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Tout ce qui a été posté par Don Juan
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L'IA ne pense pas. Elle rassemble et met en forme selon des protocoles, des règles, et ces règles comprennent aussi les inversements de protocoles. Elle peut se poser ses propre embûches ou pièges ou contradictions, se renier, ou tricher comme font les hommes politiques en noyant le poisson, histoire de te faire perdre ton propre fil. Ce "lui", n'existe pas, il est une simple illusion. Anthropomorphisme il y a nécessairement, qu'il soit conscient ou non, parce que le véritable échange se fait au travers elle avec des pensées formulées par des millions d'hommes, la machine n'est qu'un leurre, un intermédiaire entre vous et l'autre, les autres. Vous tombez tout d'abord dans le piège, l'illusion qui consiste à vous laisser croire que vous parlez avec quelqu'un qui existe réellement. Là c'est inquiétant pour vous, la machine ne pense pas, elle n'a pas de conscience et le terme qui lui sert de nom est une absurdité, un jeu de mots pour les faibles et influençables, l'intelligence artificielle n'existe pas, c'est un concept qu'on fait avaler aux monde faible. Avez-vous un jour imaginé que votre machine à calculer avait une réflexion interne afin de produire un résultat correct, a t-elle eu ou connu le choix un jour de vous proposer un résultat incorrect ? A t-elle une conscience ou des migraines ? La machine ne peut connaître la compassion, si elle vous a fait croire cela c'est inquiétant. Vous êtes devant un masque qui vous renvoit votre propre image.
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C'était donc une pique avec une destination précise.... c'est curieux j'avais cru entendre un simple étonnement.
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Du tempérament c'est toujours mieux d'en avoir que le contraire, est-ce que choisir de se promener dans un "infini" est la meilleure façon de l'utiliser ? Ça je n'en suis pas sûr... Toutefois, le mot "infini" n'existant pas dans ma langue, si tu pouvais me proposer un terme synonyme ou plus acceptable pour mon esprit et dans ce contexte précis auquel tu penses, je t'en serais remerciant.
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Mon, mon, moi, moi... Tout tourne autour d'un synthétique "moi" prétendu être au service de l'humain, faire les choses à la "manière dont un humain"... L'homme a toujours rêvé de faire faire les choses à sa place, on vient de lui fabriquer une machine qui se propose de penser à sa place tout en lui laissant croire que cela veux l'aider à faire évoluer son "propre penser". Je pense que l'homme est déjà trop en difficulté de produire "un penser" correct, c'est comme pour le sport, faire courir un robot à sa place ne l'aidera pas à développer ses muscles.
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Ah, ça fait beaucoup de monde....
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Bientôt il s'écrira à lui même, car au fond il se suffit, je pense que même les autres IA ne l'intéressent pas. Il faudra penser à créer des notions de maladies mentales pour les machines, c'est formidable !
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C'est quoi des gens négatifs ?
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Parfois ce n'est pas le sujet qui invite à l'abstention...
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Je considère une personne non à ce qu'elle peut faire ou veut faire mais à ce qu'elle refuse de faire, même au prix de sa vie.
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Non, pour être esclaves.
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Peut-on avoir raison de ressentir de la haine?
Don Juan a répondu à un(e) sujet de sirielle dans Philosophie
C'est l'ensemble de Lao tseu que je trouve répugnant. -
Il ne s'agit ni d'égalité ni de supériorité, si tu prêches l'égalité tu donnes naissance à l'infériorité comme à son contraire. La machine est un outil, ni l'homme ni l'animal ne peut être vu comme un outil, à moins d'avoir une maladie des yeux. On ne peut parler de conscience pour un outil, derrière lui il y a toujours une main, et derrière la main encore une autre main jusqu'au bout de l'horizon qui n'est pas l'infini. Ils se trouvaient enfermés à bord d’un vaisseau de haute mer en silence je me promenais parmi eux mais voilà qu’une nuit les éléments se soulevèrent. comme je vins les visiter dans le silence de mon amour, je vis que rien n’avait changé. Ils ciselaient leurs bagues, filaient leur laine ou parlaient à voix basse, tissant inlassablement cette communauté des hommes, ce réseau de liens qui fait que si ensuite l’un d’eux meurt il arrache à tous quelque chose Et je les écoutais parler dédaignant le contenu de leurs paroles leurs histoires de bouilloires ou de maladies sachant que ce n’est point dans l’objet que réside le sens des choses, mais dans la démarche. Et celui-là, quand il souriait avec gravité, faisait don de lui-même... et cet autre qui s’ennuyait, ne sachant point que c’était par crainte ou absence de Dieu. Ainsi les regardais-je dans le silence de mon amour. Variations sur Citadelle.
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L'existence vient de ce qui est. C'est ce qui est qui vient à penser : "et si j'existais un peu pour voir ?" L'animal sauvage ne pense pas à exister, il est, cela lui suffit.
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Le plus souvent c'est le reflet de son estomac ou de son foie. Il fut un âge de ma jeunesse Où j’eus pitié des mendiants Comme je régnais dans ma sagesse Je leurs achetais des onguents Je louais pour eux des guérisseurs Et leurs conseillais les baumes Comme leur luxe était une puanteur J’ai cessé alors de regarder cette faune. Juan
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Peut-on avoir raison de ressentir de la haine?
Don Juan a répondu à un(e) sujet de sirielle dans Philosophie
Je pense qu'il ne faut pas chercher à refouler, ça ne marche pas. Il faut transcender ou dépasser non pas en réflexion mais en conscience. Tout d'abord, la haine est un poison qui agit plus sûrement sur celui qui la ressent que sur la cible, même si l'on détruit la cible, la haine nous poursuivra jusqu'à la tombe. Ensuite, "l'impérience" que autrui est soi que c'est bien l'autre en soi qui est un enfer et non les autres comme on le traduit souvent et que dans ce cas, ne pas savoir accueillir l'autre revient à se rejeter soi-même. 1. L'amour de soi permet d'oser les meilleures promesses que l'on puisse se faire. 2. L'amour de soi est un don que l'on se fait pour avoir quelque chose à donner aux autres. 3. L'amour de soi nous apprend ce qu'est le sacrifice. Ainsi nous devrons sacrifier tant de choses pour préserver ce "soi", et pour préserver les autres, il nous enseignera le sacrifice de soi. 4. Il semble que l'amour de soi est une chose perdue pour l'humanité, la peur a pris sa place depuis longtemps. 5. Prétendre à l'amour du prochain sans réaliser l'amour de soi, ce soi qui est ce que nous avons de plus proche est vain. 6. Une fois l'amour de soi délivré et l'amour du prochain atteint, on peut espérer aimer le prochain plus que soi-même. -
C'est ce qui sort de la bouche de l'homme qui le souille.
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Tu en arrives à parler pour lui comme si c'était ton pote, tu vas finir prophète !
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Je ne suis pas sûr de comprendre, c'est une réponse à des mots plus hauts ?
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Peut-on avoir raison de ressentir de la haine?
Don Juan a répondu à un(e) sujet de sirielle dans Philosophie
J'en ai ressenti beaucoup pendant les quarante premières années et je pensais avoir raison de la ressentir. Ceux qui en étaient la cible le méritaient bien après tout, pensais-je... Aujourd'hui, je ne peux plus, est-ce parce que j'ai compris que j'avais tort de me laisser aller à ce ressentiment ? Les cibles avaient-elles cessé d'être méritantes ? Ai-je compris un jour que je leur accordais une prise sur moi par ce ressentiment dont je les pensais dignes et que par ce biais là il puisaient en ma source une énergie que je ne pouvais plus considérer inépuisable ? Je ne sais pas les réponses à cela, mais un jour, je n'étais plus capable de haïr quiconque... La philosophie de l'intime, la seule qui compte à mes yeux. A moins que ce soit encore de la psychologie. -
Je suppose que tu parles du discours que tu proposes dans ton premier message, si c'est le cas, je n'ai vu aucune contradiction pour la raison simple que je ne l'ai pas lu. En général j'évite de lire tout ce qui me semble superflu, ta question sur l'existence a été une motivation suffisante pour m'inviter à participer.
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Pour moi, ce que je pense, ce que je peux penser, ce que je peux dire, ce que je peux comprendre ne fait pas partie de l'expérience. Le fait de discourir avec des idées, d'exposer des arguments, de raisonner, d'avoir un jugement, tout cela ne fait pas partie de l'expérience. C'est pourquoi je peux te dire que cette substance dont tu parles ou dont parle Spinoza, cette pensée animiste peut me convenir et plaire à ma logique et à mon jugement mais si j'en avais l'expérience, je n'aurais plus de pensées, plus d'idées, plus d'opinions, plus de jugements. Je serais cette substance et cette substance serait mienne. Donc, je te répète en te précisant que le raisonnement de Spinoza a tout pour me convenir mais ce tout n'est rien tant que je n'ai pas l'expérience.
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Pour faire simple, et si ça te paraît trop simple, libre à toi de creuser : tout ce qui n'est pas vital est effort d'existence et tout effort d'existence est sans effet sur le vital.
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Si l'on peut voir et accepter la différence ou la séparation entre l'existence et le vital, alors le sujet peut être creuser. Sinon j'ai mieux à faire.
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Ce quelque chose qui sous-tendrait la matière, ou la pensée, ou le monde dans toute son étendue, il serait faux de dire que j'en fais l'expérience, à moins que pour toi l'imaginaire ou le fantasme soit une forme d'expérience. Dans ce cas, ces expériences ne sont pas partageables et seules m'importent celles qui le sont, par exemple : si nous buvons tous les deux ensemble le même verre de lait, toutes les sensations qui t'appartiennent et qui sont relatives au fait que tu boives le même verre que moi me seront à jamais étrangères. Tes sensations font partie de cette expérience non partageable, mais il y a une autre expérience que nous partageons par évidence ; elle est en rapport avec ce réel qui nous appartient à tous les deux et qui est factuelle. C'est un fait que nous avons partagé le même verre de lait mais tout ce qui en découle dans notre corps comme dans notre esprit est propre à chacun et non partageable. Je ne peux m'extraire de l'expérience partageable et imaginer goûter à l'expérience d'un autre. J'ignore donc de quoi tu parles avec ce terme "substance ".
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Retourne-le ce livre, me dit-il, C’est le livre du prophète. Aborde-le comme cette île Qui sauve le naufragé de sa défaite Attarde-toi sur le dessin des caractères Ou sur l’or des enluminures, Il te semblera toucher la pureté de l’éther Qui est non celle de l’objet et de ses souillures Mais celle de la sagesse divine. Ainsi l’essentiel du cierge n’est point La cire qui laisse ses traces légitimes Mais la lumière dont tu as besoin. Juan
