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Tout ce qui a été posté par épixès
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L'étroitesse de notre point de vue, notre incapacité à appréhender le monde tel qu'il est et notre propension à le réduire à la taille de notre intellect.
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Le pâté c'est très bien pour attirer les petites chattes !
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En fait non, soit l'idéalisme platonicien correspond à la réalité soit il n'y correspond pas, que l'on y croie ou non ne fait aucune différence pour la réalité (mais je pinaille, je pense que c'est ce que vous souhaitiez exprimer). Etre juste ne fait pas exister la justice, c'est simplement réaliser un ensemble d'actes intrinsèquement dépourvus de sens qui seront interprétés en fonction de nos grilles de lecture individuelles. La justice de l'un peut être l'injustice de l'autre. Sans désir pas de volition, sans volition nous ne nous assignerions aucun devoir. Si 3 ou 4 approbations vous semblent suffisantes pour discerner un schéma en filigrane, on comprend l'emprise que le biais essentialiste exerce sur vous (bien qu'à mon sens je pense que, comme moi, vous êtes un trublion parnassien aimant la chicane pour le plaisir des mots et des idées). Ma lance vaincra par la grâce des rubans parfumés qui lui sont attachés !
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La justice est une belle idée et me semble désirable, elle n'a pourtant aucune réalité. Tout ce qu'il y a ce sont des actes auxquels nous donnons un sens mais qui en sont dépourvus intrinsèquement. De même pour la beauté, le bien et tout ce qui est éminemment subjectif.
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La femme, c'est un mot et une idée. Dans la nature il n'y a que des individus humains qui, parmi des milliards d'autres caractéristiques, partagent celle d'être du sexe féminin. L'idée est le mot sont commodes pour désigner quelque chose, manipuler le concept et en parler mais dans la nature on ne trouve que des femmes. Une idée et un mot sont des définitions mais définir quelque chose c'est le réduire à un ensemble limité et arbitraire de caractéristiques mais les choses qui nous entourent ont bien plus de caractéristiques que celles que nous retenons ou que nous percevons. Nous ne saurions appréhender l'infinie complexité du monde et des phénomènes qui le peuplent, ainsi nous posons des frontières pour nous faciliter la pensée et la communication, nous réduisons les choses à la taille de notre intellect et créons de la discontinuité là où il n'y en a pas: la définition du vivant peine à faire consensus et n'a cessé d'évoluer au cours du temps, plus nous apprenons et plus les frontières entre animé et inanimé s'estompent. La femme n'existe pas mais une idée n'a pas besoin d'exister pour être belle ou se faire désirer.
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En quoi mourir sur une croix laverait l’humanité du péché ?
épixès a répondu à un(e) sujet de DroitDeRéponse dans Religion et Culte
Et s'il ne s'agissait de dieu, que penserait-on d'un homme qui enverrait son fils se faire horriblement torturer pour le salut de l'humanité ? -
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Croyez vous que vous allez etre juges apres votre mort ?
épixès a répondu à un(e) sujet de Fistone dans Religion et Culte
Nous sommes déjà suffisamment jugés et jugeant de notre vivant, si la mort n'y met pas un terme c'est que l'enfer existe bel et bien. -
Rigoureusement parlant, les arguments évoqués ne réfutent pas la possible existence d'un dieu. Par contre je suis convaincu qu'ils infirment l'existence d'un dieu tel que les 3 monothéismes nous le dépeignent. Selon moi, rien ne peut justifier certaines souffrances. S'il est des douleurs qui nous grandissent, d'autres nous anéantissent. Aucun dieu absolument bienveillant ne les permettrait, et moins encore pour une soi-disant expérience morale à portée universelle.
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Que penseriez vous d'une personne qui a assisté sans réagir au viol d'un enfant ? Qui n'a pas tenté d'interrompre l'agresseur, qui n'a pas appelé la police, qui a juste passé son chemin ? Parce que depuis le temps que des enfants se font violer il y a du en avoir un certain nombre, et dieu ne les a pas empêchés. Avec les caractéristiques d'omniscience, omnipotence et de bienveillance qu'on lui prête, il aurait eu connaissance de ces crimes, aurait pu les éviter mais s'en est abstenu pour d'obscures raisons liées à un test moral d'envergure cosmique. Moi je trouve parfaitement étonnant qu'un homme ou une femme qui n'intervient d'aucune façon dans un tel crime est vu comme un monstre, mais lorsqu'il s'agit de dieu c'est normal. Vous seriez réellement rassurée de savoir que la justice de l'après vie est administrée par une telle entité ?
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Oui, il y a de plus en plus d'espace, donc de vide, la matière n'étant pas en expansion. Le fait de dire que l'univers est en expansion est une facilité de langage, une simplification largement utilisée et donc reprise ici. Ceci étant dis, je vous saurai gré de rester courtois.
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Si l'on admet que l'univers est bien tout ce qui existe, il n'a pas de contenant dans lequel s'étendre ou grandir, dès lors ce n'est pas sa taille qui pourrait être mesurée (elle n'aurait tout simplement pas de sens) mais simplement l'espace en lui-même, et celui-ci pourrait donc être en extension sans que la taille de l'univers en soit nullement affectée. Il n'y a là aucune aporie. Que vous ne soyez pas d'accord est une chose, mais ne disqualifiez pas une idée sous prétexte que vous ne la saisissez pas.
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Si dieu existe, a-t-il conçu un monde idéal ?
épixès a répondu à un(e) sujet de Niou dans Religion et Culte
Le mal qui provient des hommes est justifié par l'influence du diable ou le libre arbitre laissé aux hommes, ce qui dans un paradigme de croyant me semble cohérent. Le mal accidentel, ou naturel, ne fait pas intervenir le libre arbitre humain et serait donc «gratuit», ce qui entre en conflit avec l'idée d'un dieu à la fois bienveillant et omnipotent. Enfin il ne s'agit là que des arguments et critiques classiques des théodicées, de mon point de vue rien ne saurait justifier ou compenser certaines souffrances, ni une quelconque expérience morale cosmique, ni la promesse d'une éternité de félicité. -
Si dieu existe, a-t-il conçu un monde idéal ?
épixès a répondu à un(e) sujet de Niou dans Religion et Culte
En fait l'injustice ne règne en maître que si le monde à bel et bien un créateur. L'éboulement d'un rocher écrasant un enfant, quoique regrettable, n'est pas une injustice, c'est un effet purement mécanique issu d'une chaine de causalité. Dieu aurait-il pu créer un monde où la vie ne se nourrit pas de la vie ? Où la vieillesse, la maladie, les accidents et la souffrance n'existent pas ? Si on le suppose omnipotent, sans doute. Si on le suppose bienveillant, certainement. Voilà qui nous renvoie au problème posé par Lucrèce: -Si Dieu veut empêcher le mal mais ne le peut pas, il n'est donc pas tout puissant. -S'il peut l'empêcher mais ne le veut pas, il n'est pas bienveillant. -S'il ne le peut ni ne le veut, il est impuissant et malveillant. A mon sens toutes les tentatives de théodicée qui ont été faites échouent à justifier le mal accidentel et naturel et un univers dénué de conscience me semble mieux à même de l'expliquer et ne demande pas de le justifier: la souffrance n'est ni juste, ni injuste, elle est. -
-L'ensemble des nombres pairs forme un infini ceci dit l'ensemble des entiers naturels en forme un autre, pensez vous qu'on ne puisse en faire une hiérarchie ? -On ignore ce qui précède le mur de Planck. -L'univers observable est estimé comme faisant 92 milliard d'années lumière, si ma mémoire est bonne. -Le fait que l'univers soit en expansion ne signifie pas qu'il «grandisse», seulement qu'il y a de plus en plus d'espace.
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C'est bien le mal de notre temps que ce relativisme cognitif consistant à croire (et à faire croire) que toutes choses se valent et qu'aucun savoir, même objectivé, ne saurait se prévaloir d'une légitimité supérieure. Originellement issu de la philosophie de Derrida et relayé par la sociologie des sciences (Bruno Latour en tête), ce mouvement né en France connu son avènement dans les pays anglo-saxons et notamment aux Etats-Unis (malgré une sévère critique des rationalistes classiques comme Noam Chomsky) et jouit aujourd'hui d'un succès tel qu'il en a contaminé la société où éclosent fake news et post-vérités tandis que chacun se croit autorisé à nier les résultats scientifiques les mieux fondés et à proclamer que le propos des experts n'est qu'un discours parmi tant d'autres. Avoir de l'esprit critique est une bien belle chose que je ne saurais décourager et mêmes les théories les mieux établies doivent être discutées, la science ne s'épanouissant jamais mieux que dans la lumière nourricière de la controverse. Cependant il me semblerait plus avisé de laisser ces débats dans les mains de ceux qui ont les connaissances afin qu'ils soient réellement féconds. Si le doute est l'ami du philosophe, évaluons le à la lueur de cette maxime de Paracelse: «Tout est poison, rien n'est poison, seule la dose fait le poison.»
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Contrairement à ce qui est communément admis, c'est le doute qui est fondateur de la connaissance, non la certitude: la conviction profonde de la vérité d'un fait sclérose la pensée et fige la réalité, décourageant la recherche d'explications alternatives et faisant obstacle à la remise en question.
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Mais comment savoir que cet être éternel n'est pas l'univers lui-même ?
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Il serait difficile de rendre raison des histoires et des oracles que nous avons rapportés, sans avoir recours aux Démons, mais aussi tout cela est-il bien vrai ? Assurons nous bien du fait, avant de nous inquiéter de la cause. Il est vrai que cette méthode est bien lente pour la plupart des gens, qui courent naturellement à la cause, et passent par-dessus la vérité du fait ; mais enfin nous éviterons le ridicule d'avoir trouvé la cause de ce qui n'est point. Ce malheur arriva si plaisamment sur la fin du siècle passé à quelques savants d'Allemagne, que je ne puis m'empêcher d'en parler ici. En 1593, le bruit courut que les dents étant tombées à un enfant de Silésie, âgé de sept ans, il lui en était venu une d'or, à la place d'une de ses grosses dents. Horatius, professeur en médecine à l'université de Helmstad, écrivit, en 1595, l'histoire de cette dent, et prétendit qu'elle était en partie naturelle, en partie miraculeuse, et qu'elle avait été envoyée de Dieu à cet enfant pour consoler les chrétiens affligés par les Turcs. Figurez vous quelle consolation, et quel rapport de cette dent aux chrétiens, et aux Turcs. En la même année, afin que cette dent d'or ne manquât pas d'historiens, Rullandus en écrit encore l'histoire. Deux ans après, Ingolsteterus, autre savant, écrit contre le sentiment que Rullandus avait de la dent d'or, et Rullandus fait aussitôt une belle et docte réplique. Un autre grand homme, nommé Libavius, ramasse tout ce qui avait été dit sur la dent, et y ajoute son sentiment particulier. Il ne manquait autre chose à tant de beaux ouvrages, sinon qu'il fût vrai que la dent était d'or. Quand un orfèvre l'eût examinée, il se trouva que c'était une feuille d'or appliquée à la dent avec beaucoup d'adresse ; mais on commença par faire des livres, et puis on consulta l'orfèvre. Rien n'est plus naturel que d'en faire autant sur toutes sortes de matières. Je ne suis pas si convaincu de notre ignorance par les choses qui sont, et dont la raison nous est inconnue, que par celles qui ne sont point, et dont nous trouvons la raison. Cela veut dire que non seulement nous n'avons pas les principes qui mènent au vrai, mais que nous en avons d'autres qui s'accommodent très bien avec le faux. Bernard Le Bouyer de Fontenelle, Histoire des Oracles 1687