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Anachel

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Tout ce qui a été posté par Anachel

  1. Vous ne souhaitez pas développer un peu ? Là j'avoue que votre propos m'échappe.
  2. Oh je n'ai aucun problème avec vous, rassurez vous. Simplement encore une fois un mot est validé ou non par l'usage et pour le moment il est utilisé donc je ne comprends pas à quel titre on ne devrait pas le faire. Vous dites qu'il ne veut rien dire et pourtant la définition de woke existe en ligne, sur Wikipédia et des dictionnaires en ligne. Des milliers d'articles en ligne l'utilisent: wokisme obtient 984 000 résultats sur un moteur de recherche et woke en obtient 994 000 000 soit 10 fois plus. Les gens qui connaissent le phénomène savent très bien ce que l'on évoque en l'utilisant donc où est le problème ? Si vous vous ne savez pas à quoi cela correspond, consultez la définition et vous serez fixée, mais est-ce vraiment un problème de compréhension ou serait-ce que vous en refusez la définition ? Si c'est cela, j'aimerais connaitre vos raisons.
  3. Mais précisément, actuellement mis à part par le terme de wokisme, comment la désigner ? Si je parle juste d'incongruité à quelqu'un, il se demandera juste de quoi je parle.
  4. Mais encore une fois c'est l'usage qui sélectionne les mots qui disparaissent et ceux qui restent. Pour le moment il n'y a pas d'alternative à celui de wokisme et même si j'aime ma langue je ne vais pas discréditer un terme sous prétexte qu'il n'a pas d'équivalent Français. Le jour où il y en aura un je l'utiliserai mais en attendant j'ai le choix entre utiliser ce mot ou me taire, au risque de laisser ce mouvement se propager sans qu'on lutte contre lui.
  5. Je suis de ceux qui pensent que ne pas nommer un phénomène revient à le nier ou à voiler la réalité et en attendant qu'il soit rebaptisé, s'il l'est jamais, je continuerai à l'utiliser car réfuter ledit phénomène ou bien l'ignorer n'en fait malheureusement pas disparaitre les effets.
  6. Mais alors il faudrait ne pas nommer le phénomène sous prétexte que le mot qui le désigne ne soit pas précis ? Comme je l'ai dis précédemment nous utilisons beaucoup de mots encore moins précis que celui-là puisque certains désignent des choses incompatibles entre elles, comme socialisme. Quelle est selon vous la différence qui justifierait qu'on désavoue le terme de wokisme et que l'on garde celui de socialisme (et de tant d'autres) ?
  7. Et donc quid des évènements que je cite ? Les aurais-je inventé ?
  8. Personne ne décide de la pertinence d'un mot, ni l'état, ni les académiciens, ni vous, ni moi: c'est l'usage qui le retient ou non. Pour moi peu importe le mot: le phénomène, lui, existe et il faut bien le désigner et pour le moment nous n'avons pas d'autre substitut.
  9. -Economie: je m'en mettrais plein les poches. -Travail: je n'en foutrais pas une rame. -Défense: de mettre le nez dans mes comptes. -Sécurité: comme Kadhafi, très rapprochée. -Education: quelque part entre Bush junior et Pompidou. -Santé: j'ai mal aux pieds.
  10. Joli trait d'humour. Bien écrit, compréhensible. Mes sincères félicitations. Je regrette seulement qu'il faille en arriver là pour trouver un terrain d'intelligibilité.
  11. Ce que je trouve atterrant ici c'est qu'il suffit de cracher sa haine dans un post ostensiblement partisan de 2 lignes dépourvu de talent et d'intérêt, qui n'éclaire en rien le débat et n'apporte aucune information pour s'attirer au moins 10 réactions positives quand pourtant la vérité me semble transpartisane. Je suis handicapé moteur et j'habite dans une ZUP où des émeutes ont eu lieu comme un peu partout ailleurs. Ma voiture à été incendiée, comme celles du Centre Communal d'Action Sociale desservant les personnes âgées. Je trouve cela scandaleux et ne vois pas en quoi justice à été rendue au jeune Nahel à travers ces déprédations. J'éprouve désormais les pires difficultés à faire mes courses à pied et j'estime que ces violences aveugles sont intolérables, les forces de l'ordre étant incapables de les endiguer c'est à l'armée que cette mission aurait dû échoir pour y répondre avec une force proportionnée. Cependant. Cela ne justifie en rien les excès de la police lorsque celle-ci en commet. C'est à la justice d'examiner chaque cas individuellement afin de voir si le geste incriminé se justifiait, auquel cas il est normal que l'individu en question soit relaxé tout comme il est normal de l'inculper si les circonstances du délit ne l'excuse pas. Il faut garder à l'esprit que ces fonctionnaires font un travail difficile, que l'erreur est humaine et qu'en l'occurrence elles peuvent avoir des conséquences dramatiques, ce qui n'empêche nullement de les sanctionner ou de faire la différence avec un acte délibéré, bien que cela ne soit pas toujours aisé de les distinguer. Vouloir la justice n'est pas nécessairement incompatible avec vouloir la paix. Je veux bien admettre que certains de ces jeunes ont une existence difficile mais si ils ont un contentieux avec l'état ou la police, c'est à eux qu'ils devraient s'en prendre, pas aux habitants innocents de leurs quartiers ou aux pompiers venus aider et qu'ils accueillent à coup de barres à mine et de jets de pierre. Non que j'approuverais ces violences mais au moins je les comprendrais. Je n'oublie pas non plus dans mon désir de justice et mon ressentiment légitime que nos dirigeants depuis plus de 30 ans sont également responsables en ayant organisé ces zones de non droit, en permettant que les valeurs de la république ainsi que ses représentants n'y aient plus droit de cité.
  12. Oh je n'oserais pas blasphémer contre l'autophilie ou son prophète dont la frénésie masturbatoire se mesure sur l'échelle de Richter et qui ébranle (....) jusqu'à l'archipel Nippon. Continuez à inonder le monde de vos geysers en staccato dont les proportions diluviennes menacent d'une fécondation globale les innocentes peuplant cette Terre chétive. Qui sait, la quantité parfois suffit à compenser le défaut de qualité.
  13. Je dirais même: Onanisez, onanisez.
  14. Ce sont les psychanalystes qui ont fait cela, les psychiatres sont trop occupés à travailler. La psychanalyse est une pseudo science tandis que la psychiatrie se fonde sur des données objectives.
  15. Anachel

    Dieu et la morale

    Personnellement c'est surtout le principe de nature humaine (ou autre d'ailleurs) qui me gêne, c'est une expression qui véhicule une forme de pensée essentialiste.
  16. Je me suis également prêté à l'exercice et voilà ce que cela donne: Je souffre actuellement d'une rupture somatique se manifestant par une insatisfaction stomacale. Aussi, besogneuse plébéienne, veuillez relocaliser à ma portée les coordonnées spatiales d'une combinatoire organique caractérisée par une intumescence panaire structurée autour d'une section longitudinale porcine enrichie d'une émulsion lactée que je vous rétribuerai de quelques deniers dans le cas prévisible et décevant où une manifestation de gratitude de ma personne ne suffirait pas. Mais je dois me rendre à l'évidence, n'imite pas le maitre qui veut. Ni vous ni moi (et manifestement pas même lui d'ailleurs) ne saurait contrefaire les fulgurances abracadabrantes de ce que j'hésite à encore qualifier de prose tant ce terme par trop populacier ne rend pas justice au délire manuscrit qui enchante ce forum et nous fait entrevoir à quelles étranges altitudes lévite ce sage depuis lesquelles il daigne faire tomber sur nous quelques bribes de son génie. Nous ne sommes pas dignes.
  17. Que le terme wokisme soit fourre-tout est relativement discutable. Nombre des termes de la vie courante ne sont pas définis avec une rigueur extrême, surtout dans le langage populaire. Prenez par exemple le mot socialisme, il y a des dizaines de définitions possibles qui vont initialement d'une période de transition entre l'abolition du capitalisme et l'avènement du communisme avec la disparition de l'Etat en passant par l'appropriation des moyens de production par la collectivité jusqu'à la vision contemporaine qui non seulement accepte mais promeut la privatisation et le libéralisme économique, ce qui est la négation du sens premier. Alors oui la définition est certainement floue mais je ne vois pas que cela suffise à la disqualifier. J'ajouterai qu'initialement le terme woke ne vient pas de la droite, il est né chez les afro-américains des années 60 pour réapparaitre à la naissance du mouvement Black Lives Matter. Ce n'est qu'ensuite que la droite se l'est approprié pour moquer les méthodes et parfois les revendications ridicules de ceux qui s'en réclamaient. Je ne nierai pas qu'il ne s'agit pas d'un mouvement bien organisé et structuré ni même qu'ils sont bien moins nombreux que les activistes d'extrême droite. Cependant qu'ils n'occupent que peu de postes politiques n'empêche nullement qu'ils ont effectivement une influence culturelle, économique et politique dont les effets sont loin de se limiter à des déboulonnage de statues ou des interdictions de conférences dans des facs. Ils captent une partie de plus en plus grande des financements publics pour des travaux universitaires réalisés sans confirmation expérimentale et pèsent sur l'épistémologie contemporaine pour substituer la subjectivité aux données objectives. Leur influence gangrène le monde du cinéma qui nous abreuve de productions médiocres et militantes. Nombre de grandes entreprises promeuvent hypocritement leurs idées et les financent afin de leur complaire. Des gens sont renvoyés ou empêchés d'être promus pour avoir exprimés des idées en désaccord avec ce nouveau catéchisme. Ils organisent des persécutions en ligne, encouragent des gosses à se mutiler pour transitionner, on censure des livres pour les flatter, on réécrit l'histoire dans des films ou on la nie dans la vie réelle quand elle met à mal leur narratif. C'est 1984 revisité où Big Brother a été remplacé par une minorité inquisitoriale qui surveille et juge tout le monde. Pourquoi est-ce que je me préoccupe plus d'eux que de la montée de l'extrême droite ? Parce que c'est un phénomène nouveau tandis que l'extrême droite est un ennemi mieux identifié. Parce qu'ils se proclament moralement supérieurs et accusent de fascisme tous ceux qui osent les contredire. Parce qu'on nie leur existence ou minimise leur influence et qu'il me semble d'autant plus important de les dénoncer. Parce que je me réclame de l'humanisme des Lumières et qu'ils incarnent tout ce que je méprise. Parce qu'en se battant de la mauvaise façon pour des causes justes ils décrédibilisent ces dernières et parce que leurs idées délétères partitionnent la société à travers des positions identitaires où la victimisation et l'intimidation morale est devenue la norme, c'est désormais hommes contre femmes, gays contre hétéros, blancs contre tous les autres. Alors oui ils sont peut être peu nombreux mais les effets de leur influence sont partout.
  18. Il convient tout de même de nuancer cette notion de vouloir par le simple constat que plus de 95% des croyants croient en la religion qui leur a été inculquée par leurs parents, on ne peut nier une certaine forme de déterminisme environnemental et culturel en la matière. Il me semble que c'est moins une question de crédibilité que de choix. Le libre-arbitre repose sur la possibilité d'un choix (épistémique et non un choix réel *) et l'omniscience prive de cette possibilité puisque celui qui en est doté sait sans aucun doute possible ce qu'il doit faire pour arriver à ses fins. De même dans un domaine éthique, Dieu est contraint à la fois par son omniscience et sa supposée perfection morale puisqu'il sait ce qu'il doit faire et n'a pas le choix de ne pas être bon. *Concernant la différence entre un choix épistémique et un choix réel, prenons l'expérience de pensée du tramway: 2 personnes attachées sur un rail vont mourir écrasées à moins que vous n'activiez un levier qui le dirigera sur une autre voie où là se trouve une seule personne attachée mais qu'en réalité ce levier est bloqué. Le choix épistémique correspond au fait que vous pensez avoir la possibilité de changer le cours du destin tandis que le choix réel correspond au fait que quelle que soit votre décision, les deux personnes attachées mourront.
  19. Personnellement je suis prêt à aller beaucoup plus loin. Je suis convaincu que s'il existait une preuve de l'existence de Dieu, l'immense majorité des non croyants accepteraient cette preuve et ajusteraient leur croyance en conséquence tandis que cela ne modifierait qu'anecdotiquement la conviction des croyants. Ceux qui croient en un autre dieu (ou plusieurs autres) rejetteraient massivement cette preuve et garderaient leur croyance intacte. Il à été empiriquement mis en évidence qu'il existe des différences cognitives notables entre les croyants et les non croyants. Il faut néanmoins préciser que par non croyants il faut entendre non seulement ceux qui rejettent les discours religieux mais aussi magiques ou surnaturels, ce qui correspond à une très petite portion de la population. Les croyants sont plus susceptibles d'adopter une conviction sans preuve objective, de conserver leur croyance en dépit de preuves les réfutant, d'avoir une conception erronée du hasard, de souscrire à la pensée magique, au conspirationnisme, à la superstition, etc.... Il convient cependant de préciser que croyants et non croyants ne forment pas des groupes homogènes. Il n'y a pas de frontière clairement délimitée entre les deux groupes, c'est un spectre nuancé dans lequel la population s'étale et ainsi on peut par ailleurs trouver des croyants parfaitement rationnels sur d'autres sujets que sur leur croyance personnelle.
  20. Personnellement je serais curieux de l'entendre commander un jambon beurre.
  21. Je m'efforce de n'être ni optimiste ni pessimiste mais réaliste. Seuls comptent les faits. Pour vous certes, mais qu'en est-il de la recherche de la vérité, de l'effort d'objectivité ?
  22. Donc Dieu n'est pas omniscient. Mais surtout qu'est-ce qui vous permet de croire que le futur n'existe pas déjà ? De toutes les théories temporelles envisagées par la philosophie (présentisme, non futurisme, éternalisme) l'éternalisme est la seule qui bénéficie de confirmations expérimentales au travers de la relativité restreinte.
  23. Vous voulez dire que Dieu a accès à Wikipédia ? Si il est omniscient il connait l'avenir, s'il connait l'avenir c'est que celui-ci existe déjà, s'il existe déjà nous ne pouvons avoir de libre arbitre puisque tout est déjà écris.
  24. La principale différence psychologique entre les hommes et les femmes est que les premiers sont statistiquement plus intéressés par les choses quand les secondes le sont par les gens. Cela explique pour une bonne part la surreprésentation des hommes dans les métiers techniques et scientifiques et celle des femmes dans les métiers liés au "care", comme on dit dans la langue de Shakespeare. Il faut ajouter d'autres disparités telles que la plus grande prise de risques chez les hommes, leur plus grande propension à tout sacrifier à leur carrière, etc.....nombreux sont les facteurs purement biologiques qui interviennent. Personnellement ce qui me semble à interroger dans la surreprésentation masculine chez les leaders est moins une soi-disant iniquité structurelle que nos critères liés à au succès. Libre à vous de considérer qu'une personne, homme ou femme, travaillant 80 heures par semaine pour accéder à une haute rémunération et le statut allant avec soit quelqu'un qui ait réussi sa vie mais à mon sens cela tient plus du tragique et j'éprouve plus de pitié que d'envie envers ces gens-là.
  25. J'ignore à quelle partie de mon propos vous faites référence mais j'ai pris soin d'éviter d'émettre de jugement de valeur et de rapporter aussi fidèlement que possible les informations que j'ai glanées au cours de mes lectures.
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