apis 32

Les étapes du deuil, on est d'accord, elles ne sont pas toujours dans le bon ordre, ni de la même durée. Mais savoir qu'il fallait les traverser et qu'il y avait un après, ça m'a bien aidée, à plusieurs moments de ma vie...

C'est un peu schématique... On a le droit de garder les émerveillements et les passions jusqu'au bout, aussi...

C'est à peu près ça. Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel, c'est tout de même la période la plus longue et la plus intéressante. Les deux autres ne prennent leur sens que par rapport à elle...

Quand une maladie psychiatrique devient ingérable, c'est qu'elle a été prise en charge trop tard. On revient donc au problème précédent...

J'ai mis le lien plus haut...

L'objectif de L'UNAFAM c'est de défendre les droits des personnes en situation de handicap et leurs familles. Donc le rapport me semble évident...

Nous n'allons pas résoudre le problème ici. Elle est là où elle doit être, c'est aux responsables des structures de santé psychiatriques de mettre les moyens là où ils sont nécessaires. C'est loin d'être le cas, l'UNAFAM fait ce qu'elle peut pour que ça change... https://www.unafam.org/

Elle en parle de plus en plus, en vieillissant, et se montre de plus en plus rancunière envers celle qu'elle appelle aujourd'hui sa belle mère, qui pour moi a toujours été ma "mamie". J'ai appris l'histoire de ma vraie grand mère ( morte d'une septicémie après avoir mis mon oncle au monde ) quand j'avais une dizaine d'années. Quand ma mère était petite, on ne connaissait pas trop ( ou on se foutait de ) la psychologie enfantine. On n'a jamais mis de mots sur le décès de sa mère, elle a vu arriver une belle mère qu'elle a dû appeler maman sans explication. On lui a juste expliqué qu'elle ne devait jamais dire à son petit frère que ce n'était pas la "vraie" maman. Lui aussi a été traumatisé quand il l'a appris, en lisant les renseignements portés sur une carte d'alimentation, pendant la guerre. Tu sais si elle a adopté un chien ou un mec, après votre séparation ?

Non, je pense que c'est à la portée de tous. J'ai longtemps été " fragile ", un peu névrosée. J'ai eu des choses difficiles à traverser, que j'ai passées par force, parce que j'avais les enfants. Puis, j'ai eu la chance de découvrir le yoga et la méditation de pleine conscience, j'ai appris à respirer et depuis, je passe les choses beaucoup plus en douceur, en souplesse. Et ma vie est beaucoup lus facile !

J'aime bien l'image du sac de cailloux. Et la bonne nouvelle c'est qu'on peut apprendre à s'en délester petit à petit. J'ai compris cela le jour où mon ostéopathe m'a dit: - tu n'es pas ton histoire. Si je peux m'occuper de ma mère sans état d'âme, c'est que j'ai appris à ne plus endosser ses méchancetés, ni même le fait qu'elle ne m'aime pas. Je prends le bonheur où il se trouve, je laisse glisser le reste, et ainsi, je peux faire ce que j'ai à faire.

Bien sûr que ça a un rapport ! Ma mère souffre certainement d'une pathologie construite sur des traumatismes de petite enfance. Oui, c'est "gratiné" dans certaines familles, en plus, j'ai un fils schizophrène... Et pourtant, la méchanceté ne traverse pas forcément les générations : Mes deux enfants sont des amours. Et puis, chacun fait comme il peut avec son histoire. Les jugements intempestifs extérieurs n'aident pas.

C'est ce que je disais. Maintenant, on prend même deux groupes distincts, pour les mettre dans un seul paquet !

Oui. La prendre chez moi n'est pas une option, ni pour elle, ni pour moi. Une infirmière vient tous les matin pour changer sa poché ( elle a eu un cancer du colon il y a 16 ans ) et un kiné tous les 2 jours. Je l'emmène faire ses courses mais elle est valide et autonome. Il paraît que ça conserve, la méchanceté !

97 ans. Et... elle est en pleine forme. Maintenant, si elle oublie de dire des vacheries, on s'inquiète.

En fait, le voilà, l'extrémisme. On prend un groupe, une religion, un courant politique, on en fait un paquet homogène qu'on charge de tous les maux...

Sans Dieu ni maître, mais tout de même... avec des mamans qui veillent !

Elle , elle peut ! Encore à Noël dernier. J'ai des lunettes sur le nez depuis l'âge de 4 ans. Depuis mon opération de la cataracte je ne suis plus obligée de les porter tout le temps. Pendant le repas en famille, ma mère me regarde et s'exclame : ah, mais sans les lunettes, elle n'est pas si mal que ça, Apis ! Je ne sais pas si je pardonne. Je mets sur le compte d'avoir perdu sa mère très jeune le fait de de n'avoir pas su en être une, et maintenant, qu'elle est très agée, je fais ce que je peux pour elle, sans me "sacrifier". Ce qu'elle prétend avoir fait pour son mari et ses enfants.

Ma mère m'a dit pas mal d'horreurs. Celle qui me revient : J'avais 18 ans, j'avais fait une chute, je m'étais cognée la tête et sous le choc, une incisive s'était un peu cassée. Quand ma mère est arrivée j'étais encore un peu sonnée et sa réflexion m'a redonné un coup sur la tête. - Ta dent ! c'est malin, tu n'avais que ça de bien, tes dents, il a fallu que tu les esquintes ! Heureusement, mon père, lui, savait réconforter.

Je crois que j'ai passé ma vie à me challenger : Reprendre des études à plus de 40 ans ( et soutenir des mémoires ) Coordonner un groupe professionnel, soumettre des propositions de fonctionnement à mes supérieurs hiérarchiques. Encore maintenant, c'est apprendre... à chanter, lire, parler en occitan. Tout ça a été à la fois enthousiasmant et dans la douleur, justement parce que je n'avais pas confiance en moi. A 70 ans, j'ai encore besoin de me prouver que je suis capable. Jeunes parents, encouragez vos enfants à avoir confiance en eux, leur vie sera plus douce... Mékilékon !

Non, parce qu'il lui manquait un s

Oui : Il n'est pas content parce que le repas de Noël était empoisonné...

Plus que leurs mauvaises manières, leur langage ou leurs façons de s'habiller, leur rémunération et leur assiduité aux séances de travail me posent problème. Ils ne sont pas payés pour faire de la figuration.

méthode inefficace : MITHRIDATISER,, verbe trans." A. − Immuniser contre un poison, un produit toxique par accoutumance et augmentation de la tolérance à l'ingestion progressive de ce produit. Entraînée par une absorption massive de cette drogue, Folcoche était littéralement mithridatisée. Cet excès de belladone lui flanqua seulement une mémorable colique (H.Bazin,Vipère,1948, p.187):

Je pense que c'est une situation courante, quand les nus propriétaires sont les enfants.

Le progrès, pour moi, c'est d'entendre et de respecter certaines douleurs, sans jugement.