-
Compteur de contenus
3 245 -
Inscription
Type de contenu
Profils
Forums
Blogs
Calendrier
Vidéos
Quiz
Movies
Tout ce qui a été posté par Don Juan
-
Je parle avec elle presque à chaque minute et elle me répond, je ne fais d'ailleurs pas grand chose sans m'entretenir avec elle, faut dire que je vis dans la forêt et au milieu des vents et des animaux, c'est sans doute plus facile. Ce n'était en rien une métaphore.
-
La nature répond c'est certain, et le livreur de pizza te livre un produit complexe de la nature. Il ya de plus en plus de problème d'oreilles depuis quelques décennies.
-
Ce n'est pas ce que je voulais dire, peut-être y a t-il quelque chose qui soit classable dans la métaphysique parce qu'au-dessus ou au-delà de la matière, je n'en sais rien. Ce que je voulais dire plutôt c'est que ma présentation du rapport au temps dans l'espace de la boîte crânienne peut sembler pour certains se rapprocher de la métaphysique alors que non, l'activité des neurones est de la physique. À partir de ce point, on peut se demander ce qu'est réellement la métaphysique en effet et s'il y a moyen de savoir de quoi l'on parle ou quelle véritable expérience (impérience) l'on possède réellement sur ce sujet. Le seul aspect du temps qui m'intéresse personnellement concerne l'imprégnation de mes cellules par des effets attribués à un passé, un présent ou un avenir. Notre présent est une accommodation d'un passé dirigé ou conditionné vers un avenir. Sur ce point je pense et je suis même sûr, qu'on peut refondre ces différents niveaux d'imprégnation, d'où cette image plus haut utilisée de "chevaucher le temps".
-
La formulation se voulait sans doute un peu poétique, mais elle se référait malgré tout à une "manière" d'expérience qui pourrait passer pour quelque chose de métaphysique si l'on considère que ce qui se produit ailleurs que dans la scène rationnelle et matérielle doit être rattaché àla métaphysique. Mais ma vision de la question c'est que tout ce qui appartient aux fonctions cérébrales est encore du domaine matériel. Sur la question de la caresse érotique je puis t'affirmer qu'il n'y avait aucune intention de cette nature dans le choix de cette formulation, mais plutôt celle de dessiner une image collant le plus honnêtement à une opération toute mentale. Les chiffres n'ont pas pour moi une existence réelle, ils sont des objets abstraits permettant parfois de jongler bien inutilement ou ludiquement avec ce que je considère comme des illusions. Par conséquent, le temps n'est pas (pour moi) quelque chose qui passe ou se déroule, même si je ne peux nier cet effet du temps sur les objets vivants, organiques ou non. Il n'y a pas un avant, un pendant et un après dans cet espace unique dans lequel je chevauche le temps. Il ne s'agit pas de l'histoire, ni de l'espace, donc ni des astres ou autres objets, ni d'usure ou d'érosion, ni de cours d'eau qui coule de sa source à la mer, etc. Il ne s'agit que de l'espace mental, et dans cet espace les considérations comme "passé", "présent", "avenir", n'existent pas, il n'y a pas de période, il y a de la "matière", gravée dans nos cellules, dans la chair et dans les os, ou le sang. Nous vieillissons comme les montagnes, comme tout le reste et non pas parce qu'il y aurait une vision du temps qui coule. Ce n'est pas le temps qui passe qui nous fait vieillir mais des "lois" de l'univers, celles là mêmes qui nous font voir le temps comme quelque chose qui passe et nous érode. Est-ce le temps qui se frotte à nous qui nous use ou sont-ce les objets qui se frottent au temps qui produit cette usure, voila une formulation quelque peu poétique. Je vois que je crée l'instant présent en fusionnant tous les temps comme une main serre une quantité de flèches.
-
Faut-il entendre une question à peine murmurée ou seulement une double proposition ? J'aurais besoin d'une petite clarification.
-
Les phénomènes de la conscience sur l'empathie. D'abord une affaire intime qui en se partageant devient une question collective.
-
Des fois je me demande pourquoi je viens encore perdre mon temps à flâner ici, tu viens d'y répondre ainsi que @chekhina
-
Injonctions énoncées à la 1ère pers.du sing.
Don Juan a répondu à un(e) sujet de Anne-Marie29 dans Philosophie
Vous, c'est tous, sans moi. -
Injonctions énoncées à la 1ère pers.du sing.
Don Juan a répondu à un(e) sujet de Anne-Marie29 dans Philosophie
Ce n'est pas que c'est infantilisant, le fait est que 98 pour cent d'entre vous sont des enfants pour toujours. -
Injonctions énoncées à la 1ère pers.du sing.
Don Juan a répondu à un(e) sujet de Anne-Marie29 dans Philosophie
Une injonction, une interdiction, un commandement, etc, ces formes de communication se fondent sur un postulat qui se fonde lui-même sur une observation de faits, une constatation d'une évidence, que dans les cas où une ou plusieurs personnes ont une carence de conscience de ce qu'elles font, de ce qu'elles sont, de ce qu'elles perçoivent, de ce qu'elles comprennent, etc, la nécessité d'administrer, et de communiquer ces diverses formes n'est pas discutable. De la même façon, un petit enfant qui marche vers le bord d'une falaise, ou qui s'approche trop d'un serpent provoquera une réaction d'ordonnance ou d'interdiction et cette réaction semblera utile, bonne et juste à tout un chacun. Autrement dit, nous sommes souvent forcés de constater que les adultes, au regard d'une certaine conscience attendue ou espérée, ne sont pas si adultes ou si responsables que ce que l'on a tendance de croire. -
Le sage est avant tout sûr qu'il ne sait pas, qu'il ne peut pas savoir, et peut-être, qu'il n'y a rien d'utile à savoir. Le savoir est une richesse pour l'esprit, un certain esprit, celui qui se nomme lui-même "moi", même si ce moi revêt de multiples costumes aux multiples couleurs. Malgré cela il y quelque chose qui est souvent confondu avec le savoir. Quelque chose qui n'est pas réfléchi, mais spontané, quelque chose qui ne peut être stocké et revendiqué, quelque chose d'éphémère qui a le parfum des étoiles. Quelque chose qui n'intéresse pas l'esprit du "moi" et qui nous lie au monde, de bon gré ou non. Le sourire de pierre. Toute pierre retient en son cœur mille secrets, Et ce sculpteur en extirpe un visage farouche, Et cet autre en libère un d’une grande beauté. Chaque sourire, chaque nez et chaque bouche, Nous parle d’une terre et d’un ailleurs inconnus. Toute pierre cache une âme dans sa profondeur, Une infinité de lèvres, de mondes, et de corps nus. Une infinité de paires d’yeux, de peaux sans chaleur Il y a tant de mondes et de regards où l’on se perd Et tant de messages que des bouches closes Livrent en silence à celui-là seul qui espère S’unir à l’âme du jardin et au cœur de ses roses. Juan.
-
Une illusion dont le sens que celui qui voit, qui pense, qui croit, qui imagine, etc, ne peut connaître le monde réel (s'il en est un toutefois), et que donc, ce qu'il pense être un commencement n'existe pas plus que ce qu'il pense être une fin. Ou du-moins, ce à quoi il attribue un commencement ou une fin n'a d'existence que dans ses pensées.
-
Selon ce que je pensais comprendre de votre propos, je vous répondais en proposant une autre théorie que ce que vous dites ci-dessus. Par rapport à ce que l'on pourrait appeler (mais vous me direz si vous êtes d'accord avec cette formule ) : "Une prémonition de l'existence d'une éternité". Pour tenter de clarifier, je suis enclin à penser que cette intuition de l'éternité nous vient d'ailleurs que notre "machinerie biologique chimicoélectrique". Je précise que je ne suis pas croyant, ce détail peut importer. Voila où j'établissais un rapport, ce besoin de transcendance n'est pas pour moi une émanation de notre condition humaine avec tous ses instincts de conservation ou peurs de la mort et autres traits du vivant. Il est une prémonition que d'une certaine façon, le commencement de la vie comme sa fin est une illusion. Par contre ici je suis forcé de reconsidérer la totalité de ce qui s'est échangé, parce que je ne peux vous suivre dans cette définition que vous donnez de l'éternité. Il ne s'agit pas pour moi de sortir du temps ni de l'espace (ce que je considère impossible) mais de le "chevaucher".
-
J'aimerais bien que ce ne soit pas aussi "triste" que cela. L'instinct de conservation et la peur de mourir sont des héritages de notre animalité, par conséquent tout besoin de transcendance serait une production d'une activité neuronale qui se suffit à elle-même, qui est intime et qui n'a aucun besoin de connexion avec "l'extime", pourquoi n'y aurait-il pas d'autres champs d'activité cellulaire que les cellules neuronales, Les astrocytes par exemple ou d'autres, qui auraient la capacité de communiquer avec l'extérieur proche ou lointain ? Ce qui forcerait à redéfinir les notions d'extérieur et d'intérieur... De fini et d'infini. Du bout de tes feuilles Tu me touches Tes caresses sont Réponses à mes questions
-
Veux-tu dire que quelque chose --en deçà de notre conscience-- nous inspirerait une intention vers l'infini ? Si je peux admettre cela, je ne vois aucune correspondance avec l'instinct de conservation, même dans une forme dérivée. Je ne peux pas non plus l'examiner par rapport à ce que l'on peut rencontrer dans les domaines relatifs à la foi. Il en est qui voient (chez les chrétiens surtout) Dieu s'étant fait homme pour que l'homme se fasse Dieu, se pourrait-il que ta réflexion rejoigne quelque part ce postulat ?
-
Oui bien sûr, mais dans le meilleur des cas c'est est un profit réciproque et consenti, de plus on cherche à jouir à partir de la jouissance de l'autre. Le terme profit convient mieux aux commerçants et au commerce. Ce n'est pas un terme agréable à mon esprit.
-
Le plaisir oui sans doute, est un équilibre entre pulsion de vie et pulsion de mort. La jouissance est une fuite de l'énergie vitale.
-
Oui, je me souviens, merci à toi.
-
Ce qu'il faut saisir ce sont les principes actifs des deux phénomènes. Le plaisir permet d'apprendre, de construire, de projeter etc, il produit des énergies positives au vivant. La jouissance est une usure qui diminue les ressources et apporte des sources de souffrances nombreuses. La jouissance est une compagne de la mort qui attend patiemment. Une petite mort...
-
Je prends cela comme un compliment.
-
je vous comprends, c'est un axe fort de mon travail d'analyse difficile à saisir intellectuellement. Jouissance n'est pas plaisir, c'est presque même opposé, jouissance est souffrance déguisée.
-
La jouissance est un leurre, La cocotte minute qui va exploser si sa soupape ne fonctionne pas "croit" ressentir de la jouissance alors qu'elle est juste soulagée. Maintenant, certains orifices servant à évacuer de la matière inutile et dangereuse à conserver, sont aussi des zones pouvant procurer du plaisir, le plaisir ou la jouissance peuvent être confondus avec le soulagement. Assimiler plaisir et jouissance ou soulagement et jouissance est due à une confusion. Non une drogue soulage un temps qui se perd dans la mort. Une soupape de sécurité soulage à long terme et se perd dans le vivant.
-
L'émotion prend le droit, elle parle d'elle-même, elle est par nature un message, et nous ne pouvons rien contre elle lorsqu'elle a décidé de parler. La seule chose que nous pouvons faire, c'est d'agir en amont... Non l'émotion n'est pas une drogue, c'est une soupape de sécurité, et parfois un ordre à exécuter. Elle est coûteuse dans tous les cas.
-
Le reptilien qui réveille le "conscient" de celui qui s'endort alors que les dangers rôdent non loin. L'humain est une proie, mais cela il n'y pense que lorsque les griffes se referment sur lui.
-
Lire une phrase ne suffit peut-être pas. Essaie un livre.
