Témoudjine

Il est évident que tu as totalement raison quant au fond. Le premier de nos ancêtres qui a réalisé et compris que l’eau de la source sortait du sol, n’a pu qu’imaginer qu’un être qui lui ressemblait se trouvait sous la terre et poussait cette eau. C’est de ce type de constations et de réflexions que sont nés les Dieux. Mais le plus important est venu plus tard. Le jour où un individu plus futé que les autres a déclaré à ses congénères que non seulement des Dieux étaient à l’origine du monde visible, mais que c’était lui, membre leur horde, de leur tribu, qui était l'intermédiaire direct entre ces Dieux et les hommes. Qu’il était personnellement le représentant de ces Dieux. Et que sa parole à lui était l’expression directe de la parole du, ou des, Dieux concernés. C’est en cet acte que le Génie, au sens plein du terme, le véritable Génie, s’est révélé pour la première fois à nos semblables. Non seulement dans l’invention des Dieux, mais surtout dans l’invention des intermédiaires entre ces Dieux et les hommes. Il leur a dit : « Non seulement ce sont les Dieux qui ont généré le monde visible, mais surtout c’est moi que ces Dieux ont choisi pour parler en leur nom et vous retransmettre leurs directives. Silence dans les rangs, et garde à vous ! Et surtout écoutez-moi. Par mes paroles, c’est votre D.ieu qui vous parle !» C’est ce jour qu’est née la constatation qu’un membre de l’espèce humaine pouvait se révéler génial. Que le Génie est né.

Sans blague ! Dans ce cas que fais-tu du Big Bang ? Ou du cancer du poumon généré par une particule de tabac ?

Vampy 2023, la principale erreur, c’est toi qui la commets. Lorsque tu parles de Jésus tu ne parles pas de la Bible, mais des Évangiles. Ce qui n’a strictement rien à voir. Les rédacteurs de la Bible en ont terminé la rédaction plusieurs siècles avant le début de l’Ère Commune. Les versions authentiques les plus anciennes de la Bible en attestent. C’est plus de trois siècles après l’existence supposée du Christ, et cela c’est de l’Histoire et non de la Légende chrétienne, que certains ayant besoin de prouver une ancienneté de la nouvelle religion qu’ils tentaient d’implanter, ont imaginé déclarer que leurs Évangiles étaient la suite de la Bible des Hébreux. L'ancienneté déterminait leur droit à un Pontife et aux avantages fiscaux que cela générait. Et les juifs de l’époque n’étant pas en mesure de protester, cette version reprise avec l’aide de Constantin qui y a trouvé le mode de financement de sa nouvelle capitale Constantinople, a connu le démarrage et le développement que l’on lui connaît. Mais cela, c’est de l’Histoire. La vraie, celle qui est prouvée et attestée par les documents de toutes natures découverts et accumulés depuis 1500 ou 1600 ans. Celle des historiens modernes qui s’interrogent en ne prenant pas systématiquement comme base de leurs phantasmes les assertions chrétiennes pour des vérités. Alors que le texte des Évangiles considéré aujourd’hui comme étant « le bon », n’a été « stabilisé » et établi dans ses versions les plus récentes qu’entre le IX° et le XII° siècle. Exemple magistral, les Instruments de la Passion ne sont entrés dans l’historique chrétien, texte et imagerie, qu’au XII° siècle, dans le cadre et le but du recrutement de soldats-piétaille pour les croisades. Il fallait des « images choc » aux prêcheurs de la Croisade pour convaincre les paysans que leur salut et celui de leur religion, se trouvaient sur les routes de Jérusalem. Avec en bonus la certitude qu’au passage, ils trouveraient des communautés juives à exterminer. Pour la plus grande gloire de leur Dieu. Et ils ne s’en sont pas privé ! Histoire d’agrémenter le voyage. Alors que sur le plan historique, le seul plan qui compte, le Christ n’est qu’une légende que les gouvernants du Moyen-Âge avaient intérêt à répandre et maintenir. Le prêtre et le roi sont au sommet de la pyramide. L’un n’aurait pas réussi à s’y maintenir sans l’aide de l’autre. Heureusement, petit à petit l’intelligence et la logique prennent le dessus. Les églises se vident et les nouveaux lieux de culte qui font florès en en ce moment connaîtront aussi leur dépérissement. L’homme sera enfin libre le jour où Dieu sera mort. Et cela vient. Encore un peu de patience. Et ce sera tant pis pour les décérébrés.

Tu devrais commencer par définir ce que tu appelles « l’esprit des gens de gauche ». Qui sont aujourd’hui les « gens de gauche » ? Tous ces socialistes en peau de lapin qui ont renié depuis longtemps l’esprit du socialisme ? Leur Premier secrétaire en tête, par trouille de perdre des places de conseillers municipaux. Ce qui reste de ces prétendus communistes qui ont renié jusqu’à l’Internationale et à la fois la III° et la IV° Internationale ? La IV°, c’est normal, mais la III° ? Tous ces prétendus écolos qui ne se préoccupent que d’écologie politique et pour lesquels l’écologie n’est qu’un moyen possible de se faire élire à un poste ou à un autre ? Mon royaume pour un poste d’adjoint au maire. Les rigolos du LFI de la Méluche qui ne trouvent pour tenter de conserver les voix de sympathisants qu’ils avaient cru gagner, qu’en se faisant les supplétifs de l’islamo-gauchisme le plus conforme aux thèses des Frères Musulmans et des islamistes de tous poils ? Ou tous ces autres crétins qui en réalité n’ont jamais compris la nature du monde dans lequel ils vivent, et qui se font volontairement, et par bêtise politique, les supplétifs de l’islamo-gauchisme ?

À qui es-tu censée dire merci pour cela ?

Non, ce que tu dénonces c’est simplement son attitude pro israélienne dans le conflit en cours à Gaza. Alors que tu voudrais que lui aussi manifeste un comportement pro Hamas et pro islamiste.

Cambadélis a été l’un des bons élèves du courant trotskisme lambertiste, comme beaucoup d’autres. Si tu veux comprendre quelque chose à cela demande toi pourquoi d’authentiques trotskistes-léninistes de formation strictement lambertiste, donc parfaitement marxiste-léniniste orthodoxe, ont pu avoir ensuite la destinée politique qui fut la leur. Si tu ne trouves pas la réponse à cette question, tu n'as rien compris au système.

Crétin ! Qui parle de complot dans cette histoire sinon toi ? Fais toi offrir un dictionnaire ou une encyclopédie et cherche le sens du mot complot.

Tu t’égares encore davantage. Le corps est par force un élément physiologique. L’ego ne saurait l’être. Tu en déduis qu’il ne reste que le corps, le reste, donc l’ego et le psychisme, n’étant que faux semblants éphémères. N’y aurait-il pas un défaut dans ce raisonnement ?

Puisque tu connais parfaitement la question, il n’y a rien à ajouter. Il y a des gens comme toi qui sont persuadés que si l’on leur dit quelque chose qu’ils ne savaient pas, cette chose est forcément fausse. As-tu suffisamment de sens de la logique pour imaginer comment une banque ferait face aux aléas inhérents à la spécialité, et qui lui arriveront probablement un jour ou l’autre, si elle ne possédait pas une copie de chacune des clés ouvrant ses coffres privés ? Sous réserve que ton imagination et ton sens de la logique soit suffisants pour que tu comprennes le sens de ma question. Tu ignores sans doute que nombre de médias, revues papier jusqu’à ces dernières décennies, et en plus sites Internet depuis la période récente, payent des « journalistes » pigistes, qui d’ailleurs n’ont le plus souvent pas le statut de journaliste, pour fournir tant de lignes par prestation. Et pour respecter leurs contrats et garder leur poste et leur salaire, ils reprennent en boucle tous les sujets que d’autres en publiés avant eux. Ils les présentent différemment, les enjolivent ou pas, et les envoient à leur média employeur. Et c’est de cette manière que des quantités d’erreurs sont reprises en boucles et recopiées par trente pigistes différents. Contrairement à ce que tu dis, je n’ai jamais dit que cette pratique était faite en cachette du client. Au contraire. J’ai précisé que le client avait signé la clause y relative lors de l’ouverture de son coffre. Même si la plupart du temps les clients vont signer dix pages de texte sans même les lire. Ils font confiance à leur banquier. Mais il te suffit de poser la question au directeur de ton agence bancaire. S’il te prend suffisamment au sérieux, il se fera un plaisir de te l’expliquer. Ou trouve un client de coffre et demande-lui de te laisser lire son exemplaire du contrat. Mais il faut maintenant tenir compte d'un élément supplémentaire. L'informatisation de l'ouverture des coffres. Qui est en train de modifier les choses. Mais ne pourra que renforcer le système au bénéfice des banquiers. Mais puisque toi tu sais, il n’y a plus rien à dire.

Il est possible que tu sois virtuose en carnage comme tu le proclames, mais tu ne l’es pas en ce qui concerne l’Histoire des mouvements Trotskistes en France. Pas plus que de celle du marxisme sur un plan plus général. Tu n‘en as manifestement pas la moindre idée. Tout part en réalité de l’erreur initiale que tu fais dans l’estimation des dires des hommes politiques. Sous prétexte que Mélenchon n’a pas fait inscrire dans son programme officiel la collectivisation des moyens de production, pour toi c’est la preuve qu’il n’est plus partisan de cette intention. Mais manifestement, tu ne savais même pas qu'il le fut. Tu n’as pas compris que l’important n’est pas ce qu’il a ou non fait inscrire dans son programme le plus récent, mais ce qu’a été sa « Bible » politique depuis ses débuts en politique. Quelle a été son école de formation politique. Et quelles sont les doctrines que son groupuscule trotskiste prétend rendre majoritaires dans l’histoire des idées politiques françaises. Tu ne sais manifestement pas que Mélenchon est l’actuel grand chef et dirigeant, avec des mœurs inspirées fortement du stalinisme, des héritiers de ce qu’a été le principal et le plus influent des mouvements trotskistes français de l’après-guerre, le Lambertisme. Et c’est au dirigeant de ce mouvement que tu prêtes l’intention d’avoir abandonné ce qui a été l’un, ou le, principal cheval de bataille politique du marxisme-léninisme, à savoir la collectivisation des moyens de production ? Collectivisation qui, même pour les lambertistes, demanderait à être adaptée aux temps modernes. Mais le marxisme aura deux siècles dans deux ou trois décennies, et le monde a vieilli depuis l’édition du Capital. Si ce sujet t’intéresse réellement, commence par chercher l’Histoire du marxisme-léninisme, et celle de sa version française. Ensuite regarde qu’elle est la doctrine que veut diffuser Mélenchon à travers le groupuscule prétendu trotskiste qu’il dirige. Et après seulement, tu comprendras peut-être les fondements de ce dont nous parlons ici.

L’on ne peut que te féliciter pour l’exercice. Très bon pour le maintien des capacités des synapses de continuer à jouer leur rôle d’agents de la circulation. Mais seulement des mots pour les mots. Continue. C’est excellent pour le maintien des capacités mnésiques.

Tu mélanges des notions qui n’ont rien à voir ensemble. C’est amusant, mais l’on se retrouve devant un smoothie dont les ingrédient ne sont plus discernables.

Dire que le libéralisme modéré c’est LFI, il faut oser. Ou alors tu n’as strictement rien compris à ce qu’est Mélenchon, à ce qu’a été sa formation politique et à ce qu’est à l’heure actuelle le groupuscule prétendu trotskiste qu’il anime et dans lequel il puise ses « animateurs ». Je n’ose pas dire ses cadres et ses députés. Ce serait déformer et avilir le sens de ces mots.

Je suis désolé de dire cela, mais il est évident que tu ne comprends rien aux problèmes bancaires liés aux coffres-forts. Et que tu en ignores tout. Mais ce n'est pas de ta faute. Si personne ne réclame certains coffres-forts particuliers en banque, l’on en connaît parfaitement la raison. Une personne qui loue un coffre-fort dans sa banque et y dépose de l’argent ou d’autres valeurs, de l’or le plus souvent, c’est pour différentes raisons potentielles. D’autant qu’un élément t’échappe dans cette histoire. L’argent qui est déposé dans un coffre de banque ne rapportera pas d’intérêt, alors qu’investi, ne serait-ce qu’en Bons du Trésor, il rapporterait un intérêt. Celui qui met son argent dans un coffre de banque au lieu d’acheter des actions de Total, du Crédit Agricole ou de Legrand, perd de l’argent. Et le perd volontairement. Si le loueur de coffre fait cela, c’est qu’il y a un intérêt autre que le bénéfice financier direct. Généralement c’est qu’il planque ainsi de l’argent noir non déclaré à son percepteur. Des tas d’autres causes peuvent expliquer les coffres laissés en déshérence. Beaucoup de gens traversant une période aisée sur le plan financier, veulent mettre de l’argent « à l’abri », au cas où. Et ouvrent des coffres en banque pour y mettre des économies « discrètes ». Et souvent sans en faire part à leurs proches. Mais des tas de choses peuvent arriver. Un accident par exemple, et leur décès. Mais leurs proches ne connaissent pas l’existence de ce coffre. Qui reste en déshérence. Ou la vieillesse et leur décès sans qu’ils aient informés leurs proches de l’existence du coffre. Ou des guerres qui entraînent la mort du loueur du coffre. Qui restera ignoré. En suisse particulièrement que tu cites, avant la dernière guerre, de nombreux juifs ont voulu transférer leur argent dans des coffres de banques suisses. Croyant le mettre à l'abri des nazis. Mais eux et leurs familles ont été exterminés par les nazis durant la Shoah et leurs héritiers, quand il en restait, ignoraient le plus souvent l’existence de ces coffres. Et ce ne sont pas las banquiers suisses qui se sont décarcassés pour retrouver des héritiers potentiels. Et de nombreux coffres dans des banques suisses sont demeurés non réclamés. Et beaucoup le sont encore. Parce que ceux qui les ont ouverts sont morts, et que les banquiers ne tiennent pas tellement à ce que l’on trouve leurs héritiers. Parce que pendant ce temps l’argent reste dans leurs coffres bancaires. Mais c’est pareil en France. L’on sait que des milliers de coffres, probablement des dizaines de milliers, ouverts par précaution à des juifs avant la guerre n’ont jamais été réclamés, parce que leurs utilisateurs ne sont jamais revenus d’Auschwitz. Et que s’ils ont des héritiers, ces héritiers ignorent ce que leurs parents ont fait de leur argent avant la dernière guerre. Et cet argent continuera à dormir dans les coffres de ces banques, au bénéfice des seuls banquiers. Ce qui me navre dans cette histoire n’est pas que tu déclares que tu ne me crois pas. Cela m’est indifférent. Ce qui est malheureux à mes yeux, c’est ton ignorance de ce qu’il s’est passé en France dans notre histoire récente, et se passe encore aujourd’hui.

Pas comparable ! Le rock n'était que le début de la dégénérescence. Le rap est la sublimation du dépérissement cérébral de notre espèce.

Donner des compléments alimentaires pour une infection urinaire est une stupidité. Ce n’est probablement pas une pharmacienne qui te les a données. Mais plutôt une employée de la pharmacie qui n’a aucune notion d’antibiothérapie. Elle aurait dû te conseiller d’aller directement dans un laboratoire d’analyses pour commencer par identifier la nature du germe en cause. Mais tu aurais payé l’analyse, en absence de prescription médicale. Si tu ne veux pas payer l’analyse, va chez un généraliste te faire prescrite l’analyse. C’est la sécu qui paiera, et tu sauras ce que tu as réellement, et comment te soigner. En outre, donner un antibiotique pour suspicion d’infection urinaire sans identification préalable du germe en cause est une connerie. De plus, il est possible que l’acte sexuel n’ait aucun rapport avec l’infection. Cela peut très bien être le hasard. Nombre de femmes ignorent que des quantités de choses peuvent déclencher une infection gynécologique. Nombre de femmes ignorent que les colorants utilisés pour décorer les culottes de fleurettes colorées sont probablement l’agent le plus efficace pour déclencher une infection urinaire. Ou la simple pression du jeans sur la vulve si le vêtement est un peu serré. En outre, le mode d’action de l’antibiotique dépend de sa nature. Selon la façon dont il est administré il peut très bien être très efficace, ou pas du tout. La Kanamycine, un exemple parmi nombre d’autres, peut stopper immédiatement une infection gynécologique si elle est administrée en injectable, mais être totalement inefficace administrée per os.

Tu as raison, la musique adoucit parfois les mœurs. Mais par pitié, si tu parles de musique, ne parle pas du rap, cette gesticulation pour décérébrés. C’est tout sauf de la musique.

Ce que tu dis là ne témoigne que d’une chose. C’est que tu ignores la réalité de ce qu’est Valls et de ce qu’a été sa vie politique. Tous les politiciens de carrière sont forcément des opportunistes. C’est inhérent à la profession. Mais quoi que l’on puisse lui reprocher, c’est l’un de nos rares hommes politiques qui soient réellement laïcs.

Développement intéressant. Mais la définition de l’ego qu’il sous-tend est extrêmement fantaisiste et ne tient pas compte de la sémantique de base.

C’est une blague. Le pseudo journaliste que cite ton lien ignore la réalité du fonctionnement des coffres de banque loués aux clients. Théoriquement le coffre loué au client coffre fonctionne, et ne peut être ouvert, qu’uniquement si deux clés différentes sont présentes. Celle qui a été remise au client à l’ouverture du coffre. Et celle qui est restée en possession de la banque. Ce qui implique la présence de l’employée de la banque lors de chaque ouverture du coffre. Mais la banque est dans l’obligation de détenir un exemplaire de chaque clé remise au client. Ne serait-ce qu’au cas où le client perdrait sa clé, et que la banque ne soit pas dans l’obligation de faire forcer l’un de ses propres coffres. Ou dans le cas, prévu dans tous les contrats d’ouverture de compte, où la banque aurait été victime d’un vol et où la banque se trouve matériellement devant la nécessité d’inventorier le contenu des coffres avant de préciser aux clients si leur coffre fait partie des coffres forcés, ou pas. Déclaration destinée à l’assurance qui va rembourser le contenu du coffre. Dans le but bassement matérialiste d’empêcher le client dont le coffre aurait pu hypothétiquement avoir été forcé contenait bien ce que le lient déclare avoir perdu dans le vol, à destination de l’assurance qui couvre la banque. Le client qui avait planqué 50 000 euros d’argent « noir », dissimulé au fisc par exemple, et qui est averti par sa banque qu’elle a été victime d’un vol d’une partie des coffres, n’est jamais, dans un premier temps, avisé du fait que son coffre fait partie des coffres ouverts, ou pas. Et la banque l’invite à déclarer ce que contenait son coffre, déclaration destinée à l’assureur de la banque, et à le rembourser des espèces ou objets de valeur. Il serait trop facile au client de déclarer que son coffre contenait 100 000 euros et non 50 000. S’il ne savait pas que la banque va vérifier avant de lui dire si son coffre était concerné ou pas. Et qu’en cas de fausse déclaration, cela génèrerait quelques problèmes. Ce serait une tentative d’escroquerie. Mais pour vérifier, il faut évidemment que la banque puisse ouvrir les coffres sans la clé que détient le client. Toute personne détenant un coffre de banque se fera un plaisir de te le confirmer. Du moins si elle a compris le sens des documents qu’elle a signés lors de l’ouverture du coffre.

Ton raisonnement ne tient pas compte des raisons qui font que des particuliers utilisent des coffres bancaires pour y mettre à l’abri de l’argent, des documents ou des objets précieux. S’ils mettent de l’argent au coffre, c’est qu’ils n’en ont pas l’utilisation immédiate. Ou qu’ils l’y conservent à titre d’épargne. S’ils y déposent des objets précieux, c’est simplement pour que personne ne puisse les dérober. Dans ce cas, s’ils y conservaient des documents, ils ne risquaient rien. La « voleuse » ne s’intéressant pas aux documents. Ce n’est pas une histoire d’espionnage. Les gens qui conservent de l’argent au coffre, ou des bijoux, le font pour que cet argent et ces bijoux qu’ils y soient à l’abri. Le client loueur du coffre considère que c’est à l’abri dans le coffre de la banque. Il ne va pas vérifier en permanence si personne ne le lui a piqué. D’autant que garder de l’argent espèces en coffre de banque, sous-tend généralement qu’il s’agit de sommes dont le détenteur entend qu’elles ne figurent pas sur ses comptes officiels. La plupart de l’argent qui dort dans les coffres de clients, y reste des années, voire des décennies, sans que le client ne vienne y toucher. Argent qui ne rapporte rien au client, donc généralement qui a une origine peu avouable. La « voleuse » était la responsable des coffres-forts et de leurs clés. Elle avait donc toute latitude pour vérifier, elle, si des sommes restaient dans tels ou tels coffres, et y bougeaient ou n’y bougeaient pas. Le fonctionnement quotidien d’un coffre de banque ne demande pas de codes particuliers. Le client reçoit l’une des deux clés qui sont nécessaires pour être utilisées ensemble pour obtenir l’ouverture du coffre. Et la banque conserve l’autre. Mais l’exemplaire que la banque détient lui permet, par nécessité, d’ouvrir le coffre à elle seule. Tout au plus, et encore cela dépend de l’agence bancaire concernée, peut-il être demandé au client la vérification de son identité. Du moins dans les agences où les clients ne sont pas très connus. La responsable des coffres avait donc toutes les possibilités d’ouvrir les coffres et de s’y servir. Et comme c’est elle qui gérait le système, elle savait très bien dans quel coffre l’argent demeurait sans que le client l’utilise. Il était alors simple de choisir les coffres dans lesquels il n’y avait pas de mouvements de l’argent déposé.

Il existe des gens qui partent du principe que si l’on évoque une chose qu’ils ne connaissaient pas, ou si la chose évoquée ne correspond pas à ce qu’étaient leurs préjugés en cette matière, c’est que cette chose n’existait pas. Il faut de tout pour faire un monde. Ce n’est pas ici un endroit où étaler sa vie. Mais je te souhaite d’avoir sur les sujets importants une connaissance de ces sujets correspondant à celle qui est la mienne en matière de personnels politiques.

Je ne mets pas ta parole en doute. Mais je suis étonné de la manière dont tu rapportes les choses. Il est normal, indispensable en réalité, de prendre un anti-coagulant après une intervention cardiaque. Et qu’il faille suspendre cet anticoagulant pour une nouvelle opération, qui va nécessiter apparemment une exsanguination. Mais il semble, d’après ce que tu dis, qu’actuellement tu prennes deux anticoagulants, lesquels ont le même effet sur l’organisme. Rafarin et Fivasa. Et pas Rivasa. Devoir choisir entre suspendre l’un ou l’autre, suppose que l’effet de cette suspension sur le sang sera diminué, mais non stoppé. Ce qui apparaît être une anomalie avant une opération prévoyant une exsanguination. Ou alors il n’y a pas exsanguination, ce qui change le problème, mais n’est pas logique en fonction de ce que tu dis. Mais il serait étonnant que tu subisses une intervention chirurgicale, surtout avec un passif cardiaque, sans qu’un anesthésiste n’ait donné son avis préalable. Ce lui qui sera responsable de l’effet des médications sur le sang. Et il n’est pas logique qu’il ne soit pas déjà intervenu auprès de toi, et n’ait pas fait arrêter tout anticoagulant quelques jours avant l’opération, et pas seulement l’un des deux coagulants. Cette intervention de l’anesthésiste est systématique, et rendue obligatoire par les assurances des chirurgiens, avant toute opération, même relativement bénigne. Mais je ne suis pas médecin, seulement cantonnier de ma commune. Alors …

Tu écris : « La raison est le fait que les êtres humains s'interrogent entre eux ». En réalité, la raison est le fait que l’individu s’interroge lui-même. Tu écris : « Ce que vous appelez l'égo, j'appelle ça la personnalité. Elle est un artifice de la langue ». En fait l’ego et la personnalité sont deux choses qui n’ont rien à voir ensemble. Ce que tu appelles un artifice de la langue est en réalité confondre des notions différentes et détourner les mots de leur sens. De même tu écris que sans l’ego ou sans la personnalité, la raison n’est pas possible. Je serais curieux de savoir comment tu justifies cela en langage vernaculaire, en langage qui ne supposes pas d’attribuer aux mots des sens qui ne sont pas les leurs. Tu écris : « la langue permet beaucoup de choses ». Certes, mais tant l’application des règles de la syntaxe que celles de la simple sémantique ne sont pas des jeux. Elles ne permettent pas que l’on change leurs règles selon ce que l’on veut faire dire aux mots. Ce que tu fais ici. Tu écris : « La langue, comme le prénom, comme l'égo, n'ont pas vocation à enfermer le tout de l'être ». Traduit en langage vernaculaire, cela ne veut rien dire. Simplement aligner des mots pour donner à la phrase une apparence de sens profond. Mais en l’occurrence démonter l’affirmation ne serait qu’aligner des tautologies.