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Tout ce qui a été posté par Fraction
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Bonjour, Non je ne connais pas cette référence philosophique. Mon intention consistait seulement à définir la condition humaine sous une approche systématiquement subjective et accessoirement objective. Ce que vous qualifiez de "personnel" relève davantage d'un relativisme de l'impact subjectif que de son universalité collective : Peut-être que l'architecture haussmannienne n'a pas le même impact chez vous que chez moi, puisque nos deux systèmes de références sont différents. Mais il n'en demeure pas moins que Haussmann a un impact universel, sur tout le monde, et c'est cela que je voulais mettre en avant. Cordialement, Fraction
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Bonjour, Ce discours mérite examen, bien que je le trouve excessivement objectif. En effet, vous êtes un "qui" avant d'être un "quoi", par la systématique subjective de votre moi, et même de votre perception. Par voie de conséquence, l'environnement humain est un "pour qui" endogène avant d'être un "quoi" exogène, simplement parce que l'environnement humain est perçu, sinon biaisé, par le strict scénario conscient. Ainsi, ce qu'il y a autour de nous n'est pas un "étant" mais un "bien perçu" accessoirement objectivable. Parce que notre spectre est référentiel et infidèle à la réalité (les couleurs n'existent pas en soi), toute objectivité est enracinée dans un focus subjectif. "Habiter en France" ne signifie pas "habiter dans une chose", cela signifie "être l'invité d'un hôte personnel", quand bien même cette personnalité serait dissociée et accidentellement contradictoire. Chaque média a son âme, chaque film, chaque chanson, chaque jeu vidéo est une cosmologie cohérente, et d'une manière générale, chaque champ conscientisé est défini par une cohésion plus ou moins exclusive et plus ou moins auto-justificatrice. Même lorsque l'environnement humain est fait de pierres et d'acier, il a une âme positive, comme l'architecture haussmannienne ou le panorama alpin. Haussmann conditionne les parisiens tout comme le Covid19 conditionne nos esprits péjorativement. Si bien que le rapport entre l'homme et sa condition est systématiquement (mais non strictement) moralisable et/ou esthétique, et que notre approche doit être globale et pluridimensionnelle. Cordialement, Fraction.
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Le dirigisme et le souverainisme sont l'expression d'une volonté impérieuse susceptible sacrifier quelques intérêts marchands ou juridiques. Par exemple, la position LFI sur l'égalité salariale homme-femme se veut être d'un intérêt républicain, malgré son caractère anti-business. Oui, le dirigisme d'aujourd'hui n'est plus celui d'hier. Et un raciste, par exemple, n'a pas sa place en Ile-de-France, parce que Paris est devenu, fort de ses deux aéroports internationaux, une ville-monde. Les traités de libre-échange font bondir certains, mais la spécialisation industrielle est synergique. Cette notion de synergie est simple à comprendre : La France peut seulement produire une table et une chaise. Mais si elle se spécialise, elle pourra produire soit trois chaises, soit trois tables, parce qu'elle fera des économies d'échelle. On voit bien, par cet exemple, que la spécialisation des nations est une nécessité. Cordialement, Fraction
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Bonjour, Le RN a honte d'une partie de ses militants et de ses membres. C'est compréhensible même si l’obscénité de ces adhérents n'est pas imputable au RN. Personnellement, j'attends du RN et de LFI une version historiquement corrigée du dirigisme d'Etat. La chasse aux sorcières a été effectuée, la maturité de cette offre politique est disponible, et l'alliance avec les partis de gouvernement est devenue possible, sauf corporatisme politicien. Le libéralisme et le dirigisme sont d'éternels rivaux. Faut-il réguler la loi de l'offre et de la demande, s'adapter à la loi de l'argent pour davantage de croissance et donc de plus-valus fiscale à flécher, ou faut-il user d'autorité, pour faire du long terme, du souverain, du stratégique, et l'intendance suivra ? Il n'y a pas de réponse péremptoire, même si le facteur exogène du marché international donne le "la", en nous imposant une discipline d'ordre macroscopique, et une adaptabilité externe. Cordialement, Fraction
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Y a t-il une autre réalité derrière le monde sensible ?
Fraction a répondu à un sujet dans Philosophie
Bonsoir, On s'est tous fait avoir. On s'est fait avoir, les incultes comme les génies. On s'est fait avoir, mais c'était beau. Or, la beauté a ses propres raisons, formelles et régulières. Tout comme le sophisme peut devenir l'échafaudage de la vérité. La pédagogie, c'est comme la sagesse : Elles n'ont pas de limite morale. Dieu a choisi de nous tromper. A nous de comprendre ce que Dieu a voulu nous signifier. L'homme ne descend pas du singe, mais il aurait pu. Comprendre le singe, c'est comprendre l'amorce de l'humanité. Comprendre le Big bang, c'est comprendre l'amorce de la causalité. Même si tout ceci est une mascarade, son intelligibilité équivaut à une justesse. Car l'énergie initiale du Big Bang est une néguentropie susceptible de justifier, pour les profanes, l'humanité. Cordialement, Fraction. -
Bonsoir, Vous prononcez un verdict incisif envers vos contributeurs, dont la gratuité argumentative est pourtant proportionnelle à la vôtre. Vous opposez le matérialisme à la divinité. Comme moi, comme les idéalistes, et comme les théologiens. Je vais me faire l'avocat du diable, en évoquant l'antériorité de la causalité sur la moralité. Je ne crois pas en ce qui suit, mais c'est pourtant éloquent : _ Le Big Bang précède chronologiquement l'Univers, mais le Principe Anthropique le précède ontologiquement. _ L'ordre précède le droit chronologiquement, mais le droit précède l'ordre ontologiquement. _ La causalité précède la moralité chronologiquement, mais la moralité précède la causalité ontologiquement. _ Le camion est prioritaire de fait, par sa cinétique, bien que le vélo ait la priorité à droite. _ La morale ne peut distribuer que les richesses que la sagesse a créé. Toute exclusivité d'une antériorité sur l'autre serait transgressive. Cordialement, Fraction
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Bonjour, Vous vous évertuez à justifier l'athéisme ou le théisme par leur caractère inné ou acquis. Mais beaucoup de vérités sont contre-intuitives : pour gagner de l'argent, il faut baisser ses prix. Personnellement, je n'adhère pas à l'athéisme strict : Dieu est incréé, mais il peut se manifester. La question primordiale que je me pose, c'est le niveau de dignité de son mode d'existence : Transcendance ou induction ? Si Dieu est transcendantal, alors il est exogène et potentiellement dangereux, et nous devrions alors nous en remettre à sa perfection dictée (par la morale, la justice, la sagesse) plutôt qu'à sa liberté d'initiative. Mais si Dieu est induit par notre reconnaissance a posteriori, alors les hommes sont chez eux, et la conscience est chez elle. Mais alors la foi devrait redoubler de vigilance, notamment en s'armant contre la peur et le pessimisme. Personnellement, ma confiance provient de ma reconnaissance de la vertu fondamentale des êtres et des systèmes. La Pape, le Président, nos parents, sont-il tombés du ciel ou ont-ils été invoqués et induits par notre reconnaissance a posteriori ? Ainsi, leur dignité imposerait une relation davantage contractuelle qu'unilatérale, davantage pédagogique qu'initiatrice. Notons que si la formule de notre cosmologie était indigne, alors tout serait indigne. Cordialement, Fraction.
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Bonjour, A brobos du coronavirus, je voulais vous dire gue debuis gue je l'ai addrabé je n'ai de cesse de .... Atchouuum ... désolé ... d'édernuer. Bonne journée quand même.
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Mais les citadins deviennent fous ! Le seul moyen pour moi, parisien, d'échapper à la folie, c'est de faire mon deuil de ma nervosité, de la considérer comme transgressive face à l'ordre établi. On ne sort pas sa carabine lorsqu'un voisin fait du bruit, on invoque les institutions. Individuellement, les parisiens sont sympas, cool, mais lorsque j'ai, dans mon champ de vision, une centaine de parisiens, alors j'ai un stress spontané qui monte en moi. Je n'existe plus, c'est notre communauté qui existe par moi, bon gré ou malgré moi. A Paris, le génie ne vaut rien, puisque le génie mondial l'irrigue. A Paris, l'individu est roi, mais il ne vaut rien.
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Bonsoir, Je suis désolé d'être apparu méprisant, ça ne reflète pas ce que je ressentais au moment de mon écriture. Votre cas est assez particulier : vous êtes pourvu d'un tempérament particulièrement engagé, et d'une culture hors norme. Je pense à tous vos voisins qui n'ont pas la chance d'être ce que vous êtes. J'ai visionné quelques épisodes de "L'amour est dans le pré ". Et j'ai été interpellé par une précarité amoureuse, certes, mais aussi culturelle et événementielle. Mon argument du "haut débit" est relatif à cette précarité, qui demeure visible et audible lorsqu'on discute avec un campagnard. Loin de moi l'idée d'imputer à l'homme sa précarité, car nul n'est responsable de sa condition initiale. J'ai seulement voulu dénoncer un laisser-faire complice du politique. Cordialement, Fraction
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Bonjour, On ne se doute pas à quel point vivre à la campagne peut être chiant. Le bricolage, l'alcool, la chasse, la pêche, le haut débit, l'amour, y sont indispensables pour préserver un certain équilibre psychique. Le problème des 35 000 communes françaises est universel : est-ce que le PIB généré par leurs habitants est capable d'en entretenir les commerces, et de justifier la présence administrative ? Est-ce que l'attractivité des villages suffira à en retenir la jeunesse, qui a soif d'émancipation ? Je n'ai pas la réponse, mais à laisser les choses se faire, on aboutira nécessairement à une métropolisation. Le politique n'est pas capable de faire marcher un tétraplégique, mais il est capable de multiplier les pains en catalysant, en accélérant le principe vital des petits villages, si toutefois il existe encore. Tantôt par une facilité de crédit, tantôt par un dirigisme foncier, tantôt par une régionalisation des enjeux, ... Cordialement, Fraction
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Quelles sont en 2020 les nouvelles valeurs morales?
Fraction a répondu à un(e) sujet de zeyas dans Philosophie
Bonsoir, Peut-être que les valeurs transactionnelles, qu'elles soient marchandes ou communicationnelles, ont pris un volume considérables grâce à la grande distribution et aux télécommunications, et que cette explosion a occasionné une perte de vitesse relative des valeurs plus structurelles. Politiquement, le tournant libéral occidental a lui-même été corrélé a cette métamorphose, par sa volonté de plastification et d'adaptabilité administrative. D'autres métamorphoses sont à l'oeuvre : le patriarcat administratif est anti-corrélé à la liberté critique, qu'elle soit audiovisuelle ou qu'elle émane des réseaux sociaux. Nos Uber-présidents sont devenus des prestataires de service, et des éléments de la base populaire revendiquent même un droit de rédaction du calendrier républicain. Voilà ce que je pense des grandes tendances des valeurs actuelles. Cordialement, Fraction -
Bonjour, Le théisme est un peu comme le dualisme : il existe tout un archipel de théories possibles, et les réponses ne sont pas binaires. Même s’il on croit en Dieu, on n’a toujours pas répondu à sa modalité d’existence. Personnellement, je me dis athée car mon Dieu à moi est une invocation a-générée, dissocié, et impersonnel, ... C’est un écran génial, qui est avalisé par nos dimensions. C’est le verbe strictement vertueux qui transite par le nôtre et par ceux de nos environnements, par un mode opératoire opportuniste (ce qui explique l’impunité du mal). C’est un Bien personnifié, comme si Emmanuel Kant avait omis d’envisager l’hypothèse selon laquelle le neurone transcendantal du Bien était anthropomorphisable. Oui, vous avez raison, le doute est l’ombre de la crédibilité. Votre conscience est conditionnée par son champ du crédible, et votre corps est conditionné par son champ du possible. Et le schizophrène perçoit, sans le savoir, une osmose corruptrice entre son crédible et son possible. Il sera orphelin de la science tant qu’elle n’aura pas envisagé que le crédible plastifie la réalité. Cordialement, Fraction
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Bonsoir, Oui, on a les amis qu'on mérite, et si l'ancien FN aimait danser la valse de Vienne, ou fricoter avec les extrêmes-droites européennes, ça peut entretenir un doute sur sa moralité, a minima opportuniste. Mais on n'a ni l'audience ni l'électorat qu'on mérite. Peut-être que "Joséphine ange gardien" a des fans criminels, mais on ne peut pas le lui reprocher. Madame Lepen s'est évertuée, pendant des années, à reconstruire la réputation de son parti, en opérant une littérale chasse aux sorcières, afin de bannir de son discours officiel toute ambiguïté raciste ou antisémite. Les rares exceptions de cette moralisation dirigée sont d'initiative individuelle. La méchanceté est fulgurante, mais la bonté est fédératrice. La tactique de Jean-Marie était une tactique d'outsider, une posture de perdant, alors que Marine souhaite que son parti devienne un parti de gouvernement, même si je n'y crois pas. La filiation idéologique que vous évoquez entre l'extrême-droite d'hier et celle d'aujourd'hui m’apparaît être davantage le fruit d'un jugement esthétique plutôt que politique. Le fascisme était anti-parlementaire, et le nazisme était, c'est peu de le dire, ségrégationniste. Or je ne retrouve pas cette empreinte idéologique chez le RN. Cordialement, Fraction.
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La Chine dénonce les mauvais payeurs, les surendettés, via quelques signaux publics. La France ne fera jamais cela. Si la France devient un état policier hyper-vigilant, ce sera au profit de la veuve et de l'orphelin, et non de la mesquinerie vengeresse. La Chine est ce qu'elle est, et l'acceptabilité de l'état policier y est beaucoup trop tolérant. _ "Bonheur et prospérité, honorable client, et les Droits de l'Homme dans ton cul !" Mais chez nous, l'état policier fait vœu de philanthropie et de bienveillance. La CNIL et les libertés individuelles doivent revoir leur copie parce que les premiers bénéficiaires de la liberté et du secret sont les criminels.
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Les choses sont tantôt phalliques tantôt utérines. Les latins ont une culture nominale sexuée. Ils ont raison sur le principe, mais ils ont tort dans son application. Une fusée est phallique. Une doudoune est utérine. Mais qu'en est-il de l'éponge ? Ou de l'automobile ? L'énergie cinétique de l'automobile est phallique, mais son habitacle est utérin. L'androgynie est-elle l'avenir de l'homme ? L'hybridation est-elle un moyen de s'adapter à toute condition ?
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Etre de droite est-il un pêché capital ? Oui, entre un administrateur et un administré, il existe une verticalité de circonstance. Mais Monsieur Macron ne transcende pas mon libre arbitre, il transcende seulement ma citoyenneté. Comme Dieu et mes médecins transcendent ma créature sans transcender mes choix. L'important c'est la souveraineté du libre arbitre.
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Imaginez un réseau de neurones artificiels capable d'identifier une image pédopornographique. Imaginez une biométrie capable de prohiber l'accès des sites pour adultes. Imaginez un algorithme sémantique capable d'identifier toute transgression communicationnelle. Etc... Si ce n'est pas pour aujourd'hui, ce sera pour demain. Le flicage est strictement conditionné par la démocratie. Et celui qui n'a rien à se reprocher ne doit pas avoir peur de l'état policier, dans la mesure où son vœu matriciel est de protéger. Toujours est-il que le crime paye encore trop, sur Internet. On a souhaité un réseau libre et difficilement traçable, et aujourd'hui on en paye les conséquences.
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Bonjour, C'est un raccourci, une synthèse un peu simpliste, je vous l'accorde, évidemment. Comme dans la loi, il y a la lettre, et puis il y a l'esprit, or moi, je parlais plutôt de l'esprit.
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Bonjour, Le pouvoir et le sexe entretiennent parfois une relation ambiguë. Pour Freud, la communication est la projection unilatérale de la sexualité. Mais pour moi, le sexe et la communication sont des homothétiques relativement indépendants. Mais quoiqu'il en soit, si la sexualité est tabou dans notre culture, c'est qu'il y a une raison. Notamment concernant la sexualité parentale, or Monsieur Griveaux avait une ambition verticale. Critiquer la sexualité de nos parents, génétiques ou institutionnels, est un parricide intellectuel, qui nous pose en situation contradictoire et même paradoxale. Cette épreuve médiatique nous enseigne que l'aléa infamant et diffamant peut salir la réputation d'un homme de façon indélébile. Il faut cinquante ans pour créer une forêt, ou une réputation, et il ne suffit que d'une allumette pour la détruire. Cette épreuve nous enseigne également que les vandales tiennent le haut du pavé, et que les institutionnels sont à leur merci. Internet a besoin d'ordre, et le flicage systématique rendra justice, entre autre, à ceux dont la faute est disproportionnée par rapport à sa peine. Cordialement, Fraction
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Si tu pouvais poser une question à Dieu, qu'est ce que ce serait ?
Fraction a répondu à un(e) sujet de sashou_marcin dans Religion et Culte
Bonjour, En tout cas, en toute objectivité et en toute rationalité, l'éternité comme la mort ne sont pas des réels. L'éternité est une notion, comme l'infini, et la mort est une absence absolue, donc improuvable. Toute affirmation n'est que présomption. A quoi bon poser la question alors qu'aucun être réel ne peut les concevoir ? Cordialement, Fraction -
Puisque vous êtes deux à me prendre pour un imbécile, je me plie à l'argument démocratique pour faire un erratum. Evidemment qu'une abeille est plus complexe qu'un missile, je ne suis pas débile. Pour la deuxième fois : je parlais de l'incorporer dans un processus symbiotique.
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Soit je me suis mal exprimé, soit vous me sous-estimez à en dire des grosses comme moi. Je dis "faire naître une abeille", ça ne veut pas dire "créer une abeille de toute pièce", mais l'incorporer dans un processus symbiotique. C'est cette méthodologie qui est censée être intuitivement douée d'une moindre complexité fonctionnelle. Je parle d'une "métaphore technique" qui opposerait symboliquement la fonction exponentielle ou linéaire de l'accélération à la fonction différentielle ou cyclique de la symbiose.
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Bonsoir, Je ne vous demande pas de créer une abeille atome par atome. La complexité fonctionnelle de la première méthodologie est intuitivement supérieure à la seconde. Cordialement, Fraction
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Bonsoir, Oui, souvent l’ingénierie consiste à résoudre les faux problèmes, comme un parapluie n’arrête pas la tempête. Alors que la magie consiste à créer ce qui existe déjà, comme le chant du musicien répond rétroactivement au pathos de son audience. Mais vous semblez établir une causalité systématique entre la science et l’ingénierie. La science est un système de représentations, de formalismes, doué d’une valeur de réalité et de régularité, et non une technique en soi. Un système de représentations consiste essentiellement à trouver de nouvelles représentations, tantôt plus inductives, tantôt plus analytiques. Le champ du crédible n’est pas le champ du possible. Curieuse époque où il est plus facile de créer un missile intercontinental que de faire naître une abeille. J’y vois métaphoriquement l’absolutisme phallique mécaniste et son déni inhérent de rétroaction. La physique quantique, le déterminisme dimensionnel, sont-ils des pierres de plus à l’édifice, ou sont-ils en rupture péremptoire avec cet établissement ? Une rupture qui serait comparable à la rupture qu’a provoquée l’écriture. Toujours est-il que ce traumatisme causal nous perturbe, et que même les plus grands esprits nous répondent provisoirement : « c’est comme ça et pas autrement. » La science n’a de limites que dans la mesure où la description a des limites. Si cette description se subjective, alors il n’est pas interdit de redéfinir la notion de réalité. Ce « quoi » que nous pensions saisir n’est peut-être qu’un « pour qui ». Cordialement, Fraction