Marc'heg

De perfection et d'accomplissement.

Et la Genèse emprunte beaucoup à la religion sumérienne. J'étais athée quand vous étiez un enfant de chœur.

Aucun chrétien ne nie que Jésus était juif, inutile donc de rabâcher cela comme si vous teniez quelque chose. Au reste c'est de l'an 30 que l'on peut dater la naissance du christianisme ; Étienne meurt lapidé en 34, nombre de chrétiens se dispersent alors de Jérusalem, la communauté des disciples de Jésus est fondée à Antioche entre 32 et 37, et le mot chrétien fait sa première apparition dans l'histoire vers 44.

Vous avez été catholique plus longtemps que moi, le lézard.

Parce-que vous n'avez connu jusqu'ici que des minets... L’Église dans les Évangiles ne signifie pas l'institution que l'on connaitra plus tard mais simplement la communauté des premiers chrétiens.

Dominée le plus clair du temps oui. Mais peut-être que vous êtes une vraie tigresse.

Ne vous chamaillez pas pour moi... Les deux sont d'accord pour que l'un domine et l'autre soit dominée. Vos pinaillages de vocabulaire sont d'une tartuferie...

Quelle église? Le christ était juif, faudrait peut être pas l'oublier. « Vous, les hommes, aimez votre femme à l’exemple du Christ : il a aimé l’Église, il s’est livré lui-même pour elle. » 5:25 ep.

Que dites vous là malheureuse ! C'est une hérésie à l'égalitarisme... Les Torquemada du féministement correct auront tôt fait d'interdire ces fameuses positions pour enfin ne concevoir la conception que par éprouvettes consenties ; on aura enfin atteint la parfaite égalité et le parfait respect.

Je n'y vois pas un problème contrairement à vous. L’orgueil féministe qui nie en bloc l'animalité du sexe est d'un ridicule achevé. Au temps pour moi.

En matière sexuelle l'homme est tout aussi animal, mais ça vous choque moins que je le dise...

Évidemment que dominer ne veut pas dire violer, sauf peut-être pour les égalitaristes décérébrés.

Il était temps que le débat aille à l'essentiel. L'auteure du sujet n'est-elle pas d'accord ? Ce sont vos mots, pas les miens. Quelle hypocrisie...

Alors vous avez juste fait des bisous d’esquimau...

Acte I, scène I. TAR BABY Mon Dieu, que votre esprit est d’un étage bas ! Que vous jouez au monde un petit personnage, De vous claquemurer aux choses du ménage, Et de n’entrevoir point de plaisirs plus touchants, Qu’un idole d’époux, et des marmots d’enfants ! Laissez aux gens grossiers, aux personnes vulgaires, Les bas amusements de ces sortes d’affaires. À de plus hauts objets élevez vos désirs, Songez à prendre un goût des plus nobles plaisirs, Et traitant de mépris les sens et la matière, À l’esprit comme nous donnez-vous toute entière : Vous avez notre mère en exemple à vos yeux, Que du nom de savante on honore en tous lieux, Tâchez ainsi que moi de vous montrer sa fille, Aspirez aux clartés qui sont dans la famille, Et vous rendez sensible aux charmantes douceurs Que l’amour de l’étude épanche dans les cœurs : Loin d’être aux lois d’un homme en esclave asservie ; Mariez-vous, ma sœur, à la philosophie, Qui nous monte au-dessus de tout le genre humain, Et donne à la raison l’empire souverain, Soumettant à ses lois la partie animale Dont l’appétit grossier aux bêtes nous ravale. Ce sont là les beaux feux, les doux attachements, Qui doivent de la vie occuper les moments ; Et les soins où je vois tant de femmes sensibles, Me paraissent aux yeux des pauvretés horribles. VILAINE Le Ciel, dont nous voyons que l’ordre est tout-puissant, Pour différents emplois nous fabrique en naissant ; Et tout esprit n’est pas composé d’une étoffe Qui se trouve taillée à faire un philosophe. Si le vôtre est né propre aux élévations Où montent des savants les spéculations, Le mien est fait, ma sœur, pour aller terre à terre, Et dans les petits soins son faible se resserre. Ne troublons point du Ciel les justes règlements, Et de nos deux instincts suivons les mouvements ; Habitez par l’essor d’un grand et beau génie, Les hautes régions de la philosophie, Tandis que mon esprit se tenant ici-bas, Goûtera de l’hymen les terrestres appas. Ainsi dans nos desseins l’une à l’autre contraire, Nous saurons toutes deux imiter notre mère ; Vous, du côté de l’âme et des nobles désirs, Moi, du côté des sens et des grossiers plaisirs ; Vous, aux productions d’esprit et de lumière, Moi, dans celles, ma sœur, qui sont de la matière.

Il est intéressant que le "génie féminin" décrit ci-dessus soit précisément celui qui met la femme à égalité avec les autres mammifères.

Même avec des chats ? Je ne parlais pas à Adras le modérateur mais à Adras l'amoureux. Et je veux bien discuter en privé avec Adras le musicien.

Il faut bien que quelqu'un tienne la caméra.

J'aimerais bien voir à quoi ressemble une mise en garde d'Adras à Winona... Je suis sûr qu'elle posterait des photos de chats avec des nazis que vous trouveriez ça mignon. C'est qu'il livrerait sa femme à la justice par conscience professionnelle...

Alors quand Winona trolle on a le droit de troller ? Elle est comme une gousse d'ail qu'il faut trimbaler autour du cou pour ne pas se faire mordre la jugulaire par Adracula.

J’apprécie votre sollicitude, madame.

Je l'ai su par Savonarol. L'homme qui n'est pas interchangeable avec la femme est donc un homme néandertalien. Je ne sais même pas pourquoi l'on utilise encore distinctement les termes d'homme et de femme, tellement l'idéal progressiste les confond. J'aurais pu également utiliser "contemporain" et tout plein d'autres synonymes qui vous auraient fait briller les yeux.

Je suis navré qu'on ne vous ait jamais prise en levrette. C'est peut-être l'objet profond de votre vindicte.