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Marc'heg

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Tout ce qui a été posté par Marc'heg

  1. Qu'est-ce qui ne devrait pas me déranger ? Je ne comprends pas cette remarque ni le vocabulaire employé.
  2. À moins de considérer futilement la philosophie comme un pot de yaourt avec une date de péremption, on peut toujours se référer jusqu'à la philosophie antique pour expliquer le monde.
  3. "Les hommes déprécient ce qu'ils ne peuvent comprendre".
  4. C'est mal habilement caricaturer l'époque du romantisme.
  5. Beaucoup s'y essayent avec force condescendance. Rien que sur ce forum. "Hypothèse", "preuve". Ce n'est pas en abordant Dieu avec un vocable scientifique que l'on risque de le comprendre – et encore moins de le trouver.
  6. Disons que répondre à un texte en s'attaquant non pas à son contenu mais à la vie de son auteur est un argumentum ad hominem, c'est-à-dire un sophisme. Sa biographie ceci dit n'est pas inintéressante, c'est juste hors de propos.
  7. Marc'heg

    Génies féminins

    On croyait que la bêtise des supporters de foot était typiquement masculine ; c'était sans compter le hooliganisme féministe.
  8. Même dans la section Philosophie on répond à un texte par une attaque personnelle sur la vie de l'auteur ? Il n'y a donc aucun No moron's land ici bas.
  9. À l'heure de l'indifférenciation des sexes, il est vivifiant de respirer un peu d'air nietzschéen : Malgré toutes les concessions que je suis prêt à faire aux préjugés monogames, je n'admettrai jamais que l'on puisse parler chez l'homme et chez la femme de droits égaux en amour : ces droits n'existent pas. C'est que, par amour, l'homme et la femme entendent chacun quelque chose de différent, - et c'est une des conditions de l'amour chez les deux sexes que l'un ne suppose pas chez l'autre le même sentiment. Ce que la femme entend par amour est assez clair : complet abandon de corps et d'âme (non seulement dévouement), sans égards ni restrictions. Elle songe, au contraire, avec honte et frayeur, à un abandon où se mêleraient des clauses et des restrictions. Dans cette absence de conditions son amour est une véritable foi, et la femme n'a point d'autre foi. -L'homme, lorsqu'il aime une femme, exige d'elle cet amour-là, il est donc, quant à lui-même, tout ce qu'il y a de plus éloigné des hypothèses de l'amour féminin; mais en admettant qu'il y ait aussi des hommes auxquels le besoin d'un abandon complet ne serait pas étranger, eh bien, ces hommes ne seraient pas - des hommes. Un homme qui aime comme une femme devient esclave; une femme, au contraire, qui aime comme une femme devient une femme plus accomplie... La passion de la femme, dans son absolu renoncement à ses droits propres, suppose précisément qu'il n'existe point, de l'autre côté, un sentiment semblable, un pareil besoin de renonciation : car, si tous deux renonçaient à eux-mêmes par amour, il en résulterait - je ne sais quoi, peut-être l'horreur du vide? - La femme veut être prise, acceptée comme propriété, elle veut se fondre dans l'idée de « propriété », de « possession » ; aussi désire-t-elle quelqu'un qui prend, qui ne se donne et ne s'abandonne pas lui-même, qui, au contraire, veut et doit enrichir son « moi » par une adjonction de force, de bonheur, de foi, par quoi la femme se donne elle-même. La femme se donne, l'homme prend, - je pense que l'on ne passera par-dessus ce contraste naturel ni par des contrats sociaux, ni même avec la meilleure volonté de justice : si désirable qu'il puisse être de ne pas toujours avoir devant les yeux ce qu'il y a de dur, de terrible, d'énigmatique et d'immoral dans cet antagonisme. Car l'amour, l'amour complet et grand, figuré dans toute sa plénitude, c'est de la nature et, en tant que nature, quelque chose « d'immoral » en toute éternité. - La fidélité est dès lors comprise dans l'amour de la femme, par définition, elle en est une conséquence; chez l'homme, l'amour peut parfois entraîner la fidélité, soit sous forme de reconnaissance ou comme idiosyncrasie du goût, ce qu'on a appelé « affinité élective », mais elle ne fait pas partie de la nature de son amour, - et cela si peu que l'on peut presque parler d'une antinomie naturelle entre l'amour et la fidélité chez l'homme : lequel amour est un désir de possession et nullement un renoncement et un abandon; or le désir de possession finit chaque fois qu'il y a possession... De fait, c'est le désir subtil et jaloux de l'homme, qui s'avoue rarement et de façon tardive cette « possession », qui fait durer encore son amour; dans ce cas, il est même possible que l'amour grandisse après l'abandon de soi -l'homme se refuse à avouer que la femme n'a plus rien à lui « abandonner ». Nietzsche, Le Gai savoir, 363.
  10. Il régurgite son RSA, l'ingrat.
  11. Marc'heg

    Génies féminins

    Loin de moi l'idée d'entrer dans une polémique vagino-vaniteuse. Vous êtes toutes géniales cela va de soit...
  12. Marc'heg

    Génies féminins

    Le mot génie est employé un peu trop légèrement de nos jours aussi bien pour les hommes que pour les femmes. N'étant pas une femme, je retourne la remarque à celles qui s’exténuent à dresser ce genre de liste vagino-vindicative plutôt qu'à la compléter éventuellement de leur propre nom.
  13. Certes. J'aime mieux découvrir que cacher.
  14. Vous semblez expérimentée dans le domaine. Je vous prends comme maitresse.
  15. Ce n'est pas dans la non-croyance en soit que je vois de l'arrogance mais simplement dans la goguenardise des propos que l'on peut lire couramment ici et là. Certes.
  16. Je ne cherche aucunement à prouver l'existence de Dieu. Je renvoie dos à dos ceux qui prétendent démontrer son existence ou sa non-existence. En revanche on peut facilement démontrer que l'arrogance de certains athées est une petite chose fragile qui s'évapore dès qu'un malheur les frappe. « Tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. »
  17. Marc'heg

    Génies féminins

    Le mot génie est un peu fort pour les trois quarts des noms cités.
  18. Vous semblez avoir édité ce sujet pour vous convaincre vous-même de n'être pas une adulescente malgré vos gouts douteux pour les dessins animés. Le collectionneur passionné qui dépense tout son pécule en niaiseries n'est que la version très attardée de l'adulescent, mais il y a cinquante nuances d'adolescents attardés dont il s'agit en vérité d'identifier la sienne – car il s'agit bien d'un phénomène générationnel.
  19. Le problème des jeunes athées avec leur culture Disney est qu'ils ont tendance à confondre Dieu avec le génie d'Aladin. Donc forcément il arrive un moment où ils sont déçus. Comme preuve de quoi ? L'Homme étant à la tête de la chaine alimentaire, il est seul maitre à bord si Dieu n'existe pas. La croyance en Dieu est en premier lieu une humilité de l'existence. J'ai une signature qui répond à ce genre de remarque.
  20. Marc'heg

    Génies féminins

    Les chiens ne font pas des chats et le génie semble se perpétuer...
  21. En quoi n'êtes-vous pas dans cette "catégorie marketing" si ce sont vos gouts ? Et que définir par « l'entrée dans le monde des grands » en dehors de l'insertion professionnelle ?
  22. À titre personnel, c'est la peur de devenir cuisinier qui m'a poussé à me cultiver toujours plus...
  23. Je ne sais pas si la loi française permet encore de citer Nietzsche, le texte qui suit extrait du Gai savoir me semble à propos car il traite d'une certaine manière le métier d'artiste de "sous-métier" en y affiliant toutes les catégories de personnes qui ont ce métier au corps par essence (à savoir les Juifs, les femmes et les pauvres selon le philosophe). Bien sûr il n'utilise pas le terme de "sous-métier", qui est celui de Vilaine, car Nietzsche respecte la propriété intellectuelle de Vilaine. Le problème du comédien m'a le plus longtemps inquiété : j'étais dans l'incertitude (et je le suis parfois encore maintenant), au sujet de la voie qu'il faudrait suivre pour atteindre la conception dangereuse de 1'« artiste » - une conception traitée jus-qu'à présent avec une impardonnable naïveté - et je me demandais si ce problème du comédien ne me conduirait pas à mon but. La fausseté en bonne conscience; la joie de dissimuler, faisant irruption comme une force, repoussant ce que l'on appelle le « caractère », le submergeant parfois jusqu'à l'effacer; le désir intime de revêtir un rôle, un masque, une « apparence » ; un excédent de facultés d'assimilation de toutes espèces qui ne savent plus se satisfaire au service de l'utilité la plus proche et la plus étroite : tout cela n'appartient peut-être pas en propre uniquement au comédien... De tels instincts se seront peut-être développés le plus facilement dans des familles du bas peuple qui, sous l'empire du hasard, dans une dépendance étroite, traversèrent péniblement leur existence, furent forcées de s'accommoder de l'incommode, de se plier aux circonstances toujours nouvelles, de se montrer et de se présenter autrement qu'elles n'étaient et qui finissaient, peu à peu, par savoir « pendre le manteau au gré du vent », devenant ainsi presque identiques à ce manteau, étant passées maîtres dans l'art, assimilé et invétéré dès lors, d'un éternel jeu de cache-cache que l'on appelle mimétisme chez les animaux : jusqu'à ce que, pour finir, ce pouvoir, accumulé de génération en génération, devienne despotique, déraisonnable, indomptable, apprenne, en tant qu'instinct, à commander d'autres instincts, et engendre le comédien, l'« artiste » (d'abord le bouffon, le hâbleur, l'arlequin, le fou, le clown, et aussi le domestique classique, le Gil Blas: car de pareils types sont les précurseurs de l'artiste, et souvent même du « génie »). Dans des conditions sociales plus élevées sous une pression analogue, se développe également une espèce d'hommes analogue : mais alors les instincts de comédien sont le plus souvent contenus par un autre instinct, par exemple chez les « diplomates », - je serais d'ailleurs disposé à croire qu'un bon diplomate pourrait toujours encore devenir un bon acteur, en admettant, bien entendu, que sa dignité le lui permît. Mais pour ce qui en est des Juifs, ce peuple de l'assimilation par excellence, on serait disposé à voir en eux, conformément à cet ordre d'idées, en quelque sorte a priori, une institution historique pour dresser des comédiens, une véritable pépinière de comédiens; et, en effet, cette question est maintenant bien à l'ordre du jour : quel bon acteur n'est pas juif aujourd'hui? Le Juif en tant que littérateur né, en tant que dominateur effectif de la presse européenne, exerce, lui aussi, sa puissance, grâce à ses capacités de comédien; car le littérateur est essentiellement comédien - il joue « l'homme renseigné », le « spécialiste ». - Enfin les femmes : que l'on réfléchisse à toute l'histoire des femmes, - n'est-il pas nécessaire qu'elles soient avant tout et en premier lieu des comédiennes? Que l'on entende parler des médecins qui ont hypnotisé des filles : pour finir qu'on se mette à les aimer, - qu'on se laisse « hypnotiser » par elles! Qu'est-ce qui en résulte toujours? Qu'elles « se donnent pour », même quand elles... se donnent. La femme est tellement artiste... Nietzsche, Le Gai savoir (chapitre 361), 1882.
  24. Le "sous-métier" dans une société corporatiste et figée comme celle de l'Ancien régime (ou celle de la République de Platon) désigne celui du voisin d'en dessous selon la « cascade de mépris » décrite par Tocqueville. Le "sous-métier" dans une démocratie libérale prend un sens plus individualiste pour désigner avant tout le métier que l'on exerce soi-même en dessous de sa vocation personnelle. Quant aux sots métiers, c'est-à-dire les métiers puérils voire inutiles, il en pullule de nos jours et pas forcément en bas de l'échelle. Parmi les plus visibles et faussement prestigieux on peut citer quelques postes de ministres à des ministères fantoches créés par pure stratégie de communication et sans le moindre pouvoir réel (ministre du Redressement productif, ministre de la Ville et de la Jeunesse, ministre des Outre-Mer, etc...) Une idole esthétique sans laquelle la femme moderne ne saurait plus où qu'on met les bras dans les trous du maillot ni dans quel sens et à quelle saison.
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