Pierrot89

Je ne sais pas comment l'incendie a été déclenché (probablement un court circuit électrique) mais le fait que les 350 tonnes de plomb de la toiture se soit volatilisées et dispersées impose de prémunir les populations parisiennes du grave risque sanitaire du saturnisme en recouvrant la cathédrale sous un immense dôme de confinement comme celui mis en place à Tchernobyl en Ukrainienne.

D'après l’association "Robin des toits" le fait que 350 tonnes de plomb d'origine du toit de la cathédrale se soit volatilisées et dispersées impose de se protéger du grave risque sanitaire du plomb (saturnisme) et mettant la cathédrale sous un immense coffrage tel que réalisé à Tchernobyl.

batteries du futur à l'état de prototype : - sodum-ion on eau saline (NaCl) densité 10 fois supérieure à Li-ion, durabilité 10 fois plus grande - carbone (graphite) : idem - lithium-fer-phosphate : pleine d'avenir et peu chère etc. Cette R&D est très prolifique.

Il ne faut pas oublier que l'accord nucléaire a été signer par 5 pays et que seul les USA souhaitent se retirer de cet accord : la Chine, la Russie, le France, le royaume Uni et l’Allemagne s'estiment toujours engagés par cet accord dont les visites périodique des experts nucléaires de l'ONU valident le respect par l'Iran : tant pour la mise à l’arrêt définitif du réacteur plutonigène d'Arak que du renoncement à l'enrichissement de l'uranium en isotope 235 au delà de 20 % , de l’arrêt de la mise en service des centrifugeuses les plus performantes de type P2 etc. Si ce bon accord venait à disparaître ce serait la reprise de la prolifération nucléaire militaire tant en Iran qu'en Corée du Nord, voire en Arabie et au Japon...

Non les batteries en cours de développement , par exemple au CEA n'implique pas des substances à l'état fondu mais une température ambiante. A court terme (4 ans) : batterie Na-ion batterie Li-S à plus,long terme batterie Fe etc.

Il ne faut pas se focaliser sur les ressources exploitables de lithium et les consommations futures de lithium. Les batteries du futur dans quelques décennies ne seront plus sur la base du lithium-ion mais , selon, les programmes de R&D en cours sur le sodium et/ou le fer, éléments abondants de l'écorce terrestre et à faible cout. Une technologie remplace d'autres depuis toujours grâce à l'intelligence humaine. L'homme préhistorique n'avait pas d'angoisse sur la disparition des silex car l'age des métaux lest arrivé avant que la pénurie des silex intervienne... Ce sera le même schéma pour les batteries au lithium qui seront obsolètes dans la seconde moitié de ce siècle sans que la ressource de lithium n'ai disparu. Toutes extrapolation des voitures électriques à données de base identiques à l'actuelle n'est pas pertinent. Il faut avoir une vision évolutive...

Les calculs de Jancovici ne sont pas faux mais il fait des extrapolations à partir des valeurs actuelles alors qu'il faut se projeter sur le futur à 50 ans où les données de base seront différentes (par exemple développement importants du nucléaire en Chine (72 réacteurs, en Inde, en Russie et en Asie, aux USA au Royaume uni, au Japon, en Corée). Usage des plastiques réduit. Usages de la voiture électrique modifiés (nombre de passagers par voiture, Km parcourue annuellement, masse de la voiture, technologie des batteries sans lithium-ion diminution de l’utilisation des terres rares (lanthanides...) et de certains métaux : cobalt...etc.) tout cela est évolutif et partiellement prévu à long terme dans les programmes de recherche à long terme.. C'est pourquoi, j'évalue les besoins en France à 10 EPR 1650 MW et non à 18 EPR à données de base futures inchangées.

Il faut aussi posséder de grandes mines de bauxite !

C'est exact que le KWh hydraulique est le plus bas donc cela favorise les pays dont la production électrique est essentiellement hydraulique (Canada, Norvège...).

Mon propos concernait la France ou l'énergie électrique est décarbonée à 95 % (nucléaire, hydraulique et un petit peu d'éolien et de photovoltaïque. Dans ce cas seuls les pneus et freins émettent des particules sub microniques en prenant en compte la totalité du cycle. La voiture électrique en France n'émet pas de NOx (très polluant) car il ne s'agit pas d'un moteur à combustion thermique et le nucléaire, hydraulique éolien et photovoltaïque n'émettent pas de NO2 en fonctionnement et quasi pas en prenant en compte l'ensemble des cycles de leur production énergétique. Bien évidemment actuellement au niveau mondiale les énergies carbonées (charbon, pétrole, gaz, bois...) représentent environ 84 % de l'énergie mais il faut se projeter dans les années post 2050 ce qui est très proche pour les grandes évolutions énergétiques. Je ne prend pas en compte les énergies de fission de 4 ième génération (neutrons rapides) ni de l'énergie nucléaire de fission deutérium/Tritium qui se développeront vers la fin de ce siècle.

Tous les partis politiques ont essayé de récupérer à leur profit le mouvement un peu atypique des Gilets Jaunes mais après quelques moins, j'observe que les mouvements classés à l'extrême gauche ont été plus efficaces dans cette récupération. Le RN a été rapidement en porte à faux avec des idées contradictoires contre les émigrés, pauvres, démocratie, baisse des impôts des ultra riches ...qui ne sont pas toutes leur valeur (parti des gros bourgeois et patrons...)

Le résumé se trouve sur quasiment tous les journaux et autres médias, il suffit de savoir lire...

Les différences cognitives femme-homme me semblent essentiellement d'ordre culture. "On ne nait pas femme, on le devient"".

La voiture électrique émet des microparticules par l'usure des pneus et l'usage des freins mais globalement c'est 80 % moins que les véhicules thermiques du fait des émissions via la combustion des carburants (diesel, essence ...). Le principal défi reste l'autonomie, le cout des batteries et leur recyclage mais la R&D en cours propose déjà des solutions encourageantes. Les véhicules fonctionnant à l'hydrogène (produit par l'électrolyse à haute température de 800°c) est aussi une voie d'avenir car le rendement énergétique est améliorable. Bien évidemment pour 37 millions de véhicules électriques vers les années post 2050, il faudra dédier environ 10 EPR de puissance 1650 MW fonctionnant à 85 % du temps annuel et à combustible réutilisé : MOX ;ce qui parait réaliste (actuellement 59 réacteurs en France et dans les années 1970, 7 réacteurs nucléaires étaient en construction chaque année).

C'est un bon programme approuvé par les experts de l'ONU : GIEC. Cependant le problème de la biodiversité animale est mondiale et demandera beaucoup d'efforts et de modification des habitudes. De plus, il existe souvent des écarts entre les actes et les promesses.

Je pense que la future charpente sera en béton. Pas d'importance car on ne la voit pas lors de la visite.

C'est une hypothèse? Attendons la conclusion des expertises.

Jésus serait un GJ précurseur ?ou un partisan de Mélenchon ou de Marx ? ?

Les propos de M. Vallet me semblent pertinent. La conservation du patrimoine (églises, musées, châteaux, monuments...) a été trop longtemps délaissée et donc en mauvaise état.

L'essentiel du cout sera de la main d’œuvre des artisans et artistes. Un chantier de plusieurs centaines de personnes sur site et hors site pendant plusieurs décennies. Le cout des matériaux est faible. Je pense que la future charpente sera en béton précontraint qui a une meilleure tenue au feu que le calcaire qui perd ses propriétés mécaniques dès 700°C. La déconstruction totale de l'édifice sera un gros travail de précision pierre par pierre et d'expertises.

Traditionnellement l’État est son propre assureur.

Compte tenu de l'inaptitude des structures et arcs-boutant en calcaire (CaCO3 et MgCO3) dégradée par l'intensité de l'incendie (température supérieure à 800°C), il faudra quasiment tout démolir avant de reconstruire. Il serait assassin de mettre une charpente en plomb ou en béton sur des structures fragiles qui s'écrouleront sur le public de la messe ou des visiteurs. La reconstruction durera au moins 40 ans et le cout dépassera largement le milliard d'euros. De plus les églises de Paris n'ont souvent pas des circuits électriques aux normes actuelles et génèreront des incendies. C'est triste mais les faits sont patents. J'estime les travaux à plus de 3 milliards d'euros.

Oui cela coutera beaucoup plus cher. Mais une rénovation au dessus d'une structure instable génèrerait le risque d'un effondrement général sur des centaines de visiteurs. Je ne prendrai pas ce risque, si j'étais en charge de décision.

Attendons l'avis des experts saisis pour donner leur avis. J'espère que la consultation sera large, y compris avec des experts étrangers qui dominent ce sujet. Les résultats analytiques des matériaux auront aussi une grande importance pour contribuer à l'avis final.

Il est hautement plausible que l'expertise de la tenue des murs et arcs boutants prendra quelques jours. Je souhaiterais que vous avez raison, mais je ne crois pas que même si les arcs boutants n'ont pas été au cœur de l'incendie, une partie des murs de soutien ont souffert de la température élevée. Ils ne vont pas s’effondrer mais ils ne peuvent pas supporter une lourde charge et parfois plusieurs centaines de visiteurs sont à l'intérieur de l'église. Je ne prendrait pas ce risque grave.