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Karla*

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Billets posté(e)s par Karla*

  1. Karla*
    Lorsque les ténèbres grandissent
    Et s’obscurcissent les étoiles
    Quand les hiboux sur les branches
    Crient de frayeur
    Déterminés nous bravons
    Ensemble les interdits
    Nous nous enfonçons
    Dans la douceur de la nuit
    Sans désir d’aurore
    La nuit n’a ni accusateur
    Ni censeur.
     
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    Mon corps, souviens-toi...
    Mon corps, souviens-toi seulement combien tu fus aimé,
    Non seulement les lits où tu t'es allongé,
    Mais aussi ces désirs qui pour toi
    Brillaient ouvertement dans les yeux,
    Qui tremblaient dans la voix – et qu'un obstacle
    Quelconque a empêché de se réaliser.
    Maintenant que tout cela appartient au passé,
    C'est presque comme si à ces désirs aussi
    Tu t'étais livré – comme ils brillaient,
    Souviens-toi, dans les yeux qui te regardaient ;
    Comme ils tremblaient dans la voix, pour toi, souviens-toi, mon corps.
    Constantin Cavafis
    (1918)
     

     

     
    Texte : @satinvelours Sélection des visuels & playlist : Karla*
    Descriptif et explications du choix des visuels
     
  2. Karla*
    Toi le vent, le doux vent, allège mon tourment
    Puisses-tu compatir aux larmes qui m’oppressent.
    Les vantaux de ma nuit sont aveugles et clos,
    Le désir, chaque nuit, vient partager mon lit
    Et me farder les yeux à grands coups d’insomnie :
    Désir je ne connais que toi, toi ma détresse.
    Sur mon cœur écorché pousse un arbre, ô tristesse,
    Où fleurit le délire, ou pleuvent les sanglots.
    Je ne vois nul matin à ma nuit sans lueurs.
     
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    Texte : @satinvelours Sélection des visuels & playlist : Karla*
    Descriptif et explications du choix des visuels
     
  3. Karla*
    « Rêve »
     
    Vois, les étoiles pleurent leurs larmes citrines
    Dans l’azur lilial ... Et sur leurs tiges fines
    Les roses, mollement, se bercent dans le soir
    Avec des mouvements cadencés d’encensoir
    Oh ! Le ciel est divin, et la lune opaline
    Caresse de ses reflets la fleur incarnadine.
    Sur la côte esseulée où la mer qui se brise
    D’un long feston d’argent brode la plage grise,
    Veux-tu que nous fassions de ces rêves sans fin,
    Veux-tu que nous sentions palpiter dans nos âmes
    L’infini de l’amour brûlant comme une flamme,
    Que nous planions dans l’air comme des séraphins
    Et que nous nous asseyions, par terre, sur la mousse
    Et que nous rêvions longtemps à l’heure la plus douce ?
     
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    Texte : @satinvelours Sélection des visuels & playlist : Karla*
    Descriptif et explications du choix des visuels
     
  4. Karla*
    J’ai mes idées, mes idées folles. Souvent elles me persécutent la nuit.
    Dans ma solitude, dans mes rêves comme dans mon sommeil elles me poursuivent.
    Je ferme les yeux. Mais ces idées folles, tapageuses tournent et valsent dans mon cerveau !
    Elles réclament tout. Elle brodent et tissent cent mille rêves.
    J’ouvre les yeux… Il n’y a que fantôme et fumée.
    Mes idées folles ne sont que fantômes et fumées, et je suis une incorrigible chasseresse de fantômes et de fumées .
     
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    - Lisa Germano -
    "...To Dream"
    Only when its real,
    When it speaks to you and
    No one else can hear.
    Don't give up your dream,
    Its really all you have
    And I dont wanna see you die.
    To dream, to live.
    In your darkest moments,
    In your deepest thoughts,
    Then it speaks to you,
    To dream.
    Listen you are dreaming,
    This is who you are,
    You don't have to run away
     

     

     
     
    "Johnny can you talk ?"

     
    "...laissez venir à moi les petits enfants..."

     
     

     

     
     

     

     
     

     

     
     

     

     
    Texte : @satinvelours Sélection des visuels & playlist : Karla*
     
    Descriptif et explications du choix des visuels
     
  5. Karla*
    Je marche en un désert de pierre et de fer
    Que le soleil consume en des fusions d’enfer
    Je marche en une rue qu’un soleil évapore
    Sous un ciel lourd de bleu, un ciel indifférent
    Je peine de chercher et de chercher encore
    Le port où aborder à l’abri du néant.
    Je plane en un cosmos épris de lassitude
    Où le soleil m’aveugle de ma solitude
    Je flotte en des lueurs qui vident ma pensée
    En des rayons hantés par des rayons d’absence
    Je me perds et ne peux en elle m’évader
    Tant sont loins souvenirs, rêves et espérances
    Je ne sens plus en moi souffrir que le présent...
    Un port où aborder à l’abri du néant !
     
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    - Dakota Suite -
    "Because Our Lie Breathes Differently"
    In half light turn to see you sleep
    another day of beeing scared to live
    and I will never have the way
    to look this whole again
    to touch you heart.
    You and I both know
    that this is all that I could ever be
    but thats not enough to keep you here with me
    and i reach to hold you
    and then i let you go
    and watch you fall...
     

     

     
     

     

     
    Texte : @satinvelours Sélection des visuels & playlist : Karla*
     
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  6. Karla*
    « Crépuscule »
     
    Le couchant est ce soir comme un champ de blé mur ;
    Dans l’heure de cristal large et poudrée d’azur,
    Les arbres chuchotants embaument de leurs fleurs,
    Les aubépins vêtus de neige et de candeur,
    Voluptueux, frémissants au baiser d’un vent
    Plus doux dans le soir bleu que le parfum des champs.
    C’est l’heure doucement mélancolique et tendre,
    L’heure méditative ou pleut comme une cendre
    Le crépuscule cher aux cœurs vibrants d’amour.
    Tout chante l’allégresse et clame le retour
    De la vie expansive, nombreuse et nouvelle
    Qui roucoule partout comme une tourterelle.
    Qu’il serait doux de faire un voyage, là-bas,
    Dans le ciel diaphane et couleur de lilas !…
    Mon âme, loin de toi, est comme une glaïeule,
    Elle a soif de printemps et pleure d’être seule.
     
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    Texte : @satinvelours Sélection des visuels & playlist : Karla*

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  7. Karla*
    Parfois le soir toute la tristesse du monde entre dans mon âme.
    La vie se traîne comme une lente agonie.
    L’espoir, la joie me quittent, m’abandonnent.
    Dans ma chair s’allument d’inguérissables nostalgies.
    Dans mon cœur brûlent de vastes incendies.
    Comme l’onde limpide, la vie, entre mes mains, s’échappe.
    Je vis et me nourris d’ombres et de fantômes.
    J’aime, et mes bras étreignent le vide et l’absence.
    Illusions ! Je ne veux plus de vos présences trompeuses.
    Mais soudain le voici qui approche, éblouissant, irrésistible. C’est Lui.
    Lui que j’attendais. Lui que j’espérais.
    La fontaine de la joie, en gerbes, s’élève dans le ciel de mon âme.
    La vie revient avec Lui.
     
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    - Kaiti Kink Ensemble -
    "Remedy"
    Lay down, stay down
    With me
    No pain, no sound
    Just me
    Lay down, stay down
    Feel me
    No pain, no sound
    Just me
    Please give me this token
    Let the words be unspoken
    May you never know what I did to you
    Please give me this feeling
    Your touch may be healing
    My heart and my soul
    Lay down, stay down
    Feel me
    No pain, no sound
    Just me
     

     

     
     

     

     
    Texte : @satinvelours Sélection des visuels & playlist : Karla*

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  8. Karla*
    « La Dernière Rose »
     
    Battue par le vent, la pluie monotone,
    Dans le jardin plein d’ombre une rose d’automne
    S’effeuille lentement. Les gouttes sur son cœur
    Ruissellent comme autant de larmes de douleur.
    Oh ! Fleur éphémère, toi si fière et si belle,
    Ton destin t’a soumise à une mort cruelle.
    De ta frêle beauté dont s’ornait le jardin
    Plus rien ne restera à l’aube demain.
    Tu es la dernière rose et tu vas mourir,
    Mais je veux à jamais garder ton souvenir,
    Car avec toi ce soir meurent mes illusions,
    Tous mes pauvres rêves de gloire et d’ambitions.
    Déjà le vent d’automne a, dans sa course folle,
    Dispersé d’un souffle ta fragile corolle.
    Dans le jardin plein d’ombre, il n’y a plus de fleur,
    Dans le jardin plein d’ombre est demeuré mon cœur.
     
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    Texte : @satinvelours Sélection des visuels & playlist : Karla*

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  9. Karla*
    Je suis sortie du Royaume des Ombres, dans la nuit éternelle, au sein des ténèbres profondes, entourée de mânes aux lueurs tremblotantes.
    Je viens de surgir dans le monde de la Lumière.
    J’ai aperçu l’éclair, j’ai vu la lueur, diadème scintillant dans la nuit.
    Je suis revenue aux sources de la Vie, je viens m’y désaltérer.
     
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    Texte : @satinvelours Sélection des visuels & playlist : Karla*
     
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