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Totof44

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Tout ce qui a été posté par Totof44

  1. Seulement lorsque les voies légales sont épuisées ou si elles constituent des impasses. Je ne suis même pas sûr que le Peuple veuille son rétablissement. Les sondages ne reflètent pas la volonté du Peuple. Mais seulement celles d'individus qui n'ont pas pris le temps de se poser, de réfléchir, d'analyser, de se questionner, de se documenter, de délibérer surtout. Si à cela on ajoute la marge d'erreur et le contexte actuel... Pas toujours. Mais même quand c'est le cas, le recours à la force est encadré par des lois, dont certains flics s'émancipent, et parfois en toute impunité. On s'en rapproche. L'état d'exception devient la norme, on nous interdit de nous déplacer librement, les manifestants sont brutalement réprimés (ce qui interpelle les association de défense des droits de l'homme et l'ONU), on confisque leurs outils de travail à des journalistes, des opposants sont fichés S et maintenant les preuves d'abus de la force par la police n'auront plus lieu d'être et nous serons surveillés par des drones. Si tu demandes que la Justice soit rendue dans les tribunaux plutôt que sur les réseaux sociaux, je ne peux qu'être d'accord avec toi, et te soutenir lorsque tu condamnes ceux qui publient les données personnelles des fonctionnaires. Mais il n'y a pas besoin de nouvelle loi pour les poursuivre. Quand il s'agit d'une poignée de factieux, d'enragés ou de pillards qui profitent de l'eau trouble, oui. Mais s'il s'agit d'une insurrection, c'est différent. En répétant ce que je réponds plus haut à @Solatges, elle n'est justifiée (de mon point de vue) qu'après épuisement des voies légales. C'est très bien d'avoir des droits fondamentaux et des institutions qui sont là pour les garantir, mais s'il arrive que ces institutions sont corrompues ou réduites à l'impuissance, nos droits fondamentaux ne sont que des mots s'ils le droit à l'insurrection ne vient pas les compléter. Je ne peux pas me résigner. L'électeur du RN c'est souvent quelqu'un qui souffre de voir le mépris dont il est l'objet, la disparition des services publics, les scrutins qui se succèdent et qui n'offrent plus d'espoir de changement. Et après, il y a Zemmour et consorts qui jettent de l'huile sur le feu, qui appellent les mauvaises passions et excitent la haine. Je continuerais de porter une troisième voie alternative au libéralisme et au nationalisme. Tu peux caricaturer les positions de ceux qui ne pensent pas comme toi. ça prouve une certaine incapacité à défendre les lois liberticides.
  2. Et en même temps, la démocratie c'est aussi le respect du droit. Rares sont les situations qui amènent à violer le droit pour défendre la démocratie
  3. C'est grave ce que tu dis. D'abord, je peux témoigner que ta dernière affirmation est fausse. Il arrive que les premières agressions viennent de la police. Et encore une fois, le passage à tabac de manifestants (là encore, technique malhonnete du sac dans lequel on mets diverses personnes qu'on assimile : les manifestants qui crient leur mécontentement à visage découvert et les blacks blocks) ne semble pas t'émouvoir. Je confirme : tu ne prends pas parti pour le droit, tu prends parti pour DES délinquants. Ta condition, c'est qu'ils portent un uniforme. Non, mais a priori tous les humains se valent. Et quand on voit des populations en détresse, on fait ce qu'on peut pour les aider. Moi je n'enquête pas pendant trois mois sur le passé d'un SDF quand je le dépanne. Aujourd'hui en France, on les cogne et on leur confisque leurs biens. Dégueulasse.
  4. Tu peux les citer ? Je n'ai vu personne se revendiquer de l'un ou de l'autre. Par contre j'en vois qui ne se rendent pas compte, que lentement mais sûrement, on se rapproche un peu de leurs régimes en ce moment.
  5. Si tous les électeurs RN étaient des fachos, je pense qu'on compterait sur les doigts les bureaux de vote en France dans lesquels il arrive en tête, et ferait quelque chose comme 3% des voix. Peut-être redescendra-t-il au niveau qu'il mérite. Mais ce genre de discours typiquement, n'aboutit qu'à fidéliser l'électorat RN. Avec de telles affirmations, la France va perdre plus d'une place dans le classement. Là où c'est dangereux, c'est que ce n'est pas juste une phrase balancée par un internaute, mais une reformulation de ce que peut dire un ministre. Pratique comme technique. On mélange tout, on fout dans le même sac, on condamne en bloc. Après tout, il y a des coupables dans le sac, donc le premier qui défend les sincères que j'ai mis, je lui réponds qu'il défend les coupables. Ton "les", c'est les responsables politiques élus qui font leur job. Déjà que leur donner à peine 17 places c'est clairement du foutage de gueule. Mais bon, tu peux être en désaccord avec eux, mépriser leurs idées et leur façon de faire de la politique, c'est ton droit le plus strict. Mais ta phrase désignent encore deux catégories de personnes. Le "ils" ce sont vandales, des profiteurs, des sans-vertu, des pillards qui n'ont pas d'engagement politique. A l'inverse des "miliciens de rues cagoulés", les blacks bloks, d'ultra gauche qui font passer Mélenchon pour un modéré tout doux. Ceux-là sont des anarchistes. Ils ne croient pas au principe de représentation, rejettent la Vème République dans son ensemble, ne sont pas légalistes, et veulent déstabiliser le régime pour le faire tomber. Rien à voir avec la FI. Maintenant dis-nous que les méthodes pinochetistes de Macron qui aurait voulu interdire à des opposants politiques de descendre dans la rue sont démocratiques. Que trois flics qui cassent la gueule d'un mec à terre, ça ne s'est jamais vu. Blum ? Allende ? et dans la suite d'Allende un exemple de tyran adepte du libéralisme économique, j'ai nommé Pinochet. Ou un de ses prédécesseurs dans le même pays qui faisait mitrailler par le général Renard les hommes, femmes et enfants qui s'étaient rassemblés à Iquique pour demander à avoir droit au cours du soir. Par contre si tu nous dis que Mélenchon n'est pas un démocrate, j'ai peur que n'aies raison malheureusement Mais les flics qui passent à tabac des manifestants transgressent aussi les lois. Si votre parti, c'est le droit, vous devez condamner les abus de violence policière. Sinon admettez que votre parti, c'est la macronie pour le meilleur et pour le pire. Si on écoute Darmanin, il nous dit que la loi va interdire quelque chose qui est déjà interdit. Donc c'est bien une loi destinée à entraver les droits des opposants et de la presse... et à garantir l'impunité de la milice du gouvernement. Je ne connaissais pas cette asso. Un de ses représentants était interviewé l'autre soir sur France info, et son discours était tout à fait modéré. Donc quand des flics s'en prennent à des manifestants ou des migrants, ce qui te choque toi, c'est le positionnement ou l'origine de ceux qui se font frapper ou qui sont sidérés par la violence policière. Mais le pétage de cable policier, c'est normal. Du coup, en effet, face à de tels discours, c'est le gauchiste que je suis qui défends la démocratie. Peut être... mais... 1) peut-être que ce que vous diabolisez avec les termes extrêmes ou populistes ne le sont pas forcément 2) peut-être existe-t-il un troisième extrême vous voyez à qui je pense ?
  6. Comme c'est extrêmement malhonnête de déclarer que tel candidat à une élection propose telle idée pour le rendre terrifiant aux yeux des gens quand c'est faux. Mais on sait comme tu aimes attaquer Mélenchon (parfois à raison, parfois pas Le même épouvantail que brandit la droite sans relâche pour dénoncer le communisme (alors que la Chine est on ne peut plus libre-échangiste) mais aussi pour nous dire à nous chaque fois qu'on dénonce un recul des droits, ou qu'on regrette de n'avoir pas plus de démocratie : ("Allez voir en Corée du nord, à Cuba ou en Chine") nous disent-ils. Si on ne faisait rien, il y a longtemps que ceux qui aspirent à perdre les la démocratie, les droits et libertés y seraient parvenu, et la France servirait d'épouvantail à la Chine. J'aime trop mon pays pour ne pas m'élever contre les lois liberticides. Que ces arguments ne soient pas de nature à te convaincre, c'est ton droit, ça ne fait rien. Mais vu ceux que tu m'as opposé, je ne crois pas que tu ais la légitimité pour les qualifier ainsi. Je m'en fous... ton article ne cite pas Mélenchon, il ne démontre rien. Hors sujet Faux. De même quand ce fut Bayrou Tu as le droit d'admirer Macron, de le trouver crédible quand il se définit comme étant notamment de gauche, progressiste et démocrate, de trouver normal qu'on perquisitionne les locaux d'un journal, qu'on couvre une sombre brute qui travaille pour l'Elysée, cogne des manifestants et entretient des relations chelou avec des mafieux, qu'on militarise la police en assimilant les manifestants à des terroristes, qu'on les gaze, arrête, fiche et mutile... Désolé s'il y a des gens de ce pays qui trouvent ça inquiétant. Tu as oublié le point d'interrogation que j'ai tout de même eu la prudence de placer au bout de que tu appelles "affirmation" Je n'ai pas compris grand chose de ce paragraphe. Seulement que tu considères Macron comme un modéré qu'il n'est pas, que tu spécules sur l'avenir et que Mélenchon est pour toi le mal absolu. je ne suis pas communiste
  7. Ben je ne sais pas ce qu'il te faut. Avec la différence ESSENTIELLE qu'eux sont des nationalistes qui hiérarchisent les êtres humain, tandis que nous à gauche, somme internationalistes ou au moins défenseurs de la fraternité universelle.
  8. Mais c'est devenu son principal argument dans sa recherche de suffrages. Comme je disais, ce n'est pas nouveau. Lors du quinquennat précédent, je me souviens avoir vu une affiche du FN à l'occasion de je ne sais plus quel scrutin, disant (avec un humour que je dois leur reconnaitre) "le programme de l'UMPS : 1) lutter contre le front national ; 2) lutter contre le front national ; 3) lutter contre le front national ; 4) lutter contre le front national ; 5) lutter contre le front national ; 6) lutter contre le front national ; 7) lutter contre le front national ; 8)lutter contre le front national ; 9) lutter contre le front national ; 10)lutter contre le front national." On se dit au sein de la FI "si on dit qu'on est pour l'accueil de tous les immigrés, on est politiquement morts". Les sympathisants doivent-ils s'attrister de voir leurs représentant chercher à gagner avec un programme auquel ils ne croient pas ou admettre une concession pour avancer sur le reste ? En attendant, Mélenchon n'a jamais eu de discours anti-immigration. A ma connaissance du moins. Tu sais parfaitement que ta réponse à ma réflexion sur la Chine est parfaitement stupide. S'il t'es arrivé de m'opposer des arguments ou questionnements qui m'ont fait me remettre en question, pour celui-là, il ne mérite rien de mieux que la réaction indulgente que j'y ai laissé. La thèse défendue est la suivante : loin d'être un rempart contre l'extrême droite, la macronie mène une politique qui, d'une part, la fait progresser, et qui d'autre part, amène un recul de l'Etat de droits, ce dont tout dictateur qui vise à prendre le pouvoir ne peut que se réjouir. Après je te prie de me démontrer, ou que Macron ne fait rien pour défendre Benalla, ou d'émettre des hypothèses alternatives qui expliqueraient cette protection. Plutôt que de m'invectiver. crois-tu que ça puisse l'être ?
  9. L'arc de triomphe est un symbole républicain ? Loin de moi l'idée de défendre ce vandalisme, mais si c'est à ça que tu penses... Pour moi c'est juste un monument coûteux payé par l'argent public pour permettre au dictateur de l'époque de montrer qu'il a la plus grosse. Sinon, les manifestations sont de plus en plus violentes des deux côtés. Or, tout le monde sait que monter d'un cran dans la violence d'un côté ne fera qu'envenimer les choses. Maintenant, à écouter Darmanin, l'article 24 de la proposition de loi sécurité globale viserait à interdire... ce qui est déjà interdit. Soit la macronie ne connait pas le droit ; soit elle est dans une imposture visant à perdre les libertés. Dans les deux cas c'est inquiétant. Ou lorsque les mutilations des opposants politiques par le pouvoir se feront dans une indifférence quasi généralisée.
  10. N'avait-il pas pour mandat de lutter contre l'extrême droite ? Voilà qu'il prend des mesures qui se rapprochent du programme lepéniste. Tu avais déjà la réponse. J'ai bien dénoncé le système et non le régime. jamais ouvert un minute... t'as une autre hypothèse ?
  11. A moins que tu n'aies la connaissance d'un trou de ver qui te permet d'aller sur une autre planète habitable... permets-moi de te dire que le dérèglement climatique n'est pas un intérêt particulier. Quant bien même ! Décrocher un portrait n'est pas le vandaliser ; et Macron n'est pas la République à lui tout seul (pas plus que Méluche), même s'il la préside en ce moment. Macron se présente comme étant "et de droite et de gauche", et n'a été élu que pour constituer un rempart contre l'extrême droite. Je n'ai jamais cru à sa fibre de gauche, mais certains continuent, avec toute l'imposture du monde, de le classer à gauche. Bon, les contestations que je formule sur sa politique économique et sociale n'est pas formulée par "la gauche de la gauche", mais par la gauche tout court, y compris la gauche molle et hésitante. Sur la politique de sécurité, plus ça va, plus ça vire à droite, et aujourd'hui on n'est plus si loin que ça du programme lepéniste qu'il était censé combattre. Si demain tu prends sa place, ne me dis pas que tu vas instaurer un salaire à vie pour combattre la gauche de la gauche
  12. Décrocher un portrait c'est une action symbolique non violente. Je comprends qu'on se moque d'un Mélenchon qui dit "ne me touchez pas, ma personne est sacrée". Assimiler un militant qui décroche un portrait à un terroriste, est tout aussi ridicule, et montre une vision autoritaire du pouvoir. Si le symbole est républicain, la riposte est très clairement méprisante vis-à-vis de la démocratie.
  13. L'actuelle loi "sécurité globale" va pénaliser quelque chose qui est autorisé en Chine. Et puis l'argument selon lequel le fait qu'il existe de véritables dictature ne justifie en rien les reculs démocratiques opérés par la macronie.
  14. Un petit effort ! Le nombre de conseillers dans les cabinets ministériels est toujours inférieur au nombre de députés !
  15. je pronostiquerais plus une incapacité du courant plus "acceptable" qui gagnera en 2022 de corriger les défauts de nos institutions et une mort de la Vème par le paroxysme de la crise politique. Soit dit en passant, c'est beaucoup plus dangereux qu'une VIème appelée par Méluche. Je n'ai pas connu De Gaulle, et ne l'ai pas étudié en profondeur. Il semblerait (conditionnel) d'une part qu'un bon nombre de politiques se réclamant du gaullisme dévoient pas mal ce concept d'une part ; et que le général soit loin d'un messie d'autre part. Toujours est-il que des hommes d'Etat qui montrent à la fois la compétence, le désintéressement, le souci de l'intérêt général, l'honnêteté, le charisme et qui rassemblent derrière eux... on n'en a pas souvent des comme ça (en a-t-on déjà eu ?). Dans ces conditions, des institutions pensées pour donner des pouvoirs importants à un seul homme sont-elles adaptées ? Je pense que nos institutions manquent cruellement d'outils de participation directe des citoyens. Il y a un compromis à trouver entre l'efficacité de l'autorité et la pertinence que peut permettre une réflexion et des prises de décisions plus collectives.
  16. Pardon, ma réponse a été trop vive Je pense que le référendum est un outil qui doit être manié avec précaution pour être démocratique. Qui en a l'initiative ? Comment la question est-elle formulée ? Quelle délibération avant ? A-t-on la possibilité d'amender le texte ? Notre réponse peut-elle être autre chose que "oui" ou "non"... Mal utilisé, le référendum peut être davantage un outil de plébiscite qu'un outil démocratique.
  17. ça a le mérite d'être clair : vous n'aimez pas la démocratie. Dans ce cas, permettez moi de vous dire que de vous et moi, je pense que c'est moi qui suis le plus éloigné des fanatiques islamistes.
  18. si x% des citoyens se sentent mieux représentés par les partis dits extrémistes, il apparait normal que lesdits partis aient droit à leur représentation Si ton "grand parti" représente 30% des électeurs, au nom de quoi ces 30% décideraient pour 100% ? Peut-on se rapprocher de l'idéal en contraignant ce parti à asseoir sa légitimité en invitant des petits partis dans la coalition ? N'est-ce pas déjà mieux que les coalitions à l'allemande, ou grands partis opposés gouvernent ensemble à la "donne-moi la chancellerie, je te laisse la présidence du Bundestag". on peut le faire avec notre système majoritaire ça ? je t'invite à une expérience. Pose des questions assez basiques à des quidams sur le droit constitutionnel français et vois s'ils sont beaucoup plus au courant que les Allemands. Compte ne serait-ce que la part de ces quidams qui croit qu'il existe un lien hiérarchique entre le président et le gouvernement (dans le droit). Alors je te rejoins sur les autres points : la proportionnelle intégrale à l'israélienne n'est pas beaucoup plus souhaitable. Mais je pense qu'un compromis, un régime mixte permettrait de retenir les avantages des deux. La représentativité que permet le scrutin proportionnel et l'effectivité du vote et la stabilité que permet le scrutin majoritaire sauf que le mode de scrutin pour les législatives n'est défini ni par la Constitution de la Vème, ni par celle de la IVème. Autrement dit, si toute l'instabilité de la IVème avait pour origine le scrutin proportionnel, on n'aurait pas changé de constitution, on n'y aurait même pas touché. J'irais plus loin : si c'était même la principale cause, on peut penser que définir le scrutin majoritaire dans la Constitution de la Vème aurait été une priorité en 1958. Ils n'ont pas eu l'air de l'estimer.
  19. 1) Sur les sujets économiques et sociaux, on ne compte pas les cadeaux faits aux privilégiés, qui, s'ils ne consistent pas réellement en un recul de l'Etat de droits, participent à renforcer considérablement l'influence des puissants. On citera en matière fiscale le remplacement de l'ISF par l'IFI, l'instauration de la flag-taxe sur les revenus du patrimoine, Plus inquiétant, l'ouverture à la concurrence du rail, ou les privatisation d'ADP, de la Française des jeux 2) Dès le début du quinquennat, une loi fait rentrer dans le droit commun des dispositifs jusqu'ici réservés à l'état d'urgence ( https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/06/08/01016-20170608ARTFIG00303-comment-le-gouvernement-veut-normaliser-l-etat-d-urgence.php ) 3) Les affaires Benalla commençant en mai 2018 avec une brute proche du président qui casse la gueule des manifestants en usurpant des fonctions de police. On apprendra ensuite les liens très rapprochés entre cet homme et des groupes mafieux russes. M. Benalla jouira tout de même d'une certaine indulgence de la part du président de la République, de façon apparemment inexplicable. Le fait-il chanter ? 4) Peu après, le mouvement des gilets jaunes éclate à la figure du gouvernement qui répondra principalement par une répression violente, qui poussera l'ONU, le Conseil de l'Europe, Amnesty international et autres ONG à interpeller le gouvernement sur sa politique de maintien de l'ordre. Ce dernier fera la sourde oreille. Pendant ce temps, nombre de manifestants seront gazés, blessés, parfois mutilés (mains arrachées, yeux crevés...) alors même qu'ils ne représentaient pas toujours une menace. Une vieille dame succombe à la suite d'un tir de grenade lacrymogène. 5) En novembre 2018, contre l'avis du conseil supérieur de la magistrature, E. Macron nomme Rémy Heitz procureur de la République, une première. C'est ce même procureur qui ordonnera les perquisitions dans les locaux du journal Mediapart ou dans ceux d'un parti d'opposition. 6) La loi asile et immigration de 2018 qui complique l'obtention d'asile et prévoit un allongement de la durée de rétention critiquée par le Défenseur des Droits J. Toubon. 7) La loi dite "anti-casseurs" qui signe une première entrave au droit de manifester. 8) Le confinement qui se décide à deux reprises en violation de la DDHC. La population est massivement contrôlée et verbalisée, par les agents de police au sol, mais aussi à distance avec l'usage de drones. 9) La loi actuellement en débat sur la sécurité globale qui ne peut aboutir qu'à une intensification des violences exercées par les agents de l'Etat contre la population hostile au pouvoir. On peut espérer, que comme plusieurs articles de lois particulièrement dangereux votés par la macronie depuis trois ans, l'article 24 soit aussi censuré par le conseil constitutionnel. 10) Le recours intensif à la procédure législative accélérée, les décisions prises en conseil de défense 11) les révisions du règlement intérieur de l'Assemblée qui réduit les droits de l'opposition 12) L'adoption d'article de loi par l'Assemblée sur décision de la seule présidente de séance : la majorité des députés présents ayant voté contre 13) la nécessité de rappeler régulièrement à l'exécutif que notre droit prévoit que c'est le gouvernement qui est responsable devant le parlement et non l'inverse (adressés notamment à Mme Gourault ou M. Verrant) l'analyse de notre système politique amène à la conclusion qu'un seul homme choisit par une majorité toute relative décide de pratiquement tout tout seul, et que le parlement est principalement constitué de godillots soumis
  20. Une information vous a échappé... la personnalité en face. Mais libre à vous de considérer qu'être élu avec un score minable à face à madame le Pen est tout aussi normal qui si cela avait été face à M. Fillon ou M. Hamon
  21. Sauf que pour le coup, c'est l'un des rares sujets où il est à la hauteur, et je me positionne derrière lui, contre les gouvernements étrangers qui voudraient qu'on rétablisse chez nous le délit de blasphème.
  22. Je trouve aussi qu'il y a un côté polythéiste dans la Trinité
  23. et pourquoi pas ? Après tout, le Dieu unique prié par les chrétiens, les juifs et les musulmans est le même, non ? Si les musulmans ne reconnaissent pas Jesus comme étant le fils de Dieu, il est tout de même pour eux un prophète.
  24. Elu au second tour de la présidentielle de 2017 par 43% des électeurs inscrits, Macron doit sa victoire, non seulement à l'appui des éditocrates et acteurs financiers qui ont très largement soutenu sa campagne, mais aussi à la chance qu'il a eu d'être opposé au second tour à la plus repoussante des candidates. Le chantage insupportable du "votez pour moi, sinon vous aurez le pire" n'est pas né avec Macron : Valls nous l'avait déjà copieusement servi en son temps. Ainsi Macron est élu avec une très faible légitimité pour gouverner, et peut-être n'y aurait-il pas eu de gilets jaunes s'il avait observé un peu plus d'humilité et d'écoute dans sa pratique du pouvoir. Toujours est-il qu'il a été légalement et régulièrement élu, et tout légaliste ne peut qu'accepter cette élection. Ceci n'empêchant en rien la contestation de sa politique. Mais au-delà de sa très contestable légitimité à gouverner, Macron était légitime à présider. Et son seul véritable mandat était de préserver la démocratie, l'Etat de droits et les valeurs de la République contre l'extrême droite réactionnaire, xénophobe et autoritaire. Le fait est que la stratégie politique de la macronie n'a pas changé : il n'y a qu'un seul adversaire reconnu, et il s'appelle Le Pen. En conséquence, il a tenté en vain de nous dire qu'il fallait absolument qu'on vote pour sa liste aux européennes pour barrer la route au RN. Cela sans considération pour le fait que, peu importe son nombre de députés européens, le RN ne représentait aucune menace à ce scrutin. Cette stratégie (qui a échouée) n'a eu comme conséquence que de légitimer l'extrême droite, lui conférant le statut de "seul véritable opposant à la macronie". Mais si on observe la politique menée par Macron, ne s'aperçoit-on pas qu'il marche avec elle ? En passant sur le fait que les nationalistes montent partout d'autant plus vite et d'autant plus haut que les libéraux ont sabordé l'Etat, les services publics, la souveraineté, etc. ; comment l'Etat de droits a-t-il évolué depuis trois ans et demi ? Mon constat est sans appel : si demain un gouvernement autoritaire prend le pouvoir en France, il sera infiniment reconnaissant à la macronie de l'avoir précédé. Car nombre de reculs de l'Etat de droits sont à déplorer, nombre de brèches ont été ouvertes. Aussi, si j'avais envisagé de voter contre Le Pen au second tour en 2017 (ce que je n'ai finalement pas fait car la menace n'était si grande), je sais d'ors et déjà maintenant que dans l'hypothèse d'un second tour similaire en 2022, je ne choisirais pas. Ce que je vous propose ici, c'est de tenter d'élaborer la liste exhaustive de ces reculs démocratiques. J'en ai quelques uns en tête, mais je crains que ma mémoire ne suffise pas. Merci d'avance aux contributeurs.
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