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Elisa*

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Tout ce qui a été posté par Elisa*

  1. Bon déjà prière de ne pas me hurler dessus mais je vais me faire l’avocat du diabolo… J’ai vu la vidéo : ça a l’air bon enfant, tout le monde a l’air de participer, de s’amuser, de profiter. A priori, c’est pas forcément l’idée que l’on se fait d’un délinquant purgeant sa peine. Sans compter les victimes qui doivent fulminer devant ce spectacle plutôt déroutant, choquant voire inadmissible pour certains. Même le « ministre des prisonniers » s’en est offusqué malgré les autorisations accordées… On s’entend bien sur le fait que la prison n’est pas un Lunapark géant : sa destination première n’est pas d’exercer une fonction récréative. Cependant après réflexion, on peut en faire un autre éclairage… certains pointent un « ensauvagement » de notre société : les jeunes de plus en plus violents sans une once d’empathie, incivilité, refus d’obtempérer, rodéos, etc… Le milieu carcéral n’y fait pas défaut : prisons dans un état épouvantable ac une surpopulation malade, pour certains du ressort psychiatrique, gangrenée intra-muros par trafic de stupéfiants, la violence des détenus entre eux. Les conditions de vie du prisonnier lambda, ac cette chaleur, sont d’autant plus dégradées et la promiscuité, source de conflits pouvant aboutir à des rixes et donc des débordements de tous ordres. Bref… la gestion des prisons est d’autant plus complexe et quid de la réinsertion dans de telles conditions. Alors, si au lieu de durcir encore plus jusqu’au « bagne », on essayait de générer une ambiance moins délétère : si l’on essayait de canaliser cette violence latente, si l’on essayait de trouver un moyen de communiquer, si l’on essayait de construire un esprit de cohésion, d’apprendre des valeurs ? Et si tout simplement, on se dirigeait vers une « enhumanisation », peut-être pourrions-nous faire évoluer positivement le milieu carcéral, la réinsertion et diminuer les récidives. Le jeu comme moyen éducatif, pourquoi pas au final ?
  2. Elisa*

    Votre série du moment

    Une critique de cette série qui exprime plutôt pas mal le fond de ma pensée : « Alors bien sûr le sujet est loin d'être original puisque ce dernier raconte l'évolution de 3 (essentiellement) caïds de quartiers londoniens du trafic de drogue. En gros rien d'original, mais ce que j'ai apprécié pour commencer c'est que l'on est pas dans une prod US, pas de banlieue de LA ou de Bronx newyorkais ici, mais des bonnes barres HLM londoniennes. Rien que cela change déjà le "produit" à l'écran. Le casting est vraiment bon, des 1ers rôles à ceux limite anecdotiques, et des personnages masculins à ceux féminins, ça tient bien la route. » ICI Je rajouterai une mention pour la musique. Assez addictif… à voir sur Netflix !
  3. Sofia est une jeune prof de français, martyrisée par ses élèves. Croyant enfin tenir la mutation de ses rêves, elle se lance dans des adieux explosifs et savoure sa revanche. Problème : sa mutation est gelée, elle est désormais en concurrence avec une professeure au CV irréprochable et ses élèves, plus remontés que jamais sont bien décidés à lui faire payer ses paroles. Mensonges à l’académie, coups bas à sa concurrente, campagne de séduction… Sofia est prête à tout pour obtenir son bon de sortie ! ICI Moyennement drôle, des longueurs, une faiblesse dans les dialogues, le mélange gag/émotions fonctionne mal, encore une leçon de vie/morale et l’actrice principale omniprésente surjoue… bref, too much et en plus, je m’y suis ennuyée !
  4. Tout à fait, ce système juridique, quoique critiquable à certains égards, reste néanmoins l’un des principes fondamentaux de toute démocratie. Preuve que la France est bel et bien un État de droit, n’en déplaise à ceux qui le réfutent !
  5. Même certains adultes… de façon générale, il faut surtout garder ou développer son esprit critique pour faire le bon tri.
  6. Oh lala… le néant de ma culture ! Qi + : j’ai cru que c’était un QI Haut Potentiel…
  7. Perso, je crois surtout que la parole se libère aussi à ce niveau-là et qu’enfin des mots sont mis sur certains maux existentiels. Les réseaux sociaux contribuent parfois aussi à des choses positives : un rôle éducatif, pédagogique entre autres. On peut s’informer plus en détail, sans tabou, dans l’anonymat si on le souhaite. Cela permet de clarifier certains doutes, questionnements jusqu’à oser franchir le pas. Il existe une solidarité, une forme d’entraide : on se soutient pendant ce long et douloureux processus. Bref… On peut trouver « d’autres comme soi », se reconnaître, rompre l’isolement et enfin s’affirmer en assumant une certaine visibilité.
  8. Je suis pas dans ce défi-lecture mais je m’y intéresse de loin car cela donne des envies, des idées de bouquins. J’aime bien vous lire tous ! C’est niveau CP cette polémique…
  9. Exactement et puis, c’est lié à des conditions de ressources… donc il ne peut guère y avoir de gros abus. Ce qui serait insupportable, c’est que ce soit dépensé à tort et à travers par des parents egocentrés, exclusivement pour leur usage perso comme des fringues par ex., sans que la famille au moins ne puisse en profiter. Je pense aussi aux cas de maltraitance pas encore détectés, pris en charge et là on peut effectivement s’interroger et s’inquiéter de la dilapidation de cet argent initialement attribué pour la rentrée de ces enfants déjà suffisamment en souffrance. Alors c’est vrai qu’un autre mode de distribution serait plus adéquat pour pallier au déficit inconcevable de certains parents.
  10. Merci de ta franchise, c’est bien ce que j’avais perçu.
  11. Pardon, je peux me tromper mais ce me semble l’extrait d’un texte qui a été copié-collé ac peut-être l’inclusion de certaines de tes idées non ?
  12. J’ai cru longtemps que le manque de moyens financiers était antinomique de bonnes conditions de vie d’un enfant et de son devenir. Que donc, il valait mieux se priver de ce bonheur plutôt que de faire son malheur. De façon empirique, j’ai pu constater ce qui est fondamental pour le développement d’un enfant : c’est l’amour ainsi que le cadre que tu vas lui prodiguer. Je parle de revenus modestes, pas de misère ac les privations qui en découlent.
  13. Pourquoi y aurait-il des règles et par là même des exceptions concernant l’attirance, l’amour, la sexualité ? N’est-ce pas de l’ordre du passé ? En objectivant au niveau sociétal un comportement à adopter en fonction du genre, on induit une normalisation ou une marginalité des personnes selon des critères pré-définis. Il n’y a pas si longtemps et parfois encore aujourd’hui, dès l’enfance, certains parents éduquent/aient en formatant en fonction du genre. Se diriger automatiquement vers le sexe opposé est /était la norme sous peine à contrario, d’être rejeté par les proches et par la société, de subir des jugements, des humiliations, des sévices. Combien de personnes se sont mariées ac une personne du sexe opposé allant contre leur nature pour s’intégrer socialement. On a même tenté de faire passer l’attirance vers une personne du même sexe comme pathologique, déviante. Inepte !! Je considère à tort ou à raison que la relation amoureuse, le rapport à la sexualité est un état de fait naturel, subjectif qui pousse irrémédiablement vers une personne, un Humain avant un genre. Du reste, depuis quelques années, la bisexualité s’est pas mal développée chez certains ados… preuve aussi que ça bouge, que les mentalités évoluent et les comportements au niveau amoureux et sexuel s’affirment de plus en plus.
  14. Permets-moi d’émettre quelques réserves…
  15. J’entends que la finalité n’est pas de pointer les petits propriétaires néanmoins tu sembles condamner la pluri-propriété. Le problème est systématique sûrement néanmoins dans l’immédiat, le manque de logement ne peut justifier le squatt et les dommages intolérables que certains occupants illégaux génèrent.
  16. Ben non c’est simple, je dirais même basique : l’identité sexuelle ! Rien de bien compliqué… ce qui émoustille, réveille, excite, attise, toussa quoi. Tu peux bien tourner autour du pot, c’est bien la confiture qui t’intéresse même si tu y ajoutes un supplément d’âme !
  17. Je pense que ce n’est pas tant dans une attitude basée sur une certaine crétinerie mais plutôt lié à une image peut-être « androgyne » que tu peux renvoyer. Ceci est le reflet, à priori et selon certains critères masculins, de la féminité, c’est à dire une identité sexuelle. D’ailleurs c’est ce qu’exprime Hell-Spawn dans ses propos « résonne » « touche », ce qui réveille l’homme en quelque sorte même s’il va sûrement me contredire.
  18. Ah ben il y a bcp bcp, très de termes qui me viennent à l’esprit. J’ai laissé à chacun le soin de l’interpréter comme iel le sent. Sinon je pense que l’on peut se rejoindre ac un peu de bonne volonté de part et d’autres. A mon sens, notre complémentarité, nos différences sont source d’une grande richesse qu’il faut préserver.
  19. Ou l’homme, « une femme comme les autres » mais ac une quéquette hein ! Ouiii je sais, elle est facile mais tellement tellement…Bref !
  20. Tandis qu’elle est farouchement décriée, rejetée par certains, l’idée d’une société non genrée peut être considérée comme une possible évolution sociétale marquant la fin de certaines discriminations pour se centrer sur l’Humain sans avoir à se préoccuper du sexe de l’autre, donc vers la fin du sexisme. Et ainsi hip hip hip hourra… l’annonce de la fin inexorable du Patriarcat. L’homme en réalité ne se féminise pas : il est juste plus attentif à son apparence, prends soin de lui. Etre métrosexuel n’induit pas un manque de virilité. C’est une nouvelle façon d’appréhender l’estime, la confiance en soi par le prisme du bien-être physique et mental indissociables pour atteindre la complétude.
  21. J’étais ok ac toi jusque là : chacun est libre de disposer de son argent comme il lui convient. Il n’a pas à être jugé ou pénalisé de cette pénurie de logements ou des difficultés des autres.
  22. Tant mieux pour toi car les déloger aurait pu être une nouvelle épreuve de force…
  23. Toute personne devrait avoir la possibilité d’avoir un logement quelques puissent être ses revenus ou pas. Le logement social ne pouvant répondre à toutes les demandes, certains se retrouvent donc sans toit, à la rue, en errance nocturne dans des conditions effroyables, dont des personnes ac enfants. Il est logique d’y être sensibilisé, de là à leur concéder la possibilité de rester dans des logements qu’ils occupent illégalement, sans régler un loyer, c’est totalement injuste à double titre : pour le propriétaire évidemment mais aussi pour l’exemplarité car comme l’a souligné @tontonbon : squatter, ne pas régler son loyer, c’est incontestablement du vol ! Et je trouve que le comble, et pour ma part l’incompréhension totale, se situe dans la détérioration, l’acharnement à dégrader, à spolier. Je peux imaginer que c’est une façon d’exprimer sa colère, sa haine, son désespoir mais encore dirigé injustement envers des personnes qui ne sont en rien responsables de leurs déconvenues, de leur malheur. Double peine pour ces propriétaires se retrouvant à leur tour, parfois dans des situations inextricables comme dans le cas présent. Au delà de l’aspect matériel indiscutable, c’est d’une violence inouïe !!
  24. A dire vrai, tout dépend du contexte : en la croisant dans la rue alors qu’elle se balade « incognito » et que je la reconnais… je ne suis pas certaine de lui dire bonjour oralement mais je lui ferais sans doute un petit signe comme un sourire par courtoisie. Dans le cadre d’un bar ou resto, j’éviterais de rompre son intimité et donc je ne relèverais pas sa présence au même titre que certaines personnalités publiques, artistes croisées au détour d’une sortie. Certes nous les connaissons indirectement mais ça doit être saoulant pour eux d’être tout le temps sollicités. On a pas toujours envie de faire bonne figure tout connu que l’on puisse être… enfin j’imagine !
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