Uneroseblanche

L'éducation pour tous, non malheureusement L'Etat interdit encore de scolarité les enfants nés de père inconnu ou de père non libyen. Merci pour ce lien ça peut effectivement être positif tout ce côté merci

Pour la faire courte, j'ai accueilli un adolescent libyen en vue d'une adoption simple. Il ne parle pas encore suffisamment bien français pour pouvoir s'exprimer facilement. Cependant, il souhaite que je sache ce qui se passe en Libye, donc je lis des livres sur le sujet. Le problème, c'est que je ne lis que du négatif. Je me dis que ce pays ce sont ses racines, donc forcément il doit y être attaché malgré tout. Il semble beaucoup s'intéresser à l'actualité de son pays alors qu'il n'y remettra peut être plus les pieds et qu'il a été contrains de le fuir. Il n'a plus de famille officielle mais des amis qui sont encore là bas. Quels sont les sujets sur la Libye a aborder avec lui ? Est-ce que parmi vous il y aurait un libyen qui pourrait me parler en positif de la Libye ?

mais vous êtes cinglés ou quoi ? Pourquoi autant d'agressivité alors que je ne fais que vous répondre ?

Elle sait maintenant que tu t'intéresses à elle. Si elle est également intéressée alors elle trouvera le moyen de faire également un pas vers toi. Si elle ne le fait pas alors c'est qu'elle n'est pas intéressée et tu dois passer à autre chose. Si tu es trop insistant alors elle finira par te fuir et c'est bien pire.

Euh non, il y a des choses que l'on peut faire chez moi et d'autres que l'on ne peut pas faire ça ne serait d'ailleurs pas une bonne chose de le laisser partir en roue libre et je pense qu'il en a conscience parce qu'il semble lui même demandeur Je précise également qu'à la base si l'idée m'est venue de l'adopter c'est parce qu'il m'a très souvent dit qu'il aimerait être mon fils. Or je ne pense pas que je laisserai mes propres fils agir en roue libre lorsqu'ils auront 17 ans.

Que de clichés ! Alors je vais répondre même si ça ne fait pas parti de ma demande. Au bout d’une semaine passée chez toi tu veux adopter un grand adolescent, qui ne parle pas français, et qui vient d’une culture très différente de la tienne. Ce n'est évidemment pas une décision qui a été prise en une semaine. C'est une décision mûrement réfléchie avec ma famille, le jeune et également l'équipe avec laquelle je travaille. C'est la première semaine qu'il passe à la maison mais je le suis depuis un an et demi. Au bout d’un an, cela pourrait sembler normal. C’est suffisant pour que les gens aient appris à se connaître et savent s’ils peuvent se supporter en toutes circonstances. Mais pas au bout d’une semaine. l'adoption est un projet qui se construit petit à petit. Là il a passé sa première semaine chez moi. Ce n'était pas possible avant car en accord avec mon équipe il fallait d'abord que je change de site de travail. Il est prévu qu'il passe d'autres moments à la maison avant de s'y installer définitivement. Si l’on se fie à ton message, tu serais éducateur spécialisé. Ce qui ne cadre pas avec ce que tu décris Effectivement je suis éducatrice spécialisée et en cours de Caferuis, qu'est-ce qui ne cadre pas ? En outre il est vraisemblable que tu vis avec une femme. En principe l’on ne laisse pas un homme seul adopter un garçon mineur. Et si c’est le cas, ce serait d’abord avec elle que tu devrais régler la question. Pourquoi un homme devrait il vraisemblablement vivre avec une femme ? Un homme peut aussi vivre avec un autre homme, être célibataire, veuf ou divorcé. Il n'y a pas d'obligation d'être un couple dans la vie. Un homme seul peut également adopter un garçon mineur. Cependant je suis une femme mariée avec un homme et nous avons 4 enfants de 8 à 15 ans à la maison. 2 enfants à nous 2 (8 et 12 ans) et 2 jumelles de 15 ans qui sont les filles de mon mari et que nous avons à la maison 1 week end sur 2 et moitié des vacances scolaires. La description vous convient elle ou alors vous allez ajouter que nous avons déjà trop d'enfants pour en accueil un autre ? Et si tu ne vis pas en couple avec une femme, il serait étonnant que l’Administration donne son accord à une adoption d’un garçon mineur. Quelle interprétation ! ce jeune ado est mineur actuellement mais lors de l'adoption il aura atteint sa majorité. Il s'agit d'une adoption simple. Ou alors, ce serait que tu donnes au mot « adoption, une acception qui n’est pas la sienne. Et que cette adoption en réalité serait seulement que tu lui offres le vivre et le couvert, en dehors de la règlementation. Je parle bien d'une adoption. Et ce que tu juges d'en dehors de la règlementation n'est jamais en dehors de la règlementation. Si tu connaissais un minima ce qui relève des MNA alors tu saurais qu'il est possible de mettre en place des parrainages de MNA qui se font dans un cadre légal. Peut-être que maintenant tu serais capable de donner un avis sur les questionnements posés par le post ? Si tu es capable de sortir des clichés.

17 ans, bientôt 18 il sera majeur dans 2 mois

"donner un cadre" qu'est-ce que vous entendez par là ? des règles à suivre, il est dans l'apprentissage de tout ceci mais ça va prendre du temps Ce n'est pas un "organisme d'adoption" car c'est un MNA dont j'assurai le suivi depuis un an et demi. Cependant il y a une grosse différence entre le côté professionnel où tout roule et le côté familial où tout est questionnement. J'ai l'impression que pour moi aussi tout est à réapprendre. S'occuper d'un groupe de MNA c'est bien plus simple que de s'occuper d'un seul mais de façon plus approfondie. Peut-être qu'il y a d'autres éduc spé sur le groupe, ça m'aiderait aussi d'avoir leur avis. Après il faut tenir compte du fait que pendant 3 ans il a géré sa vie comme un adulte donc il est difficile de l'empêcher de faire "comme bon lui semble" vous comprenez ? Surtout que justement il semble partagé entre faire ce qu'il estime bien et nous faire plaisir.

1ère semaine d'adaptation passée à la maison pour le jeune adolescent étranger que j'envisage d'adopter. Et premières difficultés 1/ il est visiblement mal à l'aise car il essaie constamment de nous être agréable, veut aider pour tout, toujours souriant et il est maladroit sans le vouloir. Il fume beaucoup trop mais je pense que c'est pour diminuer le stress et il a bien demandé l'autorisation de fumer à l'extérieur. Son stress est communicatif et rend l'atmosphère pesante. Heureusement que l'adaptation est progressive. 2/ L'argent. Il sèche les cours pour travailler au black. Pour rappel il ne parle pas encore français donc les cours sont importants même en juin. Parler arabe lui a suffit pour trouver un emploi au black dans le secteur du bâtiment et ça ne semble pas préoccuper les entrepreneurs de faire travailler des mineurs au black. J'ai essayé de lui donner de l'argent de poche mais il refuse catégoriquement et je sens que ça va devenir un gros problème. Il veut travailler pour gagner son argent mais ne veut pas qu'on lui donne.....avez vous une idée ? J'ai bien pensé le faire travailler à la maison mais évidemment ça ne fonctionne pas parce qu'il ne veut pas de rémunération pour le travail qu'il fait à la maison. J'ai l'impression qu'il se sent beaucoup redevable et il accorde beaucoup d'importance à l'opinion que l'on peut avoir sur lui. (exemple : en fin de journée il me dit "il faut que je te dise quelque chose mais j'ai peur que tu sois en colère"....pour m'avouer qu'il va travailler au lieu d'aller en cours) cependant est-ce qu'il me l'aurait avoué s'il n'avait pas peur que l'école me contacte ? J'ai besoin d'idées sur comment agir car je n'ai pas suffisamment de recul pour le moment.

C'est un métier que l'on doit faire par choix pour s'y sentir bien. Sinon il est préférable d'en partir parce que les jeunes en souffre. Ils doivent être la priorité. La relation de confiance est également importante donc normal que les jeunes puissent avoir des affinités plus poussés avec certains éduc.

Je vais apporter un peu plus de positif que ma collègue. Alors moi je bosse depuis 5 ans avec les mineurs non accompagnés en tant qu'éduc spé (actuellement je passe le Caferuis pour être cheffe de service) et j'ai bossé 7 ans en tant que juriste en droit des étrangers. J'adore mon métier qui est aussi une passion et j'adore mes collègues ainsi que ma cheffe de service. On fait des barbecues ensemble et on se soutient en cas de difficultés. Avec les jeunes nous avons un bon contact et il y a énormément de respect. Parfois on est très touché par certaines situations et très frustrés par les incompréhensions extérieures. C'est un beau métier, foncez ! (par contre niveau salaire ce n'est pas terrible mais je crois qu'aide soignant c'est pareil)

Je ne comprends pas trop l'intérêt de ces positions aussi radicales mais peut-être que vous pourriez développer votre point de vue. ça m'aiderait à comprendre. C'est un jeune inquiet, stressé, qui ne parle pas encore le français et qui n'a jamais été scolarisé. Je pense qu'il besoin d'être rassuré alors lui mettre une telle pression, dans quel but ?

Alors il s'agit d'un jeune que je connais bien car je l'accompagne en tant que référente sociale depuis plus d'un an et demi. Nous avons pu créer un lien de confiance malgré le barrage de la langue car j'ai oublié de préciser qu'il ne parle pas français et n'a jamais été scolarisé. Il est arrivé en France il y a 1 an et demi et malgré ses efforts les apprentissages restent très difficile. D'après lui vivre dans une famille française l'aiderait à apprendre la langue plus facilement.

J'envisage l'adoption d'un adolescent libyen abandonné à la naissance et qui a été victime de maltraitance pendant toute son enfance. Je cherche des témoignages de personnes qui ont adopté des adolescents et surtout adolescents victime de violence. merci