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Etrange

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Tout ce qui a été posté par Etrange

  1. La main rouge contre le FLN Patricia TOURANCHEAU 18 juillet 2001 à 00:06 SÉRIE En 1959, sur ordre de l'Etat, les services spéciaux français abattent à Paris l'un des avocats des Algériens du Front de libération nationale. Les taupes se complaisent dans l'obscurité et détestent la lumière. Elles deviennent vulnérables si leurs agissements souterrains apparaissent au grand jour. «Libération» a pénétré ce milieu des agents qui infiltrent des groupes, des filières ou des pays pour renseigner les services secrets. Les ressorts psychologiques de ces hommes ­Êdiplomate, routier, avocat... ­ oscillent entre l'orgueil, l'argent, l'idéologie, le patriotisme ou le sexe. Au fil de la semaine, six histoires d'espions aux petits ou aux grands pieds. Sur le même sujet Les autres opérations anti-FLN Ce 21 mai 1959, à Paris, Me Mourad Oussedik, 33 ans, doit se rendre avec son confrère Ould Aoudia à 20 heures à une réunion des avocats du Collectif de défense du FLN (Front de libération nationale), afin de préparer le procès pour «atteinte à la sûreté extérieure de l'Etat» des étudiants algériens. Il est 19 h 10. «On sonne à mon bureau rue Guénégaud. C'est un responsable du FLN, Abderrahmane Bara, qui, dans tous ses états, me dit : "Il y a un bonhomme qui fait les cent pas sur le trottoir d'en face, les mains dans la gabardine. J'ai déjà eu une perquis' chez moi ce matin. Mais les flics n'ont pas trouvé les 75 000 F du comité de soutien aux détenus et les directives envoyées par la fédération du FLN. C'est au-dessus de la chasse d'eau. Faut à tout prix que tu les dégages"», rapporte Me Oussedik, qui flaire alors le guet-apens : «T'as été suivi.» «Non, dit Bara, le mec était déjà là quand je suis arrivé.» Voilà une semaine, huit avocats du collectif (1) ont reçu des menaces, «TU VAS MOURIR» en lettres capitales et frappées d'une empreinte de main. Il y a quatre jours, un agent de renseignement FLN a signalé à Oussedik «un Français qui arpentait le couloir de l'immeuble d'Ould Aoudia au 10, rue Saint-Marc» : «Son bureau était surveillé. J'y ai fait récupérer des documents, listes et éléments comptables du collectif que je lui avais confiés. Mais Ould, toujours distrait, m'a traité de paranoïaque : "T'as mis l'alerte rouge, là !"» Oussedik ne tient pas à suivre Bara ce soir-là, inquiet de cet homme-là, sous ses fenêtres, qui peut être un «Algérie française» ou un «flic de Papon» (préfet de police) : «On va se faire coxer tous les deux, et puis j'ai la réunion du collectif...» Bara insiste : «Priorité à l'organisation, tu annules.» C'est un ordre. Oussedik téléphone à Ould Aoudia : «Vas-y tout seul, j'ai un cousin, là, qui a besoin de moi.» Meurtre de professionnel. Oussedik et Bara partent récupérer les documents au 10, rue Guisarde, en essayant de semer l'homme en imper qui les suit, des quais de Seine à la rue Saint-Sulpice, «toujours là derrière, j'ai pensé à un policier». «Arrivés au niveau de l'église, le gars s'arrête pile, fait demi-tour et reprend le chemin inverse. Avec Bara, on en profite. Je monte chez lui quatre à quatre, j'enfourne tout dans ma serviette, je rentre chez moi boulevard Saint-Germain. J'ai une mission le lendemain : je dois dégager un militant du FLN caché chez Jean-Paul Sartre pour l'envoyer par la filière.» Au lever, Mme Aoudia l'appelle, inquiète : «Mon mari n'est pas rentré cette nuit.» Oussedik fonce au cabinet d'Ould Aoudia, tombe sur la police : «Votre confrère a été victime d'un infarctus.» A la morgue, le légiste lui annonce : «M. Aoudia a été tué d'une balle en plein coeur.» Un meurtre de professionnel. Le 26 mai, les sept autres avocats reçoivent des lettres numérotées de 2 à 8 : «TOI AUSSI». Me Jacques Vergès a été destinataire de la n° 2 : «Il n'y avait pas de n° 1.» Le collectif ignore à l'époque que le premier, Ould Aoudia, a été victime d'un crime d'Etat. Et que Mourad Oussedik et Ben Abdallah ont été aussi programmés, ce soir-là, par le service Action du Sdece (Service de documentation extérieur et de contre-espionnage). «Huit courriers annonciateurs de décès étaient partis du service», affirme aujourd'hui à Libération Raymond Muelle, ex-capitaine au service Action : «Mais la liste n'était pas close, tous les avocats du FLN étaient ciblés. Ils étaient 20 ou 22 à l'époque dans le collectif de soutien au FLN.» «L'opération Homo (pour homicide) contre Ould Aoudia a été exécutée sur ordre de Matignon», sous le Premier ministre Michel Debré, et «avec le feu vert de l'Elysée», car «le vrai patron du Sdece était Jacques Foccart», l'éminence grise du général de Gaulle à la présidence de la République. «Réserviste du 11e choc», le conseiller Foccart avait une autorité politico-militaire sur ces ex-parachutistes du 11e choc passés au service Action. A Matignon, Michel Debré pestait contre ce collectif d'avocats engagés avec le FLN, bientôt désigné comme l'ennemi à abattre. Selon son conseiller aux questions de «renseignement et sécurité» de l'époque, Constantin Melnik, «les RG, la DST et le Sdece signalaient les services rendus par ces avocats aux combattants d'une même cause. Des armes étaient introduites dans les parloirs des prisons. Des instructions étaient recueillies auprès des chefs emprisonnés (Ben Bella, Aït Ahmed et Khider à l'île d'Aix) pour continuer la lutte». Et les enquêtes internes au FLN déclenchées après chaque arrestation, via les confidences des interpellés aux avocats, «menaçaient les agents doubles manipulés par le contre-espionnage (2)». Me Oussedik ne cache pas qu'il se renseignait auprès d'«un haut fonctionnaire du ministère de l'Intérieur, nom de code Anjou 08.20, et de deux policiers d'origine algérienne à la préfecture» pour débusquer les traîtres au sein du FLN : «C'était la guerre.» Liste noire. Au nom de la «guerre», Jacques Foccart accorde alors une «dérogation» au Sdece pour tuer des avocats du FLN sur le sol français. D'ordinaire, les opérations du service Action obéissent à deux règles : des «cibles» étrangères ­ jamais des citoyens français ­ et des lieux toujours extérieurs au territoire. En tout cas, le patron du Sdece, le général Grossin, établit une liste noire d'avocats du collectif du FLN à tuer en métropole. Selon Melnik, «trois noms sont désignés : Aoudia, Oussedik et Ben Abdallah». Auxquels Foccart ajoute «Mes Jacques Vergès (3) et Jacques Mercier» afin de «neutraliser en une seule frappe définitive» les avocats du FLN. C'est le socialiste et franc-maçon Paul Grossin qui refuse tout net d'exécuter ces deux «citoyens français». N'empêche, une triple opération «Homo» a été montée. Le commandant Muelle, bien placé au service Action, révèle aujourd'hui à Libération que «les reconnaissances ont eu lieu pour ces trois objectifs donnés par la hiérarchie», Aoudia, Oussedik, Ben Abdallah, «emplois du temps, adresses, identification» : «Tout était prêt pour ce soir-là. Le jour même, les trois projets d'exécution ont été soumis aux autorités politiques qui, sans doute effrayées par les conséquences possibles, n'ont donné qu'un seul feu vert. Pour le service, trois opérations, ç'aurait été un coup formidable. Pas pour les politiques. Deux opérations ont donc été repoussées, puis annulées.» Avant de s'attaquer aux dirigeants du FLN en Europe puis aux avocats du FLN en métropole, le service Action avait commencé en 1956 par viser les trafiquants d'armes qui reçurent eux aussi des «mots d'avertissements préparatoires». Les obstinés de la trempe de Georg Puchert qui continuent à approvisionner les «fellaghas» du FLN s'exposent à la destruction de leurs cargos (lire encadré). Selon le commandant Muelle, «nos opérations "Arma" contre des bateaux, à Hambourg, à Tanger, ont systématiquement été revendiquées par la Main rouge, une couverture pour nos opérations». Il y a deux «Main rouge», précise le militaire : «La vraie et la fausse.» L'authentique «Main rouge», c'est un «groupe contre-terroriste monté par des colons européens en Afrique du Nord» qui ont détourné la «main de Fatma», porte-bonheur des musulmans, pour liquider le grand dirigeant syndical arabe Fehrat Hached à Tunis en 1952. La «fausse Main rouge», appellation récupérée par le Sdece français, sert à «couvrir des opérations inavouables à l'étranger». Par exemple, l'assassinat à Genève en 1957 du négociant en armes Marcel Léopold. Une «pompe à vélo» a été «oubliée» à côté du corps, se souvient le commandant Muelle : «L'agent avait essayé une première fois mais avait dû abandonner, car, quand Léopold avait ouvert sa porte, quelqu'un se trouvait derrière. La deuxième fois, l'agent d'exécution qui s'était présenté chez Léopold a été surpris par quelqu'un dans l'escalier et a laissé sur le paillasson sa pompe à vélo. Certains se sont demandé qui pouvait se servir d'un tel engin équipé d'un ressort pour percuter une fléchette empoisonnée au curare.» Manipulation. Afin d'accréditer l'idée d'une organisation indépendante «contre-terroriste», les cerveaux du Sdece fabriquent des communiqués de revendication et des interviews de prétendus «membres actifs» de la «Main rouge». Selon le commandant Muelle, «ces conférences de presse étaient montées par l'échelon de commandement du Sdece», le général Grossin. Et d'«honorables correspondants» relaient ces boniments auprès des journalistes. Dans le Daily Mail britannique puis le Spiegel allemand, Christian Durieux, jeune Corse et prof de maths, téléguidé par le Sdece, se plaint même d'un manque de reconnaissance de son organisation la «Main rouge» par les autorités ­ «aucun officiel français n'a osé admettre notre existence»­ et se vante de ses «exploits contre-terroristes» qui ont «mis fin à l'activité de certains trafiquants d'armes». Le Sdece pousse l'intox jusqu'à publier en 1960 un livre intitulé la Main rouge aux éditions Nord-Sud (4), montées pour l'occasion par «l'honorable correspondant» Jacques Latour. «Ce bouquin a été rédigé par des gens du service pour camoufler les actions du moment», raconte Muelle. Une fiction, un leurre. Qui a berné tout le monde. Même les avocats du collectif. Selon Jacques Vergès, «la Main rouge désignait pour nous les ultras, soldats perdus ou extrémistes pieds-noirs». «On a toujours pensé à des barbouzes de droite, confirme Me Oussedik, jamais à un service de renseignement organisé et dissimulé derrière ce sigle.» Un bon camarade. Pour tuer Me Ould Aoudia, le service Action n'a «pas osé utiliser la couverture de la Main rouge» qui, jusqu'à présent, a servi pour les opérations perpétrées à l'étranger. Là, «c'est un gros morceau et ça se passe à Paris, souligne Muelle, c'est donc un officier traitant qui fait l'affaire». Qui tue. D'habitude, «c'est un agent d'exécution qui se charge de ces corvées de nettoyage», écrit Raymond Muelle dans son livre passé inaperçu sur les sept ans de guerre du FLN en France (5). Ces professionnels de la mort qui «exécutent les ordres» sans états d'âme se sont «posé des questions pour Aoudia», selon l'ancien du service Action, «quand nous avons appris, après coup, son pedigree, nationalité française et marié à une Française». Pour relater de l'intérieur l'opération «Homo» contre Aoudia, Muelle, qui dit se trouver «alors à Alger, et non pas à Paris», a «beaucoup questionné le tireur, un lieutenant de l'armée française parlant parfaitement arabe, un bon camarade». Ce 21 mai 1959, à 19 h 30, «une Chambord bleu foncé» dépose donc le «bon camarade» officier en «gabardine bleue» non loin du 10, rue Saint-Marc, dans le IIe arrondissement de Paris. Le tueur «serre sous son bras droit un porte-documents noir de bazar», monte au «3e étage, bureau n° 180. Le nom est sur la porte : Me Moktar Ould Aoudia, avocat. Au-dessus, une ampoule tubulaire est allumée lorsque le "client"» est là. Sur le palier, des WC toujours ouverts. L'avocat quitte son bureau entre 19h30 et 20h». L'homme se planque dans les WC, «engage l'index droit dans un trou de la serviette de Skaï», le doigt sur la détente d'un «Beretta équipé d'un silencieux maintenu par un léger bâti en bois dans le porte-documents» (une façon de récupérer les douilles). Il attend. «L'ampoule s'éteint. L'avocat va quitter son bureau. Sa porte s'ouvre, il est seul. Il est jeune, séduisant (...). Il y a deux détonations étouffées.» Le tueur retourne sa gabardine, désormais marron avec une ceinture, met une casquette, ôte ses lunettes, s'engouffre dans une «203 grise immatriculée en Seine-et-Oise». «Il est pile 19 h 40 (5).» «Tout est OK, l'affaire est faite, le client était à l'heure au rendez-vous.» (1) Le noyau dur du collectif : Mes Ould Aoudia, Michèle Bauvillard, Abdessamad ben Abdallah, Maurice et Janine Courrégé. Mourad Oussedik. Jacques Vergès. Michel Zavrian. (2) Un espion dans le siècle. Constantin Melnik. Editions Plon 1994. Puis La mort était leur mission, le service Action pendant la guerre d'Algérie. Plon 1996. (3) Les Secrets de l'espionnage français de 1870 à nos jours. Pascal Krop. Editions Jean-Claude Lattès, 1993. L'auteur y dévoile la volonté de Michel Debré de «supprimer Jacques Vergès». (4) In la Piscine : les services secrets français 1944-1984. Editions Seuil. Par Roger Faligot et Pascal Krop qui, les premiers, en 1985, ont révélé la supercherie, «la Main rouge est uniquement une création du Sdece», avec le témoignage inédit du général Grossin. (5) Sept Ans de guerre en France. Raymond Muelle. Editions Grancher. Publié en 1994, réédité en 2001. TOURANCHEAU Patricia Un espion dans le siècle. Constantin Melnik. Editions Plon 1994. La mort était leur mission, le service Action pendant la guerre d'Algérie. Plon 1996. Les Secrets de l'espionnage français de 1870 à nos jours. Pascal Krop. Editions Jean-Claude Lattès, 1993. la Piscine : les services secrets français 1944-1984. Editions Seuil. Sept Ans de guerre en France. Raymond Muelle. Editions Grancher. Publié en 1994, réédité en 2001 Lien: http://www.liberatio...e-le-fln_371919
  2. Ah? Parce que tu crois que je suis en train de boire derrière mon écran ou que j'ai bu et me saoule parce que je dis franchement que je vais dans des bars-tabac, eh oui, pourquoi rester chez moi à me morfondre , enfermée tous les jours ? Et que ce serait à cause de ça que je me moque de Murat et de son avatar Napoléon ? Eh bien tu as tout Faux si tu supposes ça de moi, vraiment complètement Faux dans tes suppositions.
  3. Probable...:D Il sait plus ce qu'il dit, il déraille derrière son train. Pourvu qu'il y ait pas de train qui passe, ça va encore être la catastrophe. :D
  4. arrière garde barrière ouais ! allez retourner garder vos vaches plutôt ça sera plus cool. Que voulez-vous? Quand on est con, c'est pour sa vie entière. Mais Je sais pourquoi vous essayez de dénigrer systématiquement l'autre , en particulier moi, sur internet, oui, je Sais Pourquoi. Murat avec son avatar Napoléon, ça veut tout dire! Et Belge en plus ! :smile2: :smile2: :smile2: :smile2:
  5. Etrange

    Le problème Français.

    :smile2: :smile2: :smile2: Euh....Vous exagérez là dans ce message. La France n'est pas le seul pays d'Europe, qui a un passé colonisateur. Et l'Angleterre? Et l'Allemagne? Et la Roumanie Ceaucescu? Et l'ex- Yougoslavie ? Et...L'Autriche? Et j'en passe...
  6. Oui, c'est vrai, tous les français-es ne sont pas racistes. Et je connais bien un monsieur de mon âge qui habite à Rennes, qui est aussi très féru de l'histoire de la guerre coloniale entre la France et l'Algérie. C'est d'ailleurs lui-même qui avait bien reconnu le Sigle de l'OAS, tagué une nuit sur notre volet roulant. J'avoue que j'ai eu très peur ce lendemain, après ce tag de l'OAS.
  7. Etrange

    La citation du jour

    "Aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction." Antoine de Saint -Exupéry Le Petit Prince
  8. :smile2: :smile2: :smile2: ......10 ans, c'est dans pas longtemps!!! .......et en 2005, qui qui est passé en France ???
  9. Ah oui ! Ben on sait plus d'où ça vient quoi les infos ! :smile2: :smile2: :smile2: Comment tu veux qu'on s'y retrouve??? pfff Ooon nous cache tout , On nous dit rieeen! la laaaa Chanson !!! hiiiii :smile2: :smile2: :smile2: Cui Cui les pitits z'oiseaux :) ?????????????????????????????
  10. Etrange

    Les bonheurs quotidiens

    :) Bonjour sur ce sujet, Oui, les grands bonheurs sont aussi rares que les voyageurs solitaires. Je crois, mais je n'en suis pas certaine. Les petits bonheurs, il y en a tant de possibles qu'il me semble un peu difficile de les décrire tous. Un bonheur que j'aime bien pratiquer: d'abord celui de ne pas mentir aux autres. Un autre aussi, quand j'ai réussi à faire tout ce que j'ai marqué sur ma liste de choses à faire dans la journée ou la semaine. Et aussi, le bonheur tout simple et gratuit, de parler aux gens en réalité, quand je les croise ou les rencontre. :) Et ça peut être utile. Comme ce matin, comme j'ai des problèmes de chauffe-eau, en parlant avec un monsieur, il m'a donné l'adresse d'un plombier chauffagiste qu'il connaît bien et il a pris mon nom pour que je puisse me recommander de lui. Comme ça, je vais pouvoir faire changer à pas cher , sans que ça ne me coûte les yeux de la tête , abordable comme coût dans l'année et au départ, mon système pour avoir de l'eau chaude. Parce que je sais pas vous, mais l'hiver ou quand il fait froid ou qu'il pleut , se laver sous la douche à l'eau froide, ben ça fait froid.
  11. AFP 22-04-2015 - 15:48 Aux funérailles de Chloé à Calais, un recueillement ému et teinté de colère "On est tous réunis pour te dire qu'on ne t'oubliera jamais" : lors des funérailles de Chloé, une de ses cousines a fait écho à l'émotion d'un millier de Calaisiens venus mercredi se recueillir devant l'église Saint-Pierre, une semaine après le meurtre de la fillette âgée de neuf ans. La foule silencieuse, aux visages fermés, a pu suivre le petit cercueil blanc aux poignées dorées entrer dans l'église, puis la cérémonie grâce aux images diffusées sur un grand écran installé face à l'église, sur la place Crèvecoeur. Une semaine plus tôt, la petite fille de neuf ans était enlevée près de chez elle à Calais, et violée puis tuée dans un bois proche. Crimes pour lesquels un Polonais de 38 ans, Zbigniew Huminski, déjà condamné deux fois en France pour des faits de séquestration notamment, a été mis en examen vendredi à Boulogne-sur-Mer. L'émotion est palpable lorsque le premier chant, "O Seigneur je viens vers toi", résonne dans l'église et sur la place. Elle atteint son paroxysme quand une cousine de l'enfant s'adresse, la voix chevrotante, près de l'autel, au "petit ange" : "on est tous réunis pour te dire qu'on ne t'oubliera jamais, toi et ta joie de vivre, ce n'est pas un adieu car tu continues de vivre en nous". A la fin de la messe d'une heure et demie, les deux parents, Isabelle et David, leurs deux fils et leur fille, se tiennent terrassés par le chagrin plusieurs minutes durant autour du cercueil exposé sur le perron de l'église, au son de la chanson "Vole" de Céline Dion. "Cérémonie magnifique, c'est un bel hommage, on se sent beaucoup plus humain", témoigne Vincent, père de deux enfants adossé à un pilier de la place, accablé par le chagrin. "Peu importe la religion, on se rend compte que les cérémonies permettent de partager ensemble, dans l'atrocité", glisse-t-il. Sa femme Anne-Sophie, la mine sombre, s'empresse de dénoncer un meurtre "grave et inadmissible". - Exorciser - Un sentiment de colère largement répandu sur la place. "Je voudrais qu'on le torture dans tous les sens", s'emporte Marcelle, retraitée, à propos du suspect polonais. "J'ai cinq petits enfants, si un tel drame leur arrivait, je ne sais pas comment je réagirais", confie Elisabeth, qui dit avoir eu besoin, une semaine après les faits, d'exorciser avec "cette superbe messe". L'évêque d'Arras, Jean-Paul Jaeger, avait beau ne pas être présent à la messe, ses mots, relayés par un prêtre, ont créé un silence particulièrement profond : "il est temps de nous engager pour que le printemps et les fleurs de la jeunesse s'épanouissent, les adultes ont pour mission de lui ouvrir les portes de l'avenir et non pas de lui barrer égoïstement la route". La maire de Calais, Natacha Bouchart, présente aux funérailles, a déclaré devant des journalistes que le meurtre de la petite Chloé allait "marquer longtemps" Calais, une ville "un peu particulière, qui a vécu beaucoup d'épreuves et qui vit aujourd'hui un drame plus particulier". Elle a annoncé vouloir déplacer les jeux du square où la fillette a été enlevée, pour les remplacer par un "endroit reposant" dédié à sa mémoire. 36 commentaires - Aux funérailles de Chloé à Calais, un recueillement ému et teinté de colère Saisissez un titre... Pas de Hollande, pas de Valls, pas de ministres, pas de présidents des 2 chambres............ Cette petite est la victime de la politique judiciaire laxiste que l'UMPS a mise en place depuis 45 ans, considérant que els victimes sont ceux qui sont enfermés. Alors qu'est ce que la mort d'une fillette pour nos "élites"....... De plus sa couleur de peau et sa religion ne sont pas de celles qui font déplacer les politiques....... signaler au modérateur répondre YOUMBA - Il y a 3 heures je suis bien d'accord avec vous, je me suis fais la même remarque, notre gouvernement sait faire certaine différence!!!!!!!!!!! Nextyear - Il y a 18 heures Oubli J'aimerais bien savoir ce qu'en pensent, ceux qui nous disait que c'était un règlement de compte et que cette "fille" ne devait pas être très clean ! J'imagine qu'ils continuent à se regarder dans la glace sous sourciller ! Pour avoir des remords, il faut avoir quelques neurones... signaler au modérateur répondre claudia83 - Il y a 2 heures Bonjour, Je crains que vous ne fassiez un "amalgame" (j'ai horreur de ce mot désormais....allez savoir pourquoi!!!) entre Chloé et Aurélie, toutes deux associées dans notre cœur. Ce n'est pas une critique car votre article est juste....et vous dénoncez à juste titre la promptitude désolante des médias pour trouver le vilain coté de la force. Salutations. CT Chloé Ce drame est le pire qui puisse arriver pour des parents. Aucune clémence pour l'assassin. Malheureusement les enlèvements, les séquestrations et les meurtres d'enfants ont toujours existé et existeront toujours ! Quel que soit le gouvernement en place. De nombreux cinglés courent dans la nature et pas uniquement en France. Gauche , droite, extrême droite, front de gauche, centre, personne n'empêchera ces horreurs. Mais la condamnation de l'assassin doit être à la hauteur de son crime odieux., aucune pitié , ces personnes sont indéfendables! On ne peut que pleurer la mort affreuse de cette petite fille qui ne demandait qu'à vivre et à danser!
  12. Etrange

    Le problème Français.

    Entièrement d'accord avec vous Magus. Entièrement d'accord. Nous ne sommes pas là pour faire la charité. Le seul moyen que je connaisse pour gagner sa vie, c'est de travailler et honnêtement, très honnêtement.
  13. Moi l'imbécile et la méchante je dis aussi: Ainsi la déclaration universelle des droits de l'homme énonce dans son article : Article 1: Tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit. Article 4: L'esclavage est interdit sous toutes ses formes. PARIS, Editions du Grésivaudan, sous la direction artistique d'André PHILIPPE, 1984 IN4, cartonnage pleine toile bleu marine, reproduction photographique en couleurs de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen votée le 23 juin 1793, dos lisse avec titre doré, l'ensemble sous emboîtage de luxe bordé pleine toile bleu marine Notice historique sur la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen votée le 23 juin 1793 par Pierre RIADO imprimée sur une feuille volante en tête d'ouvrage Exemplaire n°1664, un des exemplaires sur vélin d'Arches, reliés pleine toile présentés sous étui comprenant 57 illustrations en couleurs hors texte sous serpente d'après des dessins originaux de Jacques PECNARD, et, numérotés à partir de 501 Mise en pages de Josette BOUTHEGOURD, et, Impression réalisée par Alphonse PIZZACALLA sur les Presses de l'Imprimerie AUJARD BLANCHOD à GRENOBLE Ouvrage contenant une réimpression moderne des 17 articles de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 26 août 1789, des 30 articles de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme du 10 décembre 1948, et, des 10 articles de la Déclaration des Droits de l'Enfant du 20 novembre 1959. Magnifique volume e, excellent état de fraîcheur n.p. L'imbécile vous salue aussi gentiment et avec son plus joli sourire. :)
  14. Objection: On n'écrit pas fossile , on écrit: Faux-cil.
  15. Les athées sont à thés. Ah! T'es ?
  16. Etrange

    Voyage

    Les meilleurs amis sont ceux que l'on se fait et que l'on connaît depuis longtemps dans la réalité et près de chez soi. On sait qu'on peut compter sur elles et eux en cas de maladie grave car ils l'ont déjà prouvé il y a longtemps.:)
  17. Etrange

    La citation du jour

    Tout est relatif.
  18. Bonsoir Bianka, Merci pour votre réponse. :) Dans le village où je vis, il y a une EPHAD. Souvent je vois une vieille dame qui sort à pieds dans le village parce qu'elle aime bien être dehors et être avec des gens. Elle va aussi des fois au bar - tabac le plus fréquenté et sympa. Toujours avec son tricot, elle tricote souvent des chaussettes. Elle est très gentille et aime bien rire.
  19. Etrange

    Les photos de vos animaux

    Elles sont belles tes photos SFC! Tu as de la chance d'habiter là. nono aussi, dans la neige et le chien , il est drôle avec sa casquette!
  20. Etrange

    Poncifs sur les hommes

    Ce sont des humains comme les autres et chacun avec son histoire à lui. Alors ils peuvent pleurer ou se mettre en colère ou faire semblant de jouer aux durs, mais ça je ne le crois pas. Ils peuvent aussi bien sûr être doux et gentils ça dépend des moments de leur vie. Enfin, c'est ce que je crois.
  21. J'ai pas compris comme ça quand il explique. Et dans une video, il a bien dit que des fois il s'en voulait parce que de fois il avait l'impression de diriger les gens, ce qu'il ne veut pas faire . Ce que j'ai compris
  22. Oui, voilà. Faudrait que je soies plus sobre sur l'ordi, question papotages. Mais j'aime bien aussi, c'est marrant ! Pas toujours, on se dit des belles vacheries des fois !!! Ouh la la! :smile2: :smile2: :smile2:
  23. Etrange

    Les astuces cuisine de FFR

    Ah ça, c'est mon gros problème souvent: je les fais régulièrement brûler, moi au deuxième étage et la cuisine au rez-de-chaussée. Essayé plein de trucs, minuteur etc... mais encore bien laissé brûler la dernière fois, des lentilles. Tout cramé. Je fais souvent avec un berlingot entier de javel pure que je laisse bien bouillir et je mets un couvercle, en ouvrant la fenêtre, ça marche souvent très bien quand il n'y en a pas trop. Mais là, les lentilles cramées ?
  24. Bonjour, Je suis d'accord, mais surtout quand ma mère a été placée en maison d'Etablissement Public. Département 93 pourtant. En maisons de retraite privée près de chez elle, il y en a eu deux, elle a été très mal soignée à cause de manque de personnel infirmier, médical et de services. Dans la première, les plats étaient difficiles à avaler pour des grands malades. Dans la deuxième, elle est tombée des toilettes et s'est ouvert la tempe, blessure qui saignait, il a fallu la recoudre, ses couches pas changées assez souvent, et un week-end où j'étais descendue la voir, j'ai dû vraiment insister auprès du directeur de la maison de retraite privée, pour qu'un médecin vienne, elle avait une otite, et c'est moi qui ai dû aller chercher les médicaments, ce samedi-là. Sinon, elle serait restée avec son otite au moins tout le week-end. Dans la troisième et dernière, en 93, Publique, aucun problème de ce côté-là. On s'occupait très bien d'elle. J'avais même le droit de rester tard le soir près d'elle dans sa chambre.
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