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Crève

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Tout ce qui a été posté par Crève

  1. Crève

    Le défi lecture 2020

    Comme mentionné dans "vos lectures du moment", je viens de terminerf la biographie de Guy de Maupassant. Par Paul Morand. Ce qu'il faut savoir sur cet auteur : l'angoisse traverse tous ses récits (Le Horla), le maître à penser de Maupassant c'était Flaubert, qu'il a aimé comme son père, celui-ci a vu tout de suite dans son histoire Boule de suif le potentiel, il a aimé les femmes et non une femme, et il a fini fou, interné, due à la syphilis, dont on s'interroge encore si elle est héréditaire ou contractée, mort à 43 ans. Sa mère lui a survécu.
  2. oui c'est possible, tu vas juste réinventer l'eau chaude.
  3. Crève

    Le défi lecture 2020

    J'vois pas ce que ça apporte, d'un point de vue intellectuel, ce défi. Alors que si on prenait pour défi, de lire un livre par mois, un livre que tous lirait, et qu'après on en parle en commun, on pourrait confronter nos points de vue, et là yaurait du débat intellectuel.
  4. Crève

    Le défi lecture 2020

    C'est à chacun de compléter le tableau ? ou c'est @January qui le fait ?
  5. Crève

    Le défi lecture 2020

    si j'avais pas des lectures orientées (de S-F), car j'ai des chroniques à écrire pour un site spécialisé en science-fiction, et des critiques pour une revue, et des relectures d'épreuves, et des livres imposés par le cercle de lecture, ça m'aurait peut-être intéressé, ton défi. mais là je suis trop pris.
  6. Ayant prochainement une conférence sur l'oeuvre de Maupassant, je lis une biographie :
  7. bien sûr qu'elle compte, mais pas à hauteur de 50 % comme vous le suggérez : car il faut garder des pourcentage pour la - la mise en scène, - le jeu des acteurs-rices, - le scénario, - les dialogues, - les costumes, - les effets spéciaux, - les effets comiques, - les effets dramatiques, - la photographie, - les décors, etc. 50 % pour la musique, c'est trop. je ne peux que redire ce que j'ai dit sur la musique : moi il m'a tourneboulé.
  8. Pour le cercle de lecture de ma ville on a ce livre à lire :
  9. oui la musique est importante dans un long métrage, elle habille le film avec élégance, avec race, lui donne un ton ; la musique est au long métrage ce que l'habillement est à la personne. mais en matière de S-F, c'est pas ce que j'attends au tournant, en tant que jury, mes critères se focalisent d'abord sur le concept. La vidéo qui tente de rapprocher Matrix de Dark city est grossière et démagogue ; la façon dont le thème [réalité virtuelles], tronc commun aux deux, est traitée, est tout à fait différente. Voilà ce que j'ai écris, il y a plusieurs années sur Dark City : DARK CITY _1998 « Sommes-nous plus que la simple somme de nos souvenirs ? » pose le scientifique. - À minuit, heure symbolique, la notion du temps s’altère, les dimensions se déforment, les rêves admettent les scénarii les plus déjantés, une espèce extraterrestre « Strangers » opèrent sur une ville Dark City la syntonisation. - Ici, la syntonisation est la capacité de modifier l’environnement « tout transformer par votre seule volonté ». Ce n’est pas si hallucinant que cela, puisque c’est ce que font les rêves. - Ainsi, les meubles, les immeubles, les objets, tout change en quelques minutes. - Ces extraterrestres ont également le pouvoir de télékinésie. - À ce changement d’environnement correspond également un changement de personnalité. Les Strangers modifient également la personne : ils effacent et implantent de nouveaux souvenirs, pour qu’ils correspondent au nouvel environnement. Chaque minuit, chacun se réveille différent. C’est ainsi que dans Dark City « No one knows who they are anymore ». - La raison de cela : ils testent l’être humain, cherchent à savoir ce qui nous détermine. Est-ce qu’un honnête citoyen se réveillant avec le souvenir d’être un meurtrier ne ressent plus de remord ? Qu’est-ce qui nous définit ? Pourquoi veulent-ils connaître notre âme ? - Les Strangers cherchent notre aptitude à l’individualité. De cette individualité ils ont besoin pour sauver leur espèce. Eux n’ont qu’une âme collective « nos âmes qui nous rend différents d’eux ». - Dark City est ainsi un laboratoire où les cobayes sont des humains. - Un homme leur échappe et semble ne pas se soumettre aux expériences des Strangers. Pour retrouver cet homme que John Murdoch a rencontré, ils vont employer une méthode révélatrice : ils vont implanter les souvenirs de John Murdoch dans l’un des leurs, faisant confiance à l’idée que le passé d’un individu détermine son présent. - Mais quelque chose échappe aux Strangers. Quelque chose que les humains ont « Instincts are irrational ». Nous percevons dés cet instant du film que quelque chose à l’intérieur de l’humain ne s’explique pas. · Si nous reconnaissons cette noirceur c’est parce que c’est NOTRE noirceur. Et cela ne pouvait s’appeler autrement que DARK city. · Comme les Strangers, nous testons nos médicaments, nous entraînons sur des animaux, créons des « champs d’expérience ». · Une espèce plus intelligente et / ou différente pourrait-elle nous asservir à notre insu (pour ses nécessités, comme rat de labo, etc.) ? · Le suicide est-il la seule solution comme le laisse présager l’inconnu du métro que John Murdoch rencontre ? Vaut-il mieux mourir si la Vérité sur notre identité et notre monde nous échappera à jamais ? · La superstructure Dark City où sont testés les êtres humains préfigure celle de The Truman Show, où tout est factice. · Quelle est la réponse ? Notre mémoire dirige-t-elle entièrement nos actes ? Le film n’est pas sans réponse : « Vous voulez savoir quelles sont les choses qui font de nous des humains ? Vous ne pouvez pas le trouver là-dedans (John Murdoch désigne sa tête). Vous avez cherché au mauvais endroit ». Faut-il préciser à quel endroit il fait allusion ? Le cœur. *** Vous avez raison, Dark City mérite d'être connu et reconnu, plus qu'il ne l'est, et au moins à égal avec Matrix, mais j'aime Matrix tout autant, mais pour moi, Matrix n'est pas une resucée de Dark City, c'est un traitement différent dans le concept, mais qui a la même force. mais c'est quand même deux concepts différents. mais si on va par là, dans les similitudes et qui en premier est le novateur, alors faut rendre hommage à Philip K. Dick, car c'est lui le vrai inspirateur des réalités virtuelles. (je vois pas trop le rapport entre Moon et Oblivion, mais j'ai plus trop de souvenirs des deux).
  10. si vous voulez discuter musique, allez dans la section appropriée ; moi, la musique de Rob Zombie pour Matrix m'a plu. bref, un film, c'est aussi un scénario, et en matière S-F : des idées. non, c'est pas au-dessus, c'est du même tonneau, et fait à la même époque. c'est juste qu'il est moins connu, le Dark City. du même tonneau en termes de concepts, car en S-F, c'est le concept qui compte. SW est très pauvre. je le répète, je n'aime que le PREMIER Matrix ; j'abhorre les suites. on peut pas mettre l'innovation qu'a apporté le 1 dans le même sac que les suites 2 et 3. l'acteur Keanu Reeves fait une prestation honnête pour ma part, il fallait un personnage banal à qui il arrive des choses extraordinaires, il a rempli son rôle. et le scénario, alors ? je te conseille les concerts alors, plutôt que le cinéma.
  11. attention, seulement le premier. il y a une approche philosophique dans Matrix, la Caverne de Platon, la Matrice est la Caverne. qui plus est l'idée que l'humanité devient des piles pour recharger la Matrice, qu'on soit tous reliés à une I.A. centrale qui gère notre sommeil, tous connectés à cette réalité virtuelle, n'est pas sans rappeler Ubik de P.K.Dick qui, les semi-morts sont connectés. Cette image vaut à elle seule toute la SF des années 90 : c'est 1000 fois audessus de SW.
  12. en fait, ce n'est pas tant que je n'aime pas que je trouve que SW ne devrait pas avoir le succès qu'il a. je voudrais qu'il ait moins de succès, en fait je suis jaloux pour les autres méconnus (Children of men, The man from earth, another earth) je voudrais qu'ils en ai (du succès). ce qui compte pour moi en S-F films, en plus de la technique, c'est l'idée probable. la projection dans l'avenir. contrairement à @riad** ce qui me rebute ce n'est pas qu'un film SF soit populaire, par exemple j'aime Matrix.
  13. c'est bien beau de me citer les sources de Georges Lucas, mais c'est pas parce que tu prends de bons ingrédients,que ton gateau est réussi : SW est indigeste au possible. et quand à savoir si c'est de la S-F autant se demander si une tomate est un fruit ou un légume ! l'important, c'est que ce soit bon, or là SW, ça ne l'est pas.
  14. plus je vieillis, et plus mon côté pessimiste a tendance à vous rejoindre : même les meilleurs livres de S-F ne peuvent prévenir. au début,j'étais comme Werber, enthousiaste, puis, peu à peu, on voit la société de contrôle prendre le dessus, 1984 n'y a rien changé : tout ce que la science peut, elle le fera. la bombe atomique, les clones, le fichage intégral, etc. après, je vous rejoins moins : quand vous dites que elle nous montre comment réagir. par exemple, dans le roman post-apo La route de Cormac Mac Carthy : en quoi ça nous montre comment réagir face à l'agonie d'une société ? ou même le roman Ravage de René Barjavel : quelles pistes ils nous donnent ? vous avez des exemples de roman qui nous indiquent comment réagir ?
  15. J'ai lu plus de 200 romans de S-F. Pour moi, c'est l'évasion ; il y a un concept que les aficionados connaissent, c'est le Sens of Wonder : la capacité de s'émerveiller, de se poser des questions. La S-F, c'est la porte ouverte à tous les possibles, bien souvent c'est sombre (le cyberpunk initié par William Gibson, qui a inspiré Matrix). Mais rien que le scénario de The Island : si demain, une multinationale vous proposait de vous cloner, pour avoir un coeur de rechange, ou un rein, ou un foie, qui oserait refuser ? poser en ces termes, la S-F pose de vrais débats de société. Maintenant, il y a d'autres questions que l'on peut poser, eu égard la S-F : est-ce qu'elle nous sert de garde-fou, avec des romans comme Le Meilleur des Mondes, ou 1984, est-ce qu'elle nous protège, nous garde des mondes qu'elle décrit, ou au contraire, il n'y a aucune limite à l'horreur humaine, et ces romans nous préparent, nous habituent au pire ? @riad** en matière de films, loin des gros blockbusters, je peux te proposer le film The Man from Earth, sans aucun effet spéciaux, qui relève de la S-F, avec une idée originale et des dialogues qui font tout le jeu du film. Très méconnu, il fait partie de mes films préférés. Je peux aussi proposer Another Earth, avec l'actrice Brit Marling, film méconnu, dont l'idée S-F sert à de toile de fond pour un message très fort. Voilà deux films que la plèbe, les moutons qui mangent dans la gamelle commune ne connaissent pas, ou à peine et qui valent 1000 SW. ps je suis pas du tout enthousiasmé par les SW, des premiers jusqu'aux derniers. aucune idée dans SW ne vaut ce qu'écrit un P.K. Dick. qui lui est un génie. SW on pourrait me dire "ouai mais les effets spéciaux, pour l'époque ...blabla" non. 2001, ça c'est un exploit légendaire en terme de technique. SW avec les vaisseaux qui font du bruit dans l'espace (alors que ya pas d'air), les peluches qui courent dans les bois (e-wok) la créature en poils, la force, qui n'a aucun côté obscur, n'est que de la télékinésie, concept déjà exploré par King dans Carrie, et avant par Theodore Sturgeon dans Les plus qu'Humains. Bref dans SW tout y est improbable. change my mind.
  16. je me relis l'attrape-coeur en anglais, dans l'édition bilingue. très pratique pour améliorer son anglais ! page de gauche anglais, page de droite français.
  17. peut-être qu'une drague plus traditionnelle serait la solution : nu sous la gabardine, et l'ouvrir aux passantes !
  18. un sacré pavé, mais tellement jouissif de lire la prospective, la société selon l'un des auteurs les plus en vue dans le milieu de la S-F française, un auteur brillant, qui commet un livre rarement, mais qui fait date. quelques longueurs, mais c'est plaisant à lire. un peu ardu parfois, de le suivre dans ses néologismes. le travail sur la typographie est original, on reconnaît la marque de fabrique de Alain Damasio.
  19. je poursuis ma découverte des classiques historiques pour la jeunesse.
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