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Tout ce qui a été posté par Anachel
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Pourquoi les hommes aiment-ils mieux nettoyer leur voiture que les femmes?
Anachel a répondu à un(e) sujet de SpookyTheFirst dans Société
Nous vivons malheureusement dans une époque où les idéologies priment sur les faits de science et en cette ère idéocratique, il n'est guère de bon ton de rappeler certaines réalités qui, par leur existence même, réfutent ou tendent à contredire le catéchisme souvent relayé par des médias et des institutions empressées de se conformer à la dernière mode. Les dérives inquiétantes de la sociologie de ces dernières années sont dues à une militantisation des sciences en général et de ce domaine en particulier. Les conséquences les plus immédiates de ce phénomène furent la floraison de nouveaux concepts, théories et notions non prouvés -et parfois même contredits par les faits ou réfutés par les sciences dures- qui ont irrigué le débat public, certains groupes activistes ayant intérêt à les relayer. Quant aux médias, la plupart étant ignares en termes de science et de toute façon bien plus intéressés par leurs profits que par l'exactitude, ceux-ci profitent de façon abusive de l'exploitation de ces concepts polémiques dont le sensationnalisme leur assure des profits substantiels. Or donc, désormais rappeler un fait biologique, anatomique ou historique peuvent vous valoir l'anathème se traduisant par un ostracisme social ou plus ordinairement des insultes. Il n'a jamais été facile d'aller contre la majorité mais le coût social de cette dissidence intellectuelle devient exorbitant, quiconque ne se soumettant pas à la conformité idéologique exigée étant vu comme un propagateur de haine. Car en effet la doctrine dominante se pare dorénavant des habits de la vertu, ceux de l'équité, de la diversité et de l'inclusion. Et malheur à qui ose rappeler que la réalité est indifférente à nos idéaux et se moque de nos désirs. Celui là n'aura plus droit de cité et sera marqué du sceau de l'infamie. Et c'est bien normal, celui qui se hasarde à défier les commissaires politiques de l'ordre nouveau est nécessairement malveillant et animés de mauvaises intentions, un promoteur de la haine. -
A titre personnel il ne me semble pas avoir remarqué de différence notable entre les gens de gauche et les gens de droite quant à leur courtoisie respective. Les insultes, railleries et manque de respect fusent indifféremment des deux côtés dans des proportions vraisemblablement égales, ou peu s'en faut. Cependant j'ai constaté une nette dégradation de la qualité des échanges ces dernières années, aussi bien sur les réseaux sociaux que dans le débat public. Le respect pour un contradicteur talentueux et le conflit civilisé ne semblent plus guère à la mode ni avoir la faveur du public, ce dernier semblant se complaire dans la fange et s'enthousiasmer pour l'antagonisation des rapports sociaux et la diabolisation de ce qui est désormais un adversaire.
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Pourquoi les hommes aiment-ils mieux nettoyer leur voiture que les femmes?
Anachel a répondu à un(e) sujet de SpookyTheFirst dans Société
Tout à fait. Il faut cependant considérer que ces préférences ne sont que statistiques, elles n'impliquent aucun déterminisme au niveau de l'individu. De plus les soins prodigués au foyer sont majoritairement le fait des femmes pour différentes raisons. Tout d'abord la division sexuée des tâches imposée par des causes biologiques (la prévalence de la force physique des hommes et la maternité aliénante des femmes) dans un environnement aux ressources limitées qui ordonnait que l'ordre social soit le plus productif possible. Cet héritage des temps primitifs s'est perpétué jusqu'à aujourd'hui pour des rasions liées à la tradition, aux attentes sociales, au sexisme ainsi qu'au fait que les femmes semblent être naturellement plus disposées à s'occuper de l'entretien du foyer afin de l'assainir et d'en faire un lieu plus propice à accueillir une descendance. Des études ont démontrés que les femmes s'occupent bien plus du foyer que les hommes mêmes dans les pays où l'état à intensément lutté contre les discriminations sexistes et les différences de genre (comme la Suède par exemple) ou parmi les couples les plus progressistes. D'autres recherches ont mis en évidence que ce comportement s'accentuait lorsque la femme venait d'accoucher. Dès lors qu'un enfant vient agrandir la famille, la proportion des tâches exercées par les femmes dans le foyer augmente drastiquement tandis que les hommes s'impliquent plus dans la collecte des ressources. Selon ces mêmes études ces comportements semblent d'origine purement naturaliste, mais si vous connaissez Jordan Peterson peut être saviez vous également tout ce que je viens de dire. -
Pourquoi les hommes aiment-ils mieux nettoyer leur voiture que les femmes?
Anachel a répondu à un(e) sujet de SpookyTheFirst dans Société
Il existe plusieurs études issues des neurosciences, de la psychologie et de la sociologie qui suggèrent que les hommes sont plus susceptibles d'être intéressés par les objets et les systèmes tandis que les femmes seraient statistiquement plus disposées à s'intéresser aux personnes et aux relations. C'est très probablement l'une des deux raisons principales (bien qu'il en existe d'autre) des très fortes disparités de la représentation des sexes dans certains domaines d'activités, comme les soins aux personnes (dont à peu près 97% des postes sont exercés par des femmes) ou le BTP (où 91% des employés sont des hommes et cette proportion monte à 99% si l'on ne tient compte que des travaux physiques). Ces différences d'intérêt se manifesteraient dès le plus jeune âge selon des recherches menées sur des enfants de moins de 3 ans. Les filles étant, statistiquement, plus attirées par les poupées et les histoires qui les mettent en scène tandis que les garçons s'intéressent plus volontiers aux objets tels que des véhicules ou des systèmes de construction. Il me semble donc que c'est de ce côté là qu'il faut chercher une réponse à la question posée. -
Oui en effet, je sais que cette publicité est problématique. Je sais qu'elle est problématique pour certaines personnes mais c'est un point de vue dont je me désolidarise totalement, d'où ma volonté d'ouvrir ce sujet et le débat. Voyez vous je peux comprendre (non l'accepter mais la comprendre) la logique de mes contradicteurs qui veulent protéger les minorités d'offenses racistes, simplement il apparait que nous ne soyons pas d'accord sur ce qui est effectivement raciste ou même sur ce qui constitue une offense. Je déplore que de leur côté, manifestement personne ne semble comprendre, ou prendre en compte, l'ingénuité de certaines plaisanteries qui, si elles jouent sur des stéréotypes ridicules et éculés, ne sont nullement mal intentionnées. A titre personnel si on fait une plaisanterie à mes frais je tiens compte du contexte et des intentions. Si la personne est manifestement mal intentionnée ou que la plaisanterie est indiscutablement cruelle, il est évident que je la prendrai probablement assez mal. Si à l'inverse cela est fait dans un esprit potache et bon enfant, et même si elle ne me fait pas rire ou m'offense, je l'ignorerai ou reprendrai aimablement l'individu maladroit dont elle émane. En aucun cas je ne la traiterai comme coupable d'un crime de haine à mon égard et je ne ferai certainement pas appel à une instance légale pour résoudre notre différent. Alors oui le racisme est un délit pénal mais en élargissant constamment le périmètre de ce qui rentre dans la définition du racisme ou en tenant compte de toutes les sensibilités, il va devenir difficile de s'exprimer sans commettre un délit. De plus il faut distinguer les lois humaines qui ne sont que des règles juridiques des lois de la physiques. On ne choisit pas les secondes et on ne peut pas les supprimer tandis que les premières n'existent que par la volonté du législateur, elles n'ont rien d'inéluctables. Autrement dit le racisme pourrait très bien ne pas être un délit, non que je l'approuve mais la plupart des crimes ou délits racistes sont déjà des crimes et des délits, les accabler du qualificatif de raciste ne change pas grand chose. Qu'on tue un homme pour sa couleur de peau ou parce qu'il a couché avec votre femme, au final un homme est mort et c'est ça qui est grave. Quant au délits spécifiquement racistes, je ne vois pas en quoi une insulte raciste serait particulièrement plus grave, et donc pénalement répréhensible, qu'une autre injure blessante. Je conçois que sur ce point on puisse ne pas être d'accord mais convenez que c'est à minima discutable et ne relève en rien de l'évidence. La moralité publique et la dignité humaine. Voilà bien deux notions particulièrement vagues mais néanmoins abondamment invoquées, le plus souvent d'ailleurs par les conservateurs, afin de dénoncer quelque chose qui ne nous plait pas et à quoi on a guère d'autres arguments à opposer. La prostitution, la GPA, l'euthanasie ou même certains sports de combat, etc...autant d'activités où les paternalistes de tout poil sachant mieux que les personnes concernées ce qui est mieux pour elles n'hésitent pas à monopoliser le débat public par la vacuité de leur argumentaire, leur rhétorique se résumant le plus souvent à une position morale outrée invoquant souvent l'ordre naturel ou divin afin de justifier leur position précaire. Quant à la décision du conseil d'état en 1995, parlons en ! Savez vous que Manuel Wackenheim (et d'autres anonymes), homme de petite taille qui gagnait confortablement sa vie grâce à des spectacles de lancers de nains et jouissait d'une vie sociale épanouie a tout perdu après l'interdiction de cette pratique ? Quant à Dieudonné, je n'aime pas ce qu'il fait, il ne me fait pas rire mais je m'oppose absolument au fait qu'on tente de le faire taire. La liberté d'expression ne devrait connaitre aucune limite. Je n'aime pas ce que fait Dieudonné ? Eh bien je me contente de ne pas l'écouter. Une publicité me dérange ? Je zappe. La judiciarisation excessive des rapports humains est un cancer qui ronge ces derniers et exprime surtout le manque de volonté de certains de trouver une solution à l'amiable, leur désir d'exagérer de façon disproportionnée des différents qui ne méritent pas tant d'indignation et d'en appeler aux autorités publiques afin de faire taire ceux qui ne sont pas d'accord avec eux.
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Cela du moins je le sais, je vous ai déjà vu faire.
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Ce qu'il y a de formidable avec ceux qui défendent la sensibilité des minorités qui ne leur ont rien demandé, c'est la constance avec laquelle ils n'ont cure de celle de quiconque n'est pas d'accord avec eux.
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Je suis obèse, je l'ai toujours été. Je suis anormal. Je possède également bien d'autres caractéristiques qui font que je ne suis pas dans la conformité attendue et font de moi un anormal. Pourquoi un fait indéniable et objectif devrait-il m'offenser ? Vous êtes vous jamais demandé pourquoi certains termes qui sont originellement neutres acquièrent un sens péjoratif avec le temps ? C'est tout simplement parce que nous n'aimons pas ce qui n'est pas comme nous, ainsi un glissement sémantique s'opère du neutre vers le connoté, dans le sens de nos préjugés. Ainsi, "anormal" devient peu à peu "bête de foire" comme "handicapé" qui désigne simplement une personne en situation de handicap passe graduellement à une sorte d'insulte dépréciative sur les capacités physiques ou mentales de quelqu'un qu'on méprise. Et, qu'on m'excuse de ne pas penser comme tout le monde, mais à titre personnel j'estime que c'est précisément faire le jeu de nos préjugés, c'est aller dans le sens de la haine que d'accepter que tous ces mots soient pris en otage par ceux qui éprouvent du mépris pour qui est différent et de leur en laisser l'usage indisputé en abandonnant des termes descriptifs devenus péjoratifs précisément parce qu'on les laisse faire. Alors on leur accorde l'usage exclusif d'un mot porteur d'un stigmate contagieux que l'on pourrait attraper en l'utilisant et on invente un euphémisme le plus quelconque possible qui deviendra à son tour porteur d'infamie tout simplement parce qu'on a pas combattu le problème mais qu'on s'est enfui devant lui.
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Vous mettez de l'émotion là où elle n'a pas lieu d'être. Faire partie de la normalité n'est pas une bonne ou une mauvaise chose, c'est simplement un fait. Tout comme ne pas en faire partie. Vous pouvez déplorez que les gens meurent mais ne vous mettez pas en colère contre qui vous le rappelle, cette personne ne fait qu'énoncer un fait déplaisant mais dont il n'est pas responsable. Que vous le vouliez ou non, que vous vous en offusquiez ou non, les homosexuels sont anormaux, en ceci qu'ils dévient de la norme. Et franchement je ne vois pas là de quoi s'exaspérer. Après tout nous sommes tous plus ou moins anormaux. Personne n'incarne parfaitement la normalité dans tous ses aspects aussi bien physiques que sociaux, mentaux ou psychologiques. Certains sont plus gros, d'autres plus maigres, plus grands, plus petits, plus beaux, plus intelligents, ou plus colériques que les autres. Qu'est-ce que l'orientation sexuelle à donc de si particulier qu'il faudrait réprimander qui énonce un simple fait ? Vous semblez persuadée que j'associe un jugement de valeur à cet énoncé mais je vous rappelle respectueusement que j'ai explicitement signalé qu'agir ainsi était une erreur et que je suis mieux placé que vous pour savoir ce qu'il y a dans ma tête. Si vous m'aviez lu avec attention et moins d'à priori, vous auriez peut être noté que j'ai pris soin de signaler qu'en effet, bien souvent les gens associent un jugement de valeur à l'anormalité. L'évolution nous a façonné pour que nous nous méfions de qui ne nous ressemble pas, c'est triste mais c'est ainsi. Quoiqu'il en soit je m'efforce d'être respectueux, de m'exprimer correctement et le plus objectivement qu'il m'est permis aussi vous pourriez en retour faire preuve d'un peu de respect pour mes efforts, que ceux-ci soient couronnés de succès ou non.
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Être anormal c'est ne pas correspondre à une norme. Cela n'a rien d'une insulte, cela relève plutôt du constat et de la factualité. Traiter une personne d'anormale, tout comme s'offusquer de ce qualificatif procède d'une mauvaise compréhension de ce terme. Il n'y a pas intrinsèquement de jugement de valeur porté par cette qualification bien que souvent la personne qui l'émet puisse lui en associer un. Mais si c'est le cas, cela doit être dissocié du fait qu'une chose constitue ou non une anormalité. Adjoindre un jugement de valeur à ce qui relève de la factualité participe de l'idéologie et cette dernière peut nuire à l'établissement de la vérité qui, elle, est indifférente à nos opinions ou à nos sentiments. En l'occurrence, une personne homosexuelle est anormale puisque son orientation sexuelle dévie de la norme hétérosexuelle. Cela ne signifie nullement que c'est une tare ou que ce soit moralement répréhensible. C'est simplement acter qu'en tant qu'orientation sexuelle minoritaire, cette dernière n'est pas conforme avec les us établis. Qu'on réprouve cette préférence, qu'on la célèbre ou qu'on y soit indifférent ne change rien au fait qu'elle soit, de fait, une déviance à la norme sociale.
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Il faut distinguer ce qui relève du comportement sexuel et de l'orientation sexuelle. Coucher avec une personne du même sexe, du sexe opposé ou s'abstenir d'avoir des relations sexuelles relève du choix, et donc du comportement sexuel. L'orientation sexuelle fait, elle, référence aux modèles durables d'attraction émotionnelle, romantique et/ou sexuelle envers les hommes, les femmes, les deux ou l'absence d'attrait pour le sexe. L'orientation sexuelle ne procède pas du choix ou de la volonté, elle est déterminée par des facteurs génétiques, hormonaux et environnementaux de mieux en mieux identifiés, bien qu'encore mal compris étant donné le nombre de déterminants et la complexité de leurs interactions. Une personne hétérosexuelle reste hétérosexuelle qu'elle ait des relations sexuelles avec une personne du sexe opposé, du même sexe ou pas de relations du tout. On peut être amené à coucher avec une personne d'un sexe qui ne nous attire pas, par contrainte financière, par curiosité ou à la faveur de circonstances inhabituelles mais cela ne peut modifier ce qui est régit par des facteurs biologiques et environnementaux. Au mieux cela peut révéler une attirance occultée par l'habitus et les attentes sociétales. Nous sommes passé assez brusquement (au regard de l'histoire et des changements sociologiques) d'une société réprouvant les comportements sexuels hétérodoxes à une acceptation -relativement- généralisée de ceux-ci. Il est normal que plus de personnes osent se déclarer homosexuelles qu'auparavant, tout comme il est normal que plus de personnes se permettent d'explorer leur sexualité plutôt que d'adopter un comportement socialement induit. Le résultat, évident, est une nette progression de la proportion d'individus se déclarant homosexuels ou bisexuels dans une population donnée. Toutefois, imaginer qu'un processus constant de normalisation de l'homosexualité renforcé par une dévaluation active du masculin puisse banaliser le lesbianisme au point de le faire devenir majoritaire est du plus haut saugrenu. Qu'un effet de mode secondé par un prosélytisme énergique puisse provoquer un sursaut aussi notable que passager est tout à fait envisageable mais aucun militantisme et aucune idéologie ne peuvent modifier radicalement et durablement ce qui relève de la naturalité.
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Rien n'est simple, mon pauvre ami, il n'y a que des visions simplistes. Croire qu'une chose est simple m'évoque le paradoxe de la côte. La longueur des côtes d'un pays dépend de la longueur de l'unité de mesure utilisée. Plus l'unité de mesure est petite, plus on peut prendre en compte de détails de la côte, et donc plus la longueur totale mesurée est grande. Croire qu'une chose est simple c'est pareil: Moins on prend de facteurs en compte pour analyser un problème et plus ce problème nous semble facile. Croire que la seule éducation peut faire disparaitre les crimes relève de la fiction la plus puérile. Bien sûr que l'éducation est un facteur à considérer mais il est loin d'être le seul et ce n'est certainement pas en ignorant volontairement les apports de la science au motif qu'ils ne vous plaisent pas que vous ferez un pas vers la réalisation de votre idéal. Oui la société japonaise est moins criminogène que la nôtre mais cela ne se réduit pas à la seule éducation et il faut également relativiser cette paix sociale. La plupart des cultures asiatiques et la culture japonaise en particulier est largement imprégnée de la philosophie confucianiste qui exhorte au respect des institutions et au conformisme social. En outre le système judiciaire japonais est plus efficace et plus dissuasif. Il possède un taux de condamnation très élevé, propose des peines plus lourdes et les conditions de détentions sont bien plus difficiles. Ensuite il ne faudrait pas croire que je japon ne produit pas de criminels, les yakusas, les bosozoku ou encore les subekan témoignent assez éloquemment de la réactance que peut susciter un système trop normatif chez les individus anticonformistes ou dont la trajectoire de vie les a amené à rejeter le carcan social très étroit d'une culture où les règles et le contrôle de soi sont omniprésents. PS: Je vous en prie, cessez d'utiliser le terme sophisme dont vous ne connaissez manifestement pas la définition.
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Penser que l'homme nouveau peut procéder d'une quelconque ingénierie sociale est caractéristique de toutes les idéologies totalitaires. Que ce soit l'Übermensch nazi, l'Uomo Nuovo fasciste, le nouvel homme soviétique ou l'homme nouveau des Khmers rouges, cette idée qu'une sorte de surhomme uniformisé, physique ou moral, puisse ainsi être modelé par une éducation appropriée relève de l'ignorance ou de la cécité volontaire, les deux étant souvent induites par une idéologie porteuse d'utopie, se voyant comme la lumière rédemptrice qui illuminera le monde et permettra à la société d'accoucher d'un homme débarrassé des scories du passé. Cette société nouvelle, transformée en camp de rééducation à l'échelle nationale, connait la vérité et son exigence de conformité idéologique ne tolère pas qu'un discours dissident se fasse entendre. Ainsi l'homme nouveau aura pour charge d'apporter la lumière à ceux qui n'ont pas compris la nouvelle doctrine avec une bienveillance paternaliste et joueront le rôle de commissaires politiques implacables avec ceux qui la refusent, les reléguant dans les oubliettes du régime et de l'histoire.
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Cela ne me parait pas "compliqué". Cela me parait juste en contradiction avec la psychologie, la sociologie, l'éthologie, l'anthropologie, l'histoire et la biologie.
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Tant de candeur confine à la niaiserie. Un brillant avenir de scénariste chez Disney vous attend.
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Comment vivez vous cette période ?
Anachel a répondu à un(e) sujet de L'amère vieille dans Quotidien
Personnellement je peux discuter calmement de n'importe quelle idée, aussi odieuse, choquante ou horrible soit-elle. Par contre je m'énerve facilement si mon interlocuteur est irrespectueux, agressif ou insultant, même s'il a les mêmes idées que moi. Je n'ai aucun problème à discuter avec mes amis, bien que nous n'ayons pas tous les mêmes idées politiques. -
Qu'il y ait des actes de racisme en France est une évidence. Mais de là à dire que la France est un pays raciste m'apparait comme une exagération déraisonnable. Je ne connais aucun pays qui soit exempt d'actes racistes et je n'ai pas l'impression que la France se situe dans le haut du classement des discriminations raciales. Quand on songe au massacre des kurdes ou des tutsi, à l'apartheid en Afrique du sud ou à la ségrégation aux USA, il me semble que c'est se laisser aller à une outrance coupable que de qualifier notre société de raciste. Je sais que la mode exige que les pays occidentaux battent leur coulpe, abjurent leur passé colonial et déconstruisent les stéréotypes qui les gangrènent mais remettons les choses à leur place. Il n'y a jamais eu de nations où il a fait plus bon vivre pour un étranger que les pays occidentaux actuels, dans aucun lieux et à aucune époque. Ils y sont accueillis, protégés par les lois et celui qui serait pris en flagrant délit de discrimination à leur égard se verrait sévèrement sanctionné. Ceux qui pensent que la France est un pays raciste feraient bien de considérer avec soin les discriminations dans le reste du monde et d'ouvrir quelques livres d'histoire. Ils mesureraient ainsi le chemin parcouru et arrêteraient peut-être de comparer notre pays avec un idéal qui n'a jamais existé et n'existera jamais.
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Mon cher, entre celui qui se réfère à des données vérifiables, à des études reconnues issues de diverses sciences sociales et celui dont les arguments ne sont pas étayés, celui qui fait un argument d'autorité n'est pas celui que vous avez désigné. Quant au sophisme que vous m'attribuez, encore faut-il prouver que la conclusion suivant les prémisses de mon raisonnement est inadmissible. L'existence de la criminalité en col blanc suffit à invalider votre affirmation disant que sans pauvreté il n'y a pas de criminalité. A ce que je sache ces gens sont rarement dans le besoin et cela ne les empêchent nullement de convoiter plus que ce qu'ils ont, tout comme l'existence de sanctions pénales ne les dissuadent pas de commettre des fraudes ou des prévarications. Les lois et les valeurs normatives découragent la plupart des individus tentés de commettre des crimes de passer à l'acte, tout comme la prospérité réduit les risques de se rendre coupable d'un acte délictueux mais en aucun cas cela ne supprime toute tentation, ou tentative, criminelle. S'il est évident que la plupart des gens ne risqueraient pas la prison pour une futilité comme une rolex, une longue liste de faits-divers démontre sans laisser aucune place au doute que certains individus sont prêts à tâter de la paille du cachot pour 50 euros voire même pour quelques ornements marquant une distinction sociale. La prison est en effet une solution parmi d'autres pour neutraliser ces criminels. Elle à le désavantage de réunir des criminels ensembles et parfois de les exposer à des idéologies mortifères mais cela permet d'appliquer une sanction à qui a fauté, permettant ainsi de satisfaire le sentiment de justice du quidam, de neutraliser temporairement le criminel et de lui faire comprendre que ses actes ont des conséquences. Idéalement elle devrait être un lieu, sinon de rédemption, au moins de réinsertion mais comme mentionné plus haut elle est bien plus souvent le théâtre de rapprochements propices à la récidive. D'autres solutions sont envisageables mais elles ont toutes le défaut de couter bien plus cher que la prison à qui les capitaux font déjà défaut. Seuls le bagne et la peine de mort fournissent des alternatives économiques au système pénitentiaire contemporain mais le moins que l'on puisse dire c'est qu'elles ne sont plus guère en vogue depuis quelques décennies.
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Argument d'autorité ? Lequel ? Truffé de sophismes ? Lesquels ? Le concept de satisfaction relative est avéré, bien documenté et utilisé en psychologie sociale, en psychologie cognitive et en économie comportementale. La misère est en effet un des facteurs de criminalité les plus déterminants mais il est loin d'être le seul. Le fait d'être un homme, le niveau d'éducation ou le fait d'être jeune sont également des ferments primordiaux de la violence et de la criminalité. On peut réduire la prégnance de certains de ces facteurs avec des ressources mais vous n'empêcherez jamais des individus de s'embrouiller entre eux et d'en venir aux mains pour les causes les plus futiles et n'ayant rien à voir avec leur richesse. Vous n'empêcherez pas plus des hommes de violer des femmes ou de frapper leur conjointe sous prétexte qu'ils auraient un compte en banque bien garni.
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Connaissez vous un état démocratique qui n'ait jamais connu l'alternance politique ? Moi non. Un parti peut se retrouver successivement plusieurs fois au pouvoir mais il finira fatalement par décevoir, même pour des raisons qu'il ne pouvait maitriser, et se verra inexorablement remplacé par un autre, semblant plus propice aux yeux du peuple.
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Aucun pays d'aucun lieux et d'aucune époque n'a vu, ne voit ou ne verra tous ses citoyens heureux. C'est là une utopie. Même en imaginant un monde aux ressources illimitées et un pays avec un système économique permettant une redistribution des ressources équitables, il y aurait de l'insatisfaction car l'être humain est guidé par la pléonexie. Il lui faut toujours plus, et surtout plus que son voisin. c'est ce qu'on appelle en psychologie la satisfaction relative, cela signifie que même si notre situation s'améliore objectivement, nous pourrions ne pas nous sentir satisfaits si nous percevons que les autres prospèrent plus rapidement ou sont dans une meilleure situation. Si vous établissez des standards aussi exagérément élevés, nous pouvons toujours discuter mais le débat relèvera de la pure abstraction. Si vous souhaitez une conversation évoquant des cas un tant soit peu concrets, il vous faut revoir vos exigences à la baisse.
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Jean-Pierre Descombes est mort à l'âge de 76 ans...
Anachel a répondu à un(e) sujet de Kid_Ordinn dans People
C'est probablement pour le mieux, Parkinson est une vraie saloperie. -
Gauche et droite se succèdent irrégulièrement mais immuablement au pouvoir car chacune déçoit invariablement une partie de ceux qui ont placé leur espérance en elles. Ces espérances sont perpétuellement contrariées pour diverses raisons dont les principales sont que les ressources étant limitées, on ne saurait en allouer suffisamment partout où il faudrait. L'autre point étant le système de redistribution de ces ressources, ou du capital qu'elles permettent de générer, qui, étant profondément inégalitaire, contribue à perpétuer un système de castes économiques perméables favorisant l'insatisfaction des laissés-pour-compte et des classes moyennes. On pourrait également parler de la sécurité mais celle-ci dépend aussi essentiellement des ressources disponibles et de leur redistribution. Plus de ressources pour tout le monde signifie moins d'insatisfaction, une meilleure éducation nationale permettant une meilleure domestication des mœurs ainsi que plus de ressources et d'effectifs alloués aux forces de l'ordre. Dans un monde aux ressources limitées, n'importe quel système de gouvernement est amené à décevoir, qu'il soit de droite, de gauche ou même non républicain. A cela il faut ajouter que la pléonexie est profondément ancrée dans la psychologie humaine. La satisfaction d'un désir appelle la satisfaction d'autres désirs, nous ne sommes jamais rassasiés. Et malheureusement ce travers est largement encouragé par le capitalisme et la société de consommation qui en découle. Les seuls peuples satisfaits sont ceux qui traversent une crise extrêmement grave (guerre, faillite économique, famine, épidémie….) et dont le gouvernement les sort. Ceux-là connaitront un tel soulagement après cette période de souffrance qu'ils en oublieront temporairement les autres maux qui les accablent.
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Un adulte sur dix rencontre des difficultés à l'écrit
Anachel a répondu à un(e) sujet de Kyoshiro02 dans France
Je me sens assez confiant dans ma capacité à m'exprimer par écrit, bien plus qu'à l'oral d'ailleurs. Je ne suis peut-être pas le mieux placé pour en juger mais il me semble faire moins de fautes au fil des ans et, parallèlement, mon vocabulaire et mon style s'enrichissent de mes diverses lectures. Ceci dit, je lis et j'écris beaucoup, en plus d'avoir toujours eu certaines facilités, ainsi qu'un grand intérêt, pour l'expression écrite. Cela fait 30 ans que je n'ai pas fait de dissertation mais très honnêtement je pense que celles que je rédigerais aujourd'hui seraient d'une bien meilleure facture que celles d'antan. -
Qu'entendez vous par "un bon pays", je vous prie ? Sans cette précision il sera difficile de répondre.