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Don Juan

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Tout ce qui a été posté par Don Juan

  1. Ben oui, en tout cas il le pense.
  2. Alors, c'est quoi au fait la définition de "athée" , me rappelle plus ?
  3. Je veux bien le croire. Merci.
  4. Je ne comprends pas tout de ce que tu dis. Pour en revenir à mon cher Nietzsche, beaucoup ou presque tous ont compris qu'il fallait être dur avec les autres. J'ai rencontré peu de gens suffisamment dur avec eux-mêmes mais pour être dur avec les autres, il y a que cela.
  5. Oui, soyez dur comme je ne pourrai l'être moi-même.
  6. Don Juan

    Philosophons

    Le réel. Le loup est là, immobile, la patte prise dans un piège. Il souffre. Il a peur. Un homme s’avance vers lui, un bouclier conçu pour secourir les bêtes entre les mains. Il vient pour l’aider, mais comment le loup pourrait-il le comprendre ? Comment pourrait-il ne pas tenir compte de tout ce que ses ancêtres lui ont légué : la mémoire des chasses, des battues, du fer et du feu ? « L’homme est l’ennemi du loup. » « Celui-ci est sûrement celui qui a posé ce piège. » « Il vient achever son œuvre. » Pourtant, le réel est là, brut, simple, indiscutable : un homme tente de sauver un loup prisonnier de mâchoires d’acier. Mais la réalité du loup, celle qu’il façonne dans l’instant, n’a rien à voir avec cela. Il ne peut concevoir qu’un de ses ennemis ancestraux puisse vouloir le libérer. Son corps tendu, ses muscles contractés, il scrute ce mouvement qui se rapproche, ces mains qui veulent l’atteindre. Son instinct l’enferme dans une seule issue : combattre, se défendre, frapper avant d’être frappé. Alors il se rue sur l’homme, crocs dévoilés, cherchant à le saisir par le bras. Il grogne, se débat, saute dans les airs, rendant la tâche quasi impossible. Il ne voit pas l’acte de secours, seulement la menace. Nous sommes ce loup. Nous croyons voir le réel, mais nous n’en percevons qu’une déformation, celle que notre esprit recrée à partir de nos peurs, de nos souvenirs, de nos croyances. Nous réagissons moins à ce qui est qu’à ce que nous pensons comprendre, qu’à ce que nous ressentons dans l’instant. Et c’est ainsi, imperceptiblement, que se dresse un mur. Une citadelle invisible, faite de nos illusions, de nos méprises. Peu à peu, elle nous isole du monde, des autres, de ce qui pourrait être vrai. Et derrière ses remparts, nous nous enfermons, nous nous égarons.
  7. Je ne t'avais pas remarqué, mais peut-être ou sûrement nous n'habitons pas le même cimetière. Cela va être intéressant de te découvrir...
  8. Le bien ou le mal qu'on peut se faire en tombant de vélo n'ont rien à voir avec la morale, et pad grand chose avec la question de la sagesse, tu bottes en touche.
  9. Donc, la sagesse est en rapport avec une morale. Avec des valeurs subjectives, le bien, le mal. Qui ne sont pas souvent les mêmes pour un homme ou pour un autre, ici ou là. C'est triste....
  10. Vraiment ? C'est ta définition complète ?
  11. Je vais te dire une chose que tu ne voudras peut être pas entendre, mais je le dis tout de même, fais en ce que tu veux. Les soi-disants réalistes sont une autre sorte de rêveurs.
  12. Je n'emploie pas le terme comme cela. Alors oui c'est dévier le dictionnaire peut-être mais le divergent que je suis aime le faire souvent. Lorsque je transcende une chose, c'est qu'un sens integré à la chose apparaît dans mon esprit, qui ne pouvait être appréhendé par toutes les voies classiques.
  13. Il est vrai que le mot est cuisiné à toutes les sauces, et tu peux en penser ce que tu veux mais tu ne connais pas tout, tu n'a pas tout vu. Tu ne peux empêcher certaines personnes d'utiliser le terme pour parler de quelque chose qu'elles ont vécu, spiritualité ou n'importe quel terme peut faire l'affaire, de toutes façons quelque soit le terme, sont exclus tous ceux qui ne peuvent pas savoir de quoi l'autre nous parle.
  14. Prends tes cachets mon gars.
  15. Je ne suis pas neurologue, je constate comme Nietzsche, que nous sommes dans l'interprétation systématique, que nous n'avons pas accès au réel, que ce sont les peurs innées et acquises qui font les lois qui soutiennent notre relation au monde, nous ne pouvons nous comprendre nous-mêmes et encore moins les autres. Notre raison ne peut que se baser et exploiter sur ce que nous voyons ou entendons, or nous n'entendons ni ne voyons la réalité. Ce qui est dit comme ce qui est fait ne correspond qu'à un bouillon mijoté sur le réchaud de nos émotions.
  16. Les idées interfèrent parfois, mais ce ne sont pas elles qui commandent les mises en formes, les interprétations. Il y a une fonction du cerveau qui encode la lumière ou les sons. Là aussi il y a du déterminisme,aussi un peu du conditionnement. Non le "moi" n'est pas ce qui détermine l'encodage, même s'il peut arriver qu'il l'influence.
  17. Si il y a tant de différences entre nous dans ce que nous voyons ou entendons, c'est qu'il y a bien quelque chose en nous qui est différent pour chacun. Les yeux et les oreilles (comme les autres sens) sont des fenêtres, "celui" qui voit ou entend est en arrière, il décide de qui doit être vu et entendu.
  18. Mais peut-être que ce ne sont pas les yeux qui voient et les oreilles qui entendent.
  19. Don Juan

    Philosophons

    Je veux bien essayer, ce sera fastidieux mais c'est une occasion de défi. Alors pas maintenant et pas sur un sujet autre, peut-être en privé. Pour l'heure j'ai du travail sur mon rouet.
  20. Je n'ai pas tout lu, la moitié seulement, mais je plussoie.
  21. Don Juan

    Philosophons

    Oui, comment est-ce possible que tu ne saches pas cela ?
  22. Voila une parole qui fait réellement ton prétendu âge.
  23. Un sage qui chercherait la sagesse, serait comme un chapeau qui chercherait sa tête.
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