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Tout ce qui a été posté par Fraction
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Bonjour, Les rôles me semblent dignement distribués : A la société de nous conditionner, à nous d'en sélectionner le meilleur. L'individu est un impérialiste définitivement frustré, et la société est un parent paradoxal : elle doit nous offrir les moyens de ne plus dépendre d'elle. L'environnement sociétal n'est pas un "quoi", mais un "qui" et un "pour qui" culturel et civilisationnel. Les temps sont durs, et même stressants. En tant que parisien, j'ai l'impression que mes co-riverains poussent mes murs pour faire rétrécir mon logement. C'est oppressant. Les arbres du Bois de Boulogne ont tous un numéro de sécurité sociale, et pas un seul centimètre carré de Paris n'a pas été façonné par la main de l'homme. C'est un concours mégalomaniaque. Si j'abandonne ma place, pas si privilégiée que ça, alors elle sera réoccupée en quelques minutes. C'est dévalorisant. Alors c'est seul contre tous ??? Ce n'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme ? Pas si sûr : chaque relation est proportionnée, chaque force va par paire, comme par réciprocité : moi aussi, je pousse les murs de mes voisins. Le meilleur des mondes est-il disposé à héberger la meilleure des vies ? L'équation du monde est-elle déséquilibrée, au point de finir dans des clapiers à lapin à manger des pilules ? Non, l'équation se rééquilibre d'elle-même, parce qu'elle est différentielle et pas seulement exponentielle. Démonstration : _ + de proies donc + de prédateurs. _ + de prédateurs donc moins de proies. _ Moins de proies donc moins de prédateurs. _ Moins de prédateurs donc + de proies. Etc,... L'équation différentielle cyclique régit la plupart des relations contractuelles, anthropologiques, et civilisationnelles. Elle contient ontologiquement l'équation exponentielle. L'ingénieur est diurne, pour lui tout est possible a priori => au secours! Mais le docteur est nocturne, il connait les limites du champ des possibles => Ave Maria. Cordialement, Fraction
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Bonsoir, Il est toujours regrettable qu'un intellectuel, quel qu'il soit, se fasse agresser, dans un état de droit libéral. Monsieur Zemmour est trop intelligent pour être innocent, mais la transgression intellectuelle ne devrait jamais être confondue avec la transgression morale, car ce sont deux choses bien distinctes. Monsieur Zemmour a contracté une paranoïa bien compréhensible : En France, il y a 5 millions de musulmans "renards" pour un million de juifs "poules". Cette situation est stressante, reconnaissons-le, et ce stress est susceptible de conditionner notre intellect. Monsieur Finkielkraut a lui-même déjà été agressé verbalement au seul nom de son appartenance religieuse. M'est d'avis qu'il a été bêtement confondu avec Monsieur Zemmour, car son verbe n'a jamais été ostensiblement sioniste. Condamner un intellectuel c'est condamner le thermomètre et non la température. Il ne faut rien céder : la liberté d'expression est une valeur occidentale non négociable. Les intégristes devront s'adapter à notre impiété et à notre doute. Cordialement, Fraction.
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Bonsoir, Vous dites que la méthode Raoult porte ses fruits en Algérie, mais ces résultats concernent-ils la mortalité, dont le taux s'amenuise en fonction du volume mesuré des cas infectés ? Ou alors ces résultats concernent-ils le taux de réanimations, mais là encore, tout dépend du dénominateur de cas infectés ou hospitalisés, sachant que la majorité de ces cas est asymptomatique et passe sous les radars. Sans parler des effets d'échantillonnage trompeurs, dont seule une grande échelle représentative peut gommer les accidents statistiques. Que la méthode Raoult soit utilisée en Afrique ne signifie pas son efficacité, sachant que les africains sont moindrement concernés par le phénomène, donc d'une statistique probablement différente, et que les africains ont la réputation de prescrire des breuvages placebos sous couvert de boniments "évangélistes" suggestifs. J'attends une réponse plus probante et démonstrative de la communauté scientifique internationale.
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Effectivement, le protocole expérimental classique est incompatible avec l'urgence sanitaire. Les expériences se multiplient, elles dérogent parfois à la rigueur, trop longue, pour offrir des résultats parfois prématurés. Tout le monde espère que Monsieur Raoult ait raison, les rivalités des laboratoires sont provisoirement entre parenthèses face à l'urgence collective. Avoir raison trop tôt et être reconnu trop tard serait effectivement dommage pour Monsieur Raoult, mais pensons plutôt aux effets indésirables de la chloroquine et surtout au temps perdu à étudier une molécule qui n'a toujours pas été scientifiquement validée.
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Bonsoir, Monsieur Raoult est, dit-on, un personnage illustre du monde scientifique. Mais son approche, concernant le coronavirus, m'apparaît davantage intuitive que protocolaire. Soit : la science est aussi faite de nombreuses intuitions, et les grands noms de la science sont fondamentalement intuitifs, et accessoirement rigoureux. Mais j'ai peur, et l'actualité récente semble le confirmer, que monsieur Raoult a surinterprété les résultats de son expérience, par une méconnaissance généralisée de l'objet d'étude et de sa statistique causale. Vouloir sauver le monde est une démarche noble, mais il ne faudrait pas faire précéder le vœu d'objectivité scientifique par le vœu pieux et inculte de sauver le monde. Attendons les résultats des différentes expérimentations concernant la chloroquine, mais j'ai peur du faux espoir, qui est parfois pire que la peur. Cordialement, Fraction
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Bonsoir, Difficile d'offrir une définition de la virilité ou de la féminité sans être accusé d'essentialisme. Dire que nous sommes déterminés par nos hormones et nos neurotransmetteurs est hérétique pour certains égalitaristes excessifs. Mais n'inversons pas les causes et les effets. Ce que je vais vous dire relève davantage de la foi que de la science : La créature est immanente à l'être. Cela signifie que l'évidence intime de ce que nous sommes nous précède, et précède, en droit, notre créature. A 43 ans, j'ai tout essayé pour définir les femmes, et je n'ai toujours rien compris. Tant mieux, sinon, si je connaissais leur logiciel, alors je pourrais m'en passer. Les femmes sont-elles plus morales ? Peut-être. Plus corporatistes ? Sans doute. Plus responsables ? Evidemment. Moins pragmatiques ? Pas sûr. Ce dont je suis sûr, c'est que l'homme qui a défini la femme comme étant le sexe faible était soit puceau soit homosexuel. Peut-être que la dimension hormonale n'est pas si formelle qu'elle en a l'air, ce n'est qu'un moyen de focaliser, libéralement, l'état de conscience. Cordialement, Fraction
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Elements de réflexions sur la question juive
Fraction a répondu à un(e) sujet de aliochaverkiev dans Philosophie
Vous persistez à me faire dire ce que je n'ai pas dit malgré mon explicitation. Vous transformez " le bien génère DE la contrainte" en "le bien génère la contrainte". Du coup, ça n'a plus aucun sens. -
Elements de réflexions sur la question juive
Fraction a répondu à un(e) sujet de aliochaverkiev dans Philosophie
Ne me faîtes pas dire ce que je n'ai pas dit. "Le bien génère de la contrainte" ne signifie pas que toute contrainte est bénéfique. -
Elements de réflexions sur la question juive
Fraction a répondu à un(e) sujet de aliochaverkiev dans Philosophie
Bonjour, J'ai un peu pêché par perversion sémantique. Et face à votre critique, je suis contraint de reformuler : Le bien absolu est générateur d'une contrainte, et cette contrainte est vécue et interprétée comme un mal. Le darwinisme offre souvent la possibilité de visualiser, par analogie, les appareils de la vertu. Si les animaux ne subissaient aucune contrainte environnementale, si tout leur était dû, alors ils n'évolueraient pas, voire ils régresseraient. Et les batraciens n'auraient pas eu besoin d'évoluer pour fuir leur condition austère. Il existe également une analogie mécanique qui distingue le mal et la contrainte. Soulever une altère de 200 kilos est impossible, et cela risque même de vous coincer un disque vertébral. C'est un mal. Mais soulever une altère de 50 kilos est possible et cela vous rendra plus fort. C'est une contrainte. La différence entre le mal et la contrainte est une question de dosage, tout comme les poisons peuvent devenir des médicaments par une posologie adaptée. Il existe même des maladies vertueuses. La thalassémie B est une maladie génétique qui atrophie les globules rouges. Et pourtant, cette maladie permet à ses créatures de lutter contre le paludisme. L'évolution, le bien, la vertu, est souvent le fruit d'un compromis, d'un ratio bénéfice / coût, que la nature connait depuis toujours. Cordialement, Fraction -
Elements de réflexions sur la question juive
Fraction a répondu à un(e) sujet de aliochaverkiev dans Philosophie
Le Bien absolu est générateur d'un mal relatif. Devons-nous nous éveiller et nous discipliner à cette réalité culturellement et moralement compromettante, ou devons-nous rester innocents et laisser faire la nature ? La Nature enchaîne les bêtises, mais elle est géniale lorsqu'elle n'a pas le choix. Le rôle du scientifique et de l'industriel est alors de mettre la nature au pied du mur, et de lui extirper son pouvoir bénéfique. La pharmaceutique jouit d'un effet placebo systématique : les placebos sont crédibles a priori, et les médicaments sont crédibles a posteriori. Mais jusqu'où et jusqu'à quand cette illusion durera ? Devons-nous nous résoudre à la fatalité infantilisante de l'illusion, ou devons-nous nous affranchir de cette illusion pour mieux appréhender notre réalité si spéculative ? Cordialement, Fraction -
Elements de réflexions sur la question juive
Fraction a répondu à un(e) sujet de aliochaverkiev dans Philosophie
Bonjour, Il y a même des juifs antisémites. Voyez donc où va le monde. Que Dieu ait un pouvoir exécutif incarné dans telle ou telle communauté est sans doute un moindre mal face à l’injustice de la Nature et l’ineptie de l’Histoire. Le verbe de Dieu transite quasi-systématiquement par le verbe humain. Encore faut-il que l’humain puisse être l’hôte et le véhicule de ce verbe. Cordialement, Fraction -
Elements de réflexions sur la question juive
Fraction a répondu à un(e) sujet de aliochaverkiev dans Philosophie
Bonjour, Discuter du peuple juif est toujours délicat compte tenu de la charge historique et d’une actualité sous tension. Est-il possible d’offrir une définition approximative de l’âme juive sans tomber dans l’essentialisme ? Je dirais que, majoritairement, le peuple juif se caractérise par sa qualité d’éveil, et moindrement par sa qualité motrice. En effet, il est aisé de constater que de nombreux juifs occupent une fonction relative à la cognition, à la décision, et à la représentation, plutôt qu’à l’industrie et à l’ouvrage. Cette qualité d’éveil exceptionnelle peut même nous renseigner sur la nature première du Dieu monothéiste. Mais essentialiser cet éveil serait erroné : Il y a des juifs de gauche, de droite, des juifs croyants, non croyants, ils occupent l’ensemble des spectres intellectuels avec des préférences marginales. Culturellement, les juifs sont des symbiotes infiniment adaptables à leur culture hôtesse, et génétiquement le peuple juif n’est plus une race homogène depuis des millénaires de brassage. Cela peut signifier que l’ontogénèse si particulière de l’esprit juif s’opère par la suggestion collective. L’argument du déicide juif envers Jésus Christ n’étant qu’une surinterprétation malhonnête de l’histoire, je suis certain que cette lecture trompeuse n’intéresse ni les théologiens ni les fidèles. L’antisémitisme que vous dénoncez est pour moi du même ordre que l’anti-intellectualisme, l’anti-américanisme, l’homophobie, l’antiélitisme : voilà une liste symptomatique que l’on pourrait interpréter comme la quinte-flush de la loose. L’antisémitisme se manifeste souvent comme une revanche, aveugle, je dis « aveugle » parce que la plupart des antisémites ne connaissent aucun juif. Et le fantasme complotiste peut être un bon moyen d’objectiver son échec personnel en vue d’un exorcisme protocolaire : « je n’ai pas été reconnu parce que l’ordre établi est indigne ». L’histoire de l’antisémitisme européen a instillé à ses peuples un sentiment de honte, et un vœu de contrition collectif. Mais pour combien de temps ? La honte collective a-t-elle une date de péremption, compte tenu de l’irresponsabilité et de l’ignorance des générations nouvelles ? Les vieux réflexes irrationnels peuvent-ils émerger à nouveaux ? Le discours décomplexé semble parfois refaire surface, et la présence musulmane en Europe ne souffre pas du même complexe, car sa communauté n’a pas vécu la guerre de la même façon que nous. Cordialement, Fraction -
Bonjour, Non je ne connais pas cette référence philosophique. Mon intention consistait seulement à définir la condition humaine sous une approche systématiquement subjective et accessoirement objective. Ce que vous qualifiez de "personnel" relève davantage d'un relativisme de l'impact subjectif que de son universalité collective : Peut-être que l'architecture haussmannienne n'a pas le même impact chez vous que chez moi, puisque nos deux systèmes de références sont différents. Mais il n'en demeure pas moins que Haussmann a un impact universel, sur tout le monde, et c'est cela que je voulais mettre en avant. Cordialement, Fraction
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Bonjour, Ce discours mérite examen, bien que je le trouve excessivement objectif. En effet, vous êtes un "qui" avant d'être un "quoi", par la systématique subjective de votre moi, et même de votre perception. Par voie de conséquence, l'environnement humain est un "pour qui" endogène avant d'être un "quoi" exogène, simplement parce que l'environnement humain est perçu, sinon biaisé, par le strict scénario conscient. Ainsi, ce qu'il y a autour de nous n'est pas un "étant" mais un "bien perçu" accessoirement objectivable. Parce que notre spectre est référentiel et infidèle à la réalité (les couleurs n'existent pas en soi), toute objectivité est enracinée dans un focus subjectif. "Habiter en France" ne signifie pas "habiter dans une chose", cela signifie "être l'invité d'un hôte personnel", quand bien même cette personnalité serait dissociée et accidentellement contradictoire. Chaque média a son âme, chaque film, chaque chanson, chaque jeu vidéo est une cosmologie cohérente, et d'une manière générale, chaque champ conscientisé est défini par une cohésion plus ou moins exclusive et plus ou moins auto-justificatrice. Même lorsque l'environnement humain est fait de pierres et d'acier, il a une âme positive, comme l'architecture haussmannienne ou le panorama alpin. Haussmann conditionne les parisiens tout comme le Covid19 conditionne nos esprits péjorativement. Si bien que le rapport entre l'homme et sa condition est systématiquement (mais non strictement) moralisable et/ou esthétique, et que notre approche doit être globale et pluridimensionnelle. Cordialement, Fraction.
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Le dirigisme et le souverainisme sont l'expression d'une volonté impérieuse susceptible sacrifier quelques intérêts marchands ou juridiques. Par exemple, la position LFI sur l'égalité salariale homme-femme se veut être d'un intérêt républicain, malgré son caractère anti-business. Oui, le dirigisme d'aujourd'hui n'est plus celui d'hier. Et un raciste, par exemple, n'a pas sa place en Ile-de-France, parce que Paris est devenu, fort de ses deux aéroports internationaux, une ville-monde. Les traités de libre-échange font bondir certains, mais la spécialisation industrielle est synergique. Cette notion de synergie est simple à comprendre : La France peut seulement produire une table et une chaise. Mais si elle se spécialise, elle pourra produire soit trois chaises, soit trois tables, parce qu'elle fera des économies d'échelle. On voit bien, par cet exemple, que la spécialisation des nations est une nécessité. Cordialement, Fraction
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Bonjour, Le RN a honte d'une partie de ses militants et de ses membres. C'est compréhensible même si l’obscénité de ces adhérents n'est pas imputable au RN. Personnellement, j'attends du RN et de LFI une version historiquement corrigée du dirigisme d'Etat. La chasse aux sorcières a été effectuée, la maturité de cette offre politique est disponible, et l'alliance avec les partis de gouvernement est devenue possible, sauf corporatisme politicien. Le libéralisme et le dirigisme sont d'éternels rivaux. Faut-il réguler la loi de l'offre et de la demande, s'adapter à la loi de l'argent pour davantage de croissance et donc de plus-valus fiscale à flécher, ou faut-il user d'autorité, pour faire du long terme, du souverain, du stratégique, et l'intendance suivra ? Il n'y a pas de réponse péremptoire, même si le facteur exogène du marché international donne le "la", en nous imposant une discipline d'ordre macroscopique, et une adaptabilité externe. Cordialement, Fraction
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Y a t-il une autre réalité derrière le monde sensible ?
Fraction a répondu à un sujet dans Philosophie
Bonsoir, On s'est tous fait avoir. On s'est fait avoir, les incultes comme les génies. On s'est fait avoir, mais c'était beau. Or, la beauté a ses propres raisons, formelles et régulières. Tout comme le sophisme peut devenir l'échafaudage de la vérité. La pédagogie, c'est comme la sagesse : Elles n'ont pas de limite morale. Dieu a choisi de nous tromper. A nous de comprendre ce que Dieu a voulu nous signifier. L'homme ne descend pas du singe, mais il aurait pu. Comprendre le singe, c'est comprendre l'amorce de l'humanité. Comprendre le Big bang, c'est comprendre l'amorce de la causalité. Même si tout ceci est une mascarade, son intelligibilité équivaut à une justesse. Car l'énergie initiale du Big Bang est une néguentropie susceptible de justifier, pour les profanes, l'humanité. Cordialement, Fraction. -
Bonsoir, Vous prononcez un verdict incisif envers vos contributeurs, dont la gratuité argumentative est pourtant proportionnelle à la vôtre. Vous opposez le matérialisme à la divinité. Comme moi, comme les idéalistes, et comme les théologiens. Je vais me faire l'avocat du diable, en évoquant l'antériorité de la causalité sur la moralité. Je ne crois pas en ce qui suit, mais c'est pourtant éloquent : _ Le Big Bang précède chronologiquement l'Univers, mais le Principe Anthropique le précède ontologiquement. _ L'ordre précède le droit chronologiquement, mais le droit précède l'ordre ontologiquement. _ La causalité précède la moralité chronologiquement, mais la moralité précède la causalité ontologiquement. _ Le camion est prioritaire de fait, par sa cinétique, bien que le vélo ait la priorité à droite. _ La morale ne peut distribuer que les richesses que la sagesse a créé. Toute exclusivité d'une antériorité sur l'autre serait transgressive. Cordialement, Fraction
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Bonjour, Vous vous évertuez à justifier l'athéisme ou le théisme par leur caractère inné ou acquis. Mais beaucoup de vérités sont contre-intuitives : pour gagner de l'argent, il faut baisser ses prix. Personnellement, je n'adhère pas à l'athéisme strict : Dieu est incréé, mais il peut se manifester. La question primordiale que je me pose, c'est le niveau de dignité de son mode d'existence : Transcendance ou induction ? Si Dieu est transcendantal, alors il est exogène et potentiellement dangereux, et nous devrions alors nous en remettre à sa perfection dictée (par la morale, la justice, la sagesse) plutôt qu'à sa liberté d'initiative. Mais si Dieu est induit par notre reconnaissance a posteriori, alors les hommes sont chez eux, et la conscience est chez elle. Mais alors la foi devrait redoubler de vigilance, notamment en s'armant contre la peur et le pessimisme. Personnellement, ma confiance provient de ma reconnaissance de la vertu fondamentale des êtres et des systèmes. La Pape, le Président, nos parents, sont-il tombés du ciel ou ont-ils été invoqués et induits par notre reconnaissance a posteriori ? Ainsi, leur dignité imposerait une relation davantage contractuelle qu'unilatérale, davantage pédagogique qu'initiatrice. Notons que si la formule de notre cosmologie était indigne, alors tout serait indigne. Cordialement, Fraction.
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Bonjour, A brobos du coronavirus, je voulais vous dire gue debuis gue je l'ai addrabé je n'ai de cesse de .... Atchouuum ... désolé ... d'édernuer. Bonne journée quand même.
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Mais les citadins deviennent fous ! Le seul moyen pour moi, parisien, d'échapper à la folie, c'est de faire mon deuil de ma nervosité, de la considérer comme transgressive face à l'ordre établi. On ne sort pas sa carabine lorsqu'un voisin fait du bruit, on invoque les institutions. Individuellement, les parisiens sont sympas, cool, mais lorsque j'ai, dans mon champ de vision, une centaine de parisiens, alors j'ai un stress spontané qui monte en moi. Je n'existe plus, c'est notre communauté qui existe par moi, bon gré ou malgré moi. A Paris, le génie ne vaut rien, puisque le génie mondial l'irrigue. A Paris, l'individu est roi, mais il ne vaut rien.
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Bonsoir, Je suis désolé d'être apparu méprisant, ça ne reflète pas ce que je ressentais au moment de mon écriture. Votre cas est assez particulier : vous êtes pourvu d'un tempérament particulièrement engagé, et d'une culture hors norme. Je pense à tous vos voisins qui n'ont pas la chance d'être ce que vous êtes. J'ai visionné quelques épisodes de "L'amour est dans le pré ". Et j'ai été interpellé par une précarité amoureuse, certes, mais aussi culturelle et événementielle. Mon argument du "haut débit" est relatif à cette précarité, qui demeure visible et audible lorsqu'on discute avec un campagnard. Loin de moi l'idée d'imputer à l'homme sa précarité, car nul n'est responsable de sa condition initiale. J'ai seulement voulu dénoncer un laisser-faire complice du politique. Cordialement, Fraction
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Bonjour, On ne se doute pas à quel point vivre à la campagne peut être chiant. Le bricolage, l'alcool, la chasse, la pêche, le haut débit, l'amour, y sont indispensables pour préserver un certain équilibre psychique. Le problème des 35 000 communes françaises est universel : est-ce que le PIB généré par leurs habitants est capable d'en entretenir les commerces, et de justifier la présence administrative ? Est-ce que l'attractivité des villages suffira à en retenir la jeunesse, qui a soif d'émancipation ? Je n'ai pas la réponse, mais à laisser les choses se faire, on aboutira nécessairement à une métropolisation. Le politique n'est pas capable de faire marcher un tétraplégique, mais il est capable de multiplier les pains en catalysant, en accélérant le principe vital des petits villages, si toutefois il existe encore. Tantôt par une facilité de crédit, tantôt par un dirigisme foncier, tantôt par une régionalisation des enjeux, ... Cordialement, Fraction
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Quelles sont en 2020 les nouvelles valeurs morales?
Fraction a répondu à un(e) sujet de zeyas dans Philosophie
Bonsoir, Peut-être que les valeurs transactionnelles, qu'elles soient marchandes ou communicationnelles, ont pris un volume considérables grâce à la grande distribution et aux télécommunications, et que cette explosion a occasionné une perte de vitesse relative des valeurs plus structurelles. Politiquement, le tournant libéral occidental a lui-même été corrélé a cette métamorphose, par sa volonté de plastification et d'adaptabilité administrative. D'autres métamorphoses sont à l'oeuvre : le patriarcat administratif est anti-corrélé à la liberté critique, qu'elle soit audiovisuelle ou qu'elle émane des réseaux sociaux. Nos Uber-présidents sont devenus des prestataires de service, et des éléments de la base populaire revendiquent même un droit de rédaction du calendrier républicain. Voilà ce que je pense des grandes tendances des valeurs actuelles. Cordialement, Fraction -
Bonjour, Le théisme est un peu comme le dualisme : il existe tout un archipel de théories possibles, et les réponses ne sont pas binaires. Même s’il on croit en Dieu, on n’a toujours pas répondu à sa modalité d’existence. Personnellement, je me dis athée car mon Dieu à moi est une invocation a-générée, dissocié, et impersonnel, ... C’est un écran génial, qui est avalisé par nos dimensions. C’est le verbe strictement vertueux qui transite par le nôtre et par ceux de nos environnements, par un mode opératoire opportuniste (ce qui explique l’impunité du mal). C’est un Bien personnifié, comme si Emmanuel Kant avait omis d’envisager l’hypothèse selon laquelle le neurone transcendantal du Bien était anthropomorphisable. Oui, vous avez raison, le doute est l’ombre de la crédibilité. Votre conscience est conditionnée par son champ du crédible, et votre corps est conditionné par son champ du possible. Et le schizophrène perçoit, sans le savoir, une osmose corruptrice entre son crédible et son possible. Il sera orphelin de la science tant qu’elle n’aura pas envisagé que le crédible plastifie la réalité. Cordialement, Fraction