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Tout ce qui a été posté par Don Juan
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Pour moi, la mauvaise foi courante que l'on rencontre au gré des relations n'est qu'une "copie" de la mauvaise foi que chacun peut connaître au sein de son cerveau, comme j'en parle plus haut.
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Il y a une mauvaise foi assez mal connue et qui est particulièrement intéressante. Un cerveau et. deux centres directeurs. Comme deux côtés distincts, mais en fait ces côtés ne sont pas physiques. Ils sont l'un dans l'autre et l'autre dans l'un. Les considérer comme séparés ne peut se faire que symboliquement. Le premier, appelons le le "côté gauche" est "associé" au raisonnement et à toutes les fonctions de la pensée consciente et dirigée. Le second, qu'on appellera le "côté droit", est associé au corps et à toutes les fonctions qui peuvent servir d'interface entre notre totalité et le monde. Ces deux centres n'ont pas la même approche, ni la même sensibilité, ni les mêmes intérêts. Par conséquent, ils sont souvent en désaccord. Pour faire bref, lorsque le côté gauche sait que le côté droit a raison et qu'il fait en sorte de l'ignore, on se trouve dans une situation mentale de mauvaise foi.
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Vaudrait mieux tenter de donner la liste de celles qui ne le seraient pas.
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La question c'est la philosophie, la réponse ou une réponse c'est la science.
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Selon comme on définit la philosophie, cela est le contraire.
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Expliquer le dégoût mental des autres peut se faire d'une façon simple. Lorsqu'on ferme les yeux ou sa fenêtre ou bien d'autres choses encore, on prend pour prétexte que l'on ressent la nausée des autres. Mais la vérité est que l'on ne peut ressentir aucune nausée si elle ne prend pas sa source en nous-mêmes. Le dégoût commence pour soi et se perd dans le reste du monde. Il n'y a pas de poussière sur les ailes des oiseaux. La poussière est trop lourde pour permettre le vol. Et moi je marche, soulevant à chaque pas Une ancre en forme de nuage. Juan.
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Il y a aussi la nostalgie de tous ces temps non encore advenus, tous ces lieux non encore visités, touts ces êtres non encore rencontrés, tous ces enfants non encore embrassés, toutes ces musiques non encore écoutées, toutes ces femmes non encore admirées, etc etc. la vie me mène au gré de ses vents les miens n’en ai point trouvés je suis sans vent je cherche, ne sachant ni quoi ni où je voudrai m’envoler des ailes n’en ai point trouvées alors je plane dans le silence d’un utérus sans bruits au dessus des cris je danse je surf sur des surfaces liquides soutenu par le chant des vagues leur écume caresse mes pieds nomades ma conscience devient légère et limpide j’ouvre les yeux et je suis un homme je ferme les yeux et je suis une plume Juan
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Les mêmes que ceux de la survie, l'animal recherche la stabilité de se sécurité, un dogme qui nous semblera offrir cette stabilité obtiendra notre adhésion. Il fut un âge de ma jeunesse Où j’eus pitié des mendiants Comme je régnais dans ma sagesse Je leurs achetais des onguents Je louais pour eux des guérisseurs Et leurs conseillais les baumes Comme leur luxe était une puanteur J’ai cessé alors de regarder cette faune. Juan. Variations sur citadelle.
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L'homme sage se méfie de lui-même lorsqu'il pense détenir la vérité. L'homme sage sait que sa parole doit être le plus proche de ce que l'autre peut entendre et non de ce que sa langue a envie de dire. Kant n'a pas dit que des vérités.
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Quand la peur de la mort n'est plus, c'est qu'on est déjà mort, et quand on est déjà mort, on peut renaître enfin, revenir vers la lumière. Certaines philosophies défendent que la mort ne vient pas en fin de vie, qu'au contraire il faut trouver sa mort pour pouvoir atteindre à la vraie vie. Bien entendu il ne s'agit pas de la finitude du corps mais de quelque chose en notre cerveau qui nous donne l'illuision de vivre alors qu'on est mort. Il fut un âge où j’eus pitié des morts Croyant que celui-là que je sacrifiais Celui-là même qui criait si fort Sa solitude désespérée où je l’abandonnais N’ayant point encore entrevu Qu’il n’est jamais de solitude Ni pour ceux qui meurent Ni pour ceux qui vont nus Abandonnant leurs us et habitudes Ayant perdu tout objet de leur bonheur Juan, variation sur Citadelle de St EX.
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Paul Valery : le moi pur, le moi de l'instant, le moi tardif. Ma fille a fait son mémoire sur se thème.
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C'est l'enseignement de la philosophie qui doit être remis en cause, je pense.
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Différence fondamentale entre être reconnaissant et être redevable.
Don Juan a répondu à un(e) sujet de Axo lotl dans Philosophie
Si je reconnais, je reconnais quoi ? Que tu as fait quelque chose pour moi. Sans cette reconnaissance, ton acte ne peut avoir d'existence en ma conscience ; par conséquent comment me sentirais-je redevable ? C'est donc toi, je te reconnais, et je sais que tu as fait quelque chose pour moi, cela aussi je le reconnais. Ce qui suit ou doit peut-être suivre, c'est que je me sente redevable. Parce que je sais que tu as fait quelque chose pour moi, je ressens le devoir de faire aussi quelque chose pour toi. Mais le premier n'implique pas par obligation le second, par contre le premier est la condition "sinequanone" du second. -
Il me semble que la réponse est contenue dans la question. Mais faudrait-il parler de "résistance" plutôt que "d'opposition" ? Une société plus juste et plus éthique ne peut être atteinte par la soumission ; qui elle offrira plutôt une société de servitude ou d'esclavage. Et peut-on voir la servitude ou l'esclavage comme des critères d'éthique ou de justice ?
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Une âme matérielle ? Oui, on peut se demander si quelque-chose peut avoir une existence non matérielle, et elle pèserait 21 grammes ?
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12 J’ai l’impression Rabbi que parfois c’est ma chair qui ressent et mon esprit qui ajoute du sens à ce qu’elle lui communique. Et parfois j’ai l’impression que c’est le contraire, que mes pensées, au cœur de ma conscience, transmettent à mon corps un message qui prend une autre forme, dans un langage qui doit être celui du sang et de la chair, vois-tu dans quel trouble ta question m’a laissé ? « Tu as essayé de trouver une réponse satisfaisante, reprit Jésus, pour cela, tu as regardé au fond de toi. Et tu as vu le jeu de balle auquel ton corps et ton esprit se livrent lorsqu’ils se trouvent confrontés à ce que le langage des hommes appellent un sentiment. Mais tu n’as pas pu voir au-delà, alors l’expérience ne pouvait apparaître que comme ton bien propre. Tu as naturellement pensé que tes sentiments et tes pensées viennent de toi. Mais l’eau que ta femme puise dans ce puits et qui te désaltère chaque jour, penses-tu qu’elle vienne seulement de ce puits ? Non, n’est-ce pas, tu sais qu’elle vient de plus loin, peut être des montagnes, ou d’encore plus loin, peut-être du ciel, ou des étoiles. Elle jaillit dans ce puits comme elle a jaillit auparavant dans une chaîne sans fin de puits et de sources, sans s’arrêter dans l’espace et dans le temps. En toi, en tous, elle passe, nous traverse afin que nous la rendions à sa source mère, peut-être un peu souillée et nous traversant elle nous lie. Elle reviendra à toi lorsqu’elle aura accompli son cycle, comprends-tu ce que je te dis ? ».
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Le vent complice de la graine, oui c'est possible mais quel vent ? Le personnage "central" peut-il être considéré comme le vent nécessaire, un vent qui souffle depuis deux mille ans, ou pensez-vous à autre chose ? Qui guide ? Il est difficile de répondre à cette question. Je suis de ceux qui pensent qu'il n'y a jamais qu'une seule cause et que tout effet est encore, par nature, une cause nouvelle pour de nouveaux chemins ? Donc les causes qui inflent sur notre chemin sont innombrables, et je ne vois pas comment nous pourrions remonter toutes les pistes.
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10 Maître, comment un sentiment peut-il faire ou défaire un monde ? Comment peut-il changer ses lois ? Voilà ce que Jésus me répondit : « Nicodème, tout ce que tu peux voir et toucher et donc tout ce qui existe dans cet univers, comme tout ce que tu ne peux ni voir ni toucher est d’essence vibratoire, l’air que tu respires, les aliments dont tu te nourris, le bois qui compose ta table, ta chair, tes organes et ton sang, la montagne et la mer, et tout le reste, tout cela est lumière ordonnée. L’esprit est la source de toute vibration. Alors je te le demande mon ami, ce que tu appelles un sentiment, est-il le produit de ta chair ou celui de ton esprit ? ». 11 La question était si étrange qu’il me fut impossible d’y réfléchir. Ce que Jésus appelait « amour » était-il un sentiment ? Voilà ce qui prenait toute la place dans mes pensées. Il parlait de lumière au cœur de toute chose, cette lumière, était-elle un sentiment, était-elle de l’amour ? Les sentiments que j’étais en mesure de nourrir au fond de moi déterminaient-ils la lumière qui m’animerait et me ferait devenir autre que celui que j’étais ? Comment allumer ce « feu du dedans » pour qu’il embrase mon assise, me réchauffe et répande sa chaleur au-dehors de mon être ? Le Maître me regardait me débattre dans mes émotions comme un chien tombé dans un bassin s’épuise à vouloir se hisser sur les bords en lançant des appels à l’aide désespérés. Comme je finis par retrouver un équilibre entre mes pensées et mes émotions je tentai une réponse à celui qui devint le maître de ma destinée. À suivre... peut-être.
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ÉVANGILE DE NICODÈME (partie 5) 8 Mais pourquoi Rabbi, pourquoi exiger de nous ce que les lois de la nature ne nous ont jamais imposé ? « Le sabbat est-il fait pour l’homme ou l’homme pour le sabbat ? Pour qui sont faites les lois de la nature ? N’est-ce pas pour ceux qui dépendent d’elle , c’est à dire le monde animal et le monde végétal ? L’être humain est-il simplement un animal ou est-il quelque chose de plus ? Si l’homme n’est qu’une sorte d’animal, alors tu auras raison Nicodème, il doit observer ces lois naturelles et ne pas chercher à s’en échapper. Mais cela fait fort longtemps qu’il essaye d’y échapper, ne crois-tu pas ? Le monde animal n’avait pas besoin d’un messie, il n’y a pas de nouveau chemin à découvrir pour lui et je n’ai rien à lui offrir d’autre que ce cadre où il est né, ce décor où les plus forts mangent les plus faibles ; es-tu sûr Nicodème que c’est ce jardin sauvage qui est pour toi ? Ou peux-tu penser qu’un autre monde t’attend quelque part, que tu n’as pas encore trouvé, mais que sans doute au fond de toi tu as ardemment cherché ? » 9 Maître, lui dis-je, quel monde aurais-je pu chercher que je ne sache même pas concevoir ? Me dis-tu qu’il y aurait un autre monde à côté de celui-ci, où la vie serait plus douce, si c’est le cas, alors montre-moi la porte que je puisse y entrer avec ma famille et tous ceux que j’aime. Pendant qu’il me regardait avec intensité, je séchai mes yeux embués avec la manche de mon manteau, impatient de recueillir la réponse qu’il voudrait bien me donner. Ce n’était pas la pensée que je lui avais formulée qui m’émouvait, mais le regard de Jésus qui brillait d’extase et semblait éclairer l’espace autour de nous comme si la première heure du jour était venue. « Non Nicodème, ce monde n’est pas encore fait, mais l’amour que je t’annonce contient en lui la force de l’instaurer. Lorsque l’homme aura découvert la graine qui dort en lui, alors l’amour, comme une plante, se développera dans tout son corps et une lumière éblouissante jaillira et transformera tout ce qui l’entoure comme elle aura transformé toute sa chair et ses os et son sang. À suivre... peut-être.
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ÉVANGILE DE NICODÈME (partie 4) 7 En entendant ce discours du Maître cette nuit là mon esprit fut plongé dans une grande confusion. Pourquoi voulait-il que l’homme se hisse au-dessus des lois naturelles ? La vie n’était-elle pas déjà un périple difficile et atteindre la connaissance et le respect de ces lois n’était-il pas une tâche ardue ? Dieu, n’avait-il pas conçu cette planète et cette nature telles qu’il désirait qu’elles soient pour notre espèce ? Ce sont ces pensées que je finis par lui exprimer après une pause qui ne me permit pas de calmer l’agitation des émotions qui me parcouraient et Jésus me répondit : « Nicodème, dis-moi, que peut signifier « aimer son prochain plus que soi-même », quelle forme d’acte cela peut-il prendre en ton esprit ? ». Rabbi, lui dis-je, ce que je comprends de ces mots c’est qu’il faut être prêt à donner sa vie pour ceux que l’on aime, comme la mère peut la donner pour ses enfants, est-ce cela que je dois saisir ? Mais qui est mon prochain, Jésus ? Car si je comprends ce qu’est l’instinct maternel qui donne force et courage au parent de lutter pour protéger ses enfants, je ne connais pas d’instinct qui m’intime l’ordre de me sacrifier pour ceux qui sont les plus lointains. Si je t’ai bien compris, tous les hommes sont tes prochains, n’est-ce pas vrai ? « En effet mon ami, tous les hommes sont frères, et issus de la même mère, aurais-tu oublié cela ? C’est pourquoi tu m’as entendu dire : « celui qui veut être le premier sera le dernier ». Si tu veux me suivre, tu dois pouvoir offrir ta vie pour toutes les vies que tu rencontres. Comme je le fais devant tes yeux chaque jour et comme j’offrirai aussi ma mort pour que tu t’en souviennes ».
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Peut-on ne pas faire du mieux qu'on peut dans la vie?
Don Juan a répondu à un(e) sujet de sirielle dans Philosophie
C'est ce qu'on fait en général non ? -
ÉVANGILE DE NICODÈME (partie 3) 5 Le maître me regarda avec un sourire bienveillant au coin des yeux et finit par me répondre par ces mots dans un ton empli de patience : « Non Nicodème, les sages et les philosophes n’ont pas parlé de cet amour dont je vous parle depuis que j’ai commencé mon ministère, et mes disciples n’ont pas saisi correctement mon message. Ils ont tenu le parchemin entre les mains, ils l’ont ouvert, mais leurs yeux n’ont pas pu lire les mots qui sont fidèles à ma parole, leurs oreilles n’ont pas pu entendre les mots que j’ai prononcés, et leur esprit n’a pas pu traduire les notions que j’énonçais. Ainsi : « aimer son prochain plus que soi-même » est devenu dans leur bouche : « aimer son prochain comme soi-même ». 6 Mais Rabbi, lui dis-je, je crois que je ne comprends pas non plus, qui peut donc parvenir à aimer son prochain plus que lui-même, et par quel instinct ou élan naturel serait-il possible à un homme d’aimer son prochain plus que lui-même ? Jésus ne souriait plus, son visage s’était recouvert d’une gravité habitée pendant qu’il semblait compter les étoiles dans le septentrion. Au bout d’un moment qui me parut long, il reprit la parole ainsi : « tu as raison cette fois-ci Nicodème, aimer l’autre plus que soi n’est pas un acte naturel, mais où as-tu vu que j’enseignais des actes naturels, est-il naturel de tendre l’autre joue lorsque quelqu’un te frappe, est-ce naturel de dire à un paralytique de naissance « lève-toi, prend ta couche et va », est-ce naturel de marcher sur les eaux de la mer ou de ressusciter une personne décédée depuis quelques jours ? Non, je ne suis pas venu pour vous indiquer de faire ce que la nature fait très bien, je suis ici pour vous donner une mission, celle d’accomplir ce que la nature ne sait pas et ne peut pas faire. C’est ce que je réalise devant vous, chacune de mes pensées et chacun de mes actes sont produits au-delà du cercle naturel ; ma venue dans ce monde n’a pas attendu l’accord des lois naturelles et mon départ de ce monde s’accomplira selon les mêmes volontés ».
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3 Je dois avouer que sa réponse me surprit fort car elle rasait toutes les représentations que je m’étais faites à propos de la raison essentielle de la venue du messie. En effet cette question de la grande rédemption des fautes commises n’était-elle pas centrale ? Un grand trouble s’empara de moi en cet instant, ce fut comme le début d’une tempête dans mon esprit et je commençai à douter de ce que je croyais connaître de cet homme. En effet, Jésus n’avait-il pas dit quelques jours plus tôt : « En vérité, en vérité, je vous le dis, si quelqu’un garde ma parole, il ne connaîtra point la mort ». 4 Avant que le silence ne retombe entre lui et moi, je repris le fil de notre conversation par la question suivante : « Tu es donc venu nous recommander d’aimer notre prochain comme nous-même, comme le répètent tous tes disciples sur toutes les places de la ville, mais Rabbi, les sages du monde entier et les philosophes Grecs nous ont déjà parlé de l’amour dans toutes ses formes... l’humanité n’a t-elle pas entrepris depuis longtemps de suivre ce chemin et n’est-ce pas ce qui fonde l’évolution de notre espèce et définit les différences entre l’animal et le genre humain ? ».
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Merci, votre regard et réflexions seront les bienvenus.