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Jonathan et moi - Une stratégie concertée
Valona a répondu à un(e) sujet de Valona dans Amour et Séduction
Réjouissances Dans la lettre reçue ce matin, mon permis "grosse cylindrée". En format "carte de crédit". Valable 15 ans. "Gros cube" A2. Renouvelable sur simple démarche administrative. J'ai passé cet examen du premier coup. J'ai fait mon premier tour avec ma toute nouvelle Honda NT 1100. 35 kW. Offerte pour l'obtention de ma Licence par mes gentils parents, elle était couverte de sa bâche d'origine au fond du garage. Papa et maman m'ont suivi en voiture. Nous sommes restés en contact. J'ai gardé les écouteurs. C'est papa qui m'encourageait : << À droite, prend à gauche, on quitte le bourg, direction les collines, etc... >> À ce propos, lord du dernier cours de conduite, j'ai vécu une situation kafkaïenne. La voiture auto-école qui me suivait a percuté un tracteur agricole. J'ai assisté à cette scène cocasse dans le rétroviseur. J'ai fait demi tour pour constater que c'était la Golf de l'agence qui était fautive. J'étais pliée de rire car c'était très certainement l'inspecteur assis sur le siège passager. A t-il retiré son permis à la charmante employée monitrice ? C'est toujours pliée de rire que j'ai assisté aux formalités d'usage. Les fameux constats. Il a fallu faire venir un autre véhicule. Cerise sur le capot, une crevaison ! Surréaliste... Mon second plaisir m'attend demain. C'est l'anniversaire de mon chéri. Jonathan fête son anniversaire le 22 septembre. Il aura 25 ans à 11 h30 demain matin, dimanche. Je suis invitée chez ses parents. Les miens nous rejoignent pour le café. Ils vont faire connaissance. Jonathan est un peu anxieux. Je n'arrête pas de le rassurer. Tout se passera très bien. Moi, je suis hyper contente. Je pourrai enfin avouer mes cachoteries à maman. Et bien évidemment je pourrai vivre libre et détendue dans cette relation encore platonique mais tellement gratifiante. Deux bonheurs que je voulais partager. Mardi après-midi je n'ai pas cours. Si la météo le permet, j'emmène Aude-Élie ma meilleure copine de fac pour sa première balade à moto. J'ai déjà emmené papa et maman. J'ai leurs félicitations pour ma conduite prudente et parfaitement contrôlée. Je totalise quand même 20 heures de conduites sur ma demande. (Et davantage en conduite "clandestine"). Je maîtrise parfaitement ma superbe machine grise et noire aux chromes étincelants. Une combinaison moto en cuir noir et cuivre. Un casque également de couleur noir et cuivre. J'adore être hyper sexy dans cette tenue. Jonathan ne m'a pas encore vu à l'œuvre. Je l'emmène en virée demain après-midi. Je suis follement heureuse -
Notre contrat Depuis le début du mois de juin, notre amitié a pris une tournure plus pertinente. Il est indéniable que Jonathan sera l'homme qui partagera ma vie. Il en va de même pour lui. Ce sera moi. Nous en avons parlé un soir, au bord de l'étang des "Trois chênes". Longuement. Nos bicyclettes posées dans l'herbe, à nos côtés. Comme moi, Jonathan est un être réservé, plutôt secret dans ses sentiments. Autant je suis extravertie avec mon corps et sur les forums, autant je suis introvertie avec mon esprit et d'une certaine façon dans ma vie. Mon ami présente les similitudes idéales. C'est rassurant. Jonathan est rassurant. Il me comprend si bien. Il est toujours à l'écoute. Il me respecte. Il n'a jamais eu la moindre attitude ou la moindre parole déplacées à mon encontre. J'apprécie sa façon de se comporter. En véritable gentleman. Son mètre quatre vingt douze, son physique d'athlète, sa mèche blonde rebelle et ses yeux d'un bleu d'azur. Comme il est beau ! Notre "contrat" est simple. Nous resterons les amis les plus proches, les complices les plus intimes dans les distances physiques actuelles. Je suis très "vieille France" et il est hors de question d'un rapport physique avant le "grand jour". Je n'en ressens nul besoin. Jonathan à 25 ans. Il entame ses deux dernières années d'études qui le mèneront au Doctorat de Sciences. Moi, je n'ai que 22 ans et je m'apprête à entamer les trois années d'études qui m'emmèneront à mon Master de Sciences. Nous n'entamerons notre véritable histoire d'amour que lorsque j'aurai obtenu mon Doctorat. Entre nous les choses sont claires, nettes et précises. Nous avons décidé de ne plus en parler. De rester sur cet accord pour les cinq années à venir. Nous n'en avons pas encore parlé avec nos parents. Même si, lorsque les miens reviennent de leurs croisières tous les weekend, je meure d'envie d'aborder le sujet. Je ne dois pas y céder. Ce qui explique un peu que je cesse volontairement de relater mes petites aventures libidineuses et solitaires sur les forums où j'interviens. Je préfère à présent les garder pour moi. Mais je peux rassurer mes fidèles lecteurs que je m'y adonne avec toujours autant de plaisirs. Avec une joie décuplée. Peut-être en sélectionnant davantage les opportunités qui se présentent. J'en tire d'indicibles émotions intimes que j'avouerai un jour à Jonathan. Même s'il sait mes "activités" quelque peu lubriques. Lors de nos petits jeux des dimanches soirs, l'un en face de l'autre, confortablement installés dans les profonds fauteuils de sa chambre, je prends un plaisir supplémentaire à lui raconter quelques amusantes anecdotes de mes périples à bicyclette, en voiture, équestres ou plus rarement lors de mes randonnées pédestres. Je vous embrasse en vous promettant quelques confidences prochaines. Plus rares certes, mais sans doute plus "scabreuses"... Bisous
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La fête Nous avons fêté l'obtention de ma Licence de Sciences hier soir, samedi, à quelques encablures du port de plaisance. Avec mes papys et mes mamies. Une douceur qui a permis de prendre le repas sur le pont du bateau. À l'occasion de la veille du 14 juillet, nous avons assisté à d'étonnants et magnifiques feux d'artifices. Nous nous sommes beaucoup amusés. J'étais évidemment la reine de la soirée. Vêtue d'une de mes robes de soirées préférées, papa a fait d'innombrables photos où je posais devant les lumières du port et les splendides feux d'artifices. Avant d'aller me coucher, vers minuit, j'ai déballé mes cadeaux. Ce matin, je les ai étalé sur le lit de ma cabine. Nous passerons la journée sur le bateau. Mes parents, mes papys et mes mamies partent demain pour longer les côtes jusqu'à celles de Portugal. Je sera seule jusqu'à samedi prochain. Je me prépare donc à de nouvelles aventures. Si c'est racontable, je les partagerais ici. Bisous
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Le plaisir "brutal" du jeudi 11 juillet 2024 Il y a une demi heure, je vais ouvrir la boîte aux lettres de notre résidence secondaire en bord d'océan. Une lettre m'étant adressée. Que je m'empresse d'ouvrir soigneusement avec la paire de ciseaux. Papa sur ma droite, maman sur ma gauche, leurs mentons sur mes épaules. J'apprends que j'ai obtenu ma Licence. Je suis trop heureuse. Même si j'en étais certaine, l'euphorie me gagne. Nous allons fêter cet évènement sur le bateau de mes parents. C'est merveilleux de pouvoir respirer librement sans ce poids inutile dans la poitrine. Vive ma vie ! Bisous à tous
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Fille qui passe la soirée avec moi mais qui embrasse mon meilleur ami à la fin
Valona a répondu à un(e) sujet de Husky87 dans Amour et Séduction
Pauvre Husky87 Nous allons toujours vers le mâle Alpha dans le troupeau Courage -
Depuis l'enfance , visites régulières d'une entité .
Valona a répondu à un(e) sujet de Oncle_Julien dans Esotérisme & Paranormal
Spiritisme Une copine de l'université organise régulièrement des séances de spiritisme. Même si je participerais jamais à de telles réunions, j'écoute avec intérêt les anecdotes qu'elle partage. Je lui ai raconté les évènements auxquels j'ai été confronté depuis l'enfance. Elle se montre alors non seulement d'une légitime curiosité mais insiste. Elle prétend que je pourrai ainsi faire connaissance avec cette entité qui se manifeste depuis que je suis petite. Je préfère ne pas le savoir... À bientôt pour de nouvelles aventures -
Faits étranges et choses inexplicables
Valona a répondu à un(e) sujet de Valona dans Esotérisme & Paranormal
Les choses Inexplicables - 7 Qui est avec moi dans ce couloir ? Hier, après les cours, en fin d'après-midi, je passe voir ma meilleure copine. Elle vit dans une résidence étudiante. Son studio est au troisième étage d'un immeuble qui en compte six. J'ai promis de lui emmener les notes prises aujourd'hui durant les deux heures de mathématiques. Je suis déjà venue en ce lieu deux fois. C'est un bâtiment datant des années soixante. Sinistre. Entièrement rénové. Pourtant, malgré sa couleur ocre clair censée l'égayer, ses façades restent lugubres. Très certainement à cause du style discutable de l'architecture. Je monte les huit larges marches de l'escalier. J'entre par une des portes vitrées après avoir sonné et m'être annoncée dans l'interphone. Comme les deux fois précédentes, une fois dans le hall, devant les boîtes aux lettres, j'ai cette sensation oppressante étrange. Je ne me sens vraiment pas à mon aise en m'enfonçant dans le couloir mal éclairé. Il y a deux ascenseurs. Celui de droite dessert les étages pairs, celui de gauche les étages impairs. Je suis debout devant les portes métalliques grises de celui de gauche. C'est avec un mouchoir en papier que j'appuie sur le bouton d'appel. La flèche jaune s'allume en direction du bas. Je vérifie les feuilles dans la pochette que je serre contre ma poitrine. Un bruit de pas. Il résonne étrangement. Tout résonne étrangement dans les communs de cet immeuble. Ça pourrait glacer les sangs. Je tourne la tête pour regarder qui s'approche. Quelle n'est pas ma stupeur. Personne. Ce maudit ascenseur qui n'arrive pas. J'appuie un nouvelle fois en maugréant. Le bruit des pas reprend. Quelqu'un se dirige vers les portes. Je regarde à nouveau. Personne. Tout cesse. L'ampoule dans son grillage se met à clignoter. En quelques secondes alternent les séquences éclairées et celles d'obscurités. Cette fois j'appuie à plusieurs reprises sur le bouton. Agacée. À bout de patience. Les bruits de pas reprennent. Les portes s'ouvrent enfin. Je m'engouffre, prête à frapper l'inconvenant qui voudrait continuer à m'importuner. Évidemment, il n'y a personne. La lenteur de cet ascenseur est désespérante. J'enrage. Il s'arrête enfin dans un claquement inquiétant au troisième étage. La vétusté de ce bâtiment mériterait la visite d'une commission d'inspection. Je prends à gauche. C'est un long couloir sur une cinquantaine de mètres. Derrière quelques portes j'entends des rires, des éclats de voix. Au fond il faut reprendre à droite car le studio No 47 est au fond de celui-ci. Soudain, résonnant plus fortement, le bruit des pas. Quelqu'un me suit. J'en suis certaine. Je reste dissimulée derrière le coin pour surprendre le plaisantin et pouvoir l'effrayer à mon tour. C'est étrange. Les pas se dirigent pourtant par ici. J'attends. Ça commence à m'irriter très sérieusement. Je regarde en jaillissant comme un diable de sa boîte. Personne. Plus aucun bruit. Cette fois je me fâche. Je ne suis absolument pas d'une nature émotive. Pour me faire peur il faut se lever de bonne heure. Tout au fond de moi pourtant, cette sensation que je connais bien. Cette impression qui m'envahit à chaque fois que je suis confrontée à l'irrationnel. C'est presque une habitude qui remonte à l'enfance. Je tourne les talons en haussant les épaules. En marchant vite je dis : << Le jour où tu auras fini de me faire chier, fais-le moi savoir, ordure ! >>. Je prononce souvent cette formule quand j'ai affaire à cette entité qui semble être attachée à moi depuis que je suis petite. Ma vulgarité me fait sourire et me rassure. Derrière moi, le bruit des pas. J'arrive devant la porte de ma copine. Je mets mon masque "covid". Je frappe trois coups. Elle vient m'ouvrir en pyjama. La grippe. Je ne m'attarde pas. Je lui remets les documents avant de filer. Je préfère fuir tous risques de contagions. Cette fois en courant. << Merci ! >> s'exclame t-elle sur le pas de sa porte en me regardant m'enfuir en disant : << Salut à bientôt ! >> Il ne se passe plus rien. J'ai très nettement la sensation d'une présence invisible avec moi dans l'ascenseur. Je ne ressens pourtant aucune crainte. Aucune peur. Juste la profonde lassitude d'être à nouveau confrontée à l'inexplicable. Une fois sortie de l'immeuble, malgré le froid glacial, en marchant sur la neige gelée qui craque sous mes pas, je respire à nouveau dans un soulagement bienfaisant. Une fois assise au volant, je n'y pense plus. Je me mets à rire en imaginant un fantôme qui doit s'ennuyer à tel point qu'il n'a pour seule occupation que d'importuner les filles. Peut-être une sorte de satyre de l'au-delà. Un incube. Je me dis : << Triste con ! Qu'est-ce que ça devait être de ton vivant ! >>. Très rapidement, comme j'aime à le faire en roulant je chantonne. Je raconte mon aventure à papa. Il écoute toujours avec beaucoup d'attention. À suivre -
Saut à pieds joints dans la nouvelle année Une belle soirée entre amis. Nous avons eu beaucoup de plaisir à nous retrouver. Exactement dix personnes. Sept filles, trois garçons. Étudiants dans la même Fac mais pas dans les mêmes cours. C'est la seconde année consécutive que nous sommes ensemble. La formule idéale. Virginie est l'organisatrice et ses capacités à réussir les soirées sont exemplaires. Pour éviter de devoir la subir, la musique est en sourdine. Nous préférons bavarder, nous amuser. Nous avons tous un compte Instagram et Tik Tok. Ce qui permet d'inénarrables moments de fous rires. Il y eut même un moment où nous avons évoqués nos études. Sérieusement, en nous promettant de nous revoir tous les nouvels ans jusqu'à la retraite. Quoi qu'il arrive. Nous représentons un peu l'élite de notre université. Le dessus du panier. À ce propos, avec les filles de ma section, nous nous revoyons mercredi soir chez notre professeur de mathématique pour des toasts. Je prépare les petits gâteaux secs. Il y aura même monsieur le directeur. La soirée s'est terminée pour minuit et demi. Épuisée, j'étais chez moi pour une heure du matin. Ce matin, à huit heures trente j'étais la première levée. Je fais toujours beaucoup de bruit dans la cuisine en préparant le petit déjeuner. Je déteste le prendre toute seule quand je sais qu'il y a mes papys et mes mamies dans la maison. Ce fut évidemment une nouvelle fête matinale. À neuf heures trente, avec maman, nous sommes parties pour notre running. Une météo bien fraîche et humide pour mon premier jogging de l'année. Le long de la rivière. Magnifique. Cet après-midi nous allons à une exposition privée organisée dans une des salles du château. Je vais me faire très élégante car en revenant je fais un petit saut chez Jonathan. Il y a sa cousine à la maison. Je vais enfin la voir en "vraie". Jonathan m'en parle parfois en me la décrivant comme une invraisemblable "pointure". Il a toujours cette formule : << Elles croivent que les pommes noirtes sont pourrites >>. Jonathan l'enregistre parfois à son insu. Il me fait écouter. C'est vrai que ce n'est pas triste. Je me réjouis... Je vous renouvelle mes meilleurs vœux pour 2024 Bisous
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La nouvelle année Ces vacances de fin d'année passent à une vitesse folle. Nous sommes aujourd'hui le dimanche 31 décembre. Je viens de terminer la pâtisserie pour le réveillon. Mes papys et mes mamies sont déjà là. En préparant à la cuisine où j'avais interdit l'accès je les entendais rire. C'est un traiteur qui nous apporte le repas. Ce sera vers dix neuf heures trente. Je rejoins Jonathan d'ici une heure. Pour notre petit rituel des dimanches en fin d'après-midi. Je reviens pour dix huit heures trente. Nous nous retrouverons une seconde fois pour vingt deux heures. La seconde partie du réveillon aura lieu chez Virginie, ma meilleure amie de la Fac, en comité très restreint. La fête. Retour pour une heure du matin. Pas d'alcool, pas de drogues, pas de tabac, pas d'excès. Les dix invités sont triés sur le volet. Du jus de fruits, des petits salés dont je vais encore me gaver. Ma tenue : jupe kilt à carreaux rouges et verts. Un chemisier blanc sous un pull noir au col en "V". Escarpins noirs à talons. Bas noirs. Porte-jarretelles. Une écharpe de soie crème. Et demain matin, premier janvier 2024, pour mon premier jogging de l'année, je serai fraîche, en pleine forme et bien disposée. Je vous souhaite à vous aussi de passer un bon réveillon. Que le meilleur vous arrive pour la nouvelle année. Mille bisous à toutes et à tous
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Vendredi 22 décembre 2023 Ça y est, enfin, ce sont les vacances. Je suis à jour de mes préparations. Le second trimestre peut arriver sans me causer ni peurs, ni tourments, ni interrogations. Je suis affutée. Et comme pour toutes mes vacances, je consacre deux heures chaque matin à mes révisions. Total contrôle. Cet après-midi, avec maman, nous avons fait un peu de shopping. Les derniers cadeaux que nous avons emballé en secret dans de beaux paquets. Nous dressons le sapin dimanche matin. Dans le grand salon, à côté de la cheminée. Mes papys et mes mamies viennent passer trois jours à la maison. J'adore ces ambiances festives. Je vais pouvoir parfaire mes talents culinaires. J'aime tant préparer de bons plats. Ma tablette à proximité, connectée sur le site "Marmiton". Jeudi soir nous avons fêté Noël au Club de Karaté avec les autres membres. Demain samedi après-midi nous le fêtons au centre hippique avec mes copines. Ce matin c'était à l'université mais sans sapin. Sans décorations. Je vous souhaite à toutes et à tous un beau et joyeux Noël Bisous
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Faits étranges et choses inexplicables
Valona a répondu à un(e) sujet de Valona dans Esotérisme & Paranormal
Les choses inexplicables - 6 Seule dans ma chambre Durant ces vacances de la Toussaint, seule dans ma chambre, à réviser, je ne prête pas immédiatement attention à ce bruit régulier. Il est léger. Impossible à localiser. Je lève les yeux de mes notes, je regarde l'écran de mon ordinateur. J'écoute attentivement. Je connais bien ce bruit. Je l'ai souvent entendu dans mon adolescence. Je me lève lentement. Il n'y a que la lampe à halogène sur mon bureau qui éclaire la pièce. Faible dès que je m'en écarte de quelques pas. Je marche sur la pointe des pieds. En chaussettes. Je cherche à localiser l'endroit d'où proviennent ces coups à peine audibles. Je n'ai pas d'autre comparaison que celle-ci. Surtout que j'arrive à le reproduire. Un stylo que je tape sur le tuyau vertical du radiateur. Curieusement, lorsque je suis de côté de la chambre, le bruit se fait entendre à l'opposé. Je retourne à mes révisions. Mon attitude et mes interrogations m'apparaissent soudainement aussi stupides que le phénomène lui-même. J'avais oublié. Ce petit bruit régulier précède souvent d'autres évènements. Je refuse de me laisser distraire. Aussi, en continuant à travailler, je mets de la musique sur Youtube. À faible volume pour ne pas être perturbée. C'est sans compter sur l'espièglerie de "l'esprit frappeur". Les coups deviennent plus sonores. Comme les conséquences d'une volonté délibérée. Ça pourrait m'excéder. Tout cela dure depuis une vingtaine de minutes. Je coupe la musique. Tout cesse. Je murmure une vulgarité sans cesser de rester concentrée. La préparation de la seconde partie du premier trimestre est bien plus importante qu'un éventuel poltergeist. Le silence. Très agréable. Il est 21 h. Je m'apprête à descendre rejoindre mes parents au salon. Je range mes fiches, mon classeur. Par acquis de conscience je surfe un peu sur le site de l'université. Le bruit reprend. Il faut imaginer un métronome qui marquerait le premier temps d'une mesure en comptant quatre et à 40 à la noire. C'est comparable. Je compte. Je me lève pour faire une nouvelle fois le tour de ma chambre. C'est une grande pièce d'environs dix mètres sur huit. Deux fenêtres. L'une donne sur le Nord, l'autre sur l'Est. L'une d'entre elles est une porte fenêtre qui donne sur un balcon. Mais le vent y jette des paquets d'eau. Il fait nuit noire dehors. Une fois encore je reste sur l'impossibilité de trouver l'endroit exacte. Je colle mon oreille sur un des deux radiateurs. Il peut arriver que des bruits de chaufferie résonnent dans les tuyaux avec le principe "téléphone". À présent le bruit semble venir de l'armoire. Je l'ouvre. Ils proviennent de la commode. Je commence à en avoir assez d'être prise pour une quiche. Je lance : << Dégage ! >>. Le bruit cesse. Quand j'ouvre la porte pour sortir, j'entends distinctement un soupir. Comme un soupir de dépit. J'hésite. Plus rien. Les hallucinations auditives existent. Même si je sais parfaitement que ces phénomènes n'ont strictement rien de commun avec le suggestif des choses de l'esprit. Depuis petite je suis confrontée à ce genre de choses. Je reste un instant immobile. Il ne se passe plus rien. J'éteins la lumière. Je descends. Papa et maman sont devant la télévision. L'un contre l'autre dans le canapé. Maman enveloppée dans son plaid, ses jambes sur les genoux de papa. Je propose de préparer une bonne tisane. << Jasmin ! >> dit Maman. << Deux sucres ! >> rajoute papa. Notre cuisine est située sous ma chambre. Je colle mon oreille contre les deux tuyaux des radiateurs. Rien. Peut-être juste ce lointain bouillonnement à peine perceptible. L'eau bouillante. Je raconte l'évènement à mes parents. Il est 22 h30. Avec une légère appréhension mais avec une fatigue certaine je fais la bise à mes parents. Je monte l'escalier en consultant l'écran de mon I-phone. La douche. J'aime prendre mon temps. Je reviens dans ma chambre. J'aime préparer les vêtements du lendemain. Soigneusement pliés dans le fauteuil. Je me couche. Je ne pense plus vraiment aux phénomènes sonores. Couchée sur le dos je fais le bilan de cette journée. Depuis petite je me décerne des satisfécits pour telles ou telles actions. C'est ainsi que je m'endors pour plonger dans le plus profond des sommeils. Sans être indisposée par un bruit quelconque. Il ne se passe d'ailleurs jamais rien quand je suis couchée dans mon lit. Quand je dors. Ce n'est qu'au matin, vers sept heures trente que je découvre ma paire de jeans dépliée sur le fauteuil. À suivre -
Je publie sur des forums publics, souvent généralistes. Je vais utiliser une métaphore pour bien partager mon ressenti. Ces forums sont pour moi un peu comme autant de HLM, (habitations à loyers modérés). Moi qui habite dans une grande demeure du dix neuvième siècle j'aime à venir m'encanailler dans ces cités HLM. Comme dans chacun de ces "immeubles" il y a au ré de chaussée un couple de concierges. Un modérateur et une modératrice. Aux étages nous trouvons toutes sortes d'individus. Les discrets, les mutiques, les introvertis. Les agités, les perturbateurs, les intrigants. Le "visiteur", venu de l'extérieur, découvre donc assez rapidement de l'empathie, de la gentillesse, de la méfiance, de l'écoute. Hélas parfois du désintérêt, de la méchanceté gratuite, des rumeurs à son encontre, des calomnies, des diffamations, des graffitis vulgaires dans les couloirs, du mal vivre, des tentatives de règlement de compte, des dénonciations, des affirmations sans fondements. Le visiteur, s'il est influençable, oublie alors trop souvent cette maxime : "Arguments sans documents ne sont que boniments". Comme dans tous les HLM, en fonction de la "relation" des habitants avec le couple de concierges, certains peuvent faire régner leur "loi", agir par propos insidieux ou encore accuser sans preuves. Personnellement, ne vivant pas dans ces cités, les fréquentant juste par vice et par curiosités, tout cela me laisse d'une indifférence abyssale. il y a des locataires que je croise dans les couloirs ou dans les ascenseurs auxquels je n'adresse jamais la parole. Auxquels je ne réponds même pas. Je les ignore de ma superbe. Le "PORC" de tête altier et fière. Il y a des locataires avec qui il est agréable d'échanger. Là, je m'arrête quelques instants dans les couloirs ou dans la cage d'escaliers. J'aime alors développer des concepts, partager des impressions, répondre à de légitimes interrogations. Partager ma détestation de la gauchiasse, des wokistes et des perdants en général. Je revendique d'être une visiteuse autocentrée, narcissique, vicieuse, exhibitionniste, voyeuse mais extrêmement respectueuse des locataires que je visite. Vous ne lirez jamais un propos désobligeant de ma part envers un habitant de l'immeuble. Jamais. Je ne viens pas dans l'immeuble avec le besoin de régler mes comptes. De chercher une catharsis à un mal vivre. Non. Je suis une fille heureuse, optimiste et positive. Je m'évertue à rester aimable, à saluer les nouveaux arrivants et à leurs souhaiter une existence agréable dans l'immeuble. Je m'efforce de rendre mon propos affable, intéressant et attractif. J'ai donc de l'affection pour les gens bienveillants. J'encourage les nouveaux locataires à donner leurs impressions, à nous raconter des étapes, des séquences ou encore des aventures de leurs vies "d'avant". Maintenant si ces derniers nous font part de leurs potentiels, cela devient passionnant. Surtout quand ils le font en sachant s'exprimer par l'écrit. Ce qui est quand même la moindre des choses sur un forum. Sinon, il y a la formule de la webcam. Qui ne nous concerne ici que de très loin. Maintenant si c'est comme le dit Franck Ribery dans un récent interview : << Le football c'est comme les échecs mais sans les dés >>, la webcam reste alors la meilleure option de dialogue.
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Faits étranges et choses inexplicables
Valona a répondu à un(e) sujet de Valona dans Esotérisme & Paranormal
Les choses inexplicables 5 Comme chaque été, avec mes parents, nous passons deux mois dans notre résidence secondaire. Un ancien corps de ferme entièrement rénové. Situé à quelques trois kilomètres de l'océan. Pas loin, il y a le bourg et son port. Une grande partie est réservé à la plaisance. Papa et maman sont passionnés de croisières. Ils possèdent leur bateau qui reste à quai les dix autres mois de l'année. Aussi, chaque semaine ils partent en mer. Le plus souvent avec mes grands parents paternels ou mes grands parents maternels. Je reste donc seule du lundi au vendredi dans cette grande demeure datant du dix neuvième siècle. La propriété est équipée d'une domotique de dernière génération. Directement reliée à la gendarmerie du bourg à trois kilomètres. Je ne suis pas d'une nature craintive. Je suis plutôt guerrière. Les caméras fonctionnent ainsi que les détecteurs de mouvements. Partout aux fenêtres et dans toute la surface du domaine. Bien évidemment les portes sont fermées à double tour. À la moindre alerte tout cela se mettrait à fonctionner. Alimenté par panneaux photovoltaïques si ruptures de courant. Je tiens à préciser tout cela pour rassurer le lecteur quelque peu émotif qui pourrait s'inquiéter. Ce jeudi soir du 13 juillet le crépuscule précède la tombée de la nuit. Il a fait très agréable toute la journée. La soirée est douce, pas le moindre souffle de vent. Je fais ma petite vaisselle. L'évier de la cuisine est disposé sous la fenêtre. Là-bas, au loin, je vois les lumières de la petite exploitation agricole de notre plus proche voisin. De chaque côté du chemin, les clôtures délimitent le pré des bovins. Celui des bovidés. Les moutons à droite. Les vaches à gauche. Machinalement je regarde par la vitre ouverte. Je vois une dame venir vers la maison. Elle est vêtue d'une robe claire, longue. Avec l'obscurité qui augmente, je ne discerne que sa silhouette. Ses longs cheveux flottent sur ses épaules. Elle doit être à environ trois cent mètres. Ni les bovins, ni les bovidés ne semblent y prêter la moindre attention. Ce qui est étrange car le plus souvent ces animaux s'approchent par curiosité. Cette dame tient un grand chien en laisse. Du moins je l'identifie comme un canidé de haute taille. Je trouve cette image magnifique. Je veux absolument prendre une photo car la nuit sera sans lune. Je rince l'assiette, la poêle, les couverts. Je lève les yeux pour regarder à nouveau. La dame marche toujours et pourtant elle est toujours au même endroit. Je suis soudain habitée d'une étrange impression. Depuis petite je suis confrontée à l'étrange. N'étant absolument pas peureuse, ni craintive, j'écarte le fin rideau pour mieux voir. D'ici une dizaine de minutes la nuit sera entièrement tombée. Si je veux prendre ma photo c'est maintenant. Je m'essuie les mains, je vais à la table pour y prendre mon téléphone. Je l'allume. Quand je reviens à la fenêtre, il n'y a plus personne. Mon mouvement a duré deux à trois secondes. Il est matériellement impossible que cette dame ait disparu. Comme si sa silhouette s'était évanouie. Comme si elle s'était "éteinte". Hors, il est tout à fait impossible de quitter le chemin clôturé de chaque côté. De surcroît il n'y aucun bosquet, aucun fourré derrière lequel se cacher. Les herbes ne sont pas hautes. Même couché on reste visible. Je quitte la cuisine pour sortir dans la cour. Pour aller jusqu'au portillon du jardinet. Il n'y a strictement personne. C'est une situation troublante. Je fais le tour de la demeure. Tout est en ordre. Je rentre car la nuit s'annonce fraîche. J'éteins les lumières extérieures pour monter à l'étage. Une bonne douche avant d'aller me coucher. Je regarde une nouvelle fois par la porte fenêtre que j'ouvre pour aller sur le balcon. Il n'y a personne. Je ne discerne plus que les vagues silhouettes des animaux. Je me couche pour lire encore un peu. Je tombe rapidement dans un profond sommeil. Le matin, je pense à cette étrange apparition. Le voisin le plus proche, agriculteur de profession, est un homme rationnel. Tout comme sa femme. Ils n'ont jamais évoqué d'histoires de fantômes. Je fais mon jogging en m'arrêtant là où se trouvait la dame. Aucune trace. Je n'y pense plus vraiment. C'est le lundi 14 aout, en faisant ma vaisselle, que je vois passer la dame. À peut-être une centaine de mètres de la propriété. Elle longe la palissade de notre jardinet et du potager. Il est 21 h45. La nuit ne va pas tarder. Cette fois j'ouvre la vitre pour lancer un "Hello" ! La dame avance lentement. C'est une démarche étrange. Mes sens me joueraient-ils des tours ? C'est comme si cette personne avançait en flottant. C'est un grand chien, probablement un doberman qu'elle tient à la laisse. Elle ne m'entend pas ou alors reste indifférente à mon second appel. Tout comme son animal. Les mains mouillées, tant pis, je me précipite pour récupérer mon téléphone. À l'instant où je l'allume, la dame tourne sa tête dans ma direction avant de disparaître derrière le mur de la grange. Je ne suis absolument pas du genre à m'enfuir en poussant des cris. Au contraire, je veux en avoir le cœur net. Je sors pour courir vers la grange. Il est matériellement impossible de disparaître comme vient de le faire cet étrange personnage. Je ne suis pas non plus du genre à halluciner. J'ai la tête bien sur les épaules. La pratique des Arts Martiaux depuis mes six ans, participent de ma totale confiance en moi. Ceinture noire troisième Dan je suis parfaitement capable de donner une solide correction, voire davantage, au plaisantin qui serait mal intentionné. Je fais deux fois le tour de la grange. Plus rien d'anormal. J'éteins toutes les lumières extérieures. Je vérifie que tout soit fermé. L'alarme fonctionne car les quatre diodes vertes sont allumées. Je monte prendre ma douche en pensant à cette apparition. Je déplore de ne pas avoir réalisé de photos. Aussi, toutes lumières de ma chambre éteintes, je vais sur le balcon avec mon Lumix. Cet un appareil qui permet de zoomer sans pixeliser même dans l'obscurité. J'ai beau scruter. Retenir ma respiration. Il ne se passe strictement plus rien. La nuit est sans lune. Le seul bruit est celui que font les animaux dans leurs prés. Je commence à bailler à m'en décrocher la mâchoire. Il est temps de me coucher. Très rapidement je m'endors. Au matin, après mon petit déjeuner, avant mon jogging, je refais le tour de la grange deux fois. Je vais voir à l'intérieur. C'est notre garage. Il n'y a évidement personne. J'élabore une stratégie pour ce soir. Si jamais je devais avoir une nouvelle "visite". Hélas, en soirée, il ne se passe rien. Je le déplore car cette fois j'ai mon Lumix à portée de mains. Fixé sur son trépieds. À suivre -
Faits étranges et choses inexplicables
Valona a répondu à un(e) sujet de Valona dans Esotérisme & Paranormal
Les choses inexplicables 4 Je suis dans ma chambre. Je trie mes vêtements dans l'armoire. J'aime beaucoup faire l'inventaire régulier de mes habits. Je les pose sur le lit. Je les examine dans le grand miroir de l'armoire. J'ai treize ans. C'est samedi. Un mois de décembre au climat plutôt doux. Je chantonne, je plie, je déplie, je mets sur des cintres. Maman monte me rejoindre pour me rappeler que nous mangeons chez papy et mamie ce soir. Qu'il faut que je pense à me préparer. Nous partons d'ici une demi heure. Elle me laisse car elle a à faire en bas. Soudain, dans un grincement lugubre, la porte du placard à côté de mon bureau s'ouvre doucement. En temps normal, quand je l'ouvre, ses charnières n'émettent aucun bruit particulier. C'est là que je range mes affaires de collège. Classeurs, bouquins, cahiers et affaires diverses. La partie basse fait office de meuble à chaussures. Il n'y a là rien qui puisse exercer une pression quelconque. Je traverse la pièce pour refermer le battant droit du placard. Je donne un tour de clef. Je retourne à mes rangements. Quelques minutes. Le grincement. Cette fois, je reste silencieuse. Je contemple la porte droite à nouveau entrouverte. Je m'exclame à haute voix : << Ça ne va pas recommencer, hein ! Parce que ça suffit ! >>. Je contourne le lit pour refermer une nouvelle fois le battant. Un tour de clef complet. Je me dépêche de m'habiller pour ce soir. Je ne cesse de regarder vers le placard. Il ne se passe plus rien. Je dévale les escaliers pour rejoindre mes parents. Comme toujours je leurs raconte cette anecdote étrange. Papa me confie qu'il viendra vérifier les gonds des deux portes. Nous passons une très agréable soirée en famille. Maman me demande de raconter ce qui s'est encore passé dans ma chambre. Mes grands parents ne sont pas du genre à tourner l'inexplicable en dérision. Ils ne se gaussent pas des choses qu'ils ne comprennent pas. Ils ne sont pas non plus à trouver des explications encore plus fumeuses que les faits. Papy émet des hypothèses en comparant avec des phénomènes qu'il a rencontré dans sa vie. D'autres situations vécues avec mamie qui restent à ce jour sans explications. Des suppositions. Il a de passionnantes histoires de fantômes et de revenants à partager. Il a vu des choses quand il était enfant. Nous sommes de retour vers vingt deux heures. Je monte immédiatement dans ma chambre après avoir embrassé mes parents. Papa me prie de l'appeler au moindre souci. En entrant dans la pièce je reste consternée. Le battant droit du placard est ouvert. Je le referme. Ces choses me mettent en colère plutôt qu'elles ne m'effraient. Je prend la lourde chaise de mon bureau pour bloquer cette maudite porte après un tour de clef. Je me déshabille et me mets en pyjama sans cesser de surveiller le placard. Je me couche. Je laisse le chevet allumé. Tous mes sens aux aguets, je guette le moindre bruit, le moindre mouvement. Maman entre dans la chambre. Elle s'assoit sur mon lit pour me demander si tout va bien. Elle regarde la chaise qui bloque la porte. Je la rassure. Elle me fait une dernière bise sur le front. Je reste seule. J'éteins la lampe. C'est ainsi que je finis par m'endormir sans nouvelles manifestations étranges. Le matin de ce dimanche, lorsque j'ouvre les yeux, tout est normal. La musique de mon téléphone. Maman m'attend en bas pour le petit déjeuner. À bientôt -
Je relis mes anciennes publications Je passe d'agréables vacances de Pâques. Elles se terminent dimanche. Je reprends lundi. Je suis impatiente de retrouver la faculté, mes copines, de reprendre le fil normal de ma vie d'étudiante en Sciences. Ce sera le dernier trimestre de cette troisième année universitaire. En juin commencent les épreuves sérieuses qui doivent conduire à l'obtention de ma Licence. Je suis vraiment pressée de remonter sur le ring et de gagner ce match. Je passe mes après-midi de vacances à faire de l'équitation. Mes entraînements de karaté continuent deux soirs par semaine. Je consacre les matinées à réviser mes cours, à anticiper les prochaines séances universitaires. Après mon jogging et ma douche je suis en pleine forme pour affronter ce passionnant travail. Je fais aussi de la pâtisserie. En soirée, seule dans ma chambre avant le couché, je vais visiter les différents forums où j'interviens. Où je publie mes petites histoires en suscitant diverses réactions. Ce qui m'amuse énormément. Il y a les admirateurs, les admiratrices, les indifférents, les envieux, les jalouses, les critiques, les commentateurs, les humoristes ou encore les accusateurs sans évoquer les moralistes. Je suis souvent pliée de rire en découvrant leurs interventions. C'est prodigieux. Bien évidemment je ne réponds jamais. Ce serait souvent descendre à des profondeurs effrayantes. Et je m'abstiens de démentir les allégations fantaisistes des uns et des autres. (Surtout des autres). Car démentir revient toujours à cautionner. Par contre, lorsque je relis mes textes qui remontent à deux ou trois ans, je les trouve remarquables, magnifiques et surtout généreux en détails. J'écris bien. Mon propos est clair, précis, lumineux et extrêmement descriptif. Je comprends que mes extraordinaires récits peuvent susciter envies, jalousies et frustrations. Je survole. Je pose donc à chaque fois le même constat. Si je n'étais pas passionnée de sciences, désireuse de devenir doctorante, maître de conférence, j'envisagerais avec bonheur la possibilité de devenir écrivaine, autrice en me lançant à corps perdu dans la littérature. J'y excelle. Quand je découvre la qualité de mes écrits, sur les différents forums où j'offre mes histoires, je suis admirative. j'ai toujours suscité l'admiration. Que ce soit de ma famille, que ce soit de mes professeurs ou encore de mes rares amis. C'est un sentiment exaltant d'être tant enviée, vénérée que sollicitée. Je m'endors souvent avec ces dernières pensées. C'est gratifiant. Dans la médiocrité de ce monde qui m'entoure c'est une immense satisfaction. Être brillante constitue la nourriture de l'esprit qui me permet de flatter mon moi profond. << Le moi est haïssable" ! >> disait Pascal. Je réponds par cette pertinence : << J'emmerde Pascal. Moi ! >>. Il n'y a pas que les forums qui me permettent une plongée savoureuse dans mon délicieux passé, il y a également mon Blog. Là aussi, c'est un bonheur de retrouver des textes datant de quatre années. Quand on est surdouée comme je le suis, il est difficile au profane, au lecteur lambda de constater l'unité parfaite de la suite de mes aventures. Je me congratule à chaque relecture. C'est si parfait. J'ai compté. J'ai publié une totalité de trois cent vingt quatre récits. Comme la plupart des adolescentes, j'ai débuté mes premiers écrits sur Doctissimo. Je pouvais parler cactus, chevaux, expériences scientifiques et déjà la sexualité avec un égal bonheur. Partager mes passions. Je vais donc persévérer dans cette complaisante satisfaction personnelle... Bisou
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Faits étranges et choses inexplicables
Valona a répondu à un(e) sujet de Valona dans Esotérisme & Paranormal
Les choses inexplicables 3 Je suis confortablement installée dans le fauteuil du salon. Je suis seule dans notre grande maison. Comme je l'ai déjà précisé c'est une maison de maître. Une grande demeure du dix neuvième siècle. Je vis là depuis toujours. J'ai douze ans et demi. Il y a eu le changement d'heure ce week-end. Le crépuscule est en avance d'une heure en ce mois d'octobre. Je suis plongée dans la lecture de mon livre. Le silence est total. C'est une grande pièce au mobilier victorien. J'allume la haute lampe à abat jour qui éclaire le fauteuil. Dans un mouvement mécanique. Soudain, il y a un bruit sec. Il résonne pourtant d'une étrange façon. Je lève les yeux. Je tourne la tête. Le bruit semble provenir de la grande bibliothèque. La pénombre s'installe inexorablement dans le salon. Je laisse mon regard s'habituer à l'obscurité naissante. Il n'est que dix huit heures quinze. Mes parents, professeurs de Faculté en troisième cycle, sont retenus en réunion. Je retourne à ma lecture. Je me concentre sur le récit. Quelques minutes de silence. Le bruit retentit une seconde fois. Cette fois je suis interloquée. Je m'interroge. . Je fixe l'endroit d'où je suppose provenir le bruit caverneux. Je ne vois rien. Je ne suis pas une fille réellement impressionnable. J'ai déjà été confrontée à de curieux phénomènes que je relate dans les épisodes précédents. Je fais le vide dans mon esprit avant de me replonger dans mon ouvrage. Quelques minutes. Pour la troisième fois ce bruit se fait entendre. Cette fois c'est comme s'il montait depuis la cave. Je me lève d'un bond pour me précipiter vers la grande horloge Westminster. Car c'est là que je le localise. J'en profite pour regarder l'heure. Je suis impatiente. J'attends le retour de mes parents. Je passe le bras dans le vide entre la bibliothèque et l'horloge qui carillonne soudain dix huit heures trente. J'ai pour mission de réchauffer les restes du gratin dauphinois. Je m'apprête à retourner vers le fauteuil. Je perçois le bruit d'une respiration. C'est tout prêt. Comme si quelqu'un était dans cet espace sombre. Pourtant il n'y a strictement personne ici. Je suis bien seule dans la maison. Nous n'avons pas d'animal de compagnie. Je passe mon bras. Il fait froid juste à cet endroit. Un froid glacial. C'est impressionnant. Je suis parcourue d'un frisson. Une décharge électrique. Je suis prise d'une frayeur dont je ne suis pas coutumière. Je file à toute vitesse pour quitter le salon. J'allume le lustre et les deux plafonniers. C'est beaucoup plus rassurant. Je me mets à courir dans le couloir, toutes lumières allumées, jusque dans la cuisine. Je retrouve mon calme en allumant le four et en préparant l'assaisonnement de la salade d'endives. Je ne cesse de regarder vers la porte du couloir. Je sens une présence. C'est très étrange. Comme si à tout instant quelqu'un entrerait dans la cuisine. Je mets les assiettes, les couverts. Papa et maman arrivent enfin. Ma peur me quitte. Le sentiment d'une présence également. Me voilà bien rassurée. Durant le repas je raconte l'anecdote à mes parents. Papa reste silencieux et m'écoute avec sérieux et attention. Il sait que sa petite princesse n'est pas du genre à fabuler. Maman me confie qu'elle a déjà entendu une respiration haletante à plusieurs reprises. Tout particulièrement en jouant du piano dans le salon. À son oreille, derrière son épaule. Nous connaissons bien l'historique de notre grande maison. Il ne s'est passé ici aucun drame. Elle a été construite sur l'emplacement d'une ancienne chapelle sur le domaine d'une commanderie Templière. Il y a des souterrains mais j'ai interdiction formelle d'y aller. Je suis une fille obéissante. Bien éduquée... À bientôt -
Bonjour Rien n'est plus triste que de ne pas publier dans un Blog personnel. C'est mon avis. C'est personnel. Aussi, pour remédier à cette lacune je poste ma petite histoire. Une histoire consacrée aux eumycètes. Que les incultes et les ignares se rassurent. Je m'en vais éclairer leur ignorance avec un écrit ludique. Comme chacun de mes récits je ne fais que relater une anecdote réelle. Je n'ai pas les capacités créatives d'une romancière. Même si dans mes rédactionnels j'utilise les "ficelles" du roman. Ce qui rend la lecture de mon propos beaucoup plus attractive. Bonne lecture. Bonnes découvertes. __________________________________ Champignons L'automne est la saison que je préfère. Lorsque la lumière diaphane des journées de la fin septembre éclaire toute chose avec pudeur. Ce sont ces trop rares après-midi de promenade qui me laissent, chaque année, le plus extraordinaire sentiment d'une saison finissante. Que ce soit des balades équestres, des promenades pédestres ou des balades à bicyclette, c'est l'impression élégiaque d'un changement imminent. Je garde un souvenir précis de ces automnes. Depuis le début de l'adolescence. Ce mardi après-midi là, j'étais sur mon cheval. Je parcourais un des sentiers qui passent à proximité des "Trois Chênes". C'est le point culminant sur la plus haute colline. Il y a une table d'orientation. Un petit abri pour les promeneurs. Il y a souvent des barbecues ici. Lorsque je descends le sentier des étangs, je passe dans le sous-bois des "Carmes". Un endroit magique. L'endroit respire le mystère. Avec un peu d'imagination, le promeneur à l'impression d'être un personnage des légendes arthuriennes. J'avance sur le chemin au milieu des arbres. Les couleurs oscillent entre l'ocre, les terres de Sienne, l'or et le vermeil. Le soleil se joue de ses rayons avec cette clarté d'automne si particulière. J'ai l'impression d'être au cœur même d'un prisme de lumière. Parfois aveuglée par la luminosité jaillissante entre les arbres. Même Chanel, mon fidèle cheval, semble se mouvoir dans cet univers avec un plaisir évident. Nous sommes à l'automne 2019. J'ai dix sept ans. Là, à ma droite, depuis les fourrés, une voix. Un homme s'adresse à moi. Vêtu "ville". Sans doute quinquagénaire, son accoutrement citadin, ici, en pleine forêt, ne laisse pas de surprendre. Il est coiffé d'un élégant chapeau. << Bonjour mademoiselle. Vous connaissez des coins à champignons dans les environs ? >> me demande t-il. Le quidam est poli. Presque obséquieux. Cela m'amuse toujours beaucoup. Il s'adresse à moi avec un léger accent méridional. Chanel s'arrête. Je salue le monsieur pour lui répondre : << Hélas non. Je ne vais pas à la cueillette ! >>. L'élégant monsieur en costume de velours se met à discuter. Nous bavardons un peu. Ce n'est qu'au bout d'une dizaine de minutes que je découvre le petit "détail" surréaliste qui me fait toujours un peu rire. C'est un cueilleur de champignons. Lorsqu'il comprends que je me suis rendue compte de ce "détail", il me fait : << C'est la saison ! >>. Nous rions tous les deux. Assise sur mon cheval, à quelques mètres de l'individu, je me sens en parfaite sécurité. Une simple impulsion des talons et je peux me sauver. L'élégant et facétieux monsieur me présente le résultat de sa probable cueillette. Il me présente ce magnifique spécimen en vantant ses mérites gastronomiques. Je n'arrête pas de rire aux éclats. C'est la première fois que je vois un tel champignon. Il est beau. Couvert d'un opercule léger. Le monsieur le fait coulisser pour m'en expliquer la fonction. Je regarde avec intérêt. Je découvre les attraits de la mycologie, cette science qui répertorie les champignons. C'est rapidement passionnant. Surtout que mon "professeur" en mycologie semble un véritable érudit. Un spécialiste de la famille des eumycètes. J'écoute avec attention tout en scrutant avec soin les démonstrations. Le gentil monsieur m'affirme que ce champignon peut se déguster "nature". Ce spécimen peut générer son propre assaisonnement lorsqu'il est préparé selon la tradition. Le mycologue affirme même que c'est une spécialité gastronomique fort prisée dans les milieux hédonistes. Il m'explique de quoi il est question. Après de longues hésitations, je fini par refuser. Beaucoup plus par timidité que par envie. Parce que depuis un bon quart d'heure, j'ai l'envie folle d'y goûter. J'aime bien les champignons, en omelette par exemple. Le brave monsieur précise même qu'il a les œufs si je préfère le champignon en omelette. J'éclate de rire lorsqu'il les extrait de son panier. Deux œufs magnifiques. Je sens monter un appétit d'ogresse. Pour ne pas succomber à cette terrible tentation culinaire, je préfère prendre congé. Le monsieur, pas du tout vexé, toujours souriant et poli, m'informe qu'il vient souvent à la cueillette dans le secteur. Si je désire goûter un de ces prochains après-midi, il me suffit de passer là entre 16 h et 18 h. Je promets d'envisager cette possibilité. Je salue poliment le brave homme qui agite son champignon tout en me regardant partir. Je me retourne plusieurs fois. Il reste ainsi à me faire coucou de sa main libre. Je suis dans un état de fringale élevée. Je me frotte sur la selle. Je n'arrête plus d'y penser. Même en cours. Je suis attirée par les hommes d'âge mûr. Et lorsqu'ils sont cueilleurs de champignons, c'est une attractivité supplémentaire. Hélas, le week-end et le mardi suivant, il ne cesse pas de pleuvoir. Je n'ai plus jamais revu mon élégant mycologue... _________________________________________________ Nous restons sur la lancée mycologique avec cette suite. Je tiens à préciser que chacun de mes récits est le résumé d'une anecdote vécue et bien réelle. Je ne suis pas seulement exhibitionniste mais également très voyeuse. J'aime autant être vue que voir. Après tout, les yeux, c'est fait pour regarder. Les seules larmes qui perlent parfois aux coins des miens ne sont que celles du plaisir. De jouir me les mouille. Quand je me regarde après l'orgasme je vois un visage tristounet alors que ce n'est que le reflet de mes jouissances délirantes. Je laisse aux malheureux d'y voir le mal... ____________________________________ Champignons - 2 Cueilleur un jour, cueilleur toujours Un après-midi d'automne. Je fais du cheval sur le chemin forestier qui va des ruines de la chapelle aux "trois chênes". Je tombe sur un cueilleur de champignons. Il m'en présente un magnifique spécimen. J'ai même envie de prendre une photographie pour ma collection privée. Tant il est beau. Ma collection n'est composée que de photos de champignons trouvées sur Internet. De posséder une photo prise par moi-même, devient une préoccupation ludique. Un rêve. Un désir. Un fantasme qu'il me faudra réaliser sous peine d'en être frustrée. Bien entendu, cette fois encore, je n'en fais rien. Je n'ai pas mon superbe appareil photo avec moi. Dommage? Il fait de bien meilleurs clichés que mon téléphone. Je reste un assez long moment à bavarder avec le mycologue qui ne cesse d'agiter son champignon. Il ne tarde pas à évoquer des recettes. M'invitant de le savourer cru. Là, de suite. Je reste évasive et volontairement secrète sur mes préférences culinaires. Après tout, je ne connais ce quidam que depuis un quart d'heure. Il doit avoir la quarantaine. Pantalon d'épais velours marron, chemise à carreaux, chaussures de randonnées. Il est plein d'humour, plutôt sympathique et d'une présence rassurante. Plein de courtoisies et de civilités. C'est un vrai gentleman. Lorsque je le salue avant de le laisser à sa cueillette, il me demande : << Vous allez me dénoncer n'est-ce pas ? >>. Je me retourne, j'éclate de rire avant de répondre : << Rassurez vous, je flirte avec l'interdit peut-être plus souvent que vous ! Bonne fin d'après-midi monsieur ! >>. Il semble soulagé. Même si je ne suis pas mycologue, la recherche de beaux champignons a déjà occupé nombre d'après-midi de mon adolescence. Je garde en mémoire quelques étonnantes découvertes. Surtout celles que j'ai aperçu depuis ma cachette en haut d'un mirador. Je me souviens de ce monsieur qui venait s'assoir dans l'herbe, en bas, sans se douter qu'il était épié à une petite centaine de mètres. J'ai ma paire de jumelles. Je me dis que dans ce monde devenu absurde, si un brave homme ne peut même plus cueillir des champignons, les montrer fièrement aux promeneuses, il devient urgent de changer ce monde en profondeur. Après tout, la plupart des forêts appartiennent à tout le monde. Ou du moins sont libres d'accès. Les champignons ne poussant pas sur la voie publique, il n'y a rien d'illicite à les trouver, à les chercher ou encore à les admirer dans quelques sous bois. Je me retourne une dernière fois pour lui faire un coucou amical. Il agite son superbe champignon. Je lève le pouce pour le féliciter. Mais pourquoi diable a t-il son pantalon aux genoux ? Je me réjouie pour l'automne qui s'annonce...
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Faits étranges et choses inexplicables
Valona a répondu à un(e) sujet de Valona dans Esotérisme & Paranormal
Les choses inexplicables 2 Ce sont les vacances de Pâques 2018. J'ai seize ans. J'aime partir à la découverte. Le plus souvent à bicyclette. C'est un après-midi doux et ensoleillé de la fin avril. Je suis même en T-shirt et en bermuda. Dans mon petit sac à dos le matériel nécessaire à mes expéditions Urbex. Je pars à l'aventure toute seule. J'apprécie énormément la solitude. Je suis fille unique et des habitudes se sont installées depuis l'enfance. Je passe quelquefois devant cette grande maison aux volets à moitié décrochés. Il y a des vitres cassées donnant sur des fenêtres ouvertes. Donnant sur des trous noirs. Je suis venue ici pour visiter la demeure. La bâtisse doit avoir une centaine d'années. Elle est isolée au bout d'une rue. Il y a la forêt à l'arrière et sur la gauche. Les murs sont constitués de briques rouges. Les tuiles noires et moussues par endroit. C'est la campagne. Pas de squatteurs dans la région. Les gens veillent et font ce qu'il faut pour les dissuader. Préventivement avec le principe "voisins vigilants. Des chasseurs ont un pavillon à une centaine de mètres. De quoi éloigner les nuisibles et les parasites. Je me suis renseignée à la boulangerie. La maison est inoccupée depuis près de vingt ans. Je cache ma bicyclette dans les buissons de genêt aux belles fleurs jaunes. De manière à pouvoir sauter sur la selle immédiatement en cas de danger. Il y a des briques saillantes qui permettent d'escalader le mètre cinquante. Je me retrouve sur le rebord de la fenêtre donnant sur ce qui semble être la cuisine. Je saute à pieds joints sur le carrelage vétuste en damier jaune et brun. Il règne là l'odeur de l'abandon et de la moisissure. Tout est en place mais tellement défraîchit, vieux et usé. Le buffet, la table, les chaises, une cuisinière à bois, une cuisinière à gaz. Dont la grosse bouteille bleue est encore branchée d'un câble blanchâtre. Je sors ma caméra du petit sac à dos. La lampe frontale dont la batterie chargée assure une autonomie de deux heures. La porte ne tient plus sur ses gonds depuis longtemps. Elle est à moitié effondrée contre l'évier en pierre de grès. Je me retrouve dans un couloir obscur. J'allume ma lampe. Je suis courageuse de nature. Jamais téméraire. Aussi, j'observe, je tente d'anticiper. Je déteste être le jouet du hasard. C'est un long couloir d'une vingtaine de mètres. Les plafonds sont hauts. Il y a un lustre poussiéreux. Tout est recouvert d'une couche de poussière. Il y a des portes sur la droite. Des portes sur la gauche. J'y colle mon oreille. Rien. Seuls me parviennent les bruits du dehors. Principalement le gazouillis des oiseaux. J'ouvre les portes unes à unes. Toutes les pièces sont meublées, vides. Sans vie. Il y a une terrible tristesse qui règne ici. Ce qui créé une étrange sensation de désespoir. Je laisse toutes les portes ouvertes. J'explore avec soin. Je filme chaque chambre. C'est quand je m'apprête à monter les premières marches du large escalier que soudain j'entends distinctement quelqu'un pleurer. Je n'ai pas encore peur. Je n'arrive pas à localiser d'où peuvent provenir les bruits. Est-ce un enfant ? Une femme ? Je reste immobile. Je dresse l'oreille. Soudain, comme un jeu de domino, toutes les portes se referment une après l'autre. D'abord celles de gauche. Puis celles de droite. Je suis terrifiée. Il n'y a pas de mot pour décrire la panique qui me terrorise. Je cavale à toute vitesse vers la cuisine. Je la traverse en courant. Je grimpe à la fenêtre pour sauter dans l'herbe. Les vivants sont pourtant bien plus à craindre que les morts. Mais là, je dois admettre que j'ai la trouille de ma vie. En montant sur ma bicyclette je prends soudain conscience que j'ai pénétré une maison hantée. Personne ne me croira jamais. Peu importe. De toute façon les gens ne se mettent à croire au paranormal qu'après y avoir été confronté. Arrivée à la maison je prends une douche. Je suis d'une nature calme, pondérée et réfléchie. Seule dans ma chambre je visionne les images sur mon MacBook Pro. Elles ne donnent rien. C'est comme si j'avais filmé au travers d'un épais brouillard. Toute chose se discerne avec difficulté. Je me promets de retourner là-bas car je veux absolument filmer un phénomène, une apparition. Hélas, quand j'y retourne quelques semaines plus tard, il y a des engins de chantier et toutes les fenêtres sont condamnées. Il y a deux messieurs qui regardent un plan. Je leurs demande ce qui se passe. L'un deux m'explique que la maison va être détruite. Qu'il y aura bientôt la construction d'une salle polyvalente. Quelle déception pour moi. Je fais le tour de la bâtisse dans l'espoir de trouver un moyen d'y entrer. Impossible. Je ne saurai jamais. Je n'aurai jamais d'explications. C'est frustrant... Bisou -
Les choses inexplicables Je suis à la cave entrain de nettoyer ma paire de skis. Nous partons lundi pour un séjour en station de sports d'hiver. J'ai douze ans et demi. Je suis seule. Maman m'a confié une mission. Sortir le linge de la machine pour le mettre dans le sèche linge. La buanderie est une grande pièce du sous-sol. Il y a deux vieilles armoires de famille. L'une contient des accessoires de nettoyages, balais, serpillères, seaux, poudres à laver et savons. L'autre contient le linge que nous utilisons en été dans le jardin. Produits de purification pour l'eau de la piscine, les serviettes, les peignoirs, les coussins pour la balancelle. Tous ces ustensiles encombrants qu'il faut bien ranger quelque part. Je place la paire de skis sur le râtelier avec celles de mes parents. C'est un bruit étrange qui attire mon attention. À bien écouter, c'est la seconde fois qu'il se fait entendre ce soir. La première fois je n'y ai pas prêté attention. Mais là, maintenant qu'il se reproduit, je cesse de bouger. C'est un bruit sourd. Caverneux. Il pourrait évoquer un coup porté avec un objet lourd dans une grande salle. J'écoute attentivement. Je reste quelques minutes immobile. Je ne suis pas spécialement peureuse. Il ne se passe plus rien. Je quitte cette partie de la cave qui communique avec le garage de nos voitures et des motos. Je suis dans la buanderie. Accroupie devant le hublot ouvert de la machine. J'en tire le linge humide pour le faire tomber dans la corbeille. Soudain, le même bruit. Plus fort. Je me retourne en cessant de respirer. Un coup sourd qui semble provenir de l'intérieur de l'armoire à linge. C'est violent. Il arrive quelquefois qu'une fouine habite notre grenier. Jamais la cave. Papa a déjà eu affaire à un loir un jour. Ce sont des animaux qui affectionnent les greniers des maisons à la campagne. Mais là, avec ce que je viens d'entendre, il faudrait que ce soit une fouine ou un loir de la taille d'un gros chien. Je me dépêche de mettre le contenu de la corbeille dans le sèche linge. Je ferme la porte. Je règle le thermostat. Je crois halluciner. La vieille clef de cuivre de l'armoire tombe soudain sur le sol pavé. Dans un bruit de cliquetis. Je m'approche pour la ramasser. Pour la remettre dans le trou de la serrure. Je me dépêche de filer. Juste en sortant. Le même bruit de la clef qui retombe au sol. Je l'ai pourtant bien remis en place. Pour être certaine j'ai même donné un demi tour afin qu'elle ne bouge plus. Je suis inquiète. Cette fois, en remontant de la cave, en rejoignant maman dans la salle de bain, je raconte ce qui vient de m'arriver. Maman et papa ont toujours prêté une oreille attentive à chacun de mes propos. Ils n'ont jamais tourné en dérision une de mes affirmations. Jamais. Aussi, maman me confie qu'elle aussi a déjà eu l'impression d'une "présence" dans notre maison. De rares fois. C'est une grande demeure du dix neuvième siècle. Cette maison possède une histoire. Papa n'a jamais rien remarqué d'étrange. Je reste avec une curieuse impression. Je me rappelle de chacune des manifestations de ces phénomènes depuis petite. Je partagerai ici d'autres anecdotes vécues... Bisou
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Mon fantasme de faire l'actrice Le temps passe. Mes fantasmes s'installent durablement. Depuis le début de la puberté l'image que me renvoie le miroir m'érotise. Je me trouve de plus en plus attractive. Je comprends le regard des hommes. Il arrive quelquefois que cette attractivité me plonge dans l'embarras. J'entre dans une pièce empli de gens qui bavardent. De personnes qui discutent. C'est soudain le silence. À l'adolescence je croyais que c'était la conséquence d'une bévue, d'une bêtise. Depuis mes 15 ans je sais de quoi il en retourne. C'est parfois difficile d'être belle. À 18 ans je n'ai plus qu'une seule solution. M'accepter telle que je suis. Il faut surmonter quantité de considérations, d'à priori et d'idées toutes faites. Je m'y applique. Aux prix de nombreuses introspections solitaires durant mes promenades à bicyclettes. Aujourd'hui j'en ai vingt et un. Tout est réglé dans ce domaine. L'image que me renvoie le miroir participe aujourd'hui à mon plein épanouissement. Nous sommes trois filles à l'université à présenter des physiques "d'exceptions". Nous sommes très copines sans toutefois êtres complices. Nous ne partageons que ce constat : nous attirons l'attention de tous les hommes sur nos personnes. Nous avons appris à vivre avec ce phénomène. En ce qui me concerne, conjuguée à mes tendances exhibitionnistes, cette beauté insolente, participe de mon plaisir de vivre. Je suis souriante, de nature optimiste et j'aime rire. Je suis très consciente de l'évolution de mon épanouissement. Une acuité lucide et assumée qui me permet d'exister pleinement. Sans trop de complexes, sans trop de questionnements et surtout sans me mettre un quelconque fil à la patte. J'évoque quelquefois mes fantasmes avec Jonathan. Il est devenu mon ami intime. Il me respecte. Avec mon papa c'est l'homme le plus attentionné. Depuis quelques mois j'ai le désir grandissant de tenter une expérience "d'actrice". Je suis inscrite sur des sites particuliers. Des choses qui ne sont accessibles que par TOR. Le Dakweb offre l'extraordinaire. Quel que soit le centre d'intérêt de celui qui le fréquente. On y trouve ce qui ne se trouve nulle part ailleurs. Je navigue avec NordVPN. Une sécurité supplémentaire qui garantie l'anonymat le plus absolu. Aucune traçabilité car une mise à jour quotidienne. C'est important de le préciser. On peut surfer où on veut, sur ce qu'on veut, et dans la plus parfaite sérénité. Quand il y a des "pièges", un peu d'attention permet de les déjouer. J'ai le fantasme de faire "l'actrice" dans un film privé. Un film qui n'appartiendrait qu'à moi. Aucun désir de le publier ou encore de le rendre public. Même sur un de ces sites très "spéciaux" que je fréquente assidument. Des "amateurs" qui proposent leurs réalisations personnelles. Ce que je ne veux pas faire. Mon fantasme est purement personnel, narcissique et auto centré. J'aime me laisser enivrer par mon image dans le miroir. Bien évidemment, j'ai déjà tenté de petites expériences avec une caméra numérique. Couplée à la caméra hyper classe de mon I-phone. J'ai filmé quelques exhibes à l'insu de mes voyeurs involontaires devenus "acteurs". Mais ce n'est pas réellement "plein". Il manque le facteur humain. La personne qui tiendrait la caméra afin que l'ensemble soit moins statique. Je ne désire pas que ce soit Jonathan. Je n'en parle à aucune copine de l'université. J'ai bien une petite idée. Mais ce n'est pas simple. En parler à une autre fille est la certitude d'être trahie. Il faut que ce soit un garçon. Pour deux raisons. Parce que les hommes ne sont ni des adversaires, ni des ennemis mais des complices éventuels. Certains peuvent même êtres les plus précieux amis. Je n'ai aucun contentieux avec la gente masculine. J'aime les hommes. Ils savent se montrer aussi facétieux que triviaux et souvent très amusants. Parfois sans s'en rendre compte. Je parle ici de ceux dotés d'intelligence. La seconde raison est simple. La présence d'un garçon tenant la caméra, filmant mes petites déviances, prolongerait mes excitantes "exactions" à leurs limites ultimes. Cette simple idée me couvre de délicieux frissons. Je pense donc à ce garçon vietnamien qui me draguait gentiment il y a deux ans. Merveilleusement beau. Merveilleusement timide. Merveilleusement amoureux. Hélas, trop petit, trop chétif et trop silencieux. J'ai ses coordonnées. Il m'arrive de le croiser à l'université. Il est élégant, raffiné, très secret. Avant de dormir, c'est à lui que je pense pour réaliser ce fantasme. Je "LE" ferais bien avec lui. Une caresse buccale alors qu'il me filmerait. Bien évidemment avec ma caméra. Pas question de lui laisser quoi que ce soit. Je nous imagine entourés de miroirs. Ce qui permettrait une infinité d'angles différents. Je suis de plus en plus follement vicieuse. Je veux jouir de chaque instant de ma jeunesse. Je veux me fabriquer des milliers d'autres souvenirs. En m'entourant de précautions. Le simple fait de partager tout cela ici, sous l'anonymat de mon pseudo, avec plein d'inconnus me plonge dans des états extatiques. Merci... Bisou
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C'est un succès grandissant Je reviens ici sur ce sujet. J'ai fort à faire avec mes études. Au mois de juin de l'année prochaine m'attendent les premières véritables épreuves universitaires. Ma Licence de Sciences. Je sais les sacrifices qu'il me faut concéder. Je ne visite mon Blog que le soir avant de me coucher, juste après ma douche. Depuis la création de cet espace personnel je totalise 8 657 visiteurs. Ce Blog référencé nulle part est parfois découvert par des explorateurs pugnaces. Souvent amateurs de littératures ils arrivent à trouver les espaces virtuels les plus secrets. Sur ce nombre de visiteurs il y en a 6 432 qui ont lu au moins un de mes récits. L'interface permet de savoir avec exactitude qui fait quoi sur mon espace. Mon Blog compte 5 588 abonnés. Ils reçoivent la newsletter mensuelle tous les 5 du mois. L'interface indique les adresses IP des inscrits. Il y a des canadiens francophones, des québécois, des belges, des Suisses, une fille de Nouvelle Zélande. Des gens des États-Unis. Et même des français. Parmi ces abonnés il y a deux intervenants qui fréquentent également "forum.fr". Bien évidemment, je serai aussi discrète à leur encontre qu'ils le sont à mon égard. Ils ne se connaissent pas entre eux. C'est amusant. Mais j'apprécie leur grande preuve de tact. Je ne tiens pas du tout à faire une quelconque publicité pour mon Blog. Fidèle à l'adage "pour vivre heureuses, vivons cachées" je reste résolument très réservée. Je préserve ainsi mon petit espace de liberté virtuelle. Pour moi, cette liberté se doit d'être aussi gratifiante que la liberté de ma vie réelle. Je tiens donc à remercier ici ces deux charmants inscrits sur forum.fr et sur mon Blog. Ils témoignent du plaisir de visiter régulièrement mon espace de créations sur sa messagerie privée. Deux parfaits gentlemen que j'embrasse très fort. Qui m'ont promis de ne jamais rien révéler. J'espère avoir un peu de temps durant les vacances de fin d'année. J'aimerais beaucoup raconter quelques aventures vécues cet été. Avec mes parents, nous avons loué une belle propriété isolée au bord de l'océan. Deux mois d'un bonheur sans nuages. Quelques belles surprises. Comme la visite de Jonathan durant trois jours. Le coquin a réussi à convaincre ses parents à passer dans la région. Ils ont garé leur van à proximité du bourg voisin. Ils sont venus manger deux soirs à la maison. Ses parents et les miens se connaissent vaguement. Ce fut donc l'occasion de faire plus ample connaissance. J'avoue avoir été un peu triste quand ils sont repartis. Nous gardons toutefois un contact permanent avec Jonathan. Quelques séances de webcam coquines. C'est frustrant. Nous préférons nos séances dans le réel. C'est devenu un vrai rituel. Depuis septembre nous avons bien évidemment repris nos petites habitudes des dimanches soirs. Ça atteint des "sommets". Mes promenades à bicyclette sous des chaleurs parfois caniculaires. J'adore la canicule. Je déborde d'énergie sous le chaud soleil d'été. J'ai donc pu m'offrir quelques "frissons" et quelques "frayeurs", lors d'épiques aventures. La région propose un réseau de pistes cyclables assez conséquent. Certaines sont de véritables "véloroutes" très fréquentées. J'y ai fait quelques rencontres très sympathiques. Notamment une fille de mon âge, étudiante en médecine. Avec ses parents en camping, elle est restée à proximité une semaine. Nous nous sommes bien amusées. Je lui ai fait découvrir mes passions et mes penchants l'avant dernier jour. Elle m'a fait découvrir les siens. Passionnant d'avoir des fantasmes à échanger, à tester et à mettre en pratique. Je précise toutefois qu'une distance physique était respectée en toutes occasions. Je suis hétérosexuelle. Totalement. Nous sommes restées en contacts mais depuis la mi octobre ces liens s'effilochent quelque peu. Elle a rencontré un garçon... Bisous
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Depuis l'enfance , visites régulières d'une entité .
Valona a répondu à un(e) sujet de Oncle_Julien dans Esotérisme & Paranormal
Mystères J'ai été confrontée à des phénomènes étranges lorsque j'avais douze ans. Je me suis documentée. Il semblerait que les phénomènes paranormaux ont lieu dans l'environnement des filles pré pubères. Je devais en faire partie car j'ai vécu des choses réellement étranges. Un peu du même ordre que les vôtres. Je rangeais mes jouets et mes livres dans un petit placard à deux portes sous l'étagère. Un soir, alors que je suis à faire mes devoirs, il y a un grincement étrange. Concentrée sur mes écrits je n'y porte pas immédiatement attention. De curieux bruissements derrière moi. Je me retourne. Les deux portes du placard sont ouvertes. Je suis pourtant certaine de toujours les fermer. Elles n'ont d'ailleurs aucune raison d'êtres ouvertes. Je n'y ai pas touché depuis au moins deux jours. Je me lève pour aller les refermer. Un tour de clef. Je retourne à la rédaction de mon texte. Je ne pense plus à autre chose qu'à la rédaction qu'il me faut rendre demain en cours. Soudain, derrière moi, les mêmes grincements. Je me retourne. Cette fois, prise de peur, je referme rapidement les portes que je bloque avec le fauteuil. Je me dépêche de remballer mes affaires. Je descends à toute vitesse. Maman est toute étonnée de me voir m'installer à la table du salon. Je n'ose pas lui raconter ce qui m'a effrayé à l'étage. Je termine mon écrit. Je range le tout dans mon cartable. Il va être l'heure du repas. Prenant tout mon courage, je remonte dans ma chambre. Tout est en ordre. Mais je ne sais pas encore que ce n'est que le début de manifestations paranormales qui vont perduré jusqu'à mes seize ans. -
De quoi être réjouie Je tiens à remercier toutes mes fidèles lectrices et tous mes fidèles lecteurs. Tous les intervenants qui me suivent depuis plus de deux ans. Forum.fr est un de mes sites préférés. J'aime venir m'y promener. Ce forum est remarquablement bien tenu. La modération est efficace. L'administration dirige l'ensemble avec un goût certain. Pas de partis pris, pas d'orientations quelconques. On peut s'exprimer ici avec une rare liberté et dans les différentes rubriques proposées. Le soir, dès mes révisions et mes travaux d'étudiante terminés, après le repas, j'aime à lire les nouveaux sujets publiés par les uns et les autres. C'est très souvent très intéressant. Parfois, les commentaires rajoutent encore à l'intérêt que les sujets abordés suscitent. J'ai même des admirateurs. Ils sont si gentils C'est donc un réel plaisir que d'être une des composantes de ce lieu virtuel à nul autre pareil. Je suis fière d'appartenir à cette communauté. La diversité des inscrits est une richesse supplémentaire. Même si je n'interviens que sur quelques rubriques précises, je ne néglige jamais d'aller à la découverte des autres. Il y a quelques esthètes. Quelques "humoristes". Des gens plein d'esprits. Des littéraires. Des matheux. Des poètes. Des cuisiniers. Des auteurs. Des analystes. Des "psychologues" et même des "psychanalystes". Je sais lire entre les lignes. La finesse d'esprit de certains auteurs permet de découvrir quelques doubles sens glissés avec habileté. D'autres encore savent proposer une publication à différents niveaux de lectures. C'est parfois très fort. C'est donc avec une grande joie que je publie quand le temps me permet de le faire. Je privilégie mes études. Quelques facteurs impérieux qui ont toute ma priorité. Je vous embrasse toutes et tous... Bisou
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J'ai menti sur mon âge En m'inscrivant sur ce forum en 2019, j'ai menti sur mon âge. Je me suis vieillie de deux ans. Je n'avais que dix huit ans. L'âge légal toutefois. Une certaine crainte de ne pas être crédible à 18 ans, je me suis donnée 20 ans. Ce n'est pas du tout par un manque de confiance en moi mais plutôt par un manque de confiance envers les lecteurs. Je venais d'une expérience assez nauséabonde sur le forum de Doctissimo. J'y ai laissé mon profil mais je n'y publie plus. Je n'y vais même plus. Leur politique de connexion ne convient pas du tout à l'idée que je me fais de la liberté d'aller et de venir. Ni ma meilleure amie, ni mon complice Jonathan, ni mes proches, ne connaissent le pseudo "Valona". Ce pseudo que je me suis donnée en m'inscrivant sur différents forums ou encore sur certains sites. Je ne sais même pas si parmi mes relations quelqu'un connaît "Forum.Fr". A part Jonathan, personne ne pourrait d'ailleurs se reconnaître véritablement dans mes narrations. Il serait probablement très heureux de savoir que je lui ai offert ce pseudo "Jonathan". Que je raconte nos aventures du dimanche soir. Parfois, je me sens tellement naïve dans mes récits que je préfère livrer la vérité. Que personne ne se sente offusqué. Je n'ai commis aucun crime, aucun délit. Je ne me suis pas moquée de quiconque. Tout cela n'est que du vent et n'entraîne aucune conséquence... Bisou
