sirielle

La bassesse, la grandeur morale, comment les expliqueriez ou les définiriez- vous?

Je fais environ 1h30 de gym quotidiennement. Effectivement, du fait que j'essaie de m'y tenir consciencieusement, cela nécessite quelques sacrifices pour ma gestion du temps. Je m'efforce évidemment d'être raisonnable dans mes choix, c'est mon libre-arbitre, cependant il peut arriver par exemple que je préfère faire du sport à me rendre plus disponible pour un ami, ou à me reposer, etc... Mais s'il est question de mes responsabilités professionnelles ou familiales par exemple, elles ont priorité, toutefois je réussis normalement à concilier l'ensemble de mes centres d'intérêt, professionnels, amoureux, amicaux, sportifs, loisirs, etc... Donc si j'estimais qu'il le faut vraiment en raison du contexte, je pourrais modifier dans un sens ou dans un autre, le temps que je consacre au sport, mais je suis heureuse de pouvoir avoir ce temps actuellement en tout cas, c'est déjà bien à mon avis. Et je tente d'allier sport et santé, ce qui n'est pas forcément le cas de toute pratique sportive.

Oui et non, peut-être appréciait-il l'autrice du sujet, dans ce cas le jeu était peut-être un peu sincère et donc approprié. Mais il y a aussi comme explication envisageable que ç'ait pu être une tentative d'humiliation, par l'amie de l'homme par exemple. En prévoyant de la rabrouer si elle cédait aux avances.

Personnellement je trouve que c'est un peu irrespectueux si réellement il n'était vraiment pas sincère, de la part de l'homme comme de son amie. Par contre s'il l'a fait par amusement sur le conseil de son amie parce que tu lui plaisais un peu ou plus c'est différent ça peut rester correct à mes yeux.

Pas uniquement puisqu'elle utilise aussi ce style pour d'autres sketchs.

Elle aime bien traiter les gens de connards, l'humour salace, et autre d'après ce que j'ai pu voir, un peu comme Jean-Marie Bigard, mais d'une façon plus doucereuse. Personnellement ce type d'humour m'est un peu désagréable même si ça n'empêche pas un certain talent, et même si je comprends très bien qu'on puisse trouver de nombreux comportements stupides.

Son humour est original et audacieux, mais en même temps, en traitant les gens dont les messages la choque (ce qui peut se comprendre), de "connards", d'"enculés", de "fils de pute" à rendre utiles, même avec un ton léger, sa répartie en devient paradoxale. Donc personnellement je trouve l'idée, la "vanne", un peu faible.

Que des suicidés doivent expérimenter ensuite faire partie d'une famille dans laquelle l'un des membres se suicide suppose que le suicide de ce membre est programmé comme une sorte de leçon de vie pour l'ancien suicidé. Ce qui constitue donc un cercle vicieux, puisque celui dont le suicide aurait été programmé pour le membre de sa famille ancien suicidé, devrait ensuite lui aussi expérimenter les effets du suicide d'un proche dans une autre famille, où il devrait donc y avoir encore un nouveau suicide en guise de bonne leçon, etc... Une hypothèse que personnellement j'estime extrêmement naïve et niaise.

Considérer qu'elle a raison pourrait revenir à estimer que celles ou ceux qui travaillent leur corps par la coiffure, l'épilation, et autres soins esthétiques voire sportifs ou diététiques sont dans l'inacceptation d'elles/eux-mêmes. Or il est aussi dans la nature humaine de s'aimer au travers du dépassement de soi entre autres, ou de l'esthétisme. Son choix est certes respectable à partir du moment où il ne cause de tort à personne ni même à elle, mais le choix inverse peut l'être aussi (s'il ne s'avère pas trop nocif lui non plus). Elle est dans la mouvance du "body positive" (ce qui lui a fait acquérir une certaine notoriété), mais cette tendance comporte aussi des risques ou des inconvénients, pas seulement des avantages. https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/pilosite-excessive-femme/bilan-traitement https://amelioretasante.com/traitement-naturel-contre-la-pilosite-excessive/ (Ceci n'engage que moi mais si je compare les photos avec la barbe et sans, à sa place je ne suis pas certaine que j'aurais préféré celles avec.)

Pour moi il faut envisager son bonheur au travers de celui des autres. Plus les gens vont bien mieux c'est. Il faut construire son propre bonheur solidairement avec le principe du vivre bien ensemble. Chacun y a sa propre valeur, ses propres atouts, qu'il faut tenter de mettre à profit correctement, et ses droits. Et du point de vue de la compétition, sportive, professionnelle, amoureuse, ou autre, il faut être fair-play, c'est à dire tenter de donner le meilleur de soi mais en définitive il est juste "que ce soit le meilleur qui gagne". Chacun ses propres victoires. Et c'est aussi ainsi que l'on sait mieux ce qui est fait, ou non, pour soi, ce que l'on doit travailler ou non... D'autre part la réussite d'autrui peut profiter aux autres, voire être instructive. Et si on estime n'avoir pas ce que l'on mérite pourtant, le monde n'est pas parfait, il faut faire avec, tenter d'améliorer la situation si on le peut mais sans excès de zèle. Concernant les relations amoureuses on peut avoir des conditions, mais si la relation ne nous convient pas telle qu'elle est, et si aucun terrain d'entente n'est possible, il vaut mieux trouver quelqu'un d'autre, être assez indépendant, que devenir trop despotique.

J'ai créé un sujet il y a quelque temps en philosophie intitulé "Le goût de l'effort".

Je ciblais le comportement plus que ceux le représentant. Trop parler de sa vie personnelle ou pas assez, ces deux attitudes sont à proscrire évidemment. Effectivement se dévoiler comporte (malheureusement) des risques, mais parfois moins que ne pas se dévoiler du tout. Un question de modération donc, comme souvent.

N'aimes-tu pas saisir le principe de construire, d'anticiper, ton avenir, ou celui de ceux qui t'entourent? D'en faire quelque chose de bien, quitte à supporter l'effort nécessaire même si sur le moment c'est un peu pénible?

Si tu veux te donner le rôle de l'adversaire, du battant, tu as sans doute des raisons à cela, mais l'idéal n'est pas là, et l'idéal nous dirige.

Je tente de donner assez de moi, de ce que je suis et de ce que j'ai appris, dans la mesure de mes responsabilités.

Très joli.

Oui et non. Il y a une juste mesure à y trouver. Diaboliser parler de sa vie personnelle est en quelque sorte tout aussi ridicule que s'y vautrer gaiement.

Peut-être oui. Je partage ici certaines de mes convictions, libre à vous de les adopter ou non et moi également d'adopter ou non les votres ou celles d'autres. Mais c'est vrai, c'est un peu dévoiler son quotidien malgré les divergences d'opinions, car l'alimentation, la sexualité, les effets professionnels ou ludiques..., expriment nos sentiments les plus intimes et récurrents.

Mais l'adversité n'est pas la nature. A chacun de faire ses choix soit entretenant, voire attisant, la cruauté du monde, soit y remédiant.

Cruauté ignoble à mes yeux. Il est trop facile lorsqu'on tue sans réfléchir de considérer que la nature le veut de toute façon. Ce n'est pas ainsi qu'est construite ma sensibilité et je n'en démordrai pas.

Oui chacun sa pierre à l'édifice, celle qu'il choisit, in this cruel world. Je suis une vitaliste pour résumer.

"Tout", les apparences, moi je ne peux pas supporter la souffrance animale au-delà d'un certain seuil, ni la souffrance végétale même si c'est un peu différent. Je suis faite ainsi, je ne peux pas faire autrement. C'est comme insoutenable à penser: Oserais-je alors les sacrifier en ma faveur au nom de la normalité alimentaire? Non.

La nature de l'être humain, c'est aussi la compassion, ressentir la souffrance d'autrui et y remédier.

Oui, justement, je ne veux pas gâcher ma vie à détruire injustement celle des autres.