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Témoudjine

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Tout ce qui a été posté par Témoudjine

  1. J'espère que le jour de ton anniversaire, Poutine te fait envoyer un bouquet de fleurs. Tu le mérites !
  2. Pic et repic, ta colère épidermique contre ce qui se passe avec l’Ukraine et Trump est agréable à lire. Mais est-elle bien rationnelle ? Tu parle de représailles contre Trump, ou contre l’Amérique, et tu écris : - « boycottons tout ce qui vient de "là-bas" , laissez tombé "X" Y ou Z , quittez tous ces réseaux dit sociaux, n'achetez plus rien de ce qui vient de là-bas, cessez d'aller dans ces usines à mal bouffe qui nous viennent de là-bas , cessez de croire que New-York vaut le voyage, ... ». Tu oublies peut-être quelques éléments de base du problème. La Bourse de Paris, pour nettement plus de la moitié de ses actions, appartient à des étrangers hors Union Européenne. Même notre célèbre CAC 40. Et pour l’essentiel ces investisseurs sont des fonds de pension, généralement américains, ou qui suivraient les américains. Si les intérêts économiques américains étaient réellement menacés, tous réagiraient instantanément et en 48 heures la Bourse de Paris n’aurait plus qu’à se faire représenter par celle de Bamako. D’autant plus que toutes les sociétés de cotation qui déterminent quelles sont les tendances que doivent suivre les investisseurs, sont américaines. Sauf une qui est française mais qui par obligation serait contrainte de suivre les américains. Et augmenter les droits de douanes sur ce que nous importons des USA ? Sur quoi ? Sur les céréales qui permettent à nos agriculteurs de nourrir leur bétail ? Ce sont nos agriculteurs qui barreraient les carrefours. Sur le Bourbon que nous importons des USA ? Ce serait une œuvre de salubrité publique. Cette mauvaise imitation de whisky est un poison. Mais cela ne représente rien. Et si l’on y touchait, ce sont nos cognacs et nos Champagne qui dérouilleraient beaucoup plus que les américains. Sur les réseaux sociaux ? Nos ados ne suivraient pas. Et les mafieux à la tête du système en Amérique en créeraient de nouveaux aussitôt. Et il y a tellement d’argent généré par ces réseaux que les plus riches l’emporteraient. Ce ne serait pas nous. Quant à ces « usines à malbouffe », l’on ne peut que partager ton avis sur leurs qualités. Mais si elles existent c’est qu’elles sont nécessaires, voire indispensables. Elles correspondent à un besoin que les chaînes françaises et notre restauration, ne sont pas en mesure de combler. Si nous y touchions, ce ne serait pas en Amérique qu’ils ne seraient pas contents, mais en France. Et si nous le faisions, les américains augmenteraient tellement t les droits de douanes sur les produits de luxe français, que la moitié de nos usines y relatives fermeraient. Et comment veux-tu convaincre que New York ne vaut pas le voyage, ce qui par ailleurs est faux, parce qu’elle le vaut largement, alors que l’on trouve sur le Net le vol aller-retour plus une nuit d’hôtel à 99 euros ? Il faut se faire à l’idée que la France d’aujourd’hui n’est plus celle du XVIII° siècle, et que c’est toujours la loi du plus fort qui prévaut. C’est celui qui paye, ou est en mesure de payer, qui commande. La morale telle qu’elle est vue par les uns ou les autres, n’a rien à voir dans cette affaire.
  3. Nova est un très joli nom, et qui malheureusement est entré récemment dans l’Histoire. Le Festival Nova, le premier de ce nom, s’est déroulé le 7 octobre 2023 dans le désert du Néguev, près de la Bande de Gaza. C’est l’endroit où il y a le plus grand nombre de personnes assassinées en une fois, et au même endroit, par le Hamas, lors du pogrom de ce 7 octobre. 364 jeunes gens y ont été assassinés. Nonobstant, ce nom de Nova est commercialement très bon. Il sonne bien, il est facile de s’en souvenir, il entre facilement dans les méandres de nos mémoires. Que viva ton Nova
  4. C’est une manière de se réconforter, tu as raison. Mais il ne faut pas en faire un principe de vie. L’on peut fort bien tomber huit fois sans rien casser, et se casser à la neuvième fois. Dès que l’on commence à vieillir un peu, surtout si l’on est une femme, mieux vaut prendre quelques précautions et éviter de prendre le risque de tomber.
  5. Que le radiologue ne soit pas présent lors de l’examen est normal. La première partie de l’examen consiste en la prise des clichés qui permettront ensuite au radiologue de donner un diagnostic. C’est un manipulateur ou une manipulatrice, qui prend ces clichés. La présence du médecin ne changerait rien. Jadis c’est le radiologue lui-même qui faisait passer les examens et établissait son diagnostic en fonction de ce qu’il voyait. Mais c’est terminé depuis longtemps. Il y a quelques années une réorganisation totale des services de radiographie a eu lieu. La radiographie était le poste des dépenses Sécurité Sociale parmi le plus coûteux. Avec l’aide (la complicité) des services de l’État, des services privés de radiologie se sont créés. Avec plusieurs cabinets de radiographie, ou plusieurs services de radio des cliniques et des hôpitaux, pour un seul radiologue, situé généralement hors des lieux où se pratique la radio. Parfois très loin. Ou souvent avec une partie des radios, les plus simples, étant donnée à des cliniques ou des organismes privés de radiologies, et seuls les interventions graves restant à la charge des hôpitaux. Accélérateurs de particules, IRM, etc. Mais depuis les nouvelles techniques d’imagerie médicale, ce ne sont plus les radiologues qui interprètent les radios. L’informatique permet de détecter automatiquement les anomalies qui passent par les images. En outre, si l’on a déjà passé le même examen dans le même centre d’imagerie, c’est l’image nouvelle qui est automatiquement comparée par la machine avec les clichés précédents. Et détecte les anomalies. Le radiologue se contente de traduire en langage vernaculaire ce que la machine a détecté. C’est-à-dire qu’hors les cas spécifiques, mais rares, ce n’est même pas le radiologue qui lit et établi son diagnostic. C’est l’appareil qui est utilisé qui sait parfaitement comparer les clichés. En outre il est normal que la densité minérale osseuse diminue avec l’âge chez les femmes. Simplement parce qu’après la ménopause, les os des femmes n’absorbent plus le calcium. Toute la publicité s’adressant aux femmes pour les inciter à consommer des laitages pour redenssifier les os, est simplement une arnaque. [PB1]
  6. Bravo ! Tu commences à maitriser fort bien Chat GPT ou ses semblables.
  7. Là aussi tu confonds un peu tout. L’Ukraine ne dispose d’aucun système comparable au Dôme de Fer qui la protégerait des obus. L’Ukraine a tenté d’obtenir le Dôme de Fer des israéliens. Qui ont refusé de leur en vendre. Israël doit compter avec les russes au Moyen-Orient et avec leurs Sam 4 ou 5. Un accord « officieux » entre Israël et les russes est plus important pour Israël que les problèmes militaires de l’Ukraine. Et de toute manière, le Dôme de Fer n’a aucun effet sur les obus. Encore là, tu confonds les obus avec les missiles.
  8. Je n’ai pas dû m’exprimer convenablement, ou tu n’as pas compris ce que j’ai écrit. Tu confonds les obus, appareils explosifs tirés soit en tirs droits, tendus, au canon, soit en tirs en cloche, pour les mortiers ou les obusiers, et les missiles. Ces derniers sont équipés d’un système qui permet de leur fixer avec précision la cible sur laquelle ils vont aller s’écraser. Et sauf à être interceptés par un autre missile, ils iront jusqu’à la cible. Exactement à l’endroit de cette cible qui a été fixée au missile. Il y a des tas de missiles différents, mais pour tous le système est le même. Les 10 000 obus dont tu parles sont des engins tirés avec plus ou moins de précision, selon les cas et selon l’arme utilisée. Mais l’on peut tirer cent obus sur une cible sans la toucher, ou pas à l’endroit précis que l’on souhaiterait atteindre. Ce sont des armes utilisées sur le front. Avec un seul missile que l’on aura su régler convenablement, l’on atteindra un meilleur effet que les cent obus. Et l’on fera entrer le missile par la fenêtre d’un appartement situé à deux cents kilomètres. Et l’on fera exploser la charge portée par le missile à l’intérieur de la pièce choisie, et pas dans la pièce d’à côté. En outre les missiles portant des charges très variées, étant spécialisés, ils pourront faire effet sur une seule pièce ou sur tout l’étage. Il convient de ne pas confondre, d’une part les obus, et d’autre part les missiles, qui sont téléguidés, d’une manière ou d’une autre, jusqu’à l’emplacement exact de la cible que l’on souhaite atteindre. Et qu'il atteindra toujours. Un missile, s’il a été réglé convenablement, et s’il n’est pas intercepté, atteindra toujours sa cible. Par contre, il est classique que sur cent obus tirés à la suite sur une même cible, aucun n’atteindra la cible. En outre les missiles de défense que tu évoques n’auraient aucun effet sur les obus. Ou ce serait le hasard qui amènerait à croiser leurs trajets à un même endroit. Mais l’on a plus de chances de gagner à la Loterie Nationale que de voir cette configuration se produire.
  9. Ce serait une mauvaise stratégie si les résultats qu’elle génère ne seraient pas ceux recherchés. Mais, sa mauvaise stratégie au tout début de la guerre ayant échoué, Poutine en a adopté une autre. Pour ne pas trop dresser tous les autres pays européens contre la Russie, il a choisi une strangulation douce. Rappeler sa présence en envoyant quelques missiles par ci par là, répartis sur l’ensemble du territoire. Jusqu’à ce que la population en ait marre, qu’il n'y ait plus de volontaires pour aller se battre, et que les autres pays européens soient eux-mêmes poussés par leurs propres populations à arrêter la guerre. Quel que soit le prix que Poutine en demandera pour ce faire. Jusqu’à ce que ceux qui fiancent cette guerre arrêtent de le faire. D’envoyer de l’argent que l’Ukraine ne sera jamais en mesure de rembourser, et d’envoyer des armes, ce qui est la même chose. Et avec Trump, qui était le seul à payer vraiment, tout va dans ce sens. Dans le sens, probablement, de la stratégie que Poutine a adoptée lorsqu’il a vu, tout au début, que ses convois de 600 camions, vides pour la plupart, n’effrayaient personne. Ce qui vraisemblablement correspond parfaitement à la stratégie qu’il a adoptée. Et qui va le faire gagner et obliger l’Ukraine à céder. Mais rien ne serait plus simple pour lui que d’envoyer 20 ou 30 missiles au lieu d’un seul, sur chaque transformateur, barrage hydro-électrique, centrale de traitement des eaux potables, usine de produits stratégiques, etc. Jusqu’aux systèmes de traitement des eaux usées. Personne n’en parle jamais dans les médias. Seuls les stratèges des armées s’intéressent à ce que ce bombardement des pompes de relevage des eaux usées, ou des systèmes équivalents, rendraient très vite la vie impossible dans les agglomérations. Moins d’une semaine. Les missiles il en dispose d’autant qu’il en voudrait. Et les personnels capables de les envoyer ne lui manquent pas. Ce sont les fantassins, l’habituelle chair à canons, qu’il sacrifie en première ligne en ce moment pour entretenir sa guerre. Mais ce ne sont pas les vrais spécialistes des fusées, missile et engins de ce genre qui meurent actuellement en première ligne. Ceux là sont à l’abri. En attendant de servir.
  10. Tu as tout à fait raison presque sur tout.
  11. Qu’est-ce qui est « une déformation absurde de la réalité ? » Que Poutine pourrait, s’il le voulait, mettre l’Ukraine à genoux en quelques jours ? Que l’armée russe soit loin de ce qu’était l’armée rouge dans ses bonnes périodes, est une évidence. Mais ce n’est plus avec des chars, des cavaliers et des fantassins que l’on fait les guerres modernes dans les pays dits « évolués ». C’est, précisément comme Poutine le fait en ce moment avec l’Ukraine, en privant l’ennemi d’électricité, de gaz, d’eau, de carburant. En l’absence de ces éléments indispensables à la survie des villes, toutes les agglomérations, tant les grandes villes que les petites, ne tiendraient plus d’une semaine. Poutine dispose d’un stock inépuisable de missiles de toutes natures qui lui permettrait en une semaine de supprimer aux ukrainiens tout accès au chauffage urbain, à l’essence des véhicules, au gaz de chauffage pour les appartements et le fonctionnement des entreprises industrielles, etc. Et Kiev se verrait contrainte de capituler. Mais l’Ukraine n’aurait plus de centrales électriques, d’installation de chauffage urbain ou de distribution d’eau qui auraient été rasés. Poutine craint qu’à ce niveau, les autres pays européens ne réagissent davantage qu’ils ne l’ont fait jusqu’à présent. Et s’il veut guerroyer contre l’Ukraine, parce qu’il sait pouvoir en venir à bout à l’usure lente, il ne veut pas se battre contre l’Europe. Pour ce qi est de la non adhésion de Kiev à l’OTAN c ‘est réglé depuis longtemps. Les membres de l’OTAN eux-mêmes n’en veulent pas. Mais dire que Poutine : « … ne s'est jamais opposé à l'entrée de l'Ukraine dans l'Union Européenne », c’est là que se trouve la « déformation absurde de la réalité ». L’Ukraine vend à l’export ses céréales principalement aux pays européens. L’Ukraine est déjà, de fait, intégrée à l’Union Européenne, même si elle n’est pas membre de l’Otan. Et Poutine voudrait bien un changement d’alliances qui le ferait profiter des terres à blé de l’Ukraine, et de son sous-sol minier. La seule chose qu’il craint réellement, est que des soldats de l’OTAN ne s’installent en Ukraine, à ses portes. Et l’adhésion plus ou moins officielle à des organismes tels que l’Union Européenne serait la prochaine marche à gravir pour aller dans ce sens. Ce dont il ne veut absolument pas.
  12. Tu écris : - « … rien ne justifie ce que les russes ont fait aux villes comme mariopol ou boutcha ». - Tu as parfaitement raison. Mais tu fais une erreur de sémantique. Ce que Poutine à fait à ces deux villes est inexcusable sur le plan de la morale. Inexcusable sur le plan juridique, en ce sens que le bombardement aveugle sur des objectifs civils est assimilable à des crimes de guerre. Mais c’est totalement justifié sur le plan du conflit militaire. Cela entre dans le programme que Poutine applique pour faire céder les ukrainiens. Il y a deux ans qu’il aurait pu terminer cette guerre en contraignant Kiev à céder sur tout. Je l’ai déjà écrit plus avant, et je me répète, mais simplement en expédiant des missiles sur tous les centres ukrainiens traitant des énergies disponibles. Dépôt de carburants, usines électriques, barrages, etc. Il dispose d’assez de missiles de toutes catégories pour priver totalement l’Ukraine du moindre kilowatt d’électricité en moins d’une semaine. Mais il ne veut pas récupérer une Ukraine en ruines. Il compte bien récupérer une Ukraine dont l’état lui permettra de l’exploiter rapidement, sans reconstruire le pays. Il pourrait faire, en quelques jours, de l’Ukraine un nouveau Stalingrad puissance dix. Mais il veut y parvenir « à l’usure ». Pas au rouleau compresseur. C’est ce qui justifie parfaitement le programme que Poutine applique aujourd’hui. Mais évidemment pas sur le plan de la morale. Mais le domaine des conflits militaires n’a aucun rapport avec la morale et la bonne conscience.
  13. Il est évident que l’action des russes de Poutine en ce moment est une « indignité » comme le dirait Sarkozy, s’il avait une minute de libre. Mais depuis qu’i passe l’essentiel de son temps à essayer de limer le système de fixation de son bracelet de cheville pénitentiaire, il est débordé. Juste quelques remarques relatives à ton post. Tu écris à pros de Poutine : - « … lancé son "opération militaire spéciale" pour "dénazifier l'Ukraine" (sic). - Pourquoi (sic) ? Si l’on sait ce qu’est Poutine et ce dont il est capable, l’on peut lui prêter les pires intentions. Mais là, ton (sic) à propos de la dénazification de l’Ukraine est historiquement de trop. L’Ukraine a été le pays de l’Europe occupée par la Wehrmacht qui a le plus participé activement aux programmes nazis de destruction et de purification ethnique du pays. L’endroit où la Shoah par balles a été le plus « efficace ». Et il n’y a pas que les Cosaques Zaporoges qui sont en cause. Mais la majorité des ukrainiens, peuple et soldats. Seule la France a fait mieux en termes de collaboration. La France a été le seul pays d’Europe occupée dans lequel les allemands n’ont pas eu à faire la police. Notre police et notre gendarmerie s’en sont chargés pour eux. Et la dénazification en Ukraine a été encore plus mince qu’en France ou en Allemagne. Tout le monde se souvient de la Révolution de Maïdan, de la place Maïdan et de tout son quartier sur lesquels se sont installés de nombreux camps de tentes. Ce qui a entraîné la chute du régime. Que cette chute ait été une catastrophe ou une bonne chose pour l’Ukraine est une autre affaire. Mais avec un minimum de mémoire des infos télé de l’époque, l’on ne peut que se souvenir de la caravane de camions, généralement poids lourds, qui chaque jour approvisionnaient les camps en nourriture, en tentes, en sacs de couchage de montagne, en blousons fourrés, et en tout ce qui était nécessaire pour permettre à ces milliers de gens de continuer leur action malgré le froid. Il n’y a pas eu de jour où moins de cent cinquante camions sont arrivés le matin place Maïdan. En moyenne au moins cent cinquante camions. Les médias s’extasiaient sur l’aide que le « peuple » apportait à la « Révolution ». Mais aucun média occidental, à part dans des cercles spécialisés, se sont interrogés quant à savoir qui, pendant des semaines, à payé les factures énormes de ces colonnes de camions. Puisqu’à la fin du mouvement, plusieurs dizaines de milliers de personnes venaient chaque jour place Maïdan pour y manger Ce que les organisateurs leur proposaient gratuitement. Et pour se fournir en vêtements chauds. Et gratuits. Que l’on aime ou déteste Poutine, il n’est pas un dictateur. Il a été élu à son poste. Et même s’il y a probablement de nombreuses fraudes à chaque élection, les spécialistes de la Russie actuelle sont tous d’accord pour penser que même sans fraudes, Poutine serait largement élu. Il a su créer une classe moyenne qui est très satisfaite de lui. Tu écris : - « La victoire militaire serait à la portée de Kiev, seulement voilà : l'immonde Trump a été réélu ». - Deux points peuvent être soulevés. Non, la victoire militaire n’est pas à la portée de Kiev. Grâce à l’argent et aux armes américaines, Kiev parviens, ou presque, à maintenir ses positions, et encore les russes les grignotent chaque jour un peu. Et Poutine peut continuer comme cela pendant dix ans. Pas Kiev. Et ensuite, si Poutine le voulait, il aurait déjà gagné la guerre depuis longtemps. Il lui suffirait au lieu d’envoyer chaque jour quelques fusées ou missiles divers sur les centres énergétique de l’Ukraine, d’en envoyer quelques centaines en même temps sur tous les centres énergétiques. Les missiles il les a. Et simplement parce que privé de tout ce qui concerne l’énergie, le chauffage, le carburant pour l’industrie, l’électricité, Kiev ne tiendrait pas deux semaines supplémentaires. Mais Poutine fait durer le plaisir. Il sait qu’au bout du compte, avec ou sans Trump, c’est lui qui va gagner. Et surtout, il veut une Ukraine en bon état. Pas une Ukraine rasée. L’union militaire européenne aurait pu faire qu’il en soit autrement. Mais elle n’existe pas. Il a fallu deux ou trois ans pour refiler à l’Ukraine des équipement dont nos militaires ne voulaient plus. Sans cela nous les aurions mis à la réforme. Quelques Mirages par exemple. Ou de vieux Engins Blindés de l’Avant bons pour la ferraille. Un canon Caesar ne compense rien. Quelques pays européens ont fait plus d’efforts. Mais c’est sans commune mesure face à la Russie. Mais s’en prendre à Trump parce qu’il va probablement lâcher l’Ukraine, du moins en partie, n’est pas une attitude logique. Quelles obligations à Poutine d’aider l’Ukraine contre la Russie ? L’Ukraine n’a aucun accord ou traité avec nous ou avec l’Occident en général. Que les USA se prennent pour la Police du monde, est de moins en moins vrai. ils se replient sur leurs problèmes stratégiques , et leur axe vient de changer. Encore plus vite avec Trump qu’avec le président précédent. Mais quelle obligation aurait Trump de continuer à faire payer aux contribuables américains une guerre européenne, dont en outre il n’a rien à faire ? La morale. ? Soyons sérieux ! Nous sommes là dans un domaine où la morale n’existe pas. Et pourquoi elle y existerait ? Pourquoi, sur le strict plan de la géopolitique, les contribuables américains devraient-ils payer une guerre européenne ? Je n’approuve pas le plan de Trump, bien au contraire. Mais il faut garder un minimum de logique dans nos appréciations. Non pas que tes raisonnements ne soient pas logiques. Bien au contraire.
  14. Non, tu te trompes. Placé dans des circonstances exceptionnelles et contraint de faire un choix impossible d’ordinaire, l’individu est capable de faire n’importe quoi. Même la pire des atrocités sur des individus qui, d‘une manière ou d’une autre, l’ont amené à cette situation. Mais chez des individus normaux, il faut que la situation soit telle que le « tortionnaire » considère n’avoir aucun autre choix. Il torture pratiquement « sur obligation ». Problème qui s’est posé pour les français, mais sur une toute autre échelle, durant la guerre d’Algérie. Mais comparer et penser qu’il en est de même pour ce qui est du processus mental à mettre en jeu, pour ce qui est des procédés de l’armée allemande durant leurs occupations de territoires conquis (et pratiquement de toute la Wehrmacht et pas seulement les SS) et la situation actuellement imposée aux palestiniens est une aberration mentale.
  15. Je crains que tu n’aies qu’une idée fausse de ce qu’est Tsahal. Et de ce qui fait sa spécificité. Tu connais beaucoup d’armées dans le monde qui préviennent les habitants d’un bâtiment que dans cinq minutes ils vont le bombarder ? Et cela ne date pas de Gaza. C’est un principe dans l’Israël Air Force depuis des décennies. À l’exception évidemment des fois, c’est le cas actuellement à Gaza ou au Liban, où des gens du Hamas sont installés dans le bâtiment et tirent sur les forces israéliennes. Pour faire cela, Tsahal a inventé et utilise une bombe qui est envoyée sur le toit du bâtiment, qui y fait un bruit énorme, mais pas de dégâts. Et les palestiniens qui y résident savent qu’ils ont cinq minutes pour quitter les lieux. Les bâtiments desquels l’on ne tire pas sur Tsahal ou qui n’abritent pas de centres identifiés du Hamas ou d’un autre mouvement terroriste, et il y a trois douzaines d’autres mouvements terroristes, pour l’essentiel n’ont pas été détruits. Mais les médias présentent toujours les quartiers qui ont été dévastés. L’on a connu cela avec la guerre du Liban du temps d’Arafat. Mais d’autres quartiers sont intacts. Et la majorité de ceux qui ont été détruits, étaient vides d’habitants. Ils avaient été prévenus avant, à coups de bombes à bruit. Ce qui fait que les 40 000 morts déclarés par le Hamas avec la complicité de l’ONU, sont en réalité très loin du compte. 40 000 tombes sur un territoire grand comme un département français, 50 kilomètres sur 12, cela se voit vu du ciel. Et les satellites de différents pays, pays en majorité hostiles à Israël, qui passent sur Israël en permanence, ou qui y sont géostationnaires, ne parviennent pas à en trouver le quart de ce chiffre. Le dixième disent les spécialistes militaires qui examinent les photos. Et les palestiniens de Gaza, du Hamas ou pas, ont tous des téléphones prenant des photos et faisant des vidéos. Et l’ont fait abondamment en envoyant tout sur les réseaux sociaux. Combien de photos ou vidéos ont circulé sur Internet, montrant les centaines ou les milliers de morts nécessaires pour parvenir à ce chiffre bidon de 40 000 ? Remarque que ce n’est pas le chiffre le plus bidon qu’a présenté l’ONU au cours de son histoire. Avec l’Unraw elle a fait beaucoup mieux. Mais c’est une autre histoire. Israël est en conflit avec le Hamas qui lui a déclaré la guerre. Et une guerre de notre époque est toujours un moment où la majorité des victimes sont des civils. Mais les dommages collatéraux font généralement, font quasiment toujours, des victimes civiles. Mais si le Hamas n’avait pas, avec ses plus de mille kilomètres de tunnels aménagés, installé ses centres vitaux, commandement ou dépôts d’armes sous les hôpitaux, sous les écoles et sous les mosquées, il y aurait eu mois de victimes civiles. Il est fréquent que dans les réunions de chefs d’États-Majors des pays « civilisés », la remarque soit faite, et reprise par les médias militaires spécialisés, que les règles qu’impose Israël à son armée seraient impossibles à appliquer dans un autre pays de l’Otan. Par exemple, mais ce n’ait pas la plus forte, le fait que tout incident ou toute plainte émise par un civil contre Tsahal est l’objet d’une enquête fouillée. Que les plaignants soient militaires, civils, ou palestiniens. Et cela quel que ce soit le sujet. La cour suprême israélienne comprend des palestiniens. Elle suspend immédiatement les auteurs ou supposés auteur de l’incident et peut envoyer, et le fait, des soldats de Tsahal voire des officiers supérieurs,en prison s’ils sont reconnus coupables. Elle y a envoyé un premier ministre récemment, pour une affaire civile. La raison du comportement de Tsahal en est d’abord la composition de l’armée. Les milouim de Tsahal, les réservistes, y sont la majorité des soldats. Mais cela mériterait un développent qui prolongerait ce post déjà long. Mais si cela intéresse quelqu’un , je me ferais un plaisir d’en parler.
  16. Témoudjine

    De malo

    C’est excellent ! Avec les mêmes mots, ou d’autres mais pratiquement comparables, je n’aurais pas dit autre chose.
  17. Témoudjine

    interogation

    Autant de crédulité me sidère !
  18. Il est bien évident qu’il en est ainsi pour tout le monde. L’Évolution s’en est chargé. La nature est bien faite. Ou à peu près. Elle se trompe de temps en temps La finalité de la vie, du moins pour les gens sérieux et hors de toute considération de nature religieuse, c’est de se reproduire. Pour cela, au fil de centaines de millions d’années, l’Évolution a imaginé un truc amusant. À savoir que vie se transmet par le rapprochement de deux éléments. L’un venant de la fendue, l’autre du branchu. Pourquoi deux alors qu’un seul aurait suffit ? Va savoir ! Peut-être une simple erreur faite par la Nature à l’apparition de la vie sur la planète. Elle en a fait d’autres. Et pour être sûr que le rapprochement des deux éléments se produira bien, chez les mammifères pour ce qui nous concerne, la Nature a imaginé un système de molécules sexuelles qu’émettent les deux sujets pour les pousser à se rencontrer. Les pulsions sexuelles sont là pour ça. Chaque rencontre d’un homme et d’une femme est l’occasion, même si les intéressés n’en ont pas conscience, d’un échange d’hormones visant à inciter les deux protagonistes à se réunir pour se livrer sur le champ à une séance de zizi-panpan-farceur. Voire l’excellent film de Jean-jacques Annaud : La Guerre du Feu. Bien que datant d’une quarantaine d’années, il explique et illustre parfaitement la question. Surtout pour l’illustration et l’application du système. Pour renforcer les statistiques de réussite de l’opération, la Nature a fignolé le système en créant pour les fendues un système cyclique à deux fonctions. D’une part signaler aux branchus du secteur que c’est le bon moment pour aller visiter le pilou-pilou de la donzelle. Elle est fécondable, alors hardy petit ! C’est pour la France ! D’autre part de se débarrasser de restes qui sinon l’encombrerait pour rien. Mais les gisquettes, et les mâles aussi, continuent en permanence à émettre des hormones sexuelles. Nous avons perdu la majorité de l’odorat dont étaient dotés nos lointains ancêtres. Malgré cela, il nous en reste un peu. Suffisamment pour qu’inconsciemment la vue d’une femme pour un homme, ou d’un homme pour une femme, suscite chez l’autre un intérêt plus ou moins conscient, ou généralement inconscient, pour le représentant de l’autre sexe. C’est pour cela que certains hommes, et certaines femmes, dont l’odorat d’origine est un poil plus élevé que pour les autres, s’entendront spontanément mieux avec l’autre. C’est un reste inconscient de pulsion sexuelle qui se manifeste. Mais pour ce qui nous concerne, modéré et contrôlé par la Culture. Et c’est pour cela, Mak Marceau, que tu t’entends si bien avec les dames
  19. Il en va pour les industriels de l’automobile comme pour les fabricants de n’importe quel produit qui se vend à l’export. Chaque nouveau produit pose à ses commercialisateurs, quel que soit la nature de ce produit, de Danone à l’Oréal, des marchands de voitures aux labos de médicaments, un problème spécifique. il leur faut trouver pour ce produit un nom facile à retenir, vendeur, accrocheur, lisible et prononçable dans toutes les langues des pays ou ils veulent le vendre. Et ce n’est pas une affaire simple à résoudre. C’est un travail particulièrement délicat, et qui dans les grosses boîtes mobilise des dizaines de spécialistes, de publicitaires, de linguistes , qui planchent pendant des mois avant qu’ils ne se mettent d’accord. Certaines recherches de noms sont célèbres et entrées dans la légende de l’industrie. Le Gardénal, par exemple Il est évident que pour les coréens, parmi les premiers producteurs mondiaux de produits informatiques, et pour une bonne partie de la planète, le E se prononce aujourd’hui I. Et le hasard a voulu qu’en français vernaculaire le I-tron e prononce E-tron pour les français qui n’ont pas encore anglisisé leur vocabulaire. En outre pour des raisons commerciales et publicitaires, les fabricants de voitures ne peuvent pas donner à leur voitures un nom différent pour chaque modèle, selon le pays ou cet industriel souhaite vendre ses productions. Par ailleurs il est vraisemblable que ce nom ne va pas gêner les ventes de KIA. Il faut compter sur le snobisme des clients. Et sur la multitude de gens qui ne connaissent même pas ce nom d’étron.
  20. Témoudjine

    interogation

    Oh ! À te lire, j’ai cru qu’il s’agissait d’un véritable H.P. et que tu avais profité d’un moment d’inattention de l’infirmer qui avait ôté ta camisole pour envoyer tes posts. Toutes mes excuses pour cette fâcheuse erreur.
  21. Témoudjine

    De malo

    Tu as raison. Sur le fond nous sommes probablement assez d’accord. Mais peut-être sans suivre le même type de logique. Ce qui est sans importance. Tu écris : -« Va-t-on en conclure exactement qu'infliger une souffrance …/…qu'il sera alors difficile de qualifier de pathologiques … ». Évidemment l’on peut jouer sur les mots. Stricto sensu, pathologie ne signifie pas maladie tel qu’on l’utilise souvent par erreur et par abus de langage, mais étude des maladies. Mais si l’on parle d’infliger une douleur, cette douleur peut être de natures différentes. S’il y a douleur, et quel que soit l’acception que l’on donne au mot « souffrance », l’effet peut être de natures diverses. Évidemment, l’on peut jouer sur les mots. La douleur est une sensation plus ou moins vive que nous éprouvons. Mais nous l’éprouvons à travers nos organes ; cellules sensitives, nerfs, moelle épinière, partie concernée du cerveau, etc. Donc de nature physiologique. Mais nous pouvons la ressentir « physiquement », comme une piqure. Ou sans douleur physique ressentie, comme c’est le cas pour un choc psychique. Mais qui aura un retentissement sur l’une ou l’autre des parties du cerveau. Et par conséquence sur notre psychisme. Et au bout du compte il y aura un retentissement physiologique. Une réaction dermatologique par exemple. Mais le passage de l’effet douloureux ressenti à l’analyse par le cerveau et au retour de l’information chimique, c’est-à-dire aux directives données par le cerveau aux différents organes, aux glandes, aux sécrétions instantanées, etc, en réaction à la douleur ressentie, se fait pratiquement à la vitesse de lumière. Ce qui signifie que les deux effets, physiologique et psychique, sont intimement mêlés et en réalité existent presque en même temps lors d’une douleur ressentie. Par contre je ne comprends pas ce que tu veux dire par : - « ce qui déglinguerait un peu toute nos prétentions morale ou au moins moralisatrices » Il n’en demeure pas moins que l’appétence de certains individus à infliger des douleurs à l’un de leurs congénères, n’a pas de racines innées, ou liées à l’ADN, ou à la biologie. C'est bien un acquis provenant des circonstances , de l’environnement et la Culture.
  22. L'on ne saurait dire mieux.
  23. À l’Assemblée Nationale tu as raison. D’autant que la buvette de l’Assemblée, réservée aux députés, vend les boisons à un prix qui n’est qu’une fraction du prix véritable. C’est le contribuable qui paye le reste. Et les séances de l’Assemblée qui se terminent par un pintage plus ou moins général, ne sont pas rares. Certaines sont devenues quasi légendaires et ont laissé des traces dans la mémoire des députés pas trop jeunes. Pour les sénateurs, le problème est différent. Durant la majorité des séances il n’y a pas une dizaine de sénateurs présents. Il suffit de regarder les séances à la Télé pour s’en convaincre. Si un photographe vient photographier l’Hémicycle pour une raison ou pour une autre, un article de presse par exemple, ou si une visite d’un étranger illustre est annoncée, comme la présence d’un ministre important, et encore, à part de rares exceptions il n’y a pas davantage de présents. Mais l’on installe des membres du personnel du Sénat dans l’Hémicycle, pour « faire nombre ». Et les sénateurs, eux ont beaucoup moins tendance à abuser de l’alcool. Ce sont la plupart du temps des gens beaucoup plus sages, raisonnables et posés que les députés. Et c’est hors de l’enceinte du Sénat qu’ils se réunirons et prendront du bon temps. Mais beaucoup plus discrètement que les députés. Le mode d’élection des sénateurs est à lui seul un frein à des scandales « alcoolisés » des sénateurs.
  24. Dans ce cas, c'est que manifestement tu ne sis pas ce que tu veux.
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