des Perses, des Romains, des Grecs, le Caucase du Nord (au dessus de la crête principale), on évite (on y trouve le plus vieux village du monde habité sans interruption, etc.), tout bon conquérant pèse le pour et le contre, et tout le monde à renoncer au Caucase du Nord. Le Caucase du Sud (au Sud de la crête majeure), c'est la Géorgie, l'Arménie et l'Azerbaïdjan, " ça va ", et faut le dire vite, ils sont très nerveux. Au Nord, c'est l'enfer. J'ai envie de dire qu'un jour ça sautera à la figure des russes, le problème, c'est que ça sautera à la figure de tout le monde. L'épouvantail balkanique est bien connu de nous, le problème n'est pas complétement réglé. Le Caucase, ça ne fait que commencer. Le Caucase du Nord, on me le donne, c'est moi qui paye pour ne pas le prendre.
  25. Une question qui me taraude depuis des décennies, je suis très sérieux : si je dis que nos amis des peuples romanis sont très doués pour le mensonge, est-ce que je suis raciste ? Je pense que non : j'ai une ex manouche d'une famille bien connue, etc. Déjà les médias se contredisent. Sur une chaine, on nous parle d'un Colt 45, cal. 11.43, une arme mythique, et néanmoins réputée pour sa dangerosité lors de la manipulation. Les accidents sont effectivement innombrables, en commençant par les soldats U.S. qui en étaient dotés, j'en suis, j'ai pris un éclat de balle dans le nez, après un départ intempestif et un ricochet. Sur une autre chaine, on nous dit du 9 mm. Si on parle effectivement d'un 11.43, la thèse de l'accident est très envisageable. Pour le chargeur " perdu ", rasoir d'Ockham, il n'est pas perdu pour tout le monde : très recherché ces " bêtes " là. Kenji, Nous dire que t'as acheté un Colt 45, cal. 11.43, sur une brocante la veille, ça vaut une médaille d'or sertie dans du platine. C'est illégal, tu le sais bien, et dangereux, mais ça, t'as vu. Bon rétablissement.
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