sirielle

J'adore manger, c'est l'un de mes plaisirs quotidiens. Par contre s'il y a quelque chose que je n'aime vraiment pas dans mon assiette, je ne mange pas du tout. Lorsqu'il y a des mélanges, oui, je peux faire attention à bien doser chaque aliment avec les autres lorsque je les prends. Et généralement je ne grignote pas, je me contente des repas, assez copieux pour moi cela dit. Je suis très difficile (et végane). Lorsque les gens avec moi mangent des aliments que je n'aime pas (il y en a vraiment beaucoup) ou bien manquent d'élégance en mangeant, je fais abstraction, je focalise sur autre chose (sinon cela peut me rendre triste, et puis je ne veux pas être mesquine avec mon entourage). Je ne suis pas attachée rigidement au rythme classique des trois repas (ni à un endroit particulier où manger), je m'adapte à mon emploi du temps et à ma faim.

Ton père aura toujours au moins quelques points communs avec celui avec qui tu es, lui ou un autre, puisque c'est lui aussi un homme, et un être humain, avec ses caractéristiques psychologiques et physiques plus ou moins communes à tous, etc... (Et il est normal pour tout le monde d'être parfois au moins un petit peu de mauvaise humeur.) A mon avis il faut donc l'accepter, si du moins votre relation avec ton compagnon fonctionne assez bien pour toi (à toi de voir au fil du temps)... En même temps il ne sera jamais tout à fait comme ton père. Et puis lorsque l'on a quelqu'un à l'esprit beaucoup de choses peuvent nous le rappeler facilement, une musique, un mot, une silhouette, etc... La solution n'est alors pas forcément d'éviter toutes ces choses, mais de gérer ses pensées, ou ses souvenirs, de façon à ce qu'ils ne soient pas trop anxyogènes (voire de manière à se les rendre utiles pour aller de l'avant). Pour ça, si on le souhaite, on peut éventuellement être aidé.e, par un psy par exemple. Ou bien au quotidien on gère par soi-même, (et ce type de pensées récurrentes se fait parfois plus discret avec le temps)...

Etrangement, suite à cette discussion, j'ai d'ailleurs finalement renoué avec la personne qui m'évoquait un beau parleur. Sûrement que l'on a parfois aussi seulement besoin de remettre les pendules à l'heure un moment en affrontant les désaccords pour finalement trouver un terrain d'entente que l'on n'espérait pourtant pas...

Quand je te lis j'ai l'impression parfois qu'il y a peut-être quand-même quelque chose encore entre vous. Souvent on passe par des hauts et des bas en couple, et des bas parfois très bas. Est-ce vraiment fini pour toi?

Et qui se prétend plus beau qu'il ne l'est réellement. Le bénéfice du doute et la tolérance peuvent jouer un moment, jusqu'à ce qu'il soit vraiment grillé.

On peut parfois se sentir obligé.e de ressasser inlassablement de mauvais souvenirs pour ne plus se faire avoir par le même "beau parleur" intempestivement entreprenant. Ce qui est anxiogène sentimentalement, au moins pour un temps.

Il existe des couples qui se sont rencontrés sur le tard. Les nouvelles rencontres sont encore possibles "à un âge avancé". Dans mon entourage par exemple, ma mère et mon beau-père se sont rencontrés "tard" (par amie commune), et ils sont heureux d'être ensemble depuis de nombreuses années.

A mon sens être amoureux est signe d'épanouissement plutôt que de résignation par manque d'opportunités. Mais certes, être sollicité.e par des personnes dont on ne veut pas ou plus peut être parfois très problématique. Pour ma part je peux éventuellement aimer aussi les relations passagères mais certaines relations me semblent vouées à durer parce qu'elles fonctionnent bien dans le temps pour les deux. Et puis ça crée une stabilité qui a des avantages aussi.

Pour ce qui me concerne, au fil du temps, mes sentiments amoureux ont davantage réussi à s'épanouir au sein de mes relations lorsqu'elles duraient, plutôt que de s'étioler rapidement, parce que j'ai appris à les cultiver, à valoriser ma relation de couple. Par contre j'ai quand-même aussi une part de désenchantement par rapport aux aspects négatifs que j'ai pu rencontrer, qui me rendent moins enthousiaste vis-à-vis de la vie sentimentale que je ne l'étais adolescente. Mais peut-être que ce n'est que passager.

D'après votre expérience, avec le temps, avez-vous l'impression d'être plus amoureux au sein de votre ou vos liaison.s passagère.s ou de longue date, ou bien avez-vous plutôt l'impression que les sentiments amoureux s'émoussent et se lassent avec l'âge? En comparaison par exemple aux débuts de votre vie amoureuse.

Si tu hésites, tu peux peut-être continuer à faire connaissance avec lui, pour vérifier si vraiment tu n'es pas séduite ou si finalement si... Le temps contribue parfois à se plaire davantage, mais s'il ne te plaît pas assez à mon avis il ne faut pas te forcer. Quant à l'autre, si tu penses encore à lui, peut-être souhaites-tu le revoir? Et si lui ne le souhaite pas ou bien si, je ne sais pas ce qu'il en est, parfois il faut un peu de temps en tout cas pour tourner la page, ou savoir si c'est vraiment fini ou pas.

Joyeux anniversaire à elle. C'est une occasion (de plus) pour beaucoup de dénigrer son aspect physique et sa différence d'âge d'avec son mari, c'est pourquoi l'année de ses 70 ans, s'y attendant, elle avait prévu de s'épargner ce jour-là la lecture des réseaux sociaux.

Il peut m'arriver d'utiliser ces mots, surtout dans le domaine esthétique, musical, artistique..., moins souvent en relationnel bien que c'est sûrement arrivé de temps en temps. A mon sens c'est l'expression d'une sorte de subjugation, éphémère ou non. Par contre l'éventuel effet de mode ne surpasse pas la sémantique pour moi. Je ne chercherais pas à placer une expression à tort et à travers, je l'utiliserais seulement si j'estime qu'elle convient vraiment dans le contexte.

Plus on se soucie de l'éthique en alimentation plus on sera facilement dégoûté.e (ce qui est un peu mon cas), moins on s'en soucie plus on relativisera toute préparation, aussi cruelle, puante, nocive, etc, puisse-t-elle être, sauf rares extrêmes.

Les publicités sont couramment de mauvais goût. Qualifier de "divin" un tel aliment relativement nocif pour la santé sous prétexte qu'il ressemble très légèrement à une hostie me paraît très prétentieux quand bien même c'est sur le ton de la plaisanterie. Ceci dit, le niveau est bas dans ce domaine, donc rien de très surprenant.

Si un homme souhaite s'éloigner de moi, quels que soient mes sentiments pour lui je le laisse s'éloigner, car je ne veux pas d'un homme trop peu aimant. Si un homme me plaît mais que je crois que notre relation ne pourra pas ou peut-être pas fonctionner par rapport à ce qu'il en attend, je ne m'en éloignerai pas forcément de moi-même. Car à partir du moment où l'homme me plaît c'est que j'estime qu'il y a peut-être une possibilité malgré les obstacles, sinon je m'en désintéresse.

La relation la plus longue que j'ai vécue était avec un homme du même signe zodiacal que moi (Balance). La seconde (en durée) avec un homme Verseau. Et la troisième avec un homme Lion... (Plusieurs années pour ces trois relations donc.) J'aime bien l'ésotérisme, je m'y intéresse parfois sur divers points (l'occultisme, le spiritisme par exemple...), mais j'ai très peu cherché à m'intéresser à l'astrologie au cours de ma vie en revanche.

J'ai pu être un peu une prétendante lorsque j'étais adolescente. C'est d'ailleurs ainsi que j'ai construit ma première "vraie" relation de couple et quelques-unes d'autres. Rapidement cette motivation a totalement disparu. J'ai composé avec certains de ceux qui "tombaient directement du ciel" (ou d'ailleurs) sans que je ne leur demande rien.

Pour ma part il m'arrive régulièrement de citer de la philosophie récente. Seulement l'ancienne n'a pas pour autant perdu toute valeur à mes yeux. Cela dit si on ne portait aucun intérêt à la philosophie actuelle, on ne philosopherait pas soi-même. Mais la philosophie peut, entre autres, s'inspirer de la philosophie ancienne, voire l'enrichir par le regard, la réflexion, portés sur son travail, sa fondation, ses acquis culturels. Car la philosophie n'est pas que le divertissement d'un instant, c'est le fruit d'une réflexion consciencieuse, qui gagne du temps à se partager plutôt qu'à ne se baser sur aucun acquis social.

Il peut être aussi question de valeur philosophique, ou de valeur morale, ou encore sentimentale, ou bien sociale... (Bien que la valeur marchande de la vie, et de ce dont dépend la vie, existe, qu'on le cautionne ou non, en bien des circonstances.) Et du point de vue de la médecine actuelle par exemple, la vie humaine, sa préservation, son bien-être, est l'une de ses causes premières, même si la médecine va parfois volontairement à son encontre dans des cas particuliers... (Et il est vrai cependant aussi dans ce domaine qu'il peut alors être question de spécisme, de valeur de vie différente en fonction de l'espèce et l'utilité qu'on lui trouve.) Du point de vue de la sensibilité, le bien-être dépend souvent de la santé, et de la santé de "la communauté", or la santé représente l'état correctement fonctionnel du vivant. Du point de vue des lois de la nature, si la vie est souvent sacrifiée, par la loi du plus fort par exemple, c'est donc encore au service de la vie, d'une vie (concurrenciellement) adaptée au milieu en quelque sorte. L'instinct de survie guide beaucoup de nos actions et des actions des êtres vivants, il est peut-être même le guide fondamental du vivant, même s'il est abandonnable lorsque, par exemple, le bien-être (donc la santé y compris psychologique) est, ou paraît, trop altéré, ses conditions trop inaccessibles.

Il l'a dit dans un contexte particulier, ça avait un sens bien précis: qui ne sert à rien d'autre qu'à faire joli.

Si je survivais à ta mort, et à la mort de bien d'autres je serais triste, triste de subir ta mort ou une autre, comme nous le sommes si souvent. Je préfèrerais voir où la vie nous fait honneur...

Saurez-vous discerner, expliquer, en quoi la vie aurait de la valeur?