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Tout ce qui a été posté par Totof44
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Au jugement majoritaire, tu ne peux pas savoir ce qu'aurait été les résultats, mais vraisemblablement les 4 gros n'auraient pas eu de vote utile et par définition, à 24% t'es pas élu avec ce mode de scrutin. "populiste", ça veut dire quoi ? J'ai jamais eu de définition pertinente. Le libéralisme de gauche ? Il l'était au XIXème, il ne l'est plus. Marié au capitalisme, il abouti toujours à l’appauvrissement des travailleurs et à l'enrichissement des possédants. Comme idéologie égalitaire on aura trouvé mieux. Au pire, il y a des gens de gauche qui veulent un compromis entre libéralisme et socialisme, mais le libéralisme à la Macron est de droite, et même très à droite. L'extrême droite a toujours voulu s'approprier des thèmes qu'elle combat. Le féminisme, la laïcité, la démocratie, le socialisme, maintenant l'écologie, rien d'étonnant. Elle s'en sert d'argument pour tenter de créditer ses thèses racistes, mais c'est tout sauf une conviction. C'est d'ailleurs de ce côté de l'échiquier politique qu'on trouve beaucoup de climatosceptiques.
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Face à l'extrême droite au second tour, on n'a qu'un autre exemple dans l'histoire de la Vème et Macron a fait un score lamentable par comparaison. Elisons le président de la République au jugement majoritaire, ça donnera une réelle légitimité, et les sondages cesseront de biaiser le vote des Français. L'écologie, celle qui est volontariste, est absolument incompatible avec le productivisme, avec les lois du marché qui ne pensent qu'à cours terme. Elle donc nécessairement de gauche. Yannick Jadot peut faire semblant de ne pas l'être, son discours ne semble pas très à droite. Tu prends aussi des chiffres qui t'arrangent en comptant le nombre de sièges, moi je compte le nombre de voix, puisque beaucoup de petites listes qui n'ont pas fait 5% étaient de gauche.
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Mais nous sommes assez d'accord. Sauf que les réalistes (ceux qui touchent le concret et qui savent qu'il n'y qu'une seule chose qui compte dans la vie) sont assez malins pour pratiquer le funambulisme légal, et commettre des actes qui s'apparentent à de la corruption mais qui ne seront désignés que par la formule "conflit d'intérêt". En matière de corruption, il faudrait que la loi pénale ait quelque chose de vague, pour permettre à la Justice de saisir les fripons sous tous les angles.
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Fais gaffe quand même à ce que tu dis. Piétiner la présomption d'innocence, ça peut être qualifier de diffamation. La corruption n'a pas de couleur politique.
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Non, quand on n'a plus le choix qu'entre deux, pour la plupart des électeurs, il s'agit de choisir le moins pire. Par ailleurs, si retranche des 18% du premier tour les "votes utiles", puis que tu converti en part des inscrits, il ne reste plus grand chose. Emmanuel Macron a été élu par une majorité relative des électeurs. Pour 2022, ne parle pas trop vite, je te rappelle que Juppé fut le chouchou des sondages pendant de très nombreux mois, puis vint Fillon, et ce n'est que très tardivement que Macron s'est imposé. Donc les boules de cristal, à 3 ans de l'échéance ne fonctionne pas bien. Pour la gauche (j'ai peine à y croire aujourd'hui mais je garde espoir) je signale qu'elle totalise plus du tiers des voix aux européennes, et que si elle parvient à s'entendre pour un-e candidat-e unique qui fasse la synthèse entre la FI, le PCF, EELV, le MRC et la gauche du PS, ce-tte candidat-e pourrait arriver en tête et battre Macron ou son héritier. Et on attend encore de savoir comment se terminera l'épisode Benalla.
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On passe en revue des tas de sujets bien différents sans trop rentrer dans les détails. Je ne vous en fais pas le reproche, parce que moi aussi j'ai tendance à dévier. Sur le premier point relatif au niveau pathétique et affligent des réactions à l'actualité qu'on trouve sur les réseaux sociaux, d'accord, mais j'ai cru comprendre que vous me reprochiez de m'être abaissé à ce niveau, lorsque j'ai fait la démonstration que la France est a régime oligarchique et non démocratique. Soit j'ai mal compris, soit je vous retourne ce reproche, car mon commentaire était factuel, argumenté et nuancé. Sur la légitimité politique du programme, vous ne me convainquez pas : jamais une Assemblée élue dans la foulée de la présidentielle n'a été hostile ou président nouvellement élu. Deuxièmement, je conteste le mode de scrutin des législatives qui ne permet pas de refléter les différentes sensibilités politiques, et qui sont un non-sens, car chaque député est un représentant de la Nation, et non celui d'un territoire. De plus, cette fois-ci, l'abstention fut record, et je crois que rares sont les députés élus par un taux d'inscrits satisfaisant. Sur l'intérêt du programme, je commencerais par vous rétorquer qu'on peut y être hostile et aimer notre modèle social sans pour autant être un irresponsable ni un profiteur, car c'est ce qui se dégage de votre propos, où une fois de plus vous recourez au dénigrement de l'adversaire dans votre argumentation, ce qui n'est pas de nature à élever le débat. Je vous répondrai ensuite que, la dette qui semble être votre principale préoccupation n'est pas un problème en elle-même, bien qu'elle puisse en créer. Au fond, ce n'est qu'un chiffre. LE problème urgentissime à résoudre, est celui du dérèglement climatique qui remet en cause la pérennité de nombreuses espèces, dont la nôtre, et plus nous tarderons à agir, plus l'effort sera douloureux pour les générations à venir. Mais il ne semble pas que cela soit la principale préoccupation du président, qui ne s'y intéresse que mollement, et seulement depuis que les écologistes ont réalisé un score honorable aux dernières élections.
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Vous savez (et tout le monde le sait) qu'Emmanuel Macron n'a pas été élu sur son programme, mais contre l'extrême droite. La Vème République est en crise depuis 2002, et personne parmi les présidents successifs n'a depuis saisi toute l'ampleur de cette crise. Je ne conteste pas l'élection d'Emmanuel Macron ni sa légitimité à présider. Je conteste sa volonté de vouloir gouverner alors qu'il n'y a pas, et qu'il n'y a jamais eu d'approbation pour son programme. Et c'est parce qu'il a voulu gouverner, comme ses prédécesseurs se sont permis de le faire, que la crise des gilets jaunes lui a éclaté à la figure. https://www.franceculture.fr/emissions/le-billet-politique/emmanuel-macron-lelection-et-en-meme-temps
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Je ne suis pas mélenchoniste. Je dis que dans une démocratie digne de ce nom, la majorité en place ne doit pas avoir tous les pouvoirs, et que l'opposition ne devrait pas être réduite au rôle purement symbolique du ministère de la parole. Les "égouts des réseaux sociaux"... là où, quand on ne veut même pas se donner la peine d'argumenter, on se contente de dénigrer l'adversaire
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Ne seriez-vous pas de ceux qui généralisent à partir de cas isolés? C'est exactement le contraire : l'intérêt de personne, c'est croire qu'on peut additionner les intérêts particuliers.
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Je sais... et j'ai donné de nombreux arguments tantôt sur ce sujet qui le montrent par a+b
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Traditionnel discours de la macronie : "c'est nous qu'on a gagné, donc on a le pouvoir absolu et ceux qui contestent nos politiques contestent le vote des Français donc la démocratie". Et alors ? En quoi le fait que le Peuple est composite et divers empêche l'existence d'un intérêt général ? La transition écologique, la lutte contre la corruption, la paix, le partage équitable des richesses, la culture accessible à tous c'est l'intérêt du très grand nombre.
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En tout cas quand je vois la majorité actuelle, ça ne donne pas envie de continuer avec !
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En fait, c'est un peu culotté de reprocher aux opposants de ne pas être aux responsabilités par définition, l'intérêt général n'est pas l'intérêt de chaque individu, mais de la collectivité
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qwant est ton ami
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mig72, je peux vous poser une question ? vous ne seriez pas un bot par hasard ?
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Ben là on n'est pas du tout d'accord. D'après les économistes atterrés, dans l'ensemble les niches fiscales et sociales coûtent une fortune pour des intérêts très limités.
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D'abord avec la multitude de niches fiscales existantes, l'impôt progressif jusqu'aux classes relativement aisées et devient ensuite dégressif. Ensuite, les impôts indirects prélèvent beaucoup, et je crois bien plus que les impôts directs. L'IS est proportionnel, pas progressif. Et pour l'IR, j'ignore pour quelle raison les législateurs ont estimé qu'il devrait y avoir une limite à la progressivité. En effet, celui qui gagne 160 000 et celui qui gagne 3 millions sont taxés pareils. Sur la deuxième question, qui n'en est pas une, je ne connaissais pas ce monsieur, j'ai fait une courte recherche et j'ai trouvé ça : Léon Duguit (1859-1928) : grand critique du droit et grand défenseur de la fonction sociale de la propriété, il estime quant à lui que le propriétaire est investi d’une fonction sociale déterminée : “Son droit de propriété, je le nie, son devoir social, je l’affirme.”AINSI, LA FONCTION SOCIALE DE LA PROPRIETE NE SIGNIFIE PAS AVOIR DES DROITS, MAIS D’ABORD ET AVANT TOUT DES DEVOIRS. Et?
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Alors question simple : quel est le taux d'imposition à ne pas dépasser pour ne pas attenter à ce droit ? Autre question : cet arrêt aurait-il fait jurisprudence dans l'exemple de la taxe à 75% qui ne se serait appliquée QUE sur les revenus dépassant le million. Troisièmement, je serais d'avis de revoir notre déclaration des droits, et au sujet du droit de propriété, de largement s'inspirer de ce que proposait Robespierre : ART. 6. La propriété est le droit qu’a chaque citoyen de jouir et de disposer à son gré de la portion de bien qui lui est garantie par la loi. ART. 7. Le droit de propriété est borné comme tous les autres par l’obligation de respecter les droits d’autrui. ART. 10. La société est obligée de pourvoir à la subsistance de tous ses membres, soit en leur procurant du travail, soit en assurant les moyens d’exister à ceux qui sont hors d’état de travailler. ART. 11. Les secours indispensables à celui qui manque du nécessaire, sont une dette de celui qui possède le superflu. Il appartient à la loi de déterminer la manière dont cette dette doit être acquittée. Art. 12. Les citoyens, dont les revenus n’excèdent point ce qui est nécessaire à leur subsistance, sont dispensés de contribuer aux dépenses publiques ; les autres doivent les supporter progressivement, selon l’étendue de leur fortune.
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J'ai pas suivi cette affaire.
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Si j'ai bien compris, on serait dans la situation où le Conseil constitutionnel a jugé l'inconstitutionnalité d'une loi, pas à l'unanimité, un membre explique pourquoi il n'est pas d'accord et le juge judiciaire se dit "je vais m'appuyer sur l'avis de ce membre du Conseil pour continuer à appliquer une loi" ? Dans ce cas, clairement non.
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Pardonnez-moi de douter de sa sincérité Ils le peuvent déjà lors d'un litige où ils constituent une partie
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C'est votre opinion. Pour moi ça serait le cas si on avait des taux d'imposition supérieurs à 100%
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Je pense que c'est à un autre niveau qu'il faut la faire valoir, lors du processus législatif, avec cette idée d'Assemblée populaire constituée de citoyens tirés au sort, qui soit d'abord consultée (rend ses avis, fait ses propositions) puis participe à l'approbation des lois.
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En matières économique et sociale, parce qu'en ces matières, accorder une place à l'interprétation, c'est autoriser les juges à prendre une décision politique. Comme lorsqu'ils avaient estimé que 75% d'impôt sur les revenus dépassant le million c'était confiscatoire. Je n'ai pas compris la seconde question
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C'est-à-dire pouvoir, même si on n'est pas directement concerné, demander un contrôle de constitutionnalité a posteriori par un mode qui se rapprocherait du référendum d'initiative citoyenne ? Pour quoi faire ? Je pense qu'il faut éviter le gouvernement des juges, et donc de saisir trop fréquemment le Conseil constitutionnel. Pour les contrôles a priori, ils me semblent nécessaires pour les lois organiques (qui complètent la Constitution) et les lois devant être soumises à référendum (parce qu'une fois que le Peuple s'est prononcé en faveur d'une loi, pas de décision d'inconstitutionnalité possible a posteriori). Pour le reste, je serais d'avis de réserver le pouvoir de saisine a priori au seul Président de la République (encore faudrait-il qu'il retrouve son rôle d'arbitre au dessus des clivages politiques). Pour les contrôles a posteriori, ils sont aujourd'hui possibles si on veut vous juger par une loi que vous estimez inconstitutionnelle. En dehors de ces cas, à quel moment ressent-on le besoin d'aller demander un contrôle de constitutionnalité ?