Auger

Pas faux. Mais, pour ce faire, il ne faut pas avoir un tempérament trop "entier" et ne pas trop espérer que les gens changent : ils ne changent que s'ils ont une réelle motivation pour ça et certainement pas si leur comportement constitue le socle de leur existence.

Auger !!!! Hormis cela, je suis parfaitement d'accord avec toi (on remarque rapidement - malheureusement - ceux qui ont vécu tout ça...)

Je ne sais pas si c'est le cas ici, mais certaines personnes ne parviennent à "exister" qu'en faisant du mal autour d'elles ; ça leur donne de l'importance et elles se comportent comme un "soleil noir" autour duquel tout le monde gravite avec crainte. Couper les ponts ? Avec les conséquences familiales, sociétales, de culpabilité, que ça implique... il faut vraiment être sûr d'en avoir plein le dos et de ne pas regretter ensuite. Si c'est le cas (on est rarement complètement certain que ça le soit), il n'y a pas de motifs de conserver des liens avec des personnes toxiques, qui ne font que... contaminer les autres d'une façon ou d'une autre (encore une fois, je crois que c'est bien souvent leur raison de vivre). Quoi qu'il en soit, bon courage !

Oui, leurs noms de famille comportent 5 lettres... (Je blague)

C'est pas la fiscalité, c'est le droit (code) civil...

C'est quand même relativement rare d'approcher les 90 balais et d'être frais comme un gardon !

Je repense à Delon depuis hier, à la comparaison avec Belmondo dont on nous rebat les oreilles. D'un côté, un homme brisé, abandonné, blessé à vie ; de l'autre côté, un enfant qui a été aimé, mis en confiance et qui a aimé la vie, toute son existence, même à la fin, malade et très diminué. Qu'aurait été la vie, la personnalité, de Belmondo élevé comme l'a été Delon ? Personne n'en sait rien. Pour autant, des circonstances d'enfance difficiles justifient-t-elle par la suite l'ensemble du comportement, des choix de vie ? Je n'en sais rien. Je considère quand même que c'est un peu injuste de comparer deux personnes qui connu des circonstances initiales de vie fondamentalement opposées et de stigmatiser l'un en célébrant l'autre.

D'après ce que j'en ai entendu, c'était juste une partouze. Dans certains milieux, s'il fallait reconnaître un enfant à chaque partouze... Mais c'est vrai que c'est pas une affaire où il a été très "classe"...

J'ai beaucoup de mal à avoir un avis "tranché" sur lui. Je trouve que beaucoup de ses films sont très "datés" et surestimés (en particulier les Melville : le Samouraï, le Cercle Rouge,...) A titre personnel, un ami des grands voyous et des Mafias, l'affaire Markovic, les matchs de boxe, les tripatouillages dans un monde "interlope",... Mais probablement, quand même, un homme hors du commun, qui a contribué à façonner son époque, à y laisser son empreinte. Quant à ses idées politiques, je ne lui reprocherai pas d'avoir été de droite : jusqu'à preuve du contraire ce n'est pas une infamie et il ne suffit pas d'être de gauche pour être "quelqu'un de bien"...

Je comprends : film "mythique" avec Henry Fonda...

Oui, mais "Deux super flics à Miami", c'est quand même pas "Le Guépard"...

C'est vrai : bien souvent dans la vie, nous ne sommes pas assez conscients de la chance que l'on a...

ça, je le confirme : tous les jours, tu te surpasses...

Je crois que la volonté procède d'une motivation. Si on est motivé (par le désir, par l'ambition, pour éviter la honte, par orgueil, par vanité... donc "positivement" ou "négativement"), je pense que l'on peut trouver la volonté, et aussi le courage, et l'abnégation et même le sacrifice (mais c'est une autre histoire).

Oui, tu as probablement raison, mais ça m'a surpris compte tenu de la tenue et de la qualité (forme et fond) habituelles des écrits de Témoudjine ; d'où mes "innocentes" réflexions...

N'est-on pas tous, à un stade ou à un autre : timides, égoïstes, arrogants... masochistes ? Il faut bien connaître quelqu'un pour discerner un tableau pathologique. Et, par ailleurs, je serais tenté de me poser la même question que ci-dessus...

Ah, si tout le monde pouvait avoir l'esprit aussi ouvert que toi...

Sans méchanceté.

(ça va finir par un mariage )

C'est ce qui me pose problème : rien n'est bon (selon moi) de façon absolue. Par ailleurs, je vais me permettre de citer La Rochefoucauld (on peut remplacer "vertus" par "morale") “Les vertus se perdent dans l'intérêt, comme les fleuves se perdent dans la mer.”

J'ai l'impression qu'il pourrait y avoir 8 milliards de réponses différentes, tellement la morale est quelque chose d'individuel, basé sur sa propre échelle de valeurs, sa propre culture, sa propre éducation et, surtout, ses propres intérêts. Ce qui est moral pour moi, ne le sera pas pour les autres. C'est un des sujets idéals (ça se dit, je crois) avec la religion et la politique pour se dévorer les uns les autres. Par exemple, le serial killer agit "moralement", selon ses propres principes.

Bon, pas de colère, la vie est trop courte pour se fâcher pour ça, surtout si c'est juste pour masquer le fait que "subjectivement dans l'absolu" ne veut strictement rien dire... J'ai rien compris, mais merci pour ton explication. Je me demande si "subjectivement dans l'absolu", je ne suis pas trop con pour ce topic.

Non, c'est un contresens Que signifie "subjectivement dans l'absolu" ?

Lumineux, comme d'habitude ! (et non, je ne plaisante pas)