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Totof44

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Tout ce qui a été posté par Totof44

  1. Totof44

    domocratie

    Pour moi, cette possibilité ouverte par la réforme de 2008 est une bonne chose dans l'absolu. Si une loi contraire à la Constitution était promulguée et que malgré les avis unanimes des juristes devait continuer à s'appliquer, ce serait un problème. Encore faudrait-il que la Constitution soit véritablement un texte qui protège le Peuple contre de potentielles envies tyranniques des gouvernants. Pour moi, il faudrait surtout revoir le mode de désignation des membres du Conseil constitutionnel. Je propose que la moitié d'entre eux soient nommés après avoir été proposés par des personnes capables de certifier de leurs compétences juridiques, ou de leur bonne connaissance de la Constitution ou de son esprit (membres sortants, anciens présidents de la République, magistrats à la Cour des Comptes, à la Cour de Cassation, au Conseil d'Etat, anciens constituants...), et approuvés par une majorité qualifiée des parlementaires (donc majorité transpartisane, gage d'impartialité). Deuxièmement, je propose qu'il ne puisse y avoir de décision d'inconstitutionnalité en matières économique et sociale qu'en cas de viol flagrant et évident de la Constitution. Et enfin que les juges puissent faire part de leur désaccord avec la décision de constitutionnalité ou d'inconstitutionnalité.
  2. Totof44

    domocratie

    L'élection par le vote a ses vertus, le tirage au sort en a d'autres. Je trouve important de garder ce moment, où, qui que nous soyons, on a la même voix pour décider d'une ligne politique. Mais je trouve aussi important que certains responsables politiques soient désignés par le sort. Premièrement, parce que celui qui a eu le pouvoir sans le conquérir ne l’appréhendera pas de la même façon. Des instances citoyennes, c'est une garantie que les élus mènent des politiques conformes à l'intérêt général. Je ne suis absolument pas d'accord avec vous sur la fin : quand est ce que l'élection par le vote garantie la compétence et le sens des responsabilités de l'élu ? A aucun moment d'après moi. D'ailleurs, les bruns ne réclament pas le RIC, ils réclament l'autorité, la gestion par une main de fer dans un gant de fer
  3. Totof44

    domocratie

    En effet je n'ai pas compris. "domocratie", c'est pas une faute de frappe ? Les jaunes, je suis inclus dedans ?? D'habitude je suis le rouge ou le vert. A moins que n'ayez voulu vous montrer sarcastique
  4. Totof44

    domocratie

    La démocratie suppose un Etat de droit d'une part et la souveraineté du Peuple d'autre part. En France, nous vivons dans un Etat de droits, les responsables politiques sont régulièrement élus, mais pour autant, nous-même ne sommes pas un Peuple souverain. Nos institutions sont donc celles d'un régime oligarchique, pas démocratique. Je suis obligé d'aligner mes affirmations dans cet ordre, parce qu'en général, lorsque je commence par affirmer que nous ne vivons pas en démocratie, je fais face à des contradicteurs qui se bouchent les oreilles, et me répondent que si je ne suis pas content, je n'ai qu'à aller vivre en Corée du Nord ou en Arabie saoudite, comme si entre la véritable démocratie et un régime totalitaire des plus repoussants, il n'y avait aucune demi-mesure. Cet avec un sourire que j’appréhende ces adjectifs qui viennent qualifier le terme "démocratie", car si vous y réfléchissez un instant, parler de "démocratie délibérative et participative", c'est en fait un pléonasme. J'ai peine à croire qu'une démocratie totalement directe puisse fonctionner. Je serais donc favorable à ce que nos élus soient d'abord beaucoup plus représentatifs de la population et que les citoyens disposent de véritables institutions. Mais d'abord, il me faut démontrer que nous ne sommes pas souverains. 1) D'abord, lorsque nous sommes appelés à voter à un référendum, les élus peuvent piétiner le vote des Français ; 2) Lors d'élections, les candidats nous sont imposés par les appareils, la moindre des contreparties serait de nous permettre de tous les récuser en reconnaissant le vote blanc ; 3) Nous croyons pouvoir choisir en toute connaissance de causes, mais en réalité le budget de campagne et la couverture médiatique dont disposent les candidats leur fait démarrer la course à des niveaux différents ; 4) Nous croyons être égaux devant le vote, mais lors de scrutin de listes, si vous votez pour une liste qui n'atteint pas le seuil de représentativité, votre voix ne compte pas ; 5) Nous croyons être égaux devant le vote, mais les instituts de sondages tentent de nous dire que les élections sont jouées d'avance, et que si vous ne votez pas pour l'un des quatre qui se trouve en tête, votre vote est inutile puisque votre candidat n'aurait aucune chance de se qualifier au second tour ; 6) Nous croyons être égaux devant le vote, mais le scrutin uninominal à deux tours peut permettre à quelqu'un qui réunit une majorité toute relative des électeurs au premier tour de gagner second, quant bien même il susciterait le rejet d'une majorité absolue des autres électeurs ; 7) Une promesse n'engage que celui qui l'écoute : ainsi, une fois élu, on peut choisir les promesses qu'on tiendra et celle qu'on jettera à la poubelle. Par ailleurs, on peut aussi mettre en oeuvre plein de mesures qu'on n'avait pas promises sans demander aux électeurs leur avis, y compris lorsqu'il s'agit de mesures qui s'opposent à l'esprit du programme sur lequel on a été élu ; 8) Ce n'est pas un communiste révolutionnaire qui l'affirme, mais des gens très bien comme Aristote ou Montesquieu : l'élection par le vote abouti mécaniquement à la prise du pouvoir par la caste la plus puissante. C'est encore plus révélateur lorsque le suffrage se fait à deux degrés : regardez la tronche des sénateurs. 9) De plus, les pouvoirs de ceux qui sont élus vont en diminuant : l'UE, l'OTAN nous ont piqué une part considérable de notre souveraineté. Mais n'oublions pas que les autorités administratives indépendantes ont aussi des pouvoirs croissants ; 10) Mais quelle notre Souveraineté, au jour où nous sommes contraints d'importer des quantités incroyables de matières premières pour notre énergie, et même pour notre alimentation ? 11) Et puis, dans notre pays, la Justice n'est pas assez indépendante de l'exécutif. Le Président de la République dispose du droit de grâce et nomme les magistrats et le ministre de la justice a une autorité sur le Parquet et sur la direction des affaires judiciaires. Je proposerais donc : 1) Que le Sénat disparaisse et qu'une Assemblée populaire constituée de citoyens tirés au sort constitue la chambre haute ; 2) Que les autorités administratives indépendantes soient placées sous l'autorité du Parlement, ou qu'elle n'aient plus de pouvoir significatif ; 3) Qu'on change les modes de scrutins pour avoir des élus plus représentatifs et qu'on limite le cumul des mandats dans le temps ; 4) Que 10% des membres des conseils territoriaux soient des citoyens tirés au sort ; 5) Que les citoyens puissent se réunir mensuellement en Sections (à l'échelle du bureau de vote), y élisent des porte-parole qui seraient les interlocuteurs privilégiés des élus, et qui puissent faire le lien entre décideurs et citoyens. Ces Sections seraient un haut lieu de politisation, d'échanges, et de rencontres. 6) Permettre à l'Assemblée populaire de voter (avec des gardes-fous) la suspension du Président de la République et/ou de la la Chambre des députés et l'organisation d'un référendum révocatoire. 7) Permettre aux Sections de faire la même chose à l'égard des Conseils municipaux, départementaux, communautaires et régionaux. 8) Instituer le référendum d'initiative citoyenne à l'échelle locale et à l'échelle nationale 9) Mettre en ligne une plateforme participative de façon permanente pour permettre à chacun d'exposer ses propositions, avis, idées.
  5. J'ai rapidement parcouru les commentaires. Et j'ai eu un extrait de ce que dit Zemmour. On va être très clair : il n'a plus qu'un pas à faire pour inviter les gens à s'armer pour casser de l'arabe, casser de l'étranger, casser du musulman. Certains argumentent que toutes les opinions ont le droit de citée. Non. La liberté d'opinion est absolue, pas la liberté d'expression. L'appel à la haine, la diffamation, la calomnie, l'injure publique, le racisme ne sont pas autorisés. Et on retrouve précisément plusieurs de ces interdits que Zemmour outrepasse largement dans son discours. Deuxièmement, si les représentants de tous les principaux partis doivent avoir un temps de parole équitable dans les médias, ça n'est pas le cas des polémistes qui ne représentent que leurs propres personnes. Autrement dit, il serait honteux de censurer les représentants du RN au motif que leurs idées ne nous plaisent pas, car des électeurs ont choisi d'être représentés par ce parti. Mais quand une rédaction prend la décision d'accorder un large temps de parole à Zemmour ou autre polémiste, elle fait un choix éditorial. Elle aurait parfaitement pu faire le choix opposé. En l'occurence, il semble que ce soit Namias tout seul qui ait décidé. Mais, là, en plus, il se trouve que Zemmour venait d'être condamné pour la énième fois à cause de ses propos. Et ses admirateurs nous accusent de vouloir censurer ! C'est drôle, car ce sont souvent les mêmes qui se plaignent d'une justice soit-disant laxiste. Vous choisissez vos délits et vos délinquants. Zemmour est un délinquant multi-récidiviste et Namias se rend complice en lui accordant une telle tribune. Qu'on ne me fasse pas dire ce que je ne dis pas. Ce n'est pas à LCI ni à aucun média de censurer nécessairement Zemmour. C'est à lui-même de retrouver ses filtres, et à la Justice de le punir lorsqu'il enfreint la loi. Je conteste juste le choix éditorial. Et il se trouve que bon nombre de journalistes de la rédaction également. Pour nous, disons simplement si nous sommes choqués que nous boycottons LCI tant que Namias y sera, et puis souhaitons que la Justice fasse son travail. Le problème est à régler au sein de LCI. D'aucuns estiment qu'il aurait fallu un débat en plateau. Mais il n'y a pas de crédit à apporter au discours de Zemmour. Il ne fait que répandre de la peur, parce qu'il éprouve de la haine, et ses arguments ne reposent sur rien de factuel. C'est de la fumée. On débat avec des gens sérieux, pas avec ça.
  6. C'est clairement le cas du burkini, mais du voile... Un provocateur cherche précisément à susciter des réactions
  7. Si rectifier les intox proférées par les tenants de l'assimilationnisme, c'est être agressif, désolé.
  8. J'ai dit 1905 pour corriger une petite erreur de l'auteur du commentaire à qui je répondais. Du coup c'est bien des révolutionnaires de 1789 que je parle, ceux que vous accusez de vol. Mais la laïcité n'est ni l'anti-religion ni l'athéisme, ni agnosticisme... Si des parents sont anticléricaux et que cela fonde leur éducation, qu'ils se dirigent vers le privé.
  9. Ce pourrait être un argument recevable, mais ce n'est pas ce qu'il a dit. Lui explique que l'appel à la tolérance de la FCPE est une atteinte à la laïcité. Alors que ce n'est pas le cas.
  10. 1905. Je n'ai pas compris ce commentaire. Je répondais à morfou qui accusait les révolutionnaires de vol.
  11. Il me semblait que le concordat avait été signé entre la France et le Vatican seulement Non madame, à ce jour, rien n'interdit à un parent d'élève accompagnateur de porter un signe religieux. Ne vous en déplaise.
  12. De quel droit l'Eglise s'était approprié 6% des terres ? De quel droit touchait-elle la dîme ? De quel droit le clergé était-il dispenser de payer l'impôt ? La moitié des dépenses de l'Etat passait dans les arrérages de la dette, il fallait trouver de l'argent. Ses biens lui ont donc été confisqué (sur proposition d'un évêque d'ailleurs). Et non, ce n'est pas à cause de ça qu'on leur verse de l'argent. Mais encore une fois, ce n'est pas tant pour contester cet état de fait, que pour démonter un argument fallacieux que je signale ceci.
  13. Parce que Marie-Chantal et sa croix se fait traiter de communautariste environ trente-cinq fois par jour dans les médias, excuse-moi, je n'avais pas l'info l'intolérance mais je croyais que l'Etat ne finance aucun culte ? Mais à la rigueur, je dis cela, non pour le remettre en cause (je pourrais), mais pour démonter l'argument fallacieux selon lequel c'est l'islam qui jouirait de privilèges.
  14. Non, tu vois, j'arrive même à déchiffrer tout le tas d'appel à la haine, de focus anti-islam, de refus des principes fondamentaux de notre pays que vous exprimez.
  15. Il avait aussi besoin de ne pas froisser la multitude d'anticléricaux qui l’entouraient. Pour ça que le concordat ne reconnaissait pas le catholicisme comme religion d'Etat, mais comme religion de la majorité. Et c'est un fait : pratiquement tous les Français étaient catholiques. Cette affiche appelle à la tolérance, et rappelle que la loi l'autorise. C'est bien ce que je me disais. Tu lances des intox. Moi je démontre, preuves à l'appui.
  16. c'est marrant, toujours la même sur qui on fait un focus.
  17. C'est donc bien vous qui piétinez la laïcité, la fraternité universelle, la liberté de conscience et d'expression de celle-ci.
  18. Comme si tous te regardaient ainsi. Une infime minorité.
  19. Jamais je n'ai croisé un seul musulman qui demande la soumission de la loi à la charia. Mais mon expérience personnelle n'a pas grande valeur, alors voici une étude : https://www.institutmontaigne.org/ressources/pdfs/publications/rapport-un-islam-francais-est_-possible.pdf Je ne l'ai pas lu intégralement, seulement parcourue. On y verra quelques chiffres inquiétants, c'est vrai, mais d'autres très rassurants. Une source ? Fiable de préférence. Et c'est ton droit le plus strict.
  20. Avant de balancer n'importe quelle bêtise, informons-nous : https://www.lci.fr/elections/religion-les-prieres-de-rue-ne-sont-pas-interdites-en-france-ordre-public-le-pen-2030428.html Donc deux réponses. La première, c'est que ce que vous dites est faux, la loi est bien la même pour tout le monde. La deuxième, c'est qu'au nom de la non-rétroactivité des lois, bon nombre d'églises catholiques sont encore aujourd'hui entretenues avec les fonds publics, et, dans trois départements français on trouve toujours des prêtres fonctionnaires. Mais à part ça les privilégiés sont les musulmans. Le calendrier reconnait des fêtes chrétiennes ou catholiques, mais les privilégiés sont les musulmans. Retournez derrière un comptoir si c'est pour faire sombrer le niveau du débat à un niveau aussi abyssal. Entièrement d'accord avec la première phrase, pas avec la seconde.
  21. Je serais très curieux de savoir lesquels. Mis à part une poignée de revendications illégitimes très locales, tels les créneaux de piscine (qu'il faut regarder en face et refuser sans ambiguïté), je me demande bien quels privilèges sont accordés aux musulmans, d'une façon générale dans le pays.
  22. Si on veut respecter la loi, c'est le ministre qui a manqué une occasion de se taire. Ben non, ils se considèrent comme peuple élu. Et moi le leur si on leur disait que le nationalisme et l'anti-islam prétend parler en leur nom Mais la loi si
  23. Votre dernière phrase contredit tout ce qui précède. La religion, c'est pas dans le cadre du travail pour les agents de la fonction publique. C'est tout. Vous taxez les élus d'incompétence ? Avez-vous seulement lu cette loi ? Je ne pense pas. Connaissez-vous le terme "jurisprudence" ? Je ne pense pas non plus. Et faites-vous la différence entre "église" et "Eglise" ? On ne dirait pas non plus. Encore une fois je vous redirige vers l'article de slate que j'ai posté. Vous ne savez pas de quoi vous parlez. En fait, ce n'est pas la laïcité que vous défendez, mais l'anticléricalisme. C'est votre droit, mais appelons les choses par leurs noms, ça évitera toute confusion.
  24. ça c'est votre opinion, elle est respectable et s’argumente, bien que je ne la partage pas. Mais ce n'est pas ce que dit la loi à ce jour, et qu'un ministre se permette comme ça de piétiner la loi, c'est indécent.
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