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Carnéade

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Tout ce qui a été posté par Carnéade

  1. Très intéressant. Mais cela suscite un paradoxe qui ne l'est pas moins. Pour définir des règles claires et acceptées, il faut une discussion. Mais pour une discussion constructive, il faut accepter ces règles. J'en déduirais peut-être que les règles peuvent être utiles, mais ne sont pas à elles seules la solution.
  2. Il y a deux finalités à la discussion : chercher la vérité sur le sujet proposé, ou bien satisfaire son ego en se donnant l'illusion de l'avoir emporté sur ses interlocuteurs. Il suffirait donc de suivre la première voie et de se garder de la deuxième pour que la discussion, quel qu'en soit le sujet, soit constructive. Il faut donc s'y employer. Mais en réalité ce n'est pas si simple, car les deux finalités antagonistes se confondent souvent, et, souvent, c'est très sincèrement que l'on est de mauvaise foi!
  3. L'évidence, c'est la propriété de ce qui est évident. Pas mal, non? Je continue néanmoins. Ce qui est évident est ce qui produit un effet psychologique remarquable, le sentiment d'avoir tout compris, de telle sorte que tout d'un coup tout paraît simple. On l'éprouve en particulier en mathématiques, à certains moments de grâce, et l'on sait alors qu'on en a fini avec la question. "Bon sang mais c'est bien sûr, c'est évident! comment ne l'ai-je pas vu plus tôt?" Tout irait donc pour le mieux, s'il n'y avait pas, paraît-il, de fausses évidences.
  4. Il me semble que le sacré n'est ni personnel ni universel, mais tout simplement culturel.
  5. Je ne me déclare pas athée. Je ne me déclare rien du tout, à vrai dire, sauf si on m'oblige. Si on tient à ce que je me déclare, pour éviter les malentendus, je dirai, aujourd'hui, que je suis catholique dissident. C'est justement parce que je ne suis pas athée que je signale un dilemme pour les athées, puisque je ne me veux pas me prononcer à leur place. Je reformule ce dilemme. Ou bien en tant qu'athée se proclamer comme totalement extérieur à tout ce qui relève de la croyance religieuse, ou bien poser qu'être ennemi de la religion ce n'est pas être incapable de spiritualité, au contraire même. Encore une reformulation : X, athée, dit à Y, croyant : Y, ta foi me laisse totalement indifférent. Ou bien X, athée, dit à Y, croyant : cher Y, je suis bien plus respectueux de Dieu que toi avec toutes tes bondieuseries. Cela fait deux discours bien différents, il me semble.
  6. Eh bien oui, on peut, les deux! Qui cherche trouve...
  7. On peut donc aujourd'hui être marxiste, puisqu'il y en a qui assument cette étiquette. Le problème, c'est que du coup il faut se farcir les livres!
  8. C'est ce que j'appelle le sens figuré du mot sacré. Au sens propre, le sacré implique au moins trois choses qui ne me semblent pas absolument requises pour un repas de famille, pour reprendre ton exemple. 1) une autorité qui dit ce qui est sacré et ce qui ne l'est pas, en définissant le rituel qui l'exprime 2) une distinction claire d'avec le profane (exemple : le dimanche chez les chrétiens = jour du Seigneur, soit un jour clairement pas comme les autres) 3) un sentiment de vénération.
  9. Au sens figuré, oui, comme quand on dit : "l'apéro du dimanche soir, c'est sacré!". Mais au sens propre? Qu'est-ce qu'il peut y avoir de sacré pour quelqu'un de totalement extérieur à toute religion? Aurais-tu un exemple?
  10. Pour ceux qui ont une religion, l'absence totale de religion n'est pas possible, et donc la question ne se pose pas. Donc, si elle est posée uniquement à ceux pour qui elle ne se pose pas (les pratiquants), je ne vois pas l'intérêt de la question. En revanche, pour un athée, il me semble qu'elle se pose, puisque tous les athées n'y répondront pas de la même façon.
  11. J'ai l'impression que la question est devenue : peut-on trouver de la religion en l'absence de religion? Cette question paraît pertinente et intéressante, en particulier pour les athées. Deux réponses athées : 1) bien sûr qu'on peut, vous n'avez pas le monopole du cœur! 2) j'espère bien que non, si on n'en veut pas de la religion ce n'est pas pour la retrouver par surprise, comme un boomerang! La logique commanderait donc, si je ne me trompe, aux athées de choisir entre ces deux propositions.
  12. Pour que la question "peut-on trouver de la religion dans la religion?" ait un sens, il faut bien donner deux significations différentes au mot "religion". Je propose que religion désigne : 1) une institution, en charge du sacré (pour aller vite). Appelons- là "machin". 2) une valeur, plus ou moins estimable, synonyme de piété ou de spiritualité. Appelons- la "truc". La question devient alors : "Peut-on trouver du truc dans le machin? La réponse est oui, mais ce n'est pas garanti.
  13. Carnéade

    La puissance du bien

    Là où il n'y a ni bien ni mal la question ne se pose pas. C'est ce qu'on appelle un truisme, si je ne m'abuse. Mais si on en reste aux situations, très nombreuses, où elle se pose, en fait chaque fois qu'il y a un choix à faire qui engage et qui aura peut-être à être assumé, ou pas, la question n'est pas idiote. Il y a une puissance du Bien, qui tient à ce que le mal finit toujours mal, même quand il gagne.
  14. Carnéade

    La puissance du bien

    Le bien finit par triompher... à condition toutefois que l'effondrement du mal lui fasse plaisir.
  15. Très bien, cela me va à peu près. Mais comment on fait passer cette petite agression contre le fameux pouvoir d'achat? Qui va proposer une loi? Qui va voter pour?
  16. L'uniforme, pourquoi pas? Mais qui paye?
  17. Si on veut essayer de les classer pour y voir clair, il y a autant de familles de preuves qu'il y a de facultés humaines. Limitons nous à trois. - ceux qui croient ce que les sages et les anciens disent : la majorité des peuples, voire tous les peuples à l'exception des "sociétés modernes avancées", a cru en Dieu. - ceux qui partent du monde et de l'ordre de la nature pour en inférer une origine transcendante, car qu'y a-t-il à l'origine de l'univers? - ceux qui partent de l'idée même de Dieu et relèvent les contradictions de sa négation, car de quoi parle-t-on quand on prétend parler d'un dieu inexistant? Est-ce bien alors de Dieu que l'on parle? Bien entendu, la critique de ces preuves est légitime. Mais critiquer n'est pas la même chose que nier.
  18. « S’il existait une preuve de l’existence de Dieu, tous les scientifiques seraient croyants ». Justement non! Il existe non pas une, mais de nombreuses preuves de l'existence de Dieu, dont certaines sont très sérieuses et intelligentes, et pourtant de nombreux scientifiques sont incroyants. Et ils n'ont pas forcément tort pour autant! On peut même ajouter qu'il y a autant de scientifiques croyants que de non scientifiques, le fait d'avoir quelques années d'études scientifiques derrière soi ne change pas la donne. En bref, il faudrait relativiser la notion de preuve. Preuve de quoi, exactement? Qu'est-ce que ça veut dire, "existence de dieu", au fait?
  19. Carnéade

    La police est-elle raciste ?

    Bien sûr, c'est dit dans la question. Mais les contrôles au faciès peuvent avoir d'autres motivations que le racisme, comme j'ai essayé d'en imaginer.
  20. Carnéade

    La police est-elle raciste ?

    On peut imaginer d'autres possibilités. On pourrait penser, pourquoi pas?, que les personnes d'origine étrangère sont plus aisées à interpeller : question par exemple d'habitude culturelle, ou de lieu d'habitation, ou même de longueur de bras.
  21. Je viens de terminer ce quiz. Mon score 44/100 Mon temps 70 secondes  
  22. Je crois que tout le monde est comme ça, je veux dire tout le monde élude les sujets dont il n'a pas envie de parler, du moins pas à n'importe qui. Ce défaut vaut d'ailleurs peut-être mieux que le défaut contraire : parler à tort et à travers. Donc, si l'on veut qu'autrui se livre davantage, il faut d'abord gagner sa confiance, ce n'est pas toujours facile.
  23. Je viens de terminer ce quiz. Mon score 100/100 Mon temps 48 secondes  
  24. Carnéade

    [QUIZ] La Bible

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