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Témoudjine

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Tout ce qui a été posté par Témoudjine

  1. Témoudjine

    La mémoire

    C’est vrai, une étude récente montre que la caféine facilite les réponses de l’hyppocampe . Mais les études y relatives n’ont été réalisées pour l’instant que sur des souris. L’on peut supposer que l’on aurait les mêmes résultats sur des humains. Mais pour le moment ce n’est qu’un vœu pieux et un espoir. Il va falloir des années avant que l’hypothèse soit confirmée, si elle l’est un jour. Puis des années supplémentaires pour parvenir à l’Autorisation de Mise sur le Marché. Ce qui signifie que si l’espoir est couronné de succès, la molécule n’arrivera pas sur le marché, et ses effets sur le cours de la Bourse du Labo qui aurait financé les coûts à venir avant la commercialisation, qu’au mieux dans dix ans.
  2. Le fait que sur le plan sémantique une mise en demeure soit une interpellation ne signifie en aucun cas qu’il y ait déjà eu une discussion ou un débat sur le fait considéré entre le demandeur et le mis en demeure. Le français est une langue relativement précise et les mots ont chacun un sens précis. Si le mis en demeure ne réagit pas, le demandeur n’a qu’une solution, demander au Tribunal compétent de transformer la mise en demeure en ordre exécutoire. Ce qui nécessitera dans la majorité des cas l’intervention d’un avocat. Qui évidemment acceptera n’importe quel client, même si la demande est stupide. Il faut bien vivre. Mais amènerait le client à demander une expertise judiciaire. En matière civile, c’est le demandeur qui paye d’avance les expertises. Quitte à être remboursé ensuite si le Tribunal lui donne raison. Mais entre le prix de l’huissier ou de l’avocat et les frais d’expertise, il est peu probable qu’un demandeur de mauvaise foi donne une suite à cette mise en demeure. Mais Alexandre Breffort, l’immortel père d’Irma La Douce, nous la rappelé jadis : - « les cons nous cernent ». Alors allez savoir …
  3. Témoudjine

    La mémoire

    Parce qu’en réalité si cette pathologie affecte à la fois des personnes âgées, en majorité, mais aussi des personnes jeunes, en minorité, c’est qu’il s‘agit, sur le fond de deux pathologies différentes. Elles touchent toutes deux les neurones et les synapses qui dégénèrent, mais vraisemblablement pour des causes différentes. Du moins l’on le suppose, mais en réalité l’on n’en sait pas grand-chose. Le fait que ce soient les mêmes organes qui soient touchés n’implique nullement qu’il s’agit d’une même pathologie. Chez les jeunes, l’altération des neurones et des synapses est considérée comme une véritable pathologie. Et elle l’est. Chez les gens âgés, cette altération se produirait naturellement dans la plupart des cas. L’évolution n’a pas prévu que les organes physiologiques dureraient au-delà d’un certain âge. La science nous a permis d’allonger fortement les « calculs » de l’évolution. Mais avec une limite d’usure. Et les laboratoires pharmaceutiques en ont profité pour "inventer" des médications contre ces oublis. Dans la majorité des cas avec des molécules bien connues et utilisées depuis longtemps dans d'autres pathologies. Mais pour assurer le succès commerciales de ces "anciennes" - "nouvelles prétendues" molécules, il convenait de les rebaptiser. Et l'idéal est de leur "inventer" une pathologie spécifique. Et qui offre une clientèle inépuisable et qui ne pourra qu'augmenter avec le temps. Et c'est cela qui a été baptisé : la maladie d'Alzheimer. Si vous cherchez un placement sûr pour vos économies, pensez aux actions des labos s'occupant des maladies touchant l'altération des neurones. C'est aussi sûr que l'or.
  4. Témoudjine

    La mémoire

    Seul un spécialiste peut répondre intelligemment à cette question. Pour la simple raison que ces « absences » ou « oublis » peuvent avoir de nombreuses causes différentes. Et qu’il faut connaître celle qui est en cause pour pouvoir trouver qu’elle parade est possible. La plus courante, du moins chez les gens qui ont dépassé une soixantaine d’années, est une altération de la mémoire immédiate. Ce qui peut être le cas de l'oubli que tu évoques. L’on a fini par la considérer inhérente à la vieillesse et inévitable, mais surtout parce que dans la plupart des cas l’on n’est pas en mesure d’en déterminer la cause. Et qu’elle affecte peu ou prou tous les individus, bien qu’à des niveaux différents et à des âges différents. Les organes ne vieillissent pas de la même manière, ou ne réagissent pas de la même façon devant une même altération, chez des individus différents. Et ce qui est vrai chez l’un ne l’est pas forcément chez l’autre, en face d’un même problème. Et il est dangereux de supprimer des médicaments prescrits par un médecin sans savoir par quoi l’on peut les remplacer. Par contre il y a une mesure que l’on ne doit pas oublier. Un généraliste est maintenant un bon médecin, du moins dans les jeunes générations dont les études sont aussi bonnes que l’on peut le souhaiter. À une exception près, mais c’est une autre histoire. Par contre, surtout sur des sujets pointus et délicats, surtout si le cerveau est en cause, ce qui est le cas en matière de mémoire, c’est à un spécialiste qu’il convient de s’adresser. Un généraliste n’est pas un neurologue.
  5. Témoudjine

    La mémoire

    Cela revient en cherchant bien, précisément parce qu’il faut de plus en plus de temps à l’information pour remonter les circuits neuronaux. Ce que j'ai tenté d'expliquer avec des exemples simples. Parce que les neurones et les sentes délimitées par les synapses, et qui guident l’information perçue à l’extérieur dans leur voyage à travers les neurones, sont de plus en plus altérés, lentes à fonctionner, et que le voyage en question à travers la glie est ralenti par les manques créés par la mort, lente mais régulière, des synapses et des neurones. Et cela à des cadences très variables selon les individus. Phénomène à l’évidence plurifactoriel, mais sur ce point notre ignorance est à peu près totale. Comme je l’ai évoqué lus haut, l’information met de plus en plus de temps à trouver dans chaque couche de la mémoire que cette information doit remonter, le « trou » qui va lui permettre à remonter à la couche précédente, dans sa course vers le sommet. C’est-à-dire vers l’arrivée du souvenir recherché à la mémoire consciente. Tu as parfaitement raison. Je m’incline devant la grande connaissance dont tu fais preuve des phénomènes qui font fonctionner le cerveau.
  6. Témoudjine

    La mémoire

    Pour des raisons très simples mais qu’il serait sans doute trop long d’expliquer ici. Et le résumé ne permettrait pas de véritable explication. Je vais essayer, au moins pour une petite partie de la question. Tu trouveras toutes les informations, cent fois mieux expliquées que je ne saurais le faire, dans l’excellent petit ouvrage d’initiation de Lionel Naccache baptisé : « Parlez-vous cerveau ? ». Provenant évidemment de chez l’éditeur Odile Jacob. Amazon se fait un plaisir de le livrer en 24 heures, 48 au plus. Je ne me souviens plus du prix, mais pas cher. Très facile à lire et destiné précisément aux gens qui n’y connaissent rien, mais qui comprendront sans problème tout ce qu’ils liront. Et donc en sortiront forcément un peu plus intelligent. Pour le dire en langage vernaculaire, la mémoire se constitue par couches. Comme une pile d’assiettes. Les faits enregistrés, du moins ceux que le cerveau considère ne pas devoir être « cachés » et mis à l’abri pour que l’intéressé n’en tiennent compte qu’inconsciemment, se trouvent dans la couche de l’année en cours. C’est une image, la structuration ne se fait pas par année, mais il faut faire comme si pour une bonne compréhension. Le nom de l’acteur s’est inscrit dans la mémoire à un moment précis. Le nom de ses œuvres ou des autres éléments qui le concernent également. Mais pas au même moment. Les deux catégories d’éléments se trouvent dans des couches différentes. La pile d’assiettes est matériellement composée de neurones parmi lesquels des milliards de synapses relient chaque neurone à des millions d’autres. Et selon l’innée de la personne, et l’acquis sociétal, l’éducation reçue, l’environnement intellectuel et matériel, et nombre d’autres facteurs, les idées circulant dans le cerveau ont établi depuis la prime enfance des sentiers dédiés à la circulation des nouvelles. Pour que la réaction entre la perception d’un évènement exogène et le centre de décision mental qui dictera la réponse à apporter, permette une circulation de la nouvelle la plus rapide possible. Et la réaction du cerveau à la nouvelle également. Façon d’imaginer la question, imagine que le cerveau est sollicité au sujet d’un fait ancien quelconque qui se trouve donc dans une couche de cet empilement d’assiettes. La mémoire fait que si l’on la sollicite sur un point précis, elle va aller chercher la réponse dans la couche concernée. Pour permettre la circulation de l’information, de recherche d’abord puis de retour jusqu’à la mémoire consciente, chaque assiette est percée d’un trou permettant à l’information de passer d’une couche à l’autre. Mais dans la pile d’assiettes, les trous ne sont pas placés au même endroit de l’assiette Il n’y a pas un trou unique qui irait de la première à la dernière assiette, comme un puits. Mais l’information doit, à chaque assiette, chercher où se trouve le trou de l’assiette suivante. Et seulement après passer par ce trou et se retrouver à l’assiette du dessus. Ou de nouveau il lui faudra chercher le trou et recommencer. Und zo weiter. Et le cerveau s’acquitte de cette tâche de plus en plus lentement, d’autant que les neurones et les synapses sont vieux, fatigués, et pour beaucoup se sont dégradés. Et se dégradent de plus en plus au fur et à mesure du vieillissement. Et l’on oublie. Parce que le chemin que doit faire l’information pour remonter au cerveau, et en repartir vers la verbalisation, et de plus en plus difficile, les synapses encore en bon état, comme les neurones, disparaissant peu à peu. Et c’est ce phénomène qui fait que lorsque l’on est jeune, et doté d’un minimum d’intelligence, l’on trouve instantanément le mot que l’on cherche ou le souvenir auquel l’on pense. En langage vernaculaire, c’est ce que l’industrie du médicament a appelé La Maladie d’Alzheimer. Qui n’est en réalité que le vieillissement normal et la mort des neurones et des synapses. Mais pour laquelle l’industrie du médicament a trouvé tout ce qu’il fallait comme explications et prétendues découvertes. En réalité de faits déjà connus mais habillés de noms nouveaux. Mais la réalité de cette nouvelle maladie d’Alzheimer, c’est qu'il s'agit d'une inépuisable mine d’or pour les laboratoires pharmaceutiques. Pour une chose qui en réalité n'est qu'une forme de publicité mensongère. Pour en revenir à la question de Madeleine, c’est tout simplement parce que le nom de son actrice et les différents renseignements qui la concerne ont été enregistrés dans le cerveau à des périodes différentes. Dans des couches différentes. Ou que le cerveau a considéré inconsciemment que le nom de l’actrice d’une part et d’autre part les renseignements la concernant, ne présentaient pas le même intérêt et les a placés dans des couches différentes. Ou que les synapses et les neurones de la personne concernée ont commencé leur voyage vers les prairies du fond de la vallée. Mais au moins, arrivées en bas de la vallée, dans ces prairies, les vaches paissent tranquillement, et personne ne vient leur casser les pieds. Le bonheur !
  7. N’importe qui peut envoyer une mise en demeure à un tiers, ou la faire envoyer par un huissier ou un avocat, en lui demandant strictement n’importe quoi. Je peux envoyer une mise en meure à mon voisin en le sommant de me livrer un éléphant rose de trois tonnes sous quinzaine. Même si nous habitons tous eux en appartement de centre-ville et que je n’aie aucun lien avec lui. Cela n’a aucune valeur juridique, même si je fais envoyer la lettre par un huissier ou un avocat. Ils se marreraient, ajusteraient leurs honoraires en fonction de l’étrangeté de la demande en considérant que je suis cinglé, mais la transmettraient. Ils sont là pour cela et doivent nourrir leur famille. Pour rien, puisqu’aucun juge ne trancherait en a faveur de la famille. La mise en demeure peut être importante dans certains cas, par exemple des dettes, ou elle peut devenir un document exécutoire, sans réponse fondée du débiteur. Ou sans procédure contradictoire. Mais ce n’est pas le cas ici. Mais dans ce que tu racontes de ton cas, la mise en demeure n’a, et n’aura si les choses contées là son exactes, aucune valeur exécutoire. Et ne t’engage à rien. En outre, l’eau étant coupée dans l’appartement en cause, il n’y aucun motif à une véritable procédure judiciaire. L’on ne peut préjuger d’un péril potentiel que si la cause du péril existe et est évidente et inéluctable. Ce qui n’est pas le cas ici. Si la voisine voulait aller devant un juge pour ce motif, elle commencerait par avoir des difficultés pour trouver un avocat acceptant de plaider cette affaire. Et aucun juge digne de ce nom ne considèrerait que la demande est fondée.
  8. La Russie ne vend plus de Kalachs depuis des décennies. Elle n’en fabrique plus que des versions courtes ou « particulières » pour les parachutistes de ses forces spéciales. Elle en a vendu le brevet à une noria de fabricants, plusieurs centaines au fil du temps depuis la guerre Froide. Et à la quasi-totalité des pays arabes ou musulmans. Jusqu’à il n’y a guère, une bonne partie d’entre elles étaient fabriquées en Égypte. Ce qui a beaucoup diminué depuis que l’Égypte a américanisé ses forces armées. Et selon les circonstances et les conflits, les kalachs que l’on rencontre peuvent venir de n’importe quel continent. Mais probablement pas de Russie
  9. Vu la réputation et les mœurs de Trump, et vu les activités professionnelles des dames qui réussissent à extirper des sommes énormes à Trump, ce ne sont pas des oreilles en chocolat que l’on devrait fabriquer en l’honneur de Trump. Une autre pièce d’anatomie de ces dames serait plus indiquée et plus évocatrice des attitudes trumpiennes envers les femmes. Du moins celles appartenant à la catégorie des dames qui arrondissent leur livret d’épargne à la sueur de leur croupion. Mais chacun a le droit de faire ce qu’il veut de son fondement. C’est un droit élémentaire. Il n’est pas encore inscrit dans la Constitution, mais cela ne saurait tarder.
  10. - - - - - Ton expression n’est pas inexacte. On la subie dans la mesure où toutes nos décisions sont gérées en partie par notre inconscient. Le conscient n’intervenant que dans une part des raisons de la décision qu’a prise notre cerveau. Que cette décision concerne pour le cerveau la façon d’interpréter un phénomène exogène, de quelque nature soit-il, ou de la réponse à y apporter, cette réponse dépendant autant de l’innée que de l’acquis de la personne. Il faut que son bagage intellectuel innée soit suffisant pour qu’il lui permette de développer son acquis dans la bonne direction. Ce en quoi la Culture de son environnement est primordiale. Mais pas suffisante. Les trois éléments doivent être présents dans des quantités suffisantes pour assurer un bon défrichement des sentes dessinées dans les synapses en fonction des autres éléments.
  11. Ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit. La seule finalité de la vie, elle n’en a pas d’autre, c’est de se reproduire. Et l’évolution qui a eu très longtemps pour parvenir à ce que nous sommes actuellement, ne s’est perpétuée dans le temps que parce qu’elle a élaboré des stratégies assurant cette reproduction. Et cette stratégie est simple. À partir du moment où l’évolution a choisi d’assurer la reproduction par un ovule venant de la femme et par un spermatozoïde venant de l’homme, il fallait que les deux se mélangent. Et il fallait donc assurer une envie suffisamment impérieuse chez l’une comme chez l’un, pour qu’instinctivement, inconsciemment, les deux cherchent nécessairement, mais sans que cela dépende de leur volonté consciente, à se mélanger. Il fallait que l’envie de réaliser cette osmose ne dépende pas de la volonté consciente des intéressés, mais d’une envie impérieuse qui les dépasse. Je présume qu’il est inutile de donner des exemples de cette envie inconsciente chez les adolescents puis chez les jeunes adultes. Tout le monde est passé par là. Inconsciente, mais indépassable. Et que ce soit écrit par un homme ou une femme ne change rien à la chose. Ce sont des scientifiques qui l’ont étudié, analysé, et si jusqu’à une époque récente les scientifiques de la biologie et de la génétique étaient surtout des hommes, ne change rien à l’affaire. Mais maintenant il commence à y avoir pratiquement autant de femmes que d’hommes dans les centres de recherche. Souvent davantage. Et leurs résultats en la matière sont forcément les mêmes que ceux des hommes. La science se tamponne le coquillard de ce que celui qui trouve quelque chose sur le plan scientifique soit un branchu ou une fendue. Et penser que nous avons quitté l’Âge des Cavernes depuis « trèèèèèès longtemps... » comme tu le dis, est une erreur. Le Paléolithique n’a été remplacé par le Néolithique qu’il y a une dizaine de millier d’années. Ce qui est simplement cinq fois ce qui nous sépare de l’an 1 de l’ère commune, de l’époque dite du Christ. Alors que notre espèce en tant qu’hominidés date d’au moins cinq millions d’années. Mais comme je l’ai écrit un peu plus avant à un autre intervenant, nous n’avons pas conscience de ce qu’il nous reste dans le cerveau des bribes de ce que l’évolution a gravé dans notre ADN. Mais la biologie se rappelle à notre bon souvenir, sans que nous en ayons conscience, à systématiquement chaque seconde de notre vie. C’est le crédo des biologistes, nous agissons en permanence dans l’ignorance des causes qui nous motivent.
  12. Merci de ton appréciation. Ce que j’ai écrit n’est pas seulement mon point de vue sur la question. C’est l’avis actuel de tous les biologistes et spécialistes des transmissions génétiques. Le reproche fait le plus souvent par les biologistes au vulgum pecus, au commun des mortels, ou plus simplement aux personnes non initiées suffisamment en ces matières, est que nous oublions que chacune de nos pensées, de nos réactions, de nos appréciations, prend sa source dans deux éléments différents, l’innée et l’acquis. Et que c’est le mélange de ce qui est issu de ces deux sources, modulé par la Culture propre à l’individu, qui nous amène inconsciemment de notre part, à ce que notre cerveau pense et à la façon dont il nous amène à réagir. Notre inconscient se passe de notre avis réfléchi. En réalité, nous ignorons quels sont les mobiles qui nous motivent.
  13. Si les femmes timides sont attirantes aux yeux des hommes, et aux yeux des femmes aussi mais pour d’autres raisons, c’est pour un motif purement inconscient et d’origine génétique. Génétiquement, biologiquement, la femme, comme toutes les femelles de mammifères, a dans son ADN et ses gènes une propension à se faire féconder. Et de préférence par le mâle le plus puissant de son entourage. Le Prince charmant ou le mâle Alfa. Et l’homme a reçu lui une propension à la reproduction qui l’amène à tenter de féconder le plus de femelles possibles. C’est dans ses gènes et c’est génétique. C’est l’un des fondements qui, au-delà de la satisfaction personnelle d’un individu puissant, à amené à créer les harems. C’est seulement la Culture qui amène les humains à une conduite sociale différente et rend la société fréquentable. Mais l’homme a dans son inconscient cette tendance à séduire les femmes. Inconsciemment, son instinct le porte à une brume ancienne qui l’incite à penser comme s’il devait absolument féconder la femme en présence de laquelle il se trouve. Et automatiquement son inconscient pense qu’une femme timide est une femme qui se laissera faire plus facilement. Qu’elle n’osera pas refuser les avances qu’il lui ferait si son éducation et la Culture, ne s’y opposait pas. Que la timidité de la femme va l’aider, lui, à ce qu’elle accepte ce qu’elle n’accepterait pas si facilement si elle n’était pas timide. C’est totalement inconscient. Mais présent chez chaque homme. Et cela a été le thème d’une multitude d’œuvres diverses, littéraires ou cinématographiques.
  14. Tu as raison. Mais c'est réservé à des cas très spéciaux. Et la majorité des psychiatres ne veulent pas en entendre parler. Par contre il y a des possibilités d'intervention sur certaines parties du cerveau, et c'est l'avenir de la spécialité. Mais pour le moment nous n'en sommes qu'aux balbutiements.
  15. Exposé très intéressant. Mais permets-moi deux ou trois remarques. Je crains que tu n’aies qu’une vue biaisée de la situation réelle de la psychiatrie en France. Tu évoques : « … des personnes souffrant de troubles psychiatriques, étant internées ou récemment sorties de structures, qui sont représentées comme dangereuses pour la société ». Si des patients sont considérés (par qui ? par des médecins psychiatres, donc l’on peut supposer qu’ils connaissent leur métier) dangereuses pour la société, les psychiatres qui ont quand même un minimum de conscience professionnelle, ne les auraient pas laissés sortir. La psychiatrie est le domaine médical le plus délicat de la médecine. Dans toutes les autres branches de la médecine, l’on peut s’approcher d’une science exacte. Les germes réagissent tous de la même manière en face de telle ou telle médication. Le terrain personnel du patient peut générer des réactions inattendues, mais même dans ce cas l’on pourra déterminer ce qui s’est passé. Et comment y remédier. La psychiatrie est une chose différente. L’on connaît de mieux en mieux le cerveau, mais contrairement aux autres disciplines médicales, l’on ne peut pas établir un catalogue exact et réplicable à tous des symptômes, et des effets des médications disponibles. Et si l’on sait qu’une maladie cardiaque, ou rénale, ou pulmonaire est terminée, ou parfaitement identifiée avec des évolutions prévisibles, il n’en est rien en matière de psychiatrie. Un patient qui a éprouvé un épisode psychotique même très grave, et qui a eu un comportement dément durant la crise, sera hospitalisé. Mais ce fait peut se renouveler un mois ou un an plus tard, ou ne jamais se renouveler. Et les psychiatres qui ne lisent pas dans le marc de café sont dans l’incapacité de le savoir. Alors que faut-il faire du malade une fois sa situation apparemment redevenue normale ? L’embastiller à vie ? Comment veux-tu assurer un suivi de ces patients ? Les obliger à une visite médicale régulière ? Cela ne servira généralement à rien. Les crises qui peut-être l’affecteront de nouveau ne s’annonceront pas. En outre, tu le soulignes, depuis une cinquantaine d’années l’on a décidé en France que la psychiatrie coûtait trop cher pour des résultats insuffisants puisque l’on ne savait pas réellement soigner les patients dont les psychoses sont importantes. Et la psychiatrie souffre des mêmes manques hospitaliers que les autres spécialités. Mais la différence est que si un malade pulmonaire ou cardiaque meure par manque de possibilités de soins près de chez lui, la nouvelle ne passera pas dans les médias. Alors que si un ancien patient psychiatrique pique une crise au cours de laquelle il va tuer quelqu’un, deux heures lus tard tous les médias l’annoncent et cela devient immédiatement un scandale. « Pourquoi un type avec des antécédents de troubles psychiques était-il en liberté ? », demandes-tu. Parce qu’une fois la crise psychotique passée, l’on ne sait pas si elle est susceptible de se reproduire. Et même si l’on peut légitimement le supposer, est-ce une raison, ne serait-ce que légale, de l’enfermer à vie ? Personne n’est en mesure de répondre à cette question. Contrairement à e que tu penses, nos spécialistes connaissent parfaitement tout ce qui concerne les maladies psychiatriques. Du moins tout ce que la science a permis de découvrir jusqu’à maintenant. Et les progrès en cette matière sont permanents. Et lorsqu’il y a une découverte, dans quelque partie que ce soit de la médecine, tous les médecins et spécialistes de la planète en sont vite au courant. Surtout si la découverte est importante. Et au contraire de ce que tu penses, l’on n’enferme les patients que le moins possible, et seulement dans des cas où la dangerosité du patient envers lui-même ou envers les autres est probable. Par manque de structures et de personnel, c’est vrai. Mais surtout parce que l’on sait que cela ne règlera rien pour le patient s’il est enfermé. Nous devons prendre en compte qu’il y a un certain pourcentage de nos contemporains qui sont, ou seront, l’objet d’un trouble psychique. Que ce trouble se manifestera sans donner de signal d’alerte. Et que ses conséquences peuvent potentiellement être anodines ou graves. Cela est inhérent à toutes les espèces vivantes. Il arrive à l’évolution, à la biologie et à la génétique de faire des erreurs. Conformément à la Loi des Grands Nombres. Quant aux préjugés que tu supposes affliger les médecins devant les patients psychotiques, ils sont maintenant de l’ordre des vieux souvenirs. Ce ne sont plus que des légendes urbaines. Le système de fonctionnement de la médecine générale de ville aujourd’hui est tel que le médecin dans un cas préoccupant se décharge immédiatement du patient sur un spécialiste. Que le rendez-vous avec ce spécialiste mette de mois avant de se concrétiser, est relativement secondaire pour le généraliste. Simplement parce que le délai nécessaire ne lui est pas imputable. Et surtout parce que si le cas lui paraît urgent, il expédie aussitôt son patient vers le système hospitalier qui le prendra immédiatement en charge. Il y a des services d’urgence dans tout le pays. Et également dans les établissements psychiatriques. Contrairement à ce que tu penses, le nombre de malades mentaux ne fait pas qu’augmenter. Mais tout dépend de ce que l’on croit devoir relever de la psychiatrie. L’on classe trop facilement dans la même catégorie ce qui relève de la véritable psychiatrie, ce qui relève en réalité de la médecine générale et des troubles qui sont générés par de la lassitude mentale, du mal de vivre, ou tout simplement relèvent de la psychanalyse. Qu’il manque des places en hôpital de jour est une évidence. Mais malheureusement c’est le problème général de la médecine hospitalière en France. Cela relève du budget général de l’État. Lorsque la France a signé le Traité de Maastricht, en 1993 s’il m’en souvient, et si je me trompe de date c’est sans importance, nus avons décidé que tout ce qui pouvait être privatisé le serait, quel qu’en soit le domaine. Les manques actuels en matière de santé en France actuellement, ne sont qu’une marche vers ce but. Quant à ce qu’un patient perde son emploi après une longue hospitalisation, et dont tu penses que : -« le traitement prescrit ne permet pas à ce patient de pouvoir assurer son travail correctement », je pense que tu fais une erreur. Les traitements psychiatriques sont tous des traitements per os, qui se prennent par la bouche. Des comprimés ou des gélules. En aucun cas leur prise ne peut gêner l’exercice d’un emploi. L’époque de l’électro-choc est heureusement terminée.
  16. Pour l'essentiel tout dépend de savoir à qui tu t'adresses, et où. Quant au taux de réussite, lui aussi il dépend de qui intervient, et pourquoi il intervient.
  17. Lettre ouverte d’Emmanuel Nusimovici à Monsieur le Président Emmanuel Macron, Monsieur le Président François Hollande, et Monsieur le Député Européen Raphaël Glucksmann

     

    Messieurs,

    Je vous accuse d’avoir détruit la République Française !

    Votre « désistement » en faveur de candidats de La France Insoumise (LFI) crédibilise ce parti comme une alternative politique viable. Vous ouvrez ainsi des perspectives politiques à un parti dont le socle idéologique repose sur un déterminisme social basé exclusivement sur l’ethnie et la religion, et sur l’utilisation du chaos et du désordre à des fins politiques.

    LFI partage un socle de valeurs commun au pétainisme : déterminisme social basé sur l’ethnie et la religion, prise de pouvoir par le chaos, incitation à la violence, idolâtrie d’un drapeau étranger représentant une idéologie raciste et nationaliste (la croix gammée pour Pétain, le drapeau BAAS pour LFI). 

    Monsieur Mélenchon n’est pas Léon Blum ! Monsieur Mélenchon est le nouveau Pétain qui collabore avec l’islamisme extrémiste, et le NFP joue le rôle de Pierre Laval.

    Au soir du résultat du premier tour, la place de la République était inondée de drapeaux du parti BAAS. Ce drapeau, présenté par Rima Hassan et le Fatah comme un drapeau « palestinien », est en fait celui du parti BAAS au pouvoir en Syrie et en Irak. Il représente une idéologie national-socialiste panarabe. Les couleurs de ce drapeau symbolisent les différents empires coloniaux arabes successifs : le rouge représente les Hachémites, auteurs du premier jihad, avec l’esclavage sexuel et le statut de sous-hommes (« dhimmi ») pour les chrétiens et les juifs ; le blanc, les Omeyyades, avec leur hiérarchie des races et la traite des noirs ; le noir, les Abbassides, avec l’industrialisation et le commerce mondial de l’esclavage ; et enfin, le vert symbolise les Fatimides, auteurs du massacre de la communauté juive de Fustat (Le Caire) en 1067 et de la destruction de l’église du Saint-Sépulcre en 1009. Comment pouvez- vous cautionner un parti qui préfère ce drapeau à notre Bleu, Blanc, Rouge national ? Comment pouvez-vous accepter que la soumission, l’esclavage, et l’abus sexuel remplacent la Liberté, l’Égalité et la Fraternité ?

    Monsieur Macron, je vous accuse d’avoir été un outil précieux pour Monsieur Mélenchon en rendant l’antisémitisme acceptable en France.

    Refuser de prendre part à la manifestation contre l’antisémitisme au prétexte de « ne pas prendre parti » est à la fois antisémite et raciste. Antisémite, parce que le droit de vivre d’un Français juif serait équivalent au droit de commettre un acte antisémite. Raciste, parce qu’il suppose que tous les musulmans de France, au nom d’un hypothétique soutien au Hamas, sont antisémites. Au salon Eurosatory, vous avez accepté des délégations du Congo, du Qatar, d’Irak et de nombreuses autres dictatures sanguinaires. Cependant, vous avez tenté d’y interdire Israël, validant ainsi la thèse de LFI qu’Israël est un grand fléau pour la France. Israël, un petit pays démocratique situé à 4000 km, serait, selon vous, une plus grande menace que les dictatures islamistes qui ont déjà commandité des actes terroristes sur notre sol national. La France est économiquement exsangue, pourtant vous préférez subventionner le Fatah, permettant ainsi le versement de primes aux terroristes ayant tué des innocents le 7 octobre, et l’UNRWA, qui forme les jihadistes et détient les otages français. Vous avez également envoyé de l’aide médicale au Hezbollah. N’aurait-il pas mieux valu dépenser cet argent pour les Français en aidant nos policiers, nos infirmiers et nos agriculteurs ? S’il nous en avions les moyens, pourquoi

    N’aidons-nous pas les 9 millions de Soudanais qui meurent de faim plutôt que des mouvements terroristes qui frappent déjà notre territoire ?

    Monsieur Hollande, je vous accuse d’avoir amorcé cette déchéance en normalisant le discours de LFI pendant votre mandat. Vous avez laissé une partie de la gauche s’acoquiner avec des éléments radicaux, fermant les yeux sur leurs dérives populistes et ethno- différentialistes. Votre approbation tacite et votre inaction ont semé les graines de la discorde et de la division.

    Monsieur Glucksmann, je vous accuse d’avoir légitimé ce parti par vos alliances et vos discours. En vous présentant comme un intellectuel humaniste, vous avez trompé ceux qui croyaient en une gauche progressiste et inclusive. Vous avez pavé le chemin pour que LFI soit perçue comme une alternative acceptable, masquant ainsi son véritable visage totalitaire et raciste.

    Monsieur Macron, vous n’êtes pas Léon Blum ! Vous êtes le « lieutenant-colonel du Paty de Clam » que j’accuse d’avoir été l’ouvrier diabolique de la libération de l’antisémitisme « en inconscient, je veux le croire, et d’avoir ensuite défendu son œuvre néfaste, » depuis le 7 octobre « par des machinations les plus saugrenues et les plus coupables. »

    Je vous accuse tous trois d’avoir trahi les valeurs de la République. En légitimant LFI, vous avez semé les graines d’un régime fondé sur l’exclusion, la violence et la haine. Grâce à vous, LFI devient une alternative, ou un successeur, à un éventuel gouvernement du RN. Vous portez la responsabilité de l’éventuelle destruction de la France, car vous avez délibérément ouvert la voie à un parti raciste et totalitaire.

    L’histoire vous jugera, Messieurs. Et les citoyens français, eux, ne doivent jamais oublier qui a pavé la route de leur malheur.

    Emmanuel Nusimovici Le 03/07/2024

    ***

    Sources :

    1. The Life of Muhammad – Ibn Ishaq

    2. Race and Slavery in the Middle East – Bernard Lewis

    3. The Formation of Islam: Religion and Society in the Near East, 600-1800 – Jonathan

    P. Berkey

    4. Al-Mawa’iz wa al-I’tibar bi Dhikr al-Khitat wa al-Athar (Plans and Monuments) – Al-

    Maqrizi

    5. J’accuse…! – Émile Zola

    ·       9 juillet 2024 Tribune Juive Lettre ouverte 8

     

  18. Je vais le dire peut-être d’une manière un peu abrupte, mais tu n’as rien compris au système. Ne serait-ce que ta première ligne. Tu écris : - « Les paradis fiscaux captent les capitaux sans rien foutre, sans produire aucune valeur ». Tu n’as rien compris au système des paradis fiscaux. Ils captent beaucoup d’argent, et évidemment en devises fortes. Ils prennent parfois les devises faibles ou folkloriques également, mais cela ne les intéresse que dans certains cas particuliers et avec un contexte politique. Est-ce que tu crois qu’ils entassent ces grosses quantités de devises dans des coffres et les y laissent dormir ? Ce que tu dis explicitement en écrivant : « sans produire aucune valeur ». Ce serait la pire des idioties, et aucune personne ou organisme manipulant des fonds ne serait assez idiot pour faire cela. Ni évidemment les banquiers des paradis fiscaux. Dans tous les pays de la planète, l’on réalise des gros travaux, des gros chantiers qui exigent des capitaux très importants. Mais ce ne sont jamais les entrepreneurs et les maîtres d’ouvrage qui financent les travaux. Ce sont des organismes bancaires. Qui prêtent généralement à long terme. Mais qui prêtent quel argent ? La plupart du temps ils prêtent de l’argent qu’eux-mêmes empruntent à leur banque centrale nationale, ou à des organismes bancaires spécialisés. Si tu te fais construire une maison individuelle en France, tu vas voir ta banque pour obtenir un prêt. Disons de 300 000 euros et par exemple, et au hasard, la BNP. Mais toutes les banques sans exception agissent strictement de la même façon. Les 300 000 euros que la BNP va te prêter, elle ne va pas les sortir de ses propres fonds, de ses propres réserves. Elle va les emprunter à la Banque des France à un taux spécifique convenu entre la Banque de France et toutes les autres banques qui travaillent en France. La BNP est responsable du remboursement de cette somme auprès de la Banque de France. Mais au bout du compte ce sont les trésoriers de l’État qui fixent le taux de base de la Banque de France, celui auquel la banque prêteuse va rajouter sa part. Et c’est le total de ces deux sommes, taux de base auquel la Banque de France prête à la BNP, et taux que rajoute la BNP pour son bénéfice, que tu vas payer. La BNP ne peut jouer que sur le taux supplémentaire qu’elle rajoute. C’est sur ce taux supplémentaire que les banques se font de la concurrence. Mais si le chantier est un viaduc, ou une autoroute, un ensemble immobilier, un tunnel, ou consiste en l’achat de matériels très chers, des wagons de train, des navires porte-conteneurs, des navires géants pour le tourisme, une flotte d’avions, ou n’importe quoi qui coûte très cher, il y a très peu de banques sur la planète qui accepteront de financer elles-mêmes en totalité le prix de l’achat ou du chantier. Les financiers de ces projets vont s’adresser à des organismes financiers privés, théoriquement étrangers à la banque classique réservée au public. Par ailleurs ces organismes ont la plupart du temps parmi leurs propriétaires réels, des filiales de banques officielles qui ont une filiale spécialisée dans ce type d’activité. Mais le public habituel est tenu totalement à l’écart de ces activités, et généralement n’en sait rien. Mais ces organismes privés susceptibles de financer ces opérations financières énormes doivent prendre leur argent quelque part. Elles n’impriment pas les billets de banque. Elles les prennent où il se trouve. Des masses d’argent sont arrivées dans les coffres des paradis fiscaux. Et évidemment c’est cet argent des paradis fiscaux qui financent ces très gros chantiers. Parfois en totalité, mais le plus souvent au moins partiellement Contrairement à ce que tu crois, l’argent des paradis fiscaux est producteur de valeur. Même de beaucoup de valeur et de bénéfice. Bénéfices qui bien sûr ne paieront pas d’impôts, ou des impôts réduits. Voire quasiment aucun dans un état américain très officiel, le Delaware. Ce n’est pas pour rien que la moitié des sociétés cotées en Amérique, dont toutes les plus grandes sociétés américaines, ont une filiale au Delaware, paradis fiscal sur le plan activités bancaires. Mais c'est pratiquement pareil avec la City à Londres, par(adis fiscal réel. Et tu voudrais que les états se privent de ce qui est un élément important de leur activité bancaire nationale et internationale ? Prétendre vouloir lutter contre les paradis fiscaux n’est qu’un subterfuge très utile pour prendre ses concitoyens électeurs pour des cons, sans l’avouer vraiment.
  19. Le sujet de cette discussion aurait été légitime il y a quelques décennies. Plus de nos jours. Les techniques actuelles de congélation des ovocytes et des spermatozoïdes permettent à tout un chacun de revenir sur une décision de ce genre. Une femme ayant quelques-uns de ses ovocytes au frais pourra le jour où elle le désirera s’en faire implanter un. Voire deux ou trois si elle a envie d’avoir une grande famille d’un seul coup. Voire procéder à l’opération même si c’est relativement tard dans son existence, à un âge où en temps normal il ne serait plus question de conception de manière « naturelle ». Ce n’est pas à conseiller, mais tous les goûts sont dans la nature, même les pires. Et pour le spermatozoïde elle aura le choix le plus large. Ceux de son compagnon préféré si il a pris la précaution lui aussi d’en planquer quelques-uns dans le congélateur idoine. Ou elle en trouvera un choix très large dans le commerce. Les banques du sperme peuvent lui en proposer de toutes les sortes. Même de Prix Nobel si cela la tente. Par ailleurs, du moins pour les hommes, la « déligature » évoquée plus avant par d’autres, se pratique couramment. La micro chirurgie a fait des progrès. Et ce qui ne se fait pas en France, peut souvent se faire de l’autre côté d’une frontière. L’on fait maintenant des milliers de kilomètres pour partir en vacances. L’on peut en faire quelques-uns pour se retrouver empapaoutée si l’on en épreuve le désir. Financièrement, pour quasiment rien l’on peut s’offrir une balade de l’autre côté de la planète. Le tourisme médical est de plus en plus à la mode.
  20. Illusions. Il ne faut pas que la culture économique se limite aux plaidoyers militants d’une partie de la gauche qui ne sait plus où elle couche en matière économique, et qui se réfugie derrière le mythe d’un Marché sacré qui serait la panacée. Marché qui forcément va réguler la vie sociale et les conditions de vie du petit peuple. Et mon cul, c’est du poulet ! répondrait la Zazie de Raymond Queneau, en attendant son métro. Illusion d’optique qui permet au Capital de faire progresser ses affaires en parvenant à convaincre certains qu’il agit en leur faveur. Mais beaucoup trop de citoyens lambda y croient, n’ayant rien compris au système dans lequel ils vivent. Ou plus exactement, ne disposent pas d’un intellect suffisant pour le comprendre. Sinon, ce ne serait pas le Capital qui serait au pouvoir sur toute la planète alors que la plupart des grands pays sont des démocraties électives. Mais ce serait les gens soucieux des conditions de vie de la majorité des citoyens. Ce qui d’évidence n’est pas le cas. Les seuls revenus réels qui augmentent, ce sont ceux des plus riches. ⁂ Les gens qui achètent des actions françaises le font en fonction de critères qui pour les principales se trouvent au-delà du taux de rentabilité. Et ces critères ne bougeraient pas si les actions rapportaient 2 % de moins. La stabilité et la sécurité assurés par les possibilités de garantie de l’État dans lequel les actions sont émises sont bien plus importants. Et en France, tant que l’État est encore propriétaire de la Tour Effel et de l’Hôtel de la Marine, les spéculateurs savent ne rien craindre. ⁂ Les Paradis Fiscaux ne sont pas des parasites. Cela, c’est ce que le gouvernement du pays et les représentant de ses banques et des penseurs nationaux du Capital, racontent au petit peuple lorsqu’il faut lui expliquer que l’on va une fois de plus prendre une mesure fiscale à ses dépens : - - « nous allons vous serrer encore un peu la vis, mais ce n’est pas de notre faute. C’est la faute de tout cet argent qui fuit vers les paradis fiscaux et que l’on vole à notre Trésor Public ». Ce qui est à la fois une vérité et une blague. Mais surtout une blague. Le ministère des Finances de chaque pays détient officiellement des comptes dans chacun des pays fiscaux de la planète. Et les utilise pour de multiples opérations, secrètes ou non. Chaque grande Banque Nationale, et chaque banque en général, détient des comptes dans chaque paradis fiscal. Chaque grande société, y compris celles dans lesquelles les états sont largement représentés, ont elles aussi leurs comptes aux Bahamas, à Panama ou à Singapour. Les États sont les premiers à entretenir et à préserver les paradis fiscaux. Il ne faut pas croire que l’argent qui y arrive est gelé. Il travaille. Ces masses d’argent noir reviennent dans leur pays d’origine où ils financent la plupart des grands travaux. La seule différence pour les États de départ de l’argent, c’est que les bénéfices produits n’iront pas dans leurs Trésor Publics, mais dans les comptes, officiels par ailleurs grâce au système, de ceux qui ont les premiers déplacés leurs économies vers ces paradis fiscaux. Ce n’est pas par hasard que le nombre de milliardaires et de millionnaires est en hausse permanentes. Et que leur fortune augmente également chaque année, dans des proportions que ne grandiront jamais les montants des salaires. Mais cet argent supplémentaire qui permet à ces gens très riches de devenir officiellement encore plus riches, repasse au final dans les banques officielles des pays lésés. Et ces banques qui voient des sommes énormes accroître les comptes bancaires de leurs gros clients, savent très exactement de quelles banques l’argent leur vient. Et que ce sont des paradis fiscaux. Et que font les Trésors Publics des pays concernés qui savent au jour le jour grâce à leurs banques centrales que Untel a rajouté sur son compte, officiellement parce que c’est son droit le plus strict, tant de centaines de milliers d’euros provenant de Macao ou de Hong Kong ? Rien évidemment. Simplement parce que leurs Grands Argentiers utilisent encore plus les Paradis Fiscaux que les tricheurs.
  21. Le salaire des employés ne se décrète pas. Dit notre ami Fraction. - Mais si il se décrète. Qui en décide ? L’employeur et le nombre de demandeurs d’emplois à la recherche d’un emploi. D’où l’entretien et le maintien par le patronat, et le Capital en général, ’un volant de demandeurs d’emplois suffisant pour que la concurrence entre eux permette le maintien de salaires le plus bas possible. Les demandeurs d’emploi sont la survie du capitalisme. C'est une tautologie. Si une catégorie de demandeurs d’emplois devient pléthorique, les employeurs pourront proposer des salaires moitié de ce qu’ils le feraient s’ils ne trouvaient plus de demandeurs de cette catégorie. C’est le marché qui décide, il faut rendre à César ce qui lui appartient. - Faux - C’est l’éternel antienne du libéralisme débridé. Mais qui fait le marché ? Ce sont ceux qui décident du montant des salaires et des conditions qu’ils imposent à ce marché. Par exemple, en jouant avec les taux d’intérêts, les ministres des finances établissent à leur guise l’état de santé du marché de l’immobilier et du Bâtiment. - - Ce n’est pas parce que la demande dans le bâtiment monte ou descend que les taux des prêts montent ou descendent. C’est parce que les taux des prêts montent ou descendent que le Bâtiment va bien ou mal. - Et qui fixe les taux d’intérêt ? Les Banques ? Non les gouvernants qui fixent ces taux d’intérêt soit au niveau des banques nationales, soit au niveau de la Banque Centrale Européenne. Laquelle n’est que l’émanation des gouvernements. Ou est l’action du sacré saint marché là-dedans ? - Le marché dépend uniquement des décisions prises par les gouvernants. On ne peut pas augmenter la masse salariale sans augmenter tantôt la productivité, tantôt la production de valeur. - Faux – Il y a deux manières d’augmenter la masse salariale. La première - Depuis ces dernières années, le gouvernement sous divers prétextes a donné chaque année sous diverses formes, en gros 300 milliards aux entreprises. Principalement aux plus grosses et aux plus riches. Le plus souvent membres du CAC 40. Et ce à divers titres. Ces 300 milliards se sont quasi intégralement retrouvés à la Bourse. Les cours en attestent, leurs variations étant directement dépendantes des allégements d’impôts et de charges accordées aux grosses entreprises par le pouvoir sous des prétextes souvent farfelus. De recherche par exemple. Recherches que de toutes manières ces entreprises feraient par obligation. Si Total ne recevait pas de cadeaux fiscaux au titre de ses recherches, il les ferait quand même. La différence est qu’elles seraient payées par l’entreprise, donc au détriment des actionnaires, et non par les salariés de toutes les entreprises françaises avec de l’argent public. Il suffirait donc au gouvernement de transférer ces 300 milliards aux salariés, par exemple par de simples allégements de charges salariales. Pas de charges patronales, qui sont des cadeaux du gouvernement aux entreprises, mais bien de charges salariales, lisibles sur le bulletin de paie. La seconde - Le bénéfice que réalise l’entreprise est partagé ente la part que l’on va consacrer aux actionnaires, et la part que l’on va consacrer à augmenter la masse salariale. C’est-à-dire directement les salaires. Comme l’on ne peut pas utiliser deux fois le même argent, il y a un choix à faire. Si l’on augmente les salaires, le revenu des salariés augmente aussitôt. Mais la part consacrée aux actionnaires diminue d’autant. Mais est-ce que le fait que l’actionnaire ait reçu deux ou trois pour cent du revenu de ses actions en moins, va lui causer un tort réel ? Est-ce que son train de vie va changer si le revenu de ses actions a baissé de quelques pour cents ? Bien sûr que non. Il aura simplement quelques milliers d’euros de moins pour lesquels chercher un investissement plus rentable. Mais sera-t-il condamné à acheter une langouste de moins, ou à acheter des maquereaux au lieu de soles dans ses prochaines courses ? Ou à acheter des beefsteacks hachés sous film au lieu de tranches épaisses de filet de bœuf ? Bien sûr que non. Il ne changera rien dans son train de vie. Les revenus des actions sont un surplus de revenus à placer, pas une diminution de son pouvoir d’achat. Dans les deux cas l’on a augmenté la masse salariale sans augmenter la productivité. L’on a simplement diminué le rendement à la Bourse des actions de l’entreprise. Et c’est là que les hauts parleurs inconscients, idiots utiles du patronat et du Capital hurlent : -« si vous diminuez le rendement des actions les riches vont quitter la France Mais c’est une plaisanterie. Les usines ne se transportent pas d’un coup de baguette magique. Seuls les sièges sociaux des entreprises pourraient être transférés dans un autre pays. Mais cela ne peut se faire qu’avec l’accord des pays concernés. Celui de départ et celui d’arrivée présumée. Mais cela est déjà le cas chaque fois que des patrons de grande entreprise y voient un bénéfice potentiel. Air France a acheté une société aérienne hollandaise en quasi faillite, KLM, qui n’avait même plus dix avions en état de vol, pour fusionner avec elle et installer son siège social financier en Hollande, paradis fiscal pour les avionneurs. Renault lui-même, image type de la France, a installé son siège social financier au Luxembourg, paradis fiscal par excellence. Jusqu’au bout du plaidoyer pro patronat et pro capitaliste de notre ami Fraction il en est de même. L’on peut reprendre chaque affirmation l’une après l’autre, mais ce serait trop long, elle est l’énonciation d’un article de foi en le marché débridé et livré au seul patronat pour ce qui est du Travail, et au grand Capital pour ce qui est du commerce. Pourquoi pas ? chacun est libre de ses opinions et de ses croyances. Mais il faut comprendre la nature de ce qui est présenté comme une vérité incontournable, alors qu’elle n’est qu’un plaidoyer pour une cause, le Capital. Si le Capitalisme s’est imposé actuellement dans nos sociétés, il n’en est pas moins une situation économique qui ne perdure que parce que la majorité de nos concitoyens n’a pas compris que c’est grâce à eux , qui pourtant en sont les victimes réelles, que cette situation perdure. Il y a eu d’autres systèmes économiques avant le capitalisme. Il y en aura d’autres après. Lorsque nos concitoyens auront enfin compris que ce sont eux qui, dans nos systèmes démocratiques, tiennent la suite entre leurs mains. Ou seraient-ils trop cons pour le comprendre ? L’on peut parfois avoir légitimement quelques doutes. La teneur du post de notre ami Fraction ne peut que renforcer cette incertitude et ces doutes.
  22. Wave, tes cogitations philosophiques sont à féliciter. L’on n’en fait jamais assez. Sur ce point tes efforts sont à féliciter. Mais peut-être devrais-tu considérer positivement les posts de Frank et Al Flamel, et plus particulièrement ceux de MadeleinedeProut et d’Élisa, qui peu ou prou reviennent tous à la même conclusion : - Il est souvent bon d’en revenir à la simple sémantique et au sens initial des mots. Celui de philosophie par exemple.
  23. Témoudjine

    Devenir lesbienne

    Merci de ta sollicitude envers mes pauvres pupilles qui effectivement ont quelques problèmes actuellement.
  24. Réflexion totalement inepte et hors de propos. Se réjouir de morts dans une catastrophe est une chose. Les mots ont un sens. Faire remarquer que ces morts justifient précisément de se préoccuper de la question en est une autre. Confondre les deux est une … Une quoi à ton avis ? Si je répondais à cette dernière question, les mannes de feue ma mère se retourneraient dans sa tombe, au regard de la bonne éducation qu’elle a tenté, vainement probablement, de m’inculquer. Mais le langage vulgaire et grossier que tu utilises à propos de gens dont tu ne sais rien, m’y autorise.
  25. Phylou, tu écris : - « Si il y a quelqu'un dont la bêtise se lit sur le visage, c'est bien Tondelier ». Dis que tu ne l’aimes pas, ce qui est ton droit le plus strict, et que ses positions politiques te sont insupportables, cela, d’accord. Ou que tu trouves qu’elle a les oreilles trop grandes, le nez trop petit et la bouche en cul de poule, pourquoi pas. Je partage totalement un point de vue totalement négatif sur les activités politiques de la dame. Même si ce ne n’est probablement pas pour les mêmes motivations que toi. Qu’à la rigueur tu souhaiterais qu’on la mette dans un sac avec deux ou trois parpaings et que l’on balance le tout dans une fosse océanique où elle irait vérifier l’écologie chez les poissons de grande profondeur, à la limite. Mais ta remarque sur le fait que la bêtise se lise sur son visage est une stupidité plus grosse que toi. Pour une fois je suis allé chercher quelque chose sur Internet. Le C.V. de la donzelle. Elle est diplômée de l’Institut d’Études politiques de Lille. Elle est titulaire d’un Master en Gestion des Établissements de Santé. Elle est passé par l’Inspection Générales des Affaires Sociales. Elle est passée par la Direction de l’Écologie Hospitalière de l’AP-HP. Je présume que tu peux arborer un C. V. plus flamboyant que le sien, et qui te donne, à toi, l’air d’être beaucoup moins bête qu’elle. Tu devrais nous en faire profiter, ne serait-ce que pour notre édification en matière de qualités de beauté. Critiquer des positions politiques, avancer des jugements liés à des éléments intellectuels, à des principes philosophiques ou sociétaux d’une personne, c’est normal. Mais avancer de cette manière une affirmation dont le but est seulement d’être une manifestation de méchanceté gratuite, et de plus non justifié par une explication, par exemple en quoi tu peux t’estimer en droit de juger que la bêtise se lit sur son visage, cela n’est qu’une stupidité gratuite. Ce n’est pas à elle que tu peux nuire de cette manière. C’est à toi aux yeux des gens qui te lisent. Sauf évidemment si eux aussi sont des adeptes de l’ineptie gratuitement méchante.
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